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La présente invention concerne des perfectionnements aux procédés et aux appareils utilisés pour la fabrication des fermetures à curseur; elle con- cerne en particulier les procédés et les 'appareils utilisés pour fabriquer d'une manière sensiblement continue des fermetures à curseur du type à bobines hélicoï- dales, ayant- des longueurs 'prédéterminées.
Dans la fabrication des fermetures à curseur, comprenant des éléments de fermeture du type à bobine hélicoïdale, comme ceux décrits dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 2.300.442 du 3 Novembre 1942, il était courant jusqu'à présent de former des bobines hélicoïdales de grande longueur et de les fixer sur de longs rubans. Quand on avait assemblé en longues bandes les rubans et les bobines hélicoïdales, on découpait ces bandes en tronçons ayant une longueur dé- sirée, puis on coupait et on éliminait les sections d'extrémité de la bobine de chaque tronçon, pour former des fermetures d'une longueur désirée.
La coupe et l'enlèvement des sections d'extrémité des bobines s'effectuaient à la main, et comme cette opération était très lente, par rapport à la fabrication du reste de la fermeture, elle imposait de sérieuses limitations à la vitesse de produo- tion.
L'appareil conforme à la présente invention permet d'enlever automa- tiquement les sections d'extrémité des bobines, avec une telle précision qu'on peut produire à grande vitesse des fermetures à curseur de la longueur désirée.
Dans l'application du procédé et de l'appareil conformes à:l'inven- tion, on coupe la bobine au moins en deux points espacés le long du ruban et on enlève ensuite la section de bobine comprise entre ces deux points. En coupant ensuite le ruban, au milieu des intervalles laissés par l'enlèvement des sections de bobine, on obtient des fermetures individuelles à curseur. La longueur de ces fermetures est commandée par l'espacement entre les intervalles laissés par l'en- lèvement des; sections de bobine. Les opérations de coupe et d'enlèvement peuvent être exécutées avec des appareils d'une grande variété, par exemple avec.des la- mes ou poinçons, qui sectionnent les bobines à l'emplacement désiré et qui dé- ,gagent aussi du ruban les parties sectionnées des spires de la bobine.
Pour mieux faire comprendre la présente invention, on se référera au dessin annexé, sur lequel:
Les figures 1 à 4 représentent schématiquement en perspective l'ap- -pareil conforme à l'invention et montrent comment cet appareil enlève des sec- . étions de bobine du ruban sur lequel la bobine est fixée.
Les figures 5 à 7 représentent schématiquement en perspective un autre mode de réalisation de l'appareil conforme à l'invention, et montrent comment cet appareil enlève du ruban les sections de bobine.
' La figure 8 représente en élévation latérale un appareil caractérisa 'tique servant à couper et à éliminer. les sections de bobine du type représenté schématiquement sur les figures 1 à 7.
La figure 9 représente en plan l'appareil de la figure 8.
Les figures 10 à 13 représentent des éléments de coopération d'un ;autre mode de réalisation de l'appareil, ces éléments permettant de couper et d'éliminer des sections de bobine sur une seule bande d'une fermeture à curseur du 'type à. bobine.
Les figures 14 à 17 représentent schématiquement en perspective un, ,autre appareil conforme à l'invention et permettant de retirer simultanément !des sections de bobine 'sur les deux bandes en prise d'une fermeture à curseur.
La figure 1'8 représente en élévation frontale un appareil compre- nant les éléments représentés sur les figures 14 à 17.
,La figure 19 représente en élévation en bout,avec coupe partielle,
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l'appareil de la figure 18.
Pour former des fermetures à curseur du type à bobines d'une longueur appropriée, à partir de bandes continues comprenant chacune une bobine hélicoï- dale fixée par des fils textiles ou des éléments analogues sur une pièce ou un ruban de tissu, il est nécessaire, comme on l'a indiqué plus haut, de couper et de retirer des sections de la bobine, de manière à diviser celle-ci en tronçons espacés réunis par le ruban. On peut ensuite couper le ruban entre les extrémités écartées des bobines successives; on peut munir celles-ci de butées appropriées d'extrémité et on peut réunir deux de ces butées au moyen d'un curseur pour ob- tenir une fermeture à curseur terminée.
Les bobines sont formées de préférence par une matière plastique, par exemple par du "NYLON", et peuvent être coupées sans aucune difficulté; cependant, personne n'a encore réalisé un appareil, fonc- tionnant manuellement ou automatiquement, qui puisse couper et enlever rapide- ment et avec précision des sections de bobine sur une bande continue, à des in- tervalles prédéterminés mais réglables.
La présente invention réalise un dispositif pour obtenir ce résultat; ce dispositif coupe la bobine de telle manière que les sections de bobine peuvent être saisies et tirées, grâce à leur flexibilité propre, en dehors des boucles de fil, qui sont tissées ou cousues autour de la bobine pour la relier au ruban.
On expliquera d'abord les opérations qui sont représentées sur les figures 1 à 4 et qui correspondent à un premier procédé permettant de réaliser les intervalles désirés dans une fermeture à curseur. Comme on le voit sur la figure 1, une section typique d'une fermeture à curseur du type à bobine peut comprendre une bobine hélicoïdale 10, formée par une série de spires ou boucles réunies entre elles, du type représenté dans le brevet cité en référence plus haut. La bobine 10 est fixée sur un ruban 11 au moyen de fils qui s.'étendent à travers les spires de la bobine et traversent le ruban 11 ou font partie de celui- ci. La fermeture à curseur comprend aussi de préférence deux bourrelets 12 et 13, qui servent à guider un curseur le long de la bobine 10.
On comprend que la bo- bine 10 et le ruban 11 peuvant avoir une longueur commode quelconque ; on les en- roule de préférence en longueurs de 30 m environ.
Pour produire les intervalles désirés, c'est-à-dire retirer de la bobine 10 des sections d'une longueur déterminée, on coupe'chacune des spires au moyen d'une lame aiguisée 15, que l'on fait avancer, à partir d'une position si- tuée sur un côté de la bobine, à travers un côté de chacune des spires, c'est- à-dire à partir de la position représentée sur la figure 1 jusqu'à la position représentée sur la figure 2. Pour empêcher la bobine 10 de se déplacer pendant qu'on la coupe, on utilise un organe d'appui 16 que l'on applique contre la bobi- ne, du côté opposé à la lame 15. Cet organe 16 comporte une lèvre 16a surplom- bant le bord supérieur de la bobine et empêchant ainsi celle-ci de se déplacer vers le haut pendant qu'on la coupe.
La lame 15 et l'organe d'appui 16 sont dis- posés de manière que la lame 15 ne puisse pas toucher l'organe 16. Ces éléments sont maintenus avec un léger écartement entre eux, quand la lame 15 se trouve dans sa position la plus avancée, de manière à ne trancher qu'un seul côté de chaque spire. Après avoir coupé un côté de chaque spire de la bobine 10, la lame 15 continue à avancer, comme on le voit sur les figures 3 et 4, et s'appli- que, mais sans le couper, contre l'autre côté des spires sectionnées. A ce mome la lame 15 et l'organe d'appui 16, avec les spires sectionnées et serrées entre ces deux organes, se déplacent vers un côté du ruban 11, qui est maintenu contre tout déplacement au moyen d'une paire appropriée de mâchoires de serrage 17, 18, ou d'un dispositif analogue.
En se déplaçant par rapport au ruban, toutes les spires, coupées par la lame, se dégagent des boucles de fil 19, qui les fixaient sur le ruban 11. Ainsi, on peut retirer une section entière de la bobine 10, en effectuant une seule coupe'et sans déranger les sections -de la bobine se trouvan sur les côtés opposés de la partie sectionnée.
Pendant le retour de la lame 15 vers la position représentée sur la
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figure 1, les spires sectionnées sont dégagées par un moyen quelconque du bord de la lame 15.
L'appareil représenté sur les figures 1 à 4 peut être légèrement mo- difié pour assurer'une-séparation positive entre d'une part la partie sectionnée de la bobine et d'autre part les parties situées de part et d'autre de la partie sectionnée,sans déranger ces dernières. Comme on le voit sur les figures 5, 6 et 7, la lame 20 peut comporter des arêtes coupantes et saillantes 21, 22 à ses ex- trémités opposées; ces arêtes coupantes sectionnent à la fois les deux côtés des spires de la bobine 10, aux extrémités opposées de la lame. Quand on coupe ainsi les deux côtés des spires d'extrémité, la lame 20 et l'organe d'appui 16 ne peu- vent pas saisir et déranger les extrémités des bobines, sur les côtés opposés de l'intervalle.
Comme on le voit sur la figure 7, un organe de raclage 23 peut être amené vers le bas, contre la surface supérieure de la lame 20, quand celle- ci se rétracte, afin de dégager du bord de la lame le bord sectionné de la bo- bine.
Le mécanisme décrit ci-dessus fonctionne avec un synchronisme appro= prié et peut être monté, comme on le voit sur les figures 8 et 9, de manière à fonctionner automatiquement. Comme on le voit sur la figure 8, un appareil typique peut comporter un bâti 25 muni de pieds 26, qui le supportent sur le plancher ou le sol ; appareil comporte d'autre part une plate-forme supérieure 27, sur laquelle est monté le mécanisme de commande de l'appareil. A l'extrémité de gauche de la plate-forme 27 (figure 8) se trouve un montant 28, qui porte deux plaques espacées de guidage 29 et 30, appliquées respectivement sur là face supé- rieure et la face inférieure de l'organe d'appui 16, de manière à supporter ce- lui-ci et à lui permettre de coulisser entre ces deux plaques.
Un ressort 31 est interposé entre la face arrière de l'organe d'appui 16 et le montant 28 ; res- sort pousse normalement l'organe d'appui 16 vers la droite. Des mâchoires de serrage 17, 18 sont montées à peu près au milieu de la plate-forme 27. Comme on le voit sur le dessin, on maintient la mâchoire 17 dans une position fixe en la fixant sur une plaque d'appui 32 s'étendant en travers de la plate-forme 27.
La mâchoire 18 est reliée à la mâchoire 17 au moyen d'une articulation 33, dis- posée près de son extrémité inférieure; elle est sollicitée de manière à avoir tendance à s'éloigner de la mâchoire 17; on peut donc la rapprocher ou l'éloigner de celle-ci pour serrer ou libérer le ruban 11.
A l'extrémité de droite de la plate-forme se trouvent des montants 34 et 35, qui supportent un arbre-manivelle 36 susceptible en tournant de com- muniquer un mouvement alternatif à la lame 15. Cette lame peut être analogue à la.lame 20, si on le désire. Comme on le voit sur la figure 9, ses côtés peuvent coulisser dans des .prolongements horizontaux 37 et 38 des montants 34 et 35, de manière que la lame puisse aller et venir en se rapprochant et en s'éloignant de l'organe d'appui 16. Le mouvement alternatif de la lame 15 est réalisé au moyen d'une bielle 39 interposée entre l'arbre-manivelle 36 et une ferrure 40, montée sur.l'extrémité de droite de la lame.
Quand l'arbre-manivelle 36 tourne, la lame 15 exécute un mouvement alternatif en se rapprochant et en s'éloignant successivement de l'organe d'appui 16.
Comme on l'a indiqué précédemment, le bord coupant de la lame 15 ne doit pas s'engager contre l'organe d'appui 16, mais celui-ci doit néanmoins se déplacer avec la lame pour dégager du ruban les spires sectionnées. Ceci est obtenu en montant sur la face supérieure de la lame une traverse 41, qui s'é- tend à travers des fentes 42, 43 des guides 37,38 et qui'porte à ses extrémités extérieures des manchons taraudés 44 et 45. Des vis de réglage 46 et 47 sont vissées dans ces manchons; elles peuvent être maintenues dans une position de réglage au moyen de contre-écrous 49 et 50. On règle normalement les vis de réglage 46 et 47, de manière qu'elles viennent frapper le bord saillant 16a de l'organe d'appui 16 et obligent ainsi celui-ci à se déplacer avec la lame, malgré la résistance opposée par le ressort 31.
En réglant les vis 46, 47, on peut dé-
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terminer d'avance avec précision l'écartement approprié entre la lame 15 et l'or- gane d'appui 16 pendant l'opération de sectionnement et d'enlèvement des spires.
Le mouvement de l'organe d'appui 16 vers la droite est limité par une vis de fixa- tion 51, qui est engagée dans une rainure 52, prévue sur la face inférieure de l'organe d'appui 16, et qui peut s'engager contre un épaulement 53 prévu à l'ex- trémité de gauche de la rainure, de manière à limiter le mouvement de 1!organe 16 vers l'extérieur.
Pour dégager du bord de la lame 15 les spires sectionnées, on peut monter le racleur 23 sur un bras 54, dont le contour a la forme d'un U et qui est porté par un axe transversal 55, pouvant tourner dans des pattes verticales 56, 57 prévues sur les organes de guidage 37, et 38. Un bras 58 s'étendant vers l'extérieur à partir du bras 54 s'appuie contre le bord supérieur d'une came 59 fixée sur l'arbre-manivelle 36. Un ressort 60 maintient le bras 58 en contact avec la came. On règle cette came de manière que le racleur 23 pivote vers le bas et vienne en contact avec la lame, pendant le mouvement de retour de celle-ci vers la droite.
L'arbre-manivelle 36, la came 59 et la mâchoire 18 sont entraînés au moyen d'un moteur 64, monté au-dessous de la plate-forme 27 et relié à un réducteur à engrenages 66 au moyen d'une courroie ou d'une chaîne 65. Le réduc- teur à engrenages est relié lui-même par une chaîne 67 à l'arbre-manivelle 36 et par une chaîne 68 à une roue dentée 69, qui entraîne en rotation une came 70 montée près de la mâchoire 18. La came 70 s'applique contre une plaque d'usure 71, qui est normalement poussée vers l'extérieur, c'est-à-dire vers la came de manière à venir en contact avec celle-ci, par un ressort 72 disposé entre les mâchoires 17 et 18. De cette manière, les mâchoires 17 et 18 s'ouvrent et se ferment successivement pour permettre alternativement une avance du ruban, avec la bobine sur celui-ci, et le serrage du ruban pendant l'opération de coupe.
On peut faire démarrer et arrêter à la'main le moteur 64; on peut aussi, si on le désire, commander ce moteur au moyen d'un mécanisme automatique de démarrage et d'arrêt, par exemple d'un embrayage à tour unique, pour réaliser un fonctionne- ment automatique de l'appareil.
On peut utiliser un mécanisme approprié quelconque pour faire avan- cer le ruban. On peut faire avancer celui-ci manuellement ou mécaniquement de manière à produire des intervalles dans la bobine à des instants prédéterminés et à obtenir des fermetures à curseur ayant la longueur désirée.
Le mécanisme décrit ci-dessus peut être simplifié par une modifica- tion de la forme de la lame coupante. En utilisant des lames 80 du type représen- té sur les figures 10 à 13 inclusivement, il est possible de se passer de l'or- gane d'appui 16, aussi bien que du mécanisme de commande, servant à maintenir l'espacement approprié entre la lame coupante 15 et l'organe d'appui 16. Si l'on considère maintenant les figures 10 à 13, on voit que la lame 80 comporte une série de dents aiguisées 81, 82, 83 etc. analogues à des burins, et des encoches non aiguisées 84, 85 etc... intercalées entre les dents. Les bords des dents 81, 82, 83, etc..., sont aiguisés et comportent de petites encoches également aigui- sées 81a, 82a, 83a, etc.,. à peu près au centre de leurs arêtes coupantes.
Ces encoches 81a, 82a, 83a, etc... sont espacées de manière à engager des spires alternées de deux en deux de la bobine 86; les encoches 84, 85 etc... engagent les spires comprises entre celles qui sont engagées par les encoches 81a, 82a, 83a, etc... En conséquence, quand la lame 80 avance jusqu'à la position repré- sentée sur la figure 11, les encoches 81a, 82a, 83a, etc... s'engagent sur les spires alternées de la bobine 86 et les sectionnent.
Quand la lame 80 avance plus loin jusqu'à la position représentée sur les figures 12 et 13, les spires non sectionnées et comprises entre les spires sectionnées s'engagent dans les encoches non aiguisées 84, 85 etc... et sont saisies par celles-ci de telle ma- nière que les spires sectionnées sont dégagées en dehors des boucles de fil qui les réunissent au ruban 87, maintenu entre les mâchoires de serrage 88 et 89.
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On voit qu'il est possible, dans cette variante, de couper la bobine à certains intervalles et de détacher du ruban les spires sectionnées, avec un seul élément effectuant à la fois la coupe et le dégagement dès spires..
On a représenté sur les figures 14 à 19 une autre variante de l'inven- tion. Cette variante diffère des modes de réalisation décrits plus haut par le fait qu'elle permet de produire des intervalles dans les bobines, en une seule opération de coupe, sur les deux bandes en prise d'une fermeture à curseur du type à bobine. Pour obtenir ce résultat, on dispose les deux bandes latérales 90 et 91, avec leurs bobines 92 et 93 en prise, au-dessus d'un organe d'appui 94, qui correspond d'une manière générale à l'organe d'appui 16 décrit précédemment.
Deux lames parallèles 95 et 96 peuvent se déplacer en se rapprochant et en s'é- loignant successivement de l'organe d'appui ; elles se déplacent dans une direc- tion sensiblement perpendiculaire au plan des rubans 90 et 91. Les deux lames s'avancent simultanément pour trancher les côtés supérieurs des spires des bobines 92 et 93, comme on le voit sur la figure 15, puis se déplacent vers le bas avec l'organe d'appui 94, au delà des rubans 90, 91, jusqu'aux positions représentées sur la figure 16, de manière à dégager des rubans les spires sectionnées. Les spires sectionnées et dégagées peuvent être retirées des bords des lames 95, 96 au moyen d'une barre de dégagement 97, qui peut se déplacer d'un mouvement alter- natif entre les lames 95 et 96.
Le mouvement relatif entre la barre de dégage- ment 97 et les lames 95, 96 détache les spires et permet de les décharger vers le bas.
On va expliquer maintenant comment on peut adapter le mécanisme pré- cédent pour réaliser un fonctionnement automatique. Comme on le voit sur les fi- ,gures 18 et 19, l'organe d'appui 94 est supporté sur une plate-forme 98, avec interposition de ressorts 99, qui poussent normalement l'organe d'appui 94 vers le haut. Cet organe d'appui peut être monté sur une plaque 100, qui est guidée par des goujons 101 dans son mouvement vertical.
Les lames 95, 96 sont montées sur une tête 102, qui est guidée dans son mouvement vertical et alternatif par des pattes 103,104 prévues à ses ex- trémités ; ces pattes sont montées coulissantes sur des tiges verticales de gui- dage 105, et 106. On peut utiliser deux ou un plus grand nombre de ces pattes et de ces tiges de guidage pour assurer'un mouvement précis des lames de coupe.
Le mouvement des lames vers le haut et vers le bas est réalisé au moyen d'une came 107, montée sur un arbre 108, tourillonnant dans des organes latéraux 109, 110, supportés sur la plate-forme 98 au moyen des tiges de guidage 105, 106 ou par un autre moyen approprié quelconque. L'arbre 108 peut être entraîné en rotation à la main ou au moyen d'un moteur ; on peut le commander par un embrayage à tour unique ou par un dispositif analogue, de manière à obtenir un fonctionnement au- tomatique de l'appareil, si on le désire. La came 107 entraîne la tête 102 vers le bas, tandis que les ressorts 111, 112, qui sont montés sur les tiges de gui- dage et s'appuient sous les pattes 103, 104, poussent la tête 102 vers le haut.
Le mouvement de 1''organe d'appui 94 peut être accompli, sans contact avec les bords de coupe des lames 95 et 96, au moyen de butées à vis du type représenté sur les figures 8 et 9; le montage élastique de cet organe permet en effet de réaliser par ce moyen un réglage approprié. L'ouverture et la fermeture des organes de serrage servant à maintenir les rubans 90 et 91, peuvent être réalisées comme on va l'expliquer. Les mâchoires articulées 114 et 115 de chaque groupe 116 d'organes de serrage sont montées sur des supports 117 portés par les tiges de guidage 105 et 106. Des paires de manchons tubulaires 118 et 119 s'é- tendent vers le bas à partir de la tête 102 ; chacun de ces manchons reçoit une tige 120, pouvant coulisser dans le manchon et poussée vers le bas par un ressort 121, monté dans le manchon.
Quand la tête 102 commence son mouvement de descente, les tiges 120 s'appliquent contre les mâchoires supérieures 115, en poussant ain- si les mâchoires de chaque groupe de serrage 116 l'une vers l'autre et en les maintenant fermées avec une force de plus en'plus grande à mesure que les lames..
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de coupe 95 et 96 se déplacent vers le bas. Les ressorts 121 permettent, entre la tête 1.02 et les groupes de serrage 116, le mouvement relatif qui est néces- saire pour pouvoir effectuer la coupe, puis l'enlèvement des spires sectionnées, et, quand la tête est rétractée, la libération des rubans,
Un système de came est également prévu pour actionner la barre de dégagement 97.
Comme on le voit sur la figure 18, les extrémités de cette barre sont reliées à des tiges verticales 124, 125, qui peuvent coulisser dans la tête 102 et s'appliquer, à leurs extrémités supérieures, sur les cames 126 et 127.
Les tiges 124 et 125 sont normalement sollicitées vers le haut par des ressorts à lame 128, qui sont reliés par une extrémité à la tête 102 et dont l'autre extrémité est engagée dans une encoche 129 prévue près de l'extrémité supérieure de chaque tige. En donnant aux cames 126 et 127 une forme appropriée, on peut permettre à la barre de dégagement 97 de se déplacer vers le bas, de manière à dégager des lames les spires sectionnées, quand la tête est près du point bas de sa'course, et à les décharger en dessous du niveau des rubans.
Il est bien entendu que les doubles lames et l'organe d'appui repré- sentés sur les figures 14 à 19 peuvent être remplacés, si on le désire, par des lames 80 représentées sur les figures 10 à 13 et comportant des encoches sur leurs arêtes coupantes ; il est évident qu'une telle substitution permet de supprimer l'organe d'appui 94. Cependant, on préfère utiliser des lames à arête coupante rectiligne, comme les lames 15 et 20, plutôt que des lames 80 à encoches, parce que les lames 15 et 20 risquent moins de déranger les sections de bobine de part et d'autre des sections coupées.
Il est évident que des modifications considérables peuvent être ap- portées à l'appareil chargé de déplacer les lames par rapport aux bobines, et à l'organe d'appui quand celui-ci est utilisé. Il faut donc considérer seulement comme des exemples les modes de réalisation décrits ici, qui ne limite nullement le domainé de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Appareil pour couper et enlever des sections dans des éléments continus, destinés à former des fermetures à curseur, chaque élément étant for- mé de boucles et réuni à un ruban d'étoffe, cet appreil étant caractérisé par le fait qu'il comprend un organe de coupe, comportant plusieurs parties coupantes, pour sectionner l'élément en plusieurs points, aux extrémités opposées et le long d'une section destinée à être détachée du dit élément, un dispositif de support supportant le ruban d'étoffe près de l'organe de coupe, un dispositif pour dé- placer le dispositif de support et l'organe de coupe l'un par rapport à l'autre,;
de manière à sectionner l'élément aux dits points, afin de séparer plusieurs boucles les unes des autres et en même temps de l'élément, et un dispositif, mo- bile par rapport au dispositif de support, pour engager les boucles sectionnées et les déplacer par rapport au dispositif de support, de manière à les dégager du ruban d'étoffe.