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La présente invention concerne des fermetures perfectionnées pour vê- tements, telles que des agrafes, des oeill.ets, ou des boutons, susceptibles d'être fixées dans différentes positions et à différentes fins. La présente invention a pour but général de procurer des fermetures pour vêtements qui puissent être aisé- ment fixées en place par une presse, s'il le faut à grande vitesse, de manière à pouvoir être utilisées dans une fabrication en chaîne sans freiner la production.
La présente invention a encore pour buts généraux de procurer des fermetures pour vêtements robustes et simples qui puissent être fixées en place par des personnes non spécialisées et qui réduisent le nombre d'opérations de couture nécessaires jusqu'à présent, ou qui les éliminent complètement.
Certains types de fermetures pour vêtements consistent en une attache pourvue de griffes qui percent le tissu du vêtement et qui sont rivées contre une plaque arrière. Un exemple est l'agrafe prévue sur le prolongement de la ceinture d'un pantalon d'homme. On utilise fréquemment un système analogue sur la ceinture des jupes de dames.
Dans ce cas, l'agrafe est fixée à la face intérieure de la ceinture.
La plaque arrière se trouve à l'intérieur de la ceinture. A cet effet, on laissait autrefois habituellement un côté de la ceinture ouvert, afin de pouvoir accéder à l'intérieur, et on refermait ce coté ouvert après le rivetage, par une couture.
La suite alternée des opérations de couture, de rivetage et de couture est indési- rable, et suivant un autre procédé on fixe l'agrafe en s'aidant d'un mandrin en forme de lame que l'on insère dans le prolongement de la ceinture lorsque tous les cotés de celle-ci ont été cousus, de façon que les opératipns de couture puissent toutes être réalisées avant la mise en place et le rivetage de l'agrafe sur la ceinture..
La présente invention a pour but de procurer une fermeture de vêtement présentant les avantages mécaniques des fermetures connues, mais suceptible d'ê- tre posée sur des vêtements achevés (c'est-à-dire complètement cousus) d'une fa- çon plus'simple que jusqu'à présent. L'invention concerne en particulier, mais pas exclusivement, des fermetures destinées à être utilisées sur des jupes de dames.
La présente invention a encore pour but de procurer une fermeture sus- ceptible d'être posée plus facilement sur un prolongement de ceinture tubulaire ou l'équivalente sans que la surface extérieure du vêtement laisse apparaître en au- cune façon la manière dont la fermeture a été fixée.
Suivant la présente invention, une fermeture de vêtement destinée à être fixée à une matière flexible comprend un organe de retenue destiné à être placé d'un coté de la matière, un bouton destiné à être placé de l'autre coté de la matière, et un moyen de fixation agencé de façon à traverser la matière et à fixer l'organe de retenue au bouton.
Les dimensions de la fermeture qui fait l'objet de l'invention, peu- vent atteindre 100 lignes, qui est l'échelle de mesure standard reconnue dans l'industrie de fabrication des boutons. Les fermetures ne doivent pas seulement posséder la résistance et les.avantages mécaniques des fermetures connues, mais peuvent également avoir par elles-mêmes des propriétés décoratives ou ornementa- les, ces propriétés étant cependant dues à une simplification de construction de la fermeture et à la façon de la poser sur le vêtement.
Habituellement, la fermeture comprend une agrafe et un bouton. L'agra- fe peut être fabriquée en différentes matières telles que du métal, des résines synthétiques, stratifiées ou non stratifiées, du bois encollé par de la résine, du caoutchouc dur, ou du tissu de fibre de verre encollé par un liant approprié.
''Des matières pouvant servir à fabriquer les boutons sont la corne, l'ivoire, le verre, la porcelaine, les écailles, le marbre, la céramique, le tissu, le papier ou le carton imprégné d'une résine, la pierre, la cire, les matières plastiques vulcanisées, les matières plastiques résineuses ou tout genre de matière thermo-
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plastique.
Le moyen de fixation peut comprendre des griffes qui coopèrent avec une plaque d'enclume contre laquelle les griffes sont pressées'et par laquelle elles attaquent le bouton. De même, le moyen de fixation peut comprendre une pla- que d'ancrage agencée de façon à être en prise avec l'organe de retenue et le boutono Le bouton peut comporter une partie centrale creuse destinée à recevoir une plaque d'ancrage pourvue de pointes radiales ainsi que d'une couronne de ma- tière relativement molle dans laquelle les pointes de la plaque d'ancrage sont pressées de façon à être en prise avec le bouton.
L'invention comprend également, sous forme d'un ensemble destiné à être vendu à l'industrie de la confection pour être fixé pendant la fabrication d'un vêtement, un bouton creux comportant une plaque d'enclume et une plaque d'an- crage assemblées dans le bouton de façon à former un élément susceptible de rece- voir les griffes d'un organe de retenue.
Le moyen de fixation peut comprendre des griffes divergentes, et le bouton peut comporter une première couche de matière dure mais déformable traver- sée par les griffes, et une seconde couche de matière plus dure fixée à la premiè- re couche, qui replie les griffes lorsqu'elles ont traversé la première couche.
Pour empêcher un ouvrier peu soigneux d'insérer le bouton à l'envers, on peut fixer une première couche déformable sur chaque côté de la seconde couche.
Différentes formes d'exécution de l'invention seront maintenant décri- tes à titre d'exemple avec référence aux dessins annexés, dans lesquels la Fig. 1 est une vue en plan d'un élément de fermeture ayant la forme d'une agrafe à griffes; la Fig. 2 en est une vue en élévation de côté ; la Fig. 3 en est une vue en bout ; la Fig. 4 est une vue en plan d'un élément intermédiaire ; la Fig. 5 en est une vue en élévation de coté ; la Fig. 6 est une vue en plan d'un autre élément intermédiaire ; la Fig. 7 en est une coupe verticale suivant un diamètre ; la Fig. 8 est une vue en plan d'un bouton ; la Fig. 9 est une coupe verticale de ce bouton, suivant la ligne IX-IX de la Fig. 8 ; la Fig. 10 est une coupe verticale des parties des Figs. 1 à 9 as- semblées ;
la Fig. 11 est une vue de coté fragmentaire, partie en coupe, à plus grande échelle, d'une autre forme d'exécution ; la Fige 12 est une vue analogue d'une autre forme d'exécution ; la Fige 13 est une vue de coté schématique, partie en coupe, des élé- ments d'une autre forme d'exécution ; la Fig. 14 est une vue analogue représentant les éléments=de la Fig.
13 assemblés ; la Fig. 15 est une vue analogue à la Fig. 13, des éléments d'une autre forme d'exécution ; la Fig. 16 est une vue analogue représentant les éléments de la Fig.
15 assemblés ; la Fig. 17 est une vue analogue à la Fige 13, des éléments d'une autre forme d'exécution.
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la Fig. 18 est une vue analogue représentant les éléments de la Fig. 17 assemblés ; la Fig. 19 est une vue de côté d'une autre forme de crochet ; la Fig. 20 en est une vue en plan ; la Fig. 21 en est une vue de dessous ; la Fig. 22 est une vue de côté schématique, partie en coupe, des élé- ments d'une autre forme d'exécution, comprenant le crochet des Figs. 19 à 21 ; la Fig. 23 est une vue analogue représentant les éléments de la Fig.
22 assemblés ; les Figs. 24 à 28 incluse sont des vues d'une autre forme d'exécution, et correspondent aux vues des Figs. 19 à 23 ; la Fig. 29 est une vue en plan d'une autre forme de crochet ; la Fig. 30 est une vue schématique semblable à la Fig. 14 représentant le crochet de la Fig. 29 assemblé ; la Fig. 31 est une vue en élévation de côté schématique, partie en coupe, des éléments d'une autre forme d'exécution; la Fig. 32 est une vue analogue représentant les éléments de la Fig.
31 assemblés; la Fig. 33 est une vue analogue à la Fig. 31 représentant les éléments d'une autre forme d'exécution ; la Fig. 34 est une vue analogue représentant les éléments de la Figo 33 assemblés ; la Fig. 35 est une vue analogue à la Fig. 31, représentant les élé- ments d'une autre forme d'exécution ; la Fig. 36 est une vue analogue représentant les éléments de la Fig.
35 assemblés ; les Figs. 37 à 47 sont des vues schématiques analogues d'autres formes d'exécution ; la Fig. 48 est une coupe en élévation de côté schématique, ', à plus grande échelle, d'une autre forme d'exécution, représentant également l'outillage servant à poser la fermeture ; la Fig. 49 est une vue analogue représentant une autre forme d'exé- cution et de l'outillage correspondant; la Fig. 50 est une coupe en élévation de c8té schématique des éléments d'une autre forme d'exécution, à plus grande échelle ; la Fig. 51 est une vue analogue des éléments de la Fig. 50 assemblés ; la Fig. 52 est une coupe schématique d'une variante de plaque de sup- port ; la Fig. 53 est une vue analogue à la Fig. 51 mais représente la pla- que de support de la Figo 52 ;
les Figs. 54 à 56 sont des coupes de trois formes de flan servant à fabriquer des plaques de support; et, la Fig. 57 est une vue analogue à la Fig. 10, mais représente un oeillet au lieu d'une agrafe.
Sur les Figs. 1 à 10, la fermeture de vêtement consiste en une agra- fe destinée à être posée sur la face intérieure d'une patte prolongeant la cein- ture d'une jupe de dame, et en un bouton ornemental visible de l'extérieur, c'est-
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à-dire placé sur la face extérieure de la patte. L'agrafe s'accroche à un oeillet. fixé à la ceinture de la jupe d'une façon connue.
L'agrafe est une pièce métallique emboutie 70 comportant une languét- te 71 et une base 72 en substance de même dimension ; deux griffes 73 partant de la base perpendiculairement à celle-ci, sont disposées dans des plans parallèles aux extrémités opposées de la base, et sont rabattues à partir du plan de cette base autour d'axes qui sont parallèles à l'axe du coude que forment la languette
71 et la base 72.
Le bouton consiste en un organe en matière plastique moulée 74, dont la surface extérieure, éventuellement visible, 75 se présente approximativement sous forme d'un hémisphèré aplati. Cette surface peut être ornée ou colorée de n'importe quelle façon voulueo L'autre coté du bouton est plat, mais comporte un grand évidement 76, suffisant pour rendre le bouton creux. Dans le centre de cet évidement est prévu un petit bossage 77 qui part de la surface avant 75 du bouton et qui s'étend vers sa surface arrière. La matière plastique dont le bouton est moulé est suffisamment dure pour résister à un frottement normal mais est suffisam- ment déformable pour pouvoir recevoir les pointes d'une plaque d'ancrage, comme on le décrira ci-après.
Le bouton comporte deux pièces métalliques. La première pièce est une plaque d'enclume 78 qui est une pièce métallique estampée et qui épouse la forme de la surface de l'évidement 76 ménagé dans le bouton de façon à être placée dans cet évidement comme le montre la Fig. 10 et à former, à ce moment, une garniture pour l'évidement, du moins en ce qui concerne le fond et les parties inférieures des cotés de l'évidement. Les parties supérieures de la paroi périphérique de l'é- videment ne sont pas recouvertes par la plaque d'enclume 78.
L'autre pièce métallique est une plaque d'ancrage 79. Cette plaque comprend une rondelle percée d'un trou et se présentant de façon générale sous forme d'un cône tronqué, la périphérie extérieure de la plaque ayant la forme d'un hexagone et sa périphérie intérieure ayant la forme d'un cercle. Elle est ainsi pourvue de.six pointes 80 et ses dimensions totales lui permettent de s'a- juster étroitement dans l'évidement 16 du bouton creux 74, les pointes 20 étant juste en contact avec la paroi périphérique 83 de l'évidement.
En pratique, on place un bouton 74, évidement 76 dirigé vers le haut, sur une surface de support appropriée et on insère une plaqué d'enclume 78, sui- vie par une plaque d'ancrage 79, avec les pointes 80 dirigées vers le bas. On pres- se ensuite une agrafe 70 dans le tissu de la patte 81 qui prolonge la ceinture, à partir de la face intérieure de cette patte, de façon que ses griffes 73 per- cent la patte 81 et ressortent à l'extérieur, et on place ensuitela ceinture et l'agrafe sur les éléments assemblés 74, 78 et 80 de fçon que les griffes 73 de l'agrafe 70 s'ajustent étroitement dans l'ouverture 22 ménagée dans la plaque d'ancrage 79. On applique alors une pression à l'aide dé n'importe quel disposi- tif approprié.
L'agrafe est avantageusement maintenue dans un outil de forme correspondante qui exerce une pression dirigée vers le bas sur la base 72 de l'a- grafe vers une enclume (non représentée) qui reçoit le bouton et ses éléments as- sociés. Pendant cette pression dirigée vers le bas, les griffes 73 de l'agrafe
70 s'écartent l'une de l'autre et remontent ensuite légèrement en suivant la courbure de la plaque d'enclume. En même temps, la plaque d'ancrage 79 s'écrase, sa partie centrale saillante étant refoulée vers le bas et ses parties périphéri- ques extérieures, c'est-à-dire les pointes 80, reposant sur la plaque d'enclume
78 et étant ensuite pressées radialement vers le haut juste au-dessus de la pla- que d'enclume de façon à pénétrer dans la paroi non protégée et relativement mol- le 83 de l'évidement 76 du bouton 74.
On rive éventuellement la partie centrale 'de la plaque d'ancrage contre les griffes repliées vers l'extérieur 73 de l'agra- fe et on presse l'ensemble en contact intime comme le montre la Fig. 10, de façon que les griffes 73 de..l'agrafe soient en prise de façon permanente avec les pa- rois intérieures 83 du bouton 74 et que le tissu de la ceinture 81 soit fixé entre
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le bouton 84 et la plaque d'ancrage 79 d'une part et la base 72 de l'agrafe 70 d'autre part.
Les Figs. 11 et 12 représentent des variantes de la forme d'exécution que l'on vient de décrire. L'agrafé et la plaque d'enclume sont identiques. Le bouton est fabriqué en une matière plastique capable d'être déformée à chaud et sous pression pendant l'assemblage des éléments. Sur la Fig. 11, la plaque d'an- crage 84 au lieu de se présenter sous la forme représentée sur les Figs. 4 et 5, comprend un disque présentant une partie centrale bombée avec une joue 85 qui pé- nètre .dans l'évidement ménagé dans le bouton 86.
Ce bouton.comporte une paroi verticale 87 venue.de moulage, qui délimite la périphérie de l'évidement. On sou- met ensuite le bouton à une chaleur et à une pression pour presser la paroi 87 vers le bas et vers l'intérieur de façon à la replier sur la joue 85 de la plaque d'an- crage, comme montré en 87a. Il est ainsi possible de fabriquer facilement un en- semble commercial qui comprend le bouton 86, la plaque.d'enclume 88 et la plaque d'ancrage 84. Ces éléments sont alors'prêts à recevoir l'agrafe 72 et le tissu
81 de la ceinture de la façon décrite plus haut.
La Fig.12 représente un agencement légèrement différent comportant une plaque d'ancrage 88 qui est simplement un disque plat, retenu en place par une paroi recourbée 89 du bouton en substance de la même façon que la paroi 87 représentée sur la Fig. 11.
Les principes généraux de l'invention peuvent être appliqués à des constructions plus simples, si on le désire. Le choix de ces constructions dépend de différents facteurs tels que la nature et le prix du vêtement auquel la ferme- ture doit être appliquée ainsi que le degré de résistance que l'on veut obtenir.
La Fig. 13 représente une construction extrémement simple dans laquelle l'agrafe 70 coopère avec un bouton 90 en matière plastique déformable. Sur la
Fig. 14, les éléments de la Fige 13 sont représentés assemblés,.le tissu de la ceinture 81 étant serré entre eux. Les griffes 73 de l'agrafe 70 sont simplement pressées dans la matière du bouton 90 et y sont retenues par friction.
Les Figs. 15 et 16 représentent une variante de la construction des Figs. 13 et 14. On utilise l'agrafe 70 avec un bouton 91 moulé avec des ouvertures
92 comportant des parois extérieures courbes 93. Lorsque les griffes 73 de l'a- grafe 70 sont pressées contre le bouton, elles sont rapprochées l'une de l'autre par les parois courbes 93 dela façon représentée sur la Fig. 16, de sorte que la prise de l'agrafe sur le bouton.93 ne dépend pas seulement de la friction, comme c'est le cas pour la Fig. 14.
Les Figs. 17 et 18 représentent une autre forme d'exécution dans la- quelle les parois courbes du bouton 94 sont dirigées vers l'intérieur en 95, de sorte 'que les griffes 73 sont amenées à s'écarter au lieu de se rapprocher lors- qu'on assemble l'agrafe et le bouton.Les griffes divergentes dans leur position assemblée sont représentées sur la Fig. 18.
La construction de l'agrafe peut être modifiée et au lieu d'avoir une agrafe d'une pièce comme décrit jusqu'à présent on peut avantageusement en utili- ser une en plusieurs pièces. Une construction de ce genre est représentée sur les Figs. 19 à 23. L'agrafe 94 comprend une languette 95 et une base 96, la base comportant des ouvertures 97 destinées à coopérer avec les griffes 98 d'un organe à griffes intermédiaire 99 qui comporte d'autres griffes 100 destinées à coopé- rer avec un bouton lisse 90. Les griffes 100 coopèrent avec le bouton 90, comme le montre la Fig. 23, de la même façon que celle décrite avec référence à la
Fig. 14. On amène les griffes 98 de l'organe intermédiaire 99 à traverser le tis- su de la patte qui prolonge la ceinture 81 ainsi que les ouvertures 97 ménagées dans la base 96 de l'agrafe 94, et on les rive ensuite.
Au lieu d'utiliser un organe à griffes intermédiaire séparé tel que 99, on peut combiner l'organe pendant le moulage avec le bouton.
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Les Figs. 24 à 28 représentent une variante de ce genre. L'agrafe est identique à celle des Fige. 19 à 21, mais l'organe à griffes intermédiaire 101 comportant des griffes 102 est noyé pendant le moulage dans un bouton en matière plastique 103, comme le montre la Fig. 27. Pendant l'assemblage, les griffes 102 sont repliées après avoir été amenées en contact avec la base 96 de l'agrafe 94, de sorte que le tissu 81 est maintenu entre la base 96 et le bouton 103.
Jusqu'à présent, on a décrit une agrafe présentant les mêmes caracté- ristiques générales, à savoir, le fait que sa languette est repliée sur la base de sorte que ces deux éléments sont disposés approximativement cote à cote comme le montre la Fig. 2. L'invention n'est pas limitée à l'utilisation d'une agrafe de ce type et on peut utiliser l'agrafe dite "non écrasée" chaque fois qu'il le faut. Cette agrafe, qui est représentée sur les Fige. 29 et 30, est connue en soi et consiste en une base 104 comportant des griffes 105 estampées de cette base, mais la languette 106 au lieu de revenir au-dessus de la base 104 est refoulée de cette base de façon à se trouver dans un plan légèrement décalé, mais dans le prolongement de la base.
Une agrafe de ce genre est avantageuse-dans certains cas, par exemple lorsqu'il faut soumettre des vêtements à des processus de nettoyage et lorsqu'une agrafe sensiblement écartée du bouton peut être déformée par une pression fortuite appliquée par l'appareil à nettoyer. On estime qu'une agrafe du type représenté sur les Figs. 29 et 30 est capable de résister à une pression de ce genre sans'avoir tendance à se déformer. L'exemple de l'ensemble de l'agrafe représenté sur la Fig. 30 avec ses griffes noyées dans un bouton 90 et avec le tis- su 81 serré entre la base 104 de l'agrafe et le bouton 90 n'est donné qu'à titre de comparaison avec la Fig. 140 On peut voir que la mise en place de l'agrafe contre le bouton est telle que quoique l'agrafe dans son ensemble soit environ pla- cée de façon symétrique, les griffes sont situées d'un cote du bouton.
Il est évidemment à remarquer que les griffes peuvent être placées n'importe où par rap- port au bouton, comme on le désire.
On remarquera également que l'on peut remplacer une agrafe du type représentée sur les Figs. 29 et 30 par n'importe quelle agrafe représentée sur les autres Figures.
Les Figs. 31 et 32 représentent une forme d'exécution dans laquelle une agrafe à griffes coopère avec une plaque d'ancrage 107 et un bouton 1080 La plaque d'ancrage 107 peut être avantageusement assemblée avec le bouton 108 de façon à former un ensemble commercial, la périphérie de la plaque d'ancrage étant bloquée par fusion ou introduction dans le bouton.
L'agrafe 70 peut être appliquée par après de façon que les griffes traversent des ouvertures ménagées dans la plaque d'ancrage 107 et soient ensuite rabattues par le fond de l'évidement 109 du bouton lui-même, la matière du bouton étant suffisamment dure à cet effeto En variante, si la plaque d'ancrage est séparée du bouton, mais si elle est pla- cée dans les évidements, on peut la presser en contact avec le bouton à l'aide de la même pression que celle qui a servi à river les griffes de l'agrafe, les irrégularités étant prévues à cet effet.
Les Figs. 33 et 34 représentent une autre forme d'exécution dans laquelle une agrafe 70 coopère avec un bouton consistant en une enveloppe métal- lique. Le bouton comporte une surface extérieure bombée 110 et une surface coni- que 111 qui s'étend vers l'arrière, c'est-à-dire vers l'agrafe, avec une ouvertu- re centrale 112 à travers laquelle les griffes de l'agrafe peuvent s'étendreo Des oreilles recourbées vers le haut sont prévues dans l'enveloppe et constituent des surfaces que les griffes viennent heurter après avoir pénétré dans le bouton.
Lorsque les éléments sont assemblés sous pression;, les griffes pénètrent dans l'ouverture 112 et viennent heurter les oreilles 113, qui les amènent à s'écarter les unes des autres. En même temps, la pression générale exercée sur toute la surface conique 111 aplatit cette surface et la refoule à l'intérieur autour des griffes jusqu'à ce qu'elle atteigne le niveau général au dos du bouton comme le montre la Fig. 34.
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Les Figso 35 et 36 représentent une variante dans laquelle le bouton 115 comporte une surface intérieure 116 en métal suffisamment dur pour amener les pointes des griffes à se replier, tandis qu'en même temps la surface conique 117 s'aplatit et adopte la position horizontale indiquée en 117a sur la Fig. 36.
Au lieu des griffes, d'autres éléments de retenue peuvent coopérer avec des moyens de fixation autres que des griffes. Ainsi, la Fig. 37 représente une agrafe 118 comportant une broche filetée 119 agencée de façon à se visser dans un évidement taraudé de façon correspondante 120 dans un bouton 121.
Les Figs. 38 et 39 représentent une forme d'exécution dans laquelle une agrafe 122 est pourvue d'un rivet 123 agencé de façon à traverser une ouvertu- re 124 ménagée dans un bouton 125. La surface visible du bouton 125 comporte un évidement 126 permettant de former une tête 127 sur le rivet 123 après assembla- ge, ce qui en fait assure un effet ornemental supplémentaire.
Les Figs. 40 à 42 représentent d'autres variantes dans lesquelles on utilise des éléments filetés. Chacune de ces trois figures représente un bouton 128 comportant une buselure mâle filetée 129 destinée à coopérer avec un élément fileté de façon correspondante 130 prévu sur une agrafe 131.
Sur les Figs. 43 et 44, un bouton 132 comporte un rivet saillant 133 qui s'étend à partir du bouton et qui est agencé de façon à traverser uneouver- ture 134 ménagée dans une agrafe 1350 Après assemblage, on écrase la tête du ri- vet 133 comme en 136 afin de retenir le tissu 81 entre l'agrafe et le bouton.
Les Figs. 45 et 46 représentent une autre forme d'exécution. Le bou- ton 137 comporte une tige 138 percée d'un trou ou d'un passage 139 qui reçoit un organe fourchu 140 s'étendant à partir d'une agrafe 141. L'organe fourchu 140 comporte une tête élargie et est chassé dans le passage 139, et grâce à son élas- ticité naturelle, on obtient un frottement entre la tête et le passage, par lequel l'agrafe et le bouton sont retenus assemblés d'une façon détachable.
Sur la Figo 47, un bouton en matière plastique 142 comportant un col 143 coopère avec un élément de retenue en forme de disque 144 pourvu de griffes 145 agencées de façon à pénétrer dans le col 143. En utilisant une matière appro- priée pour le bouton telle que du polyéthylène, il est possible d'enfoncer les griffes dans le bouton sans les plier ou sans les faire dévier d'une façon quel- conque, et,¯par suite du frottement considérable résultant, de permettre au dis- positif de-.retenue 144 de maintenir le bouton en place d'une façon détachable.
La Fig. 48 représente un bouton 146 comportant des trous aveugles 147 qui s'étendent à partir de l'avant du bouton vers l'arrière. Ces trous aveu- gles 147 ne servent qu'à recevoir des ergots 148 prévus sur un outil 149 décrit dans la demande de brevet anglais n 26965/58. Ainsi, lorsqu'une agrafe à grif- fes 70 est amenée contre un bouton 146 supporté par l'outil 149, les pointes des griffes doivent traverser une couche massive de la matière constituant le bouton avant d'atteindre les ergots 148 et d'être déviées par eux. Cela améliore la pri- se des griffes 73 sur le bouton 146, puisque la longueur des.griffes qui est réel- lement déformée et qui traverse la matière du bouton est supérieure.
La Fig. 49 représente un bouton 150 du même type général que celui représenté sur la Fig. 47. C'est-à-dire qu'il coopère avec un disque 151 compor- tant des griffes 152. Le bouton est cependant pourvu de trous aveugles 153 des- tinés à recevoir des ergots 148 d'un outil comme mentionné plus haut. Dans ce cas, l'outil 154 comporte une surface évidée 155, agencée de façon à se conformer à une face avant courbe du bouton 150. Dans'un bouton fabriqué en matière telle que du polyéthylène et comportant un col 156, la longueur des griffes qui est noyée dans la matière du bouton afin.d'assurer une fixation solide, est considé- rable.
Sur la Fig. 50, une agrafe à griffes 157 comporte une languette 158 et une base 159 façonne d'une pièce en tôle de la façon habituelle, et deux grif-
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fes 160 s'étendent à partir de la base et sont également calées de la façon habi- tuelle. Cependant, au lieu d'être parallèles comme c'est le cas habituellement dans des organes de fixation à griffes de ce type, lors de leur estampage initial, les griffes 160 sont divergentes, chaque griffe étant inclinée de façon à former un angle d'environ 105 avec le plan de la base 159 de l'agrafe.
L'ensemble de la plaque de support 164 consiste en une enveloppe dure 161 en matière telle que de l'acier qui se présente sous forme d'un disque compor- tant une lèvre recourbée vers l'intérieur 162, quoiqu'il faille remarquer que la forme générale de cet élément peut être considérablement modifiée sans sortir du cadre de l'invention, c'est-à-dire qu'elle peut être carrée oexagonale ou se présenter sous n'importe quelle forme désirée. Dans l'espace formé par la lèvre recourbée vers l'intérieur 162, un disque 163 en matière dure mais déformable telle que -du polyéthylène.ou du Nylon est fixé dans l'enveloppe 161. La matière est avan- tageusement aussi dure que possible, mais elle doit pouvoir être déformée dans une mesure limitée pour permettre la pénétration des griffes d'une façon que l'on décrira ci-après.
En pratique, une plaque de support ou bouton 164 est insérée dans un prolongement tubulaire de ceinture 165, la matière dure mais déformable 163 étant dirigée vers la face intérieure 166 de ce prolongement. On peut voir que le pro- longement de la ceinture 165 peut être complètement achevé, du point de vue cou- ture, jusqu'au point de former, avant la pose de la fermeture de vêtement, un or- gane tubulaire fermé à son extrémité libre. Cela élimine les opérations de coutu- re après fixation de l'ensemble de la fermeture au vêtement. Le tube doit évidem- ment âtre ouvert à son autre extrémité pour recevoir le bouton ou plaque de sup- port 164, mais cela ne gêne pas la fabrication du vêtement dans son ensemble.
Lorsque la plaque de support ou bouton 164 a été insérée, on place le prolongement de la ceinture 165 sur la partie inférieure ou enclume d'une pres- se (non représentée) et l'ouvrier peut placer à tâtons la plaque de support 164 dans toute position désirée par rapport à l'ensemble de la patte qui prolonge la ceinture 165. La partie supérieure de la presse dans laquelle le vêtement a été placé comporte un outil supérieur de type connu (non représenté) qui tient le crochet 157 comportant des griffes divergentes 160 comme décrit plus haut. L'ou- til supérieur est ensuite abaissé sur l'enclume, entraînant avec lui l'agrafe à griffes et amenant les griffes 160 à traverser le tissu 166 et à pénétrer dans la matière dure mais déformable 163 comme le montre la Fig. 51.
Les extrémités libres des griffes 160 traversent la matière dure 163 jusqu'à ce qu'elles rencontrent l'intérieur de l'enveloppe 161, qui les amène à se recourber plus que précédem- ment, et la pression qui est toujours appliquée amène la base 159 de l'agrafe 157 à serrer la feuille de matière 166 de la patte prolongeantla ceinture 165 contre la face adjacente de la plaque de support, au moment même où les extrémités libres des griffes se recourbent et se fixent d'elles-mêmes de façon permanente dans la matière dure mais déformable 163 connue dans l'enveloppe.
Cela étant, on peut voir que la fermeture à vêtement a été fixée de façon,, non détachable à la patte qui prolonge la ceinture dans n'importe quelle po- sition désirée en une seule opération de compression, sans nécessiter une ouver- ture de l'extrémité libre de la patte aucune autre opération n'étant ensuite né- cessaire du moins en ce qui concerne la fixation de la fermeture au vêtement.
Dans la forme d'exécution décrite plus haut avec référence'aux Figso 50 et 51, la plaque de support ou bouton 164 comporteune matière dure mais défor- mable 163 d'un coté et une enveloppe 161 de l'autre côté. Il est clair que si un ouvrier non spécialisé ou peu soigneux insère la plaque de support 164 dans les pattes tubulaires 165 qui prolongent les ceintures, à l'envers, c'est-à-dire de façon que l'enveloppe 161 soit adjacente aux griffes 160, il serait possible de recourber les griffes sans qu'elles aient traversé le tissu, ce qui entraînerait un gaspillage des crochets, amènerait les fermetures à ne pas être fixées au vê- tement, et pourrait affecter sérieusement la production.
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Afin d'empêcher cela de se produire, l'invention prévoit également, comme le montre la Fig. 539 une plaque de support 167 qui est en fait identique - à deux plaques de support 164 décrites plus haut placées dos à dos avec les envé- loppes dures 161 dirigées l'une contre l'autre de façon que les deux faces exté- rieures qui se font face soient en matière dure mais déformable 163, et soient séparées par une couche de métal plus dur 161. On peut voir que la façon suivant uelle un ouvrier place une plaque de support de ce genre 167 dans le vêtement 165, a peu d'importance puisque dans chaque cas la face présentée aux griffes est celle de la matière dure mais déformable 163.
Une plaque de support de ce genre peut être fabriquée de différentes - façonso Par exemple, comme le -montre la Fig. 52, on peut avoir affaire à un cylin- dre métallique 168 dans lequel sont pressés un disque 169 formant une couche de matière dure mais déformable telle que du Nylon, suivi par une couche de métal 170, suivi par une seconde couche 171 de Nylon, le disque métallique 170 -étant ainsi pris en sandwich, entre les deux disques de Nylon 169 et 171. Lorsque les disques ont ainsi été placés, les extrémités libres 172 du cylindre 168 sont rétreintes ou recourbées vers l'intérieur de façon à former des brides de retenue 173, ce qui assure l'obtention d'une.construction compacte.
En variante, le cylindre 168 peut être pourvu au préalable des brides
173 et les disques en Nylon et en métal 169, 170 et 171 peuvent être insérés en place, en tenant compte de la flexibilité des matières et de la quantité de défor- mation relativement faible nécessaire pour leur permettre d'être ainsi insérés en place.
En variante, également les couches de Nylon et de-métal peuvent être fabriquées au préalable sous forme de bandes. Par exemple, comme le montre la Fig. 54, une couche de bande métallique 174 avec des couches de Nylon 175 au-des- sus et en dessous d'elle peut être soumise à une chaleur et une pression appro- priées pour permettre à la construction stratifiée de devenir compacte par fusion, ou des irrégularités appropriées peuvent être prévues dans le métal, de façon à claveter le Nylon au métal lorsqu'il est soumis à une chaleur et à une pressiono En variante, comme le montre la Fig.55, une bande métallique 176 peut être passée à travers une machine à extruder de façon à être revêtue d'une couche épaisse 177 de matière dure mais déformable.
En vaniante, comme le montre la Fig. 56, une bande étroite de métal
178, .qui si on le désire est convenablement rendue rugueuse, peut être passée, avec une bande 179 de matière dure mais déformable de largeur double, à travers une machine qui plie la matière dure mais déformable 179 sur elle-même de façon à maintenir le métal 178 entre cette matière sous forme stratifiée.
Quel que soit le procédé que l'on adopte, on peut ensuite poinçonner cette bande composite, comme le montrent les Figs. 54 à 56, de façon à en obte- nir des flans circulaires, et on peut ensuite insérer les flans composites dans l'organe cylindrique 168 comme décrit plus haut, et rétreindre les extrémités
172 sur cet organe de façon à retenir le flanc dans le cylindre.
La Fig. 57 représente un oeillet 180 comportant des griffes 181 qui coopèrent avec une plaque d'enclume 182 et une plaque d'ancrage 183 dans un bou- ton 184 de la même façon que sur la Fig. 10, qui représente une construction ana- logue, mais d'une agrafe. Il est à remarquer que la Fig. 57 est simplement don- née à titre d'exemple de l'utilisation d'un oeillet conjointement avec un bouton et toutes les formes d'exécution représentées dans les dessins annexés et repré- sentant la combinaison d'une agrafe à bouton peuvent avoir leur agrafe remplacée par un oeillet.
On remarquera également qu'au lieu d'avoir des fermetures en forme d'agrafe et d'oeillet, on peut prévoir des fermetures en forme de bouton pression comportant des types connus d'éléments coopérants, dans lesquels une-tête montée sur un étranglement afin de coopérer avec un évidement sollicité par un ressort
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peut par exemple être fixée à un bouton de n'importe quelle façon décrite plus haut avec référence à une agrafe.
REVENDICATIONS.
1.- Fermeture de vêtement destiné à être fixée à une matière flexible, caractérisée en ce qu'elle comprend un organe de retenue destiné à être. placé sur un côté de la matière, un bouton destiné à être placé sur l'autre côté de la ma- tière, eb des moyens de fixation agencés de façon à traverser la matière et à fixer -l'organe de retenue au bouton.