Etui
L'invention comprend un étui pourvu d'un couvercle destiné à venir s'ajuster télescopiquement pardessus le corps d'étui. Cet étui se caractérise, suivant l'invention, en ce que ledit corps d'étui est fait d'une matière thermoplastique emboutie sans soudure et en ce qu'il possède une coupe transversale rectangulaire avec des côtés parallèles opposés ayant une hauteur d'au moins 5 cm et au moins deux fois et demie la dimension transversale la plus étroite, les parois latérales ayant une épaisseur moyenne inférieure à 0,3 mm, une au moins de ces parois latérales étant gravée à l'extérieur.
L'invention comprend aussi un procédé pour la fabrication de cet étui, ce procédé étant caractérisé en ce qu'on force de la matière plastique chauffée dans une matrice femelle, qu'on applique une aspiration dans ladite matrice pour emboutir ladite matière plastique au contact des parois intérieures de celle-ci, et qu'on imprime simultanément à la paroi de la matière plastique un effet de gravure.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'étui que comprend l'invention, ainsi que des variantes de construction.
La fig. 1 est une élévation d'une forme d'exécution de l'étui constituant un emballage pour cigarettes.
La fig. 2 est un plan par-dessus.
La fig. 3 est une vue fragmentaire de profil par la droite de la fig. 1, mais sur laquelle un volet à charnière est légèrement élevé.
La fig. 4 est une coupe fragmentaire à échelle agrandie suivant le plan de trace 4-4 de la fig. 1.
Les fig. Sa à 5e sont des vues schématiques illustrant un appareillage permettant une mise en oeuvre du procédé que comprend aussi l'invention.
La fig. 6 est un plan par-dessus montrant un autre étui, dont le couvercle présente une forme un peu modifiée par rapport aux fig. 1 à 4, afin d'illustrer plus clairement l'effet donné par l'écartement des rebords du volet quand on soulève le volet.
La fig. 7 est une élévation latérale du haut de l'étui de la fig. 6, montrant en pointillé le volet en position ouverte.
La fig. 8 est une coupe selon 8-8 de la fig. 7.
Les fig. 9, 10 et 11 sont des vues similaires respectivement aux fig. 6, 7 et 8, mais montrant une autre variante de couvercle d'étui.
La fig. 12 est un plan par-dessus montrant une autre forme de couvercle d'étui de forme symétrique simple, avec les avantages particuliers qui en font une forme préférentielle dans de nombreux cas.
La fig. 13 est une coupe verticale suivant le plan de trace 13-13 de la fig. 12.
La fig. 14 est une coupe verticale suivant le plan de trace 14-14 de la fig. 12, et
la fig. 15 est une vue fragmentaire illustrant schématiquement l'effet donné par l'écartement des rebords du volet vers l'extérieur lorsqu'on ouvre le volet.
Une première forme d'exécution de l'étui est représentée sur les fig. 1 à 4. Elle comprend un corps principal 10, un couvercle 11 adapté télescopiquement par-dessus l'extrémité supérieure du corps 10 et une bandelette de garniture 12 faisant le tour de la région supérieure de l'étui et recouvrant le joint entre le corps 10 et le couvercle 11, et collée en place. L'étui, en particulier le corps principal, présente un extérieur décoratif gravé qui comprend des ondulations ou nervures 13 dirigées verticalement, et la surface du panneau porte d'autres décorations, par exemple le dessin indiqué en 14 qui peut présenter, outre les décorations, toutes inscriptions telles que le nom du fabricant ou une marque de cigarettes.
La surface supérieure peut aussi porter tout motif décoratif désiré, appliqué par une opération de gravure, tel que les ondulations 15 et le dessin indiqué de façon générale en 16.
Le couvercle est formé séparément et, comme on l'indique particulièrement sur la fig. 4, il est adapté télescopiquement par-dessus une bande supérieure unie et lisse 20 du corps principal, la bande 20 étant légèrement en retrait par rapport au panneau principal, comme l'indique l'épaulement 21, dans une mesure égale à l'épaisseur de la paroi latérale du couvercle, de sorte que les surfaces latérales extérieures du couvercle et du corps principal sont situées dans chaque cas dans un plan commun. Le couvercle 1 1 comprend un volet à charnière 22 solidaire de la portion normalement fixe 23 mais pouvant pivoter vers le haut autour d'une zone de charnière. La portion 23 est fixée de façon permanente à la bande supérieure 20 du corps 10 par des moyens appropriés, par exemple par collage ou soudage à chaud.
Par contre, le volet 22 possède un rebord 24 qui s'adapte par-dessus la bande supérieure 20 du corps
10. Comme l'indique la fig. 3, le panneau de profil du corps par-dessus lequel s'étend l'extrémité extérieure du volet 22 présente une portion découpée 25 de sorte que les extrémités des cigarettes voisines du panneau de profil sont dégagées et faciles à retirer.
Si on le désire, le volet à charnière peut présenter un agencement approprié indiqué en 26, qui peut tre soit un creux, soit une saillie dirigée vers l'extérieur et à laquelle on peut appliquer un doigt pour ouvrir plus facilement le volet, Les dimensions relatives peuvent tre telles que le rebord extérieur 24a du volet s'adapte par frottement sur la portion correspondante de la bande 20 du corps de manière à maintenir le volet fermé de façon libérable mais, si on le désire, un système à déclic peut tre prévu à cet effet. Ce système peut tre de nature variée mais, dans la forme représentée, comme on le voit en fig. 3, il comprend des saillies 27 prévues sur la face de profil de la bande 20 et le volet 22 possède des saillies corespondantes 28 faites pour s'adapter pardessus cellesci.
Comme on l'a noté plus haut, le couvercle 11 présente en tant qu'élément solidaire une portion normalement fixe 23 et un volet à charnière 22. Dans le formage initial, on donne au couvercle une certaine forme propre à constituer une zone ou ligne de charnière. Dans la forme des fig. 1 à 4, et particulièrement comme on le voit sur les fig. 1 et 2, cette zone de charnière comprend deux rainures 30 et 31 dirigées vers l'intérieur, en travers du sommet et partant des bords respectifs. La partie fixe 23 et le volet 22 peuvent varier dans leurs proportions relatives, mais il est pratiquement avantageux de leur donner une grandeur égale, et de rendre le sommet symétrique, de sorte que le couvercle peut tre appliqué dans deux positions à 1800 l'une par rapport à l'autre. En conséquence, sur les fig. 1 et 2, les rainures 30 et 31 sont disposées au milieu.
Le motif 16 comprend un renflement défini par des rainures 1 6a et de forme générale elliptique. De préférence, le sommet du renflement 16 se trouve dans le plan général du sommet du couvercle. Les rainures 30 et 31 s'arrtent avant le centre, laissant subsister une zone en relief 32 qui, telle qu'on la voit sur la fig. 2, présente sa surface supérieure dans le plan du sommet du renflement 16. La forme et la nature de la zone de charnière, particulièrement l'existence des rainures transversales 30 et 31 et de la portion renflée 32, jouent un rôle important en ce sens qu'elles permettent aux rebords laténaux 24 du volet de s'écarter vers l'extérieur au voisinage de la charnière quand on fait pivoter le volet vers le haut, ce qui empche les coins inférieurs arrière des rebords d'accrocher le bord supérieur de la bande 20 du corps lorsqu'on referme le volet.
On décrira cela plus complètement ci-après à propos de certaines des autres figures, par exemple des fig. 6 à 8. Mais, pour le moment, on peut noter que cet effet est indiqué sur la fig. 3 sous une forme un peu exagérée en 24b. Afin de permettre l'ouverture facile du volet, les rebords latéraux sont munis, de chaque côté, de lignes d'affaiblissement indiquées d'un côté en 33 sur la fig. 1. Ces lignes d'affaiblissement peuvent tre de nature variable et tre constituées, par exemple, par de simples lignes fortement entaillées qui se déchirent facilement quand on applique une pression d'ouverture sur le bord extérieur du volet.
De préférence, l'extrémité inférieure de la ligne comprend une portion fendue 33a; en pareil cas l'entaille peut tre omise à l'extrémité supérieure de la ligne 33 car avec une fente initiale dans le bas, le déchirement se propagera facilement jusqu'à la surface supérieure lorsqu'on ouvre le couvercle. Toutefois, la portion fendue ne doit pas s'étendre audessus de la bandelette de garniture 12, afin que l'étui reste étanche à l'air et à l'humidité.
Une caractéristique importante de l'étui décrit réside dans le fait qu'il est formé à partir de matière thermoplastique, par une opération d'emboutissage, et que la forme finale, particulièrement celle du corps 10, est caractérisée par des parois généralement minces mais avec certaines variations dans l'épaisseur des parois suivant les nécessités fonctionnelles de l'étui, le corps présentant aussi des surfaces décoratives obtenues par gravure. La matière thermoplastique peut tre l'une des nombreuses matières que l'on trouve dans le commerce, comme celles à base de polystyrène, de chlorure de vinyle ou d'acétate de vinyle, d'acétate ou de butyrate de cellulose, d'éthylcellulose, de polyéthylène ou de propylène.
Outre qu'elle doit tre thermoplastique, la matière doit essentiellement tre susceptible d'emboutissage, mais présenter une certaine rigidité sous forme de feuille mince, elle doit tre élastique, inodore, pouvoir tre superposée à elle-mme par collage ou autrement et, de préférence, résister à l'humidité dans une mesure notable. I1 est entendu que normalement la matière de base contiendra d'autres matières appropriées ou sera associée à celles-ci suivant la pratique commerciale. Une matière thermoplastique particulièrement utile et pratique à cet effet est un polystyrène auquel est, de préférence, incorporé un caoutchouc greffé sur la molécule ainsi qu'un pigment de la nature et de la couleur désirées. Le polystyrène du type utilisé est propre à acquérir une charge électrique statique qui attire les saletés et la poussière.
On peut supprimer ou diminuer grandement ce phénomène en faisant passer la matière en feuille à travers une solution aqueuse d'un détergent approprié, par exemple à 1 010. Un autre traitement désirable dans certains cas consiste à revtir la matière en feuille d'un composé qui la protège contre l'humidité.
Les fig. 5a à 5e illustrent schématiquement un appareil et un procédé destinés à former le corps principal de l'étui représenté en fig. 1 à 4. La matière thermoplastique est sous la forme d'une feuille plane,
S, d'une épaisseur de l'ordre de 1 mm, on la serre entre deux plateaux 40 et 41 formant châssis, présentant une ouverture centrale dans laquelle la feuille apparaît. On amène alors le châssis en association avec un dispositif de chauffage qui comprend deux supports 42 et 43 espacés et entre lesquels se trouve la feuille S, chaque support présentant un élément chauffant à résistance électrique 44. On chauffe la feuille de matière à une température qui, pour le polystyrène du type mentionné plus haut, sera supérieure à 820 C environ et plus spécialement supérieure à 2120 C environ.
On amène alors le châssis 40, 41 contenant la feuille chauffée S dans un appareil d'emboutissage dans lequel la feuille est soumise à une combinaison d'opérations d'emboutissage mécanique et pneumatique. L'appareil d'emboutissage comprend une matrice femelle 46 en forme de cuvette représentée sur la fig. 5b et l'espace situé en dessous de la feuille est fermé hermétiquement par une garniture de caoutchouc 46a placée entre le plateau 41 et la cuvette de matrice 46. On peut augmenter ou diminuer la pression dans la chambre 47, au moyen d'un tuyau 48 communiquant avec un interstice à fluide 49 qui communique lui-mme avec la chambre principale 47 par de petits trous 50. Ces derniers trous sont très fins et convenablement espacés pour réaliser la dilatation de la matière plastique lorsqu'une aspiration est appliquée à l'interstice 49 dans une étape suivante.
L'appareil mécanique de formage comprend un poinçon à va-et-vient vertical 54 qui, dans l'étape représentée en fig. 5a, descend tandis que son extrémité inférieure est à proximité de la feuille de matière plastique S ou en contact avec celle.
La fig. 5c montre l'étape principale suivante. Cependant, pour mieux illustrer certaines caractéristiques, cette vue est une coupe prise perpendiculairement à celle de la fig. 5b, et donc suivant la plus petite dimension de la matrice et de l'étui final. Le poinçon est représenté après une courte progression vers le bas. A mesure que le poinçon agit sur la feuille S, il se crée une pression positive supérieure à la pression atmosphérique. On peut y parvenir en fermant le conduit 48 et elle résulte alors de la diminution de volume, mais dans la plupart des cas il est préférable d'appliquer une pression en ajoutant de l'air en 48.
La pression qui règne en dessous de la feuille S amène celle-ci à bomber vers le haut comme on l'a indiqué en 55, en s'écartant de la surface supérieure de la cuvette de matrice 46, amenant un étirage préalable de la zone annulaire, correspondante, ce qui ne se produirait pas si, à ce stade précoce, on laissait la feuille subir la poussée vers le bas qui l'applique fermement contre le sommet de la cuvette de matrice.
De préférence, le poinçon présente dans sa petite dimension des côtés parallèles 54', sur une courte distance en partant de l'extrémité inférieure, et il est considérablement plus mince, dans cette zone, que la dimension transversale de la cuvette de matrice 46, et ensuite les côtés du poinçon s'écartent vers l'extérieur de bas en haut, mais l'épaisseur est encore notablement inférieure à la dimension correspondante de la cuvette de matrice.
D'autre part, comme on le voit en fig. 5b, la surface inférieure du poinçon 54 présente la forme voulue pour assurer un contact limité avec la feuille S, de manière à diminuer tout effet de refroidissement et à permettre un certain fluage de la feuille autour du bas du poinçon, et vers le haut sur les côtés. A cet effet, la portion centrale du poinçon 54 est creusée vers le haut comme on le voit en 56, ménageant deux portions de coin arrondies 57.
A partir de la position représentée en fig. 5c, le poinçon 54 continue son mouvement descendant, à peu près jusqu'à la position représentée en fig. 5d où l'extrémité du poinçon est à une petite distance du fond de la cuvette de matrice 46, environ 3 à 6 mm.
L'extrémité supérieure du poinçon 54 est munie d'une plaque de formage élargie 58 qui s'applique à la surface horizontale de la feuille S et la comprime. A peu près au moment où le poinçon 54 atteint la limite de sa course descendante comme on l'a représenté en fig. 5d, on applique une aspiration par des moyens appropriés et des conduits appropriés, par exemple par le tuyau 48, et la matière plastique est rapidement attirée fermement contre les parois intérieures de la cuvette de matrice. Ces parois intérieures de la cuvette de matrice sont munies de motifs gravés appropriés, pour former les motifs décoratifs et inscriptions désirés sur la surface extérieure de l'étui, comme on l'a indiqué, par exemple, à propos de la fig. 1.
Auprès du haut de la surface intérieure de la cuvette de matrice 46 se trouve aussi une zone annulaire plane 59, s'avançant vers l'intérieur, présentant une largeur verticale d'environ 8,5 mm, définie par l'épaulement 59a et propre à former la bande 20 indiquée sur la fig. 4, par exemple. L'extension de la bande 59 vers l'intérieur correspond pratiquement à l'épaisseur du rebord annulaire 24 du couvercle, qui doit tre appliqué ensuite. Les côtés de l'étui sont en effet en retrait par rapport à la bande 59 et d'autres portions du panneau latéral sont aussi en retrait conformément à la gravure et aux dessins formés dessus. Toutefois, étant donné la nature mince et flexible des parois de l'étui final, on n'éprouve aucune difficulté à le retirer de la cuvette de matrice au stade approprié.
Dans une étape suivante, on retire de la cuvette de matrice l'étui formé et on l'amène à une rogneuse appropriée comme celle qui est représentée sur la fig. 5e. La rogneuse comprend une matrice inférieure 60, et une plaque de blocage supérieure 61, et un poinçon de cisaillement 62 mobile verticalement. Le poinçon 62 possède un épaulement annulaire 63 que l'on fait descendre pour l'amener en position de cisaillement vis-à-vis de l'épaulement annulaire 64 de la matrice de cisaillement 60, comme l'indique la position en pointillé 62' du poinçon, de sorte que l'excédent de la zone horizontale de rebord de la feuille S est sectionné suivant une ligne nette, et qu'il reste le corps 10 de la fig. 1, présentant un bord supérieur régulier et uniforme.
On peut noter que le poinçon 62 possède des angles inférieurs arrondis en 65 et que l'ouverture de la plaque de blocage 61 est biseautée comme on le voit en 66, pour permettre de guider plus facilement les éléments dans la relation appropriée. D'autre part, la grandeur et la forme de la partie inférieure 67 du poinçon dépassent légèrement les dimensions intérieures de l'étui en matière plastique dans la zone de l'étui qui correspond à la bande 20, et de préférence il diminue pour pouvoir entrer facilement dans la zone de bande 20 et dilater celle-ci afin d'appuyer fermement le bord extérieur de la bande 20 contre l'épaulement annulaire 64 qui est aussi un peu plus large que la dimension extérieure de la bande 20 avant étirage.
On a recours à cette dilatation de la bande 20 par l'action de la portion inférieure 67 du poinçon 62 qui s'applique avec cisaillement contre l'épaulement 64, afin que les parties de dimension maximale du corps 10 puissent tre insérées à travers la matrice inférieure 60, permettant à la zone horizontale excédentaire de la feuille S de s'appliquer au sommet de la matrice inférieure 60. L'épaulement annulaire 64 n'a pas besoin de présenter la dimension maximale du corps 10 et la dimension préférentielle est intermédiaire entre la dimension extérieure de la bande 20 et la dimension maximale du corps 10, de sorte que lors de l'insertion, l'écrasement du corps 10 se fait dans les limites élastiques du corps et que lorsque la bande 20 se dilate et vient s'appliquer contre l'épaulement annulaire 64, la bande 20 s'étire dans sa limite élastique.
Cette disposition permet de cisailler verticalement l'excèdent du rebord de la feuille S sans modifier de façon permanente les dimensions du corps 10 ni de sa bande 20.
La matrice de formage en forme de cuvette 46 et les éléments de rognage 60 et 62 peuvent présenter des formations spéciales dans les zones voulues pour définir et produire la portion découpée 25 du récipient représenté en fig. 3.
Le couvercle 1 1 est formé de mme par une opération d'emboutissage dans des matrices appropriées, mais étant donné que le couvercle présente une profondeur moindre et qu'il n'y a pas de retrait dans les côtés, cette opération est beaucoup plus simple et peut tre exécutée de façon purement mécanique.
Contrairement au corps, le couvercle est formé contre le poinçon et par suite l'intérieur du couvercle est lisse et de dimension exacte, et propre à s'adapter avec précision à l'extérieur de la bande 20 du corps.
L'étui ainsi obtenu est très léger et à paroi mince et contient un minimum de matière, et il est destiné à tre utilisé une seule fois et jeté ensuite. L'épaisseur de la paroi peut varier dans une certaine mesure, mais pour donner le meilleur résultat, la zone de panneau latéral présente une épaisseur inférieure à 0,3 mm et, de préférence, inférieure à 0,25 mm, particulièrement avant la gravure. Avantageusement, l'épaisseur est inférieure à environ 0,13 mm, à l'exclusion de toutes crtes ou saillies formées par la gravure sur la surface extérieure. A ce propos, on notera que l'expression épaisseur moyenne , employée ici, tient compte des effets de gravure et s'applique à la feuille équivalente, avant la gravure ou sans celle-ci. La minceur relative de la matière dans les parois latérales est un point important pour permettre la gravure.
La bande supérieure 20 est notablement plus épaisse que les parois latérales, de sorte que la bande 20 est un peu plus rigide et plus propre à supporter le couvercle et à résister à la flexion ou au froissement permanent du bord supérieur dans l'utilisation,
L'épaisseur de la bande 20 doit normalement tre supérieure à 0,25 mm et de préférence elle doit tre d'au moins 0,3 mm environ. Le fond du corps de l'étui peut présenter une épaisseur généralement voisine de celle des parois latérales, mais de préférence un peu plus grande, pour augmenter la solidité et la résistance à la flexion.
L'épaisseur des zones de couvercle correspond généralement à celles du corps, mais de préférence le rebord 24 présente une épaisseur d'au moins 0,3 mm pour donner une rigidité notable, et l'épaisseur dans la zone de charnière est d'un ordre inférieur 0,3 mm, par exemple d'environ 0,18 mm, pour assurer une plus grande flexibilité et empcher la détérioration. Les épaisseurs indiquées ci-dessus sont particulièrement applicables à une matière thermoplastique du type polystyrène.
L'étui ainsi obtenu est exceptionnellement léger et nécessite très peu de matière, compte tenu de sa dimension relativement longue dans la direction de l'étirage vertical. Pour un étui destiné à 20 cigarettes ordinaires de 85 mm, le corps de l'étui présente une hauteur d'environ 83 mm, la largeur est d'environ 54 mm et la dimension transversale du bord étroit est d'environ 23 mm. La surface totale des côtés et du fond est donc d'environ 140 cm2.
Le polystyrène que l'on a mentionné ci-dessus comme étant utile pour les étuis présente un poids spécifique d'environ 1,05 g/cmS et le poids du corps destiné aux cigarettes de 85 mm, avec cette matière, est d'environ 2,6 g; autrement dit, de façon générale, compte tenu de petites variations de dimensions et de la matière plastique particulière que l'on utilise, le poids est inférieur à 3,5 g.
Le couvercle destiné au présent étui présente un rebord d'environ 12 mm de largeur et la surface totale du dessus et du rebord est d'environ 31 cas et le poids d'environ 1,0 g. Dans un exemple typique, le poids est de 0,8 g.
La surface totale de l'étui destiné à des cigarettes de 85 mm, comprenant le corps et le couvercle, est d'environ 170 cm2 et le poids total est inférieur à 4,5 g, et dans l'exemple précis mentionné ci-dessus, le poids est d'environ 3,4 g.
Une cigarette de dimension normale présente une longueur d'environ 70 mm. Donc, le corps d'une forme d'exécution de l'étui selon l'invention présente une surface voisine de 120 cm2 et y compris le couvercle la surface totale est d'environ 150 cm2. De façon plus générale, la surface totale est supérieure à 130 cm2 environ et le poids total est donc un peu inférieur à celui de l'étui pour cigarettes de 85 mm.
Dans l'utilisation d'un tel étui pour l'emballage de cigarettes, on insère bien entendu la boîte de cigarettes dans le corps 10 avant d'appliquer le couvercle. On peut envelopper au préalable les cigarettes dans un papier approprié, par exemple un papier cristal, mais étant donné la nature de l'étui en matière plastique et notamment sa grande résistance à la pénétration de l'humidité, on peut omettre l'enveloppe ordinaire en papier d'étain. Une fois que les cigarettes ont été insérées, l'étui présente suffisamment de solidité et de persistance de forme pour permettre d'appliquer facilement le couvercle au moyen de machines automatiques, y compris la fixation de la portion normalement fixe 23 par des moyens appropriés tels qu'un collage ou un soudage à chaud.
Comme on l'a dit plus haut, le couvercle présente une forme et une structure telles que lorsqu'on ouvre le volet 22, les rebords, particulièrement à l'arrière près de la charnière, s'écartent ou fléchissent vers l'extérieur en s'éloignant de la bande 20 du corps principal. Cela est illustré plus clairement à propos de la forme d'exécution représentée sur les fig. 6 à 8, dans laquelle le couvercle 11, présente un volet à charnière 70 et un renflement ou élargissement 71 dans la surface supérieure et des entailles sous la forme de rainures 72 et 73, de profondeur notable, définissant une ligne de charnière. Chaque rebord latéral possède une fente qui s'étend vers le haut sur une courte distance en partant du bord inférieur, celle d'un côté étant indiquée en 74 sur la fig. 7.
Sur les fig. 6 et 7, les rainures 72 et 73 montent sur les côtés respectifs du renflement 71, mais peuvent se terminer à la base du renflement. Dans un cas comme dans l'autre, elles sont interrompues par une portion centrale 75 qui présente une surface supérieure située dans le plan du sommet du renflement et élevée audessus de la surface du couvercle 11, en général.
Lorsqu'on soulève le volet 70, les lignes ou rainures 72 et 73 déterminent la ligne de pliage ou de charnière qui traverse la zone 75. Par conséquent, lorsqu'on fait pivoter le volet vers le haut pour l'amener à la position 70' sur la fig. 7, et continuer normalement jusqu'à 900 ou plus loin, la portion centrale du volet dans la zone 75 s'enfonce relativement à la surface supérieure du volet comme on l'a indiqué de façon générale en pointillé, en 76, sur la fig. 7. La fig. 8 indique en trait plein la portion située à la charnière dans le plan 8-8 de la fig. 7 lorsque le volet est fermé, et en pointillé la portion correspondante ou bord postérieur du volet lorsqu'elle est élevée dans la position en pointillé 70' de la fig. 7, la forme en pointillé de la fig. 8 correspondant au plan 8a-8a de la fig. 7.
On notera que les rebords 77 et 78 restent pratiquement perpendiculaires à la surface supérieure du volet au point de jonction avec celui-ci, mais comme la partie centrale du volet à la section 8a est enfoncée comme on le voit en 76, il s'ensuit que les rebords 77 et 78 s'écartent vers l'extérieur par rapport aux côtés du corps principal, et en conséquence quand le volet est ouvert à 900 ou davantage et ensuite fermé, le bord inférieur, et particulièrement les coins postérieurs indiqués en 79 sur la fig. 7, n'accrochent pas le bord supérieur du corps. L'écartement des rebords 77 et 78 vers l'extérieur augmente progressivement à mesure que l'on ouvre le volet, et au moment où le volet est ouvert à environ 450 ou davantage, dans la position de la fig. 7 par exemple, l'écartement est devenu très notable.
En conséquence, quelle que soit la forme des bords postérieurs du volet, du moment que les coins 79 restent en dessous du bord supérieur du corps sur 450 de l'ouverture du volet, il ne se produit aucun accrochage lors de la fermeture.
On obtient un fonctionnement et un résultat similaires avec la forme d'exécution représentée aux fig. 1 à 4.
Les fig. 9 à 11 illustrent une autre forme de couvercle qui donne le mme résultat général. Dans le cas présent, la ligne de charnière du volet 80 est définie par une rainure ou entaille 81 qui présente la forme d'un arc dans le plan du sommet. La position de la rainure 81 peut varier et, par suite, la grandeur du volet à charnière 80. Dans cette forme, toutefois, on n'a pas l'avantage d'avoir un couvercle à position réversible, car pour le fonctionnement désiré, il faut que la portion centrale 82 de la rainure 81 soit convexe vers l'extérieur, vers le bord d'ouverture du volet. Chaque rebord latéral présente une fente 83 ou autre moyen d'affaiblissement assurant un déchirement facile vers le haut jusqu'à la ligne de charnière 81 quand on pousse le volet pour l'ouvrir.
Etant donné que la portion centrale 82 de la ligne de charnière est convexe vers l'extérieur du côté droit, lorsqu'on fait pivoter le volet vers le haut, la zone qui entoure le point 82 est enfoncée relativement à la surface du sommet en général, comme l'indique la ligne pointillée 84 sur la fig. 10. Quand on utilise le paquet pour extraire une cigarette, on ouvre habituellement le volet 80 sous un angle d'environ 900. La fig. 10 montre le volet en pointillé dans une position intermédiaire 80', mais l'effet de la zone d'enfoncement 84 existe et devient de plus en plus grand à mesure que t'on ouvre davantage le volet.
Comme dans les autres formes de couvercle d'étui, le résultat net est que les rebords s'écartent vers l'extérieur, particulièrement aux coins arrière, et que l'on peut facilement fermer le volet en partant d'une ouverture complète à 900 ou davantage sans que les rebords accrochent le bord supérieur du corps de l'étui. L'effet est représenté particulièrement sur la fig. 11 où le trait plein est une coupe suivant le plan 11-11 de la fig. 10, le volet étant fermé, tandis que le pointillé est une coupe suivant le plan lia-lia de la fig. 10, correspondant à la position en pointillé 80' du volet, les rebords écartés vers l'extérieur étant indiqués en 85 et 86.
Les fig. 12 à 15 montrent encore une autre forme de couvercle 88 qui fonctionne d'une façon généralement