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L'invention concerne un dispositif pour nouer mécaniquement des liens non métalliques ayant une surface lisse (en particulier des ficelles et des cordons lisses), pour le ficelage de paquets, de colis, etc., de dimensions quelconques, dans lequel la ficelle est déroulée d'une bobine (pelote). L'invention consiste à prévoir des organes de préhension, de guidage,et de pension, qui saisissent la ficelle d'une part près de son extrémité,et d'autre part, avant son sectionnement, au voisinage du noeud, qui, après .la formation de boucles, engagent l'une dans l'autre, l'ex- trémité de la ficelle et les boucles, en formant un veri- 'table noeud à deux boucles @noeud de tisserand ou noeud plat),
et qui tendent et coupent les brins de la ficelle qui sortent du noeud, tout au moins le brin qui va à .La bobine (pelote). L'invention consiste en particulier en ce que l'on peut nouer mécanisuement les extrémités de la ficelle entou- rant le paquet et prelevee sur .La oobine \pelote), en un vé- ritable noeud à deux boucles, au lait que les organes de préhension et de guidage sont constitués, montés et guidés
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de telle sorte que, après avoir entouré le paquet avec la ficelle, l'extrémité de celle-ci qui, initialement, est encore reliée à la pelote, est disposée suivant une double boucle symétrique, en forme de bretzel. Ensuite, l'extré- mité de la ficelle est engagée à travers les deux boucles.
Enfin, tout en immobilisant l'extrémité engagée de la fi- celle, on tire sur son extrémité reliée à la pelote, tandis que, simultanément, le noeud est déplacé sur l'extrémité de la ficelle en direction du paquet,ou inversement le pa- quet en direction du noeud, et que l'élément de la ficelle qui relie les deux parties de la boucle double est rabattu.
On obtient ainsi un ficelage bien tendu et dont le nouage présente toute garantie.
Ce dispositif est avantageusement réalisé de telle sorte que la ficelle est d'abord déroulée de sa pelote à l'aide d'un premier outil, et que l'extrémité de cette fi- celle est engagée en direction de la surface d'appui du paquet à travers deux autres outils sensiblement identiques, et disposés l'un derrière l'autre sur l'un des côtés de la surface d'appui du paquet.
Après cela, l'extrémité de la ficelle est tirée à la main hors du second outil, et elle est amenée par dessus le paquet à ficeler jusqu'à un troisième outil qui fait saillie de l'autre côté de la surface d'appui du paquet, qui est disposé en dessous de celle-ci, et qui prend l'extrémité de la ficelle, Ensuite, le troisième outil ramène l'extrémité de la ficelle, en passant par dessous la surface d'appui du paquet, devant le second outil qui est tourné vers cette surface d'appui, après quoi le premier outil est écarté du second ou bien l'a été précédèrent. Ensuite les deux outils identiques à travers lesquels est. engagée la ficelle, exécutent ensemble un mouvement dirigé vers le bas, qui les éloigne du troisiè- me outil, ainsi que, sensiblement en même temps, des rotations de 270 ,de sens opposés .
Le morceau de la ficelle qui se
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trouve entre ces deux outils est alors maintenu à peu près à sa hauteur initiale à l'aide d'un quatrième outil, et il est ainsi disposé suivant deux boucles fermées symétriques par rapport à la pelote et au paquet (double boucle),, En- suite, un cinquième outil traverse les deux outils identi- ques ainsi que les deux boucles qu'ils ont formées, et re- çoit du troisième outil l'extrémité de la ficelle, pour la faire passer à travers les boucles.
Ensuite, le quatrième outil et les deux outils identiques libèrent la ficelle, si bien qu'il y a formation d'un entrelacement. Ensuite, ou simultanément, un sixième outil est déplacé' au-dessus de l'entrelacement, de telle sorte que les morceaux de ficelles qui se raccordent directement aux boucles sont saisis par une encoche de ce sixième outil, et sortent à sa partie su- périeure, les boucles et l'extrémité du fil qui y est enga- gée demeurant en dessous de ce sixième outilLe morceau de la ficelle qui va à la pelote est ensuite tiré par suite d'un glissement en arrière du premier outil, immobilisant la ficelle de telle sorte que, en coopération avec le mou- vement du sixième outil, les boucles sont fortement resser- rées,
tandis que l'élément de ficelle qui les relie est ra- battu par le sixième outil et qu'il y a ainsi formation d'un véritable noeud à deux boucles (noeud de tisserand). Ensuite, un dispositif de sectionnement coupe les brins de ficelle qui sortent du noeud, après quoi tous les outils ainsi que le dispositif de sectionnement reviennent dans leur position de départ.
Le dispositif conforme à l'invention est en outre caractérisé par le fait que l'entraînement des outils et du dispositif de sectionnement est obtenu par une commande cen- trale telle que les opérations se déroulent d'une façon continue depuis la mise en place à la main de l'extrémité de la. ficelle sur le troisième outil jusqu' à l'enfilage
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de cette extrémité à travers les deux outils identiques à l'aide du premier outil.
Urie autre caractéristique importante de l'inven- tion réside dans le fait que le mouvement des outils et des dispositifs auxiliaires est obtenu par des organes de commande hydrauliques qui sont commandés par des plaçons pou- vant être déplacés électromagnétiquement et actionnés à l'aide de commutateurs de surcharge. Au lieu d'organes électromagnétiques de ce genre, il peut être particulière-* ment avantageux d'employer un petit moteur à réducteur.
Une autre forme de réalisation avantageuse du dispositif pour ficeler et nouer, conforme à l'invention, consiste à faire dérouler la ficelle de sa bobine (pelote) à peu près verticalement, par un outil qui la pince ou qui l'agrippe et à déplacer transversalement l'objet à ficeler, par exemple un paquet, sur son support, de façon à ce qu'il entraîne la ficelle. Un organe d'entraînement se déplaçant de haut en bas ou de bas en haut amène la ficelle à proxi- mité du premier outil qui pince ou qui agrippe son extrémité, en formant une boucle en forme de U. Un outil formant pince peu et monté de façon à pouvoir se déplacer à/près horizontale- ment tout en tournant, saisit l'extrémité de la ficelle et la dispose suivant une boucle fermée.
Pendant la rotation transformant cet élément de ficelle en une boucle fermée, cette boucle est amenée à faible distance en dessous de la première boucle ouverte. Ensuite, l'outil formant la boucle en forme de U est engagé ainsi que!cette boucle à travers la boucle fermée obtenue par la rotation. Un autre outil de préhension traverse cette boucle en forme de U et! saisit l'extrémité de la ficelle. Ensuite, '.le premier outil formant pince libère cette extrémité, qui est' ensuite tendus par le dernier outil afin de serrer le noeud!formée Pour finir, un outil de sectionnement, par exemple un 'couteau, coupe le
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brin de là ficelle qui va à la pelote.
Dans ce'processus, on peut également déterminer le cycle des opérations de telle sorte qu'il y ait d'abord formation de la boucle fermée obtenue par rotation de la ficelle et, seulement ensuite, formation de la boucle ouverte en forme de U, celle- ci étant passée une seule fois à travers la boucle fermée.
Les appareils pour ficeler et nouer connus jusqu'à présent ne conviennent pratiquement que pour des ficelles de coton, de sisal, de jute, donc des ficelles présentant une surface rugueuse, et seulement aussi pour des ficelles de grosseur limitée. Ces appareils connus ne permettent pas d'employer des ficelles lisses, en particulier de chanvre
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ou bien d'autres ficelles raides et lisses coiirre par exem- ple la ficelle de papier.
Une ficelle rugueuse ou soupladet dont la surface n'a donc pas été lissée, et n'est par consé- quent pas unie, présente, en plus d'un aspect désagréables l'inconvénient de Srtî7:â.P.i ' p.llS aisément, par exemple au contact de la charge ou bien en glissant sur un support, et de perdre ainsi de sa résistance, qu'une ficelle lisse, ri-
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Gide, et présentant une surface unis,.
Par suite, les ficel- les de ce dernier type sont très souhaitables pour 1. t erba.7. lage, bien que, avec les surfaces;'lisses, les méthodes de nouage connues jusqu'à présent,ou bien l'utilisation des appareils pour faire des noeuds connus jusqu'à maintenant, ne permettent pas un nouage mécanique sur.
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Les pparei7.s.(.C,-ur ficelage connus jusqu'à présent présentent aussi en partie l'inconvénient que leurs dim.en-< sions imposent des limites relativement étroites à la taille des paquets ou autres objets' à ficeler.
D'autres appareils se contentent de poser un plomb
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de scellement, d' où la ficelle peu6,glisseD. D'autre part, d'autres appareils forment des noeuds comportant des boucles qui se desserrent très facilement d'une façon intempestive.
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Conformément à l'invention, on peut employer des ficelles lisses ayant une surface unie,de dimensions quelconques (depuis la ficelle la plus mince jusque du cordon ayant une épaisseur de plusieurs millimètres), en particulier des ficelles de chanvre, nais aussi des fi- celles raides,pour le ficelage d'objets à empaqueter, tels que par exemple, des boîtes, des colis, des paquets, des sacs, des piles de papier, des objets no.
emballés, etc, ces ficelles entourant rapidement les objets a emballer eu* leurs extrémités formant sans aide extérieure un noeud indésserrable et auto-serrant, etdelà si be- soin est,-suivant plusieurs directions de ficelage à 90 l'une de l'autre..
Tandis que, dans les appareils connus jusqu'à présent, une ficelle lisse (sensiblement plus lisse que ae la cordelette de coton ou autre), produisait de grandes difficultés pour le guidage et le blocage lors de la formation du noeud et par suite, jusqu'à maintenant, ne pouvait pas être nouée mécaniquement d'une façon par- faite, on parvient, conformément à l'invention, à réali- ser d'une façon purement mécanique un noeud en engageant l'une aans l'autre deux boucles, avec une faible dépense d'appareillage.
Il se présente également la difficulté que, d'une part, le noeud doit être formé tout contre le paquet et que, d'autre part, la ficelle doit être fortement tendue.Il faut également former un véritable noeud à deux boucles, également appelé noeud plat ou noeud de tisserand, pour assurer un bon maintien du @i- celage. La formation d'un tel noeud à l'aide d'un dispo- sitif mécanique à fonctionnement automatique, suppose des Mouvements compliqués et des morceaux de ficelle de longueur finie.
Conformément à l'invention, on peut cependant travailler avec la pelote pratiquement sans fin,
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car on parvient à l'aide des outils décrits à réaliser des boucles en forme de bretzel, tout d'abord très lâches, à travers lesquelles on peut aisément enfiler et tirer l'extrémité de la ficelle, les boucles étant poussées tout contre le paquet lorsque l'on tire fortement sur l'extrémité de la.
ficelle, et le noeud à deux boucles, auto- serrant, se formant au dernier instant grâce à un rabattement du mor- ceau de la ficelle qui relie ces deux boucles.
De cette façon, on parvient, en particulier en utilisant une commande hydraulique, à l'aide d'un disposi- tif de construction relativement simple, à réaliser des ficelages impeccables dans un temps court.
On a représenté schématiquement au dessin annexé un exemple de réalisation- de l'invention.
Les figures 1 à 'Il représentent les différentes phases du fonctionnement d'une forme de. réalisation du dispositif conforme à l'invention,
Les figures 12 à 14 représentent les, différentes phases de la formation du noeud.
La figure 15 représente le guidage de la ficelle avant la formation aes boucles.'
Les figures 16 à 22 représentent divers outils pour former les boucles et guider la ficelle.
La figure '23 eau une vue d'ensemble du dispositif.
La rigure 24 représente une coupe schématique de l'ensemble du dispositif,
Les figures 25 à 31 representent les différentes phases de l'opération depuis le commencement du ficelage jusqu'à. l'achèvement du noeud, pour une autre forme de rea- lisation de l'invention.
La figure 32 représente une forme de réalisation de la tête de l'outil qui forme la boucle en U dans la forme de réalisation suivant les figures 25 à 31.
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Les figures 33 à 37 représentent aune échelle agrandie les différences phases de la formation du noeud dans le forme de réalisation suivant les figures 25 à 32.
Conf. @mément aux figures 1 à 22, le dispositif conforme à l'invention est constitué, dans l'une de ses formes de réalisation, par un guide-fil 3, 3" (premier outil), qui prend le fil et l'immobilise momentanément l'aide d'un dispositif de blocage 12, et le tend à la. fin du nouage, par deux organes 5', 5" (outils n 2) servant à former les boucles 58', 58", à travers lesquelles la fi- celle est introduite par le premier outil S', et qui la disposent suivant les deux boucles 58' , 58", à travers les- quelles l'extrémité 1' de la ficelle est ensuite ramenée, par un dispositif d'entraînement de la ficelle (bras os- cillant 6 - troisième outil),
dans lequel la ficelle ost introduite à la main et. qui la ramène vers les organes formant les boucles 5',5", par un support 7 (quatrième outil) qui coopère àla formation des boucles, par un or- Cane d'enfilage 8 (cinquième outil), qui tire la ficelle à travers les boucles 58' , 58", puis par un organe de re- poussage 9 (sixième outil), qui coopère à la formation du noeud, et enfin par un dispositif de sectionnement 11, qui coupe le bout de la ficelle en excédant après forma- tion du noeud.
La vue d'ensemble de la figure 23 montre que, de l'extérieur, apparait surtout la surface d'appui pour le paquet 4. De là caisse 36 du dispositif sortent les or- ganes 5', 5" qui forment les. boucles, qui se présentent sous la forme de pinces à mâchoires, d'où sort une extré- mité 1' de la ficelle prête à être agrippée. A l'extrémité opposée de la surface d'appui pour le paquet, sort le dispositif 6' , 6" servant à fixer la ficelle. Le ficelage a lieu dans un plan vertical qui passe par les pinces à
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mâchoires 5',5" et le dispositif 6', 6" pour fixer la ficelle.
La seule opération à exécuter manuellement est la suivante, dans la mesure où elle ne doit pas être elle aussi exécutée automatiquement :
Le paquet; 2 est posé sur la surface d'appui 4 de façon à ce que le ficelage puisse aoir lieu l'en- droit désiré et que le bord arrière du paquet soit proximité immédiate de la pince à mâchoires avant 5'.
Ensuite, on saisit l'extrémité de la ficelle 1', on la tire hors de la pince à mâchoire 5', on la 'passe autour du paquet et on l'introduit dans le dispositif de fixation 6', L'opération exécutée Manuellement est ainsi terminée.
En appuyant sur un bouton 33 on déclenche alors l'opération automatique de nouage, au cours de laquelle la .ficelle est tendue, nouée et ses extrémités coupées.
Conformément aux figures 1 à 11, entre le paquet posé sur la surface d'appui 4 et le guide-fil 3 sont situées deux pinces à mâchoires 5', 5", identiques. Le guide-fil 3 est réalisé sous la forme d'un tube, et la ficelle est guidée par cet outil. Le guide-fil est monté sur des glis- sières 15, et il est animé d'un mouvement de va et vient sur celles-ci (fig.21). Son mode de fonctionnement sera décrit ultérieurement.
Avant la première mise en marche, la ficelle provenant de la pelote'1 1 est introduite dans le tube 3, de préférence à l'aide d'une sonde non représentée, de façon à ce qu'elle sorte de son orifice avant par son extrémité 1 ' prête à être agrippée .
Il convient, conformément à la figure 21 d'utili- ser pour guide-fil 3 un tube télescopique en deux parties, comportant les éléments de tubes .3!' et 3". L'élément de tube arrière 3' est monté de façon à pouvoir coulisser sur les glissières 13,et il est muni d'un dispositif de
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blocage 12 pour ir2obi7.is ir la ficelle qui se trouve dans le tube.
L'ouverture- et la ferme jure du aisoocitif do blocage 12
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dépendent de la position de l'élément du tube sur '!.-#. glissière '13, par l'intermédiaire de caaes, non M - .:cnt6es qui permettent à l'élément de tube 31 c?e con<<i:f ¯ .". glisser
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même après que le dispositif de blocage/a été sur le dessin on a représenté d'une façon simplifiée, la com-
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mande du dispositif de bloc- ;5 par des butées 181 Il L'éludent de tube 3' est animé d'un nouveuent de va et vient à l'cido de la crémaillère 30.
Dans l'élément de tube 3 est monijé relouent de tube avant 3"< il est soumis à une '::llâl:J1 grâcrs à un ressort 15 qui est fixé à un point d'appui 14, de 1-;elle sorte que est tiré a l'in- térieur du premier lc;t.f:a de tube 3S et il peut $tre maintenu en position sortie contre la traction du ressort par un cliquet basculant 17 qui prend appui sur l'organe 59 relié à l'élément de tube 3" (voir fig.21).
Dans cette position sortie) le tube télescopique est engagé par son extrémité avant dans les orifices de
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passage 60', 60" des pinces à mâchoires, en direction' du pas quel 2 (fig.2). Un peu avant d'atteindre la position limite avant, le cliquet basculant 17 rencontre une pièce en forme de coin et supprime 1 a tension entre les deux éléments de tube. Le second élément de tube 3" est ainsi ramené à l'inté- rieur du premier. Comme le blocage 12 immobilise encore à ce moment la ficelle, l'extrémité 1' de celle-ci pend libre- ment hors de l'orifice 60' de la pince à mâchoires voisine du paquet.
Lorsque l'élément de tube 3' est parvenu dans sa position extrême , le blocage de la ficelle 12 rencontre la
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cheville 'f8' of- bien une came de commande, et libère la f i- celle. Ceci e',,t la position de repos du dispositif (fig.3).
En particulier, dans le cas d'une variante où est prévue une commande hydraulique directe sans interposition du secteur
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denté et de la civaaillùre 30, il pu cuit opportun. de fixer le ressort de rappel 15 directement sur l'élcuent de tube 5'. L'interposition des organes 30, 51 portiot de
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loger tous les organes de coaaande hydraulique dans partie inférieure de la caisse 36 du dispositif (voir fi.
23 et 24-), si bien que l'on évite -soute souillure dej pa- quets par des sorties éventuelles d'huile
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Il faut aussi préciser que, au cours du déroule- ment continu et automatique de l'opération;, la phcsc- 'C:;,W.'. sensée à la figure constitue le stade initie.! et final de l'opération de ficelage automatique Le paquet 2 suivant est alors amené, y C J12:1¯ O.,t u:ixi.;Yl.''i . 1a figure 39 sur la surface d'appui 4, devant les pinces à mâchoires 5' 5"} et la ficelle "i" est tirée à la L..'T:.'1, C 011i O?'i;lL'-.I:
lCï'tï à la figure 4, hors de l'orifice 60' de la pince à 5' <B.'& on la' passe au dessus du paquet L'extrémité 1' de la ficelle est introduite dans le disposa.- tif de serrage 6', situe l'extrémité d'un bras oscillant 6.
L'opération exécutée manuellement est ainsi terminée
Le bras oscillant 6 est fixé en dessous de la par tie médiane de la surface d'appui. 4 du paquet, qui présente une fente longitudinale, et il se déplace dans un plan orienté perpendiculairement à cette surface d'appui et qui
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passe au uilieu du paquet 2 ainsi que par les pinces à Bis.-* choires 5', 5" . Dans sa première position,
l'extrémité du bras oscillant 6 portant le dispositif pour fixer la ficelle,
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fait saillie à l'e;:trériité avent de la surface d'appui du paquet. cLàbu-*,) du processus oui va alors se dérouler au-. fanatiquement, le bras oscillant 6 se déplace en dessous
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de -La surface d'appui du paquet en 'direction des pinces à mâchoires 5') 5" (fis** L<' dispositif 6' pour fixer la . ficelle (s:
ip'49J est alors déplace'en direction du centre de rotation d$ Grâce à une créaaillcirs 26 eb un secteur
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denté 27, qui sont entraînés automatiquement par le disposi- tif 35 qui actionne le bras oscillant 6, de telle sorte que le dispositif 6' pour fixer la ficelle demeure en dessous de la surface d'appui du paquet au cours du pivotement de ce bras oscillant*
Le dispositif pour fixer la licelle est lui même constitué, conformément à la figure 2,par deux outils pou- vant se déplacer l'un par rapport à l'autre, dont l'un, 26 est réalisé sous la forme d'une crémaillère comportant un or- gane d'entraînement 6', et l'autre, sous la forme d'un tube ou d'une tige 6',
muni d'une griffe 6". Le b.ube 6' est monté de façon à pouvoir coulisser dans un élément tubulaire 26" la crémaillère 26. La crémaillère 26 est disposée de façon à pouvoir coulisser a l'extrémité du bras oscillant 6 en direc- tion de son centre de rotation 25. Lorsque le dispositif est dans sa position de repos, la griffe 6" dépasse largement hors au tube 26", sm bien que la ficelle 1' peut être aisément in- troduite à la main dans cet ce griffe. Au commencement du mou- vement du bras oscillant 6, en même temps que la crémaillère 26 et l'organe d'entraînement reculent, la griffe 6" est ti- rée à l'intérieur du tube 26" si bien que la ficelle est coincée.
Lorsque la ficelle est tirée par suite du mouvement du bras oscillant 6, son extrémité 1' prend appui sur l'extré- mité de l'organe d'entraînement 26", ainsi qu'il est indiqué en pointillé à la figure 22. Dans cette position, la. ficelle est étendue librement sensiblement suivant la direction longi- tudinale du bras oscillant, si bien qu'elle peut être ensuite saisie aisément par le cinquième outil (crochet 8).
Pendant ou après le déplacement du bras oscillant 6, les deux pinces à mâchoires 5', 5" sont ramenées vers le bas (fig.6), tandis que le quatrième outil (support 7), qui peut être exécuté sous le forme d'une simple cheville 7 pouvant coulisser suivant;
son axe, soulève la ficelle entre les deux
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pinces à mâchoires abaissées 5=., 5", grâce à la conformation des têtes 21. des pinces à mâchoires, la ficelle prend alors
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la forme d'un chiffre .3 couché sur le dos (fig.l5).Cha.cune des deux pinces à mâchoires 5' et 5" possède, suivant la figure 18, une mâchoire fixe 61' et une mâchoire mobile 6'(" qui lui est reliée par l'axe 18. Les mâchoires forment, par leurs deux extrémités, un-orifice de.passage'60 fermé de toutes parts, qui permet le passage de l'élément de tube 3" et par conséquent de la ficelle.
L'axe de l'orifice de pas- sage est parallèle à l'axe 18. La limite supérieure de l'o- rifice de passage 60 est constituée par une surface en forme de selle 20,'dont la partie supérieure constitue une tête
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en forme de U, dont les branches 2'1', 21" sont dirigées .. "'t ,.... vers le haut (voir fig. 15). Lorsque les pinces à mâchoires s'abaissent, la ficelle s'appuie contre la surface en forme de selle 20. En-même temps- ou après l'abaissement des deux pinces à mâchoires, celles-ci tournent de 270 en sens contraire, si bien qu'il y a formation de deux boucles fer- mées 58', 58", symétriques et en forme de bretzel, dont l'axe commun coïncide avec celui du crochet 8.
L'abaissement et la rotation des deux pinces à
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mâchoires 5% 5" sont rendus possibles par le fait que, conformément à la figure 16, chaque pince à mâchoires est fixée par sa mâchoire.fixe 61' sur'un pavot 22' ou 22", et
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que les deux pivots sont disposéarllèlement et de façon à pouvoir tourner dans un chariot 132, qui peut coulisser
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dans la direction de l-'axe des pivots.''Les pivots 22' et 22" portent à leurs extrémités;supérieures les pinces à mâ-. choires et, à leurs extrémités inférieure, des pignons 23'
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et 23" en prise l'un avec l'autre Les deux pivots zut'" et 22" sont tourillonnés dans des paliers 32', 32" d'un chariot 32.
Le pignon 23" est en outre'en prise avec le pignon 34 placé à l'extérieur du chariot 32, et il demeure
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ainsi en prise dans chaque position du chariot, par suite de la grande longueur axiale de ce pignon 34. Les pivots 22= , 22" présentent un perçage axial dans lequel est monté, de façon à pouvoir coulisser, un poussoir 24' ou 24".
Les extrémités des poussoirs 24', 24", tournées vers les pinces à mâchoires, sont réalisées en forme de coin, et elles pren- aient appui, au cours du fonctionnement des poussoirs, par leurs surfaces supérieures en biseau sur des surfaces coopé- rantes homologues des mâchoires mobiles 61'. Dans l'exemple de réalisation de- la figure 17, les mâchoires des pinces sont appuyées l'une contre l'autre par un ressort 1 Si. Les pinces sont fermées lorsque les poussoirs 24', 24" sont dé- placés en direction de leurs mâchoires.
Dans ce but, les deux poussoirs 24'; 24" sont reliés à un dispositif de com- mande commun, 63, qui, dans l'exemple indiqué, est également disposé sur le chariot 32..Bien entendu, le dispositif de commande 63 peut être également fixé à l'extérieur du cha- riot et, par l'intermédiaire d'organes mobiles, agir sur les poussoirs. Une autre possibilité,non représentée, pour abais- ser, puis faire tourner en sens inverse les pinces à mâchoi- res, consiste à disposer sur chacun des pivots 22', 22", au lieu des pignons 23', 23" 34, un filetage à pas rapide, ainsi que, par exemple, entre les deux paliers- 32' et 32" du chariot 32, une plaque formant écrou commun, qui est fixée à l'extérieur du chariot mobile 32.
Les deux filetages à pas rapide présentent des sens d'enroulement opposés et peuvent être réalisés à pas variables. Même avec un filetage à pas constant, on peut donner un mouvement de va et vient à la plaque formant écrou commun ainsi qu'au chariot, entre deux butées fixées à l'extérieur du chariot mobile, dont la distance est plus faible que la course de ce chariot. Dans la phase suivante (fig.7 à 9) l'extrémité 1'de la ficelle est tirée à travers les boucles 58', 58".
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Dans l'exemple de réalisation, ce problème est résolu à l'aide d'un cinquième outil, qui est réalise sous la forme d'un grippe-fil en forme d'aiguille, et qui prosente à son extrémité avant un crochet de préhension 28 pour sai- sir l'extrémité 1' de la. ficelle amenée par le bras oscil- lant 6.
L'aiguille 8 s'engage alors à travers la partie su purieure des têtes 21 en forme de U des pinces à mâchoires 5' , 5" et par conséquent, à travers les deux boucles de fi- celle 58', 58",qui sont disposées sur les surfaces 20 en forme de selle des têtes en U 21. Il convient de réaliser le crochet de préhension 28 comme la grille 6" du disposi- tif 6' pour fixer la ficelle, l'andis qu'elle glisse le long de la ficelle, la griffe 28 la saisit (fig. 8), rentre dans un perçage lorsque l'aiguille 8 recule (fig.9) et ainsi bloque la ficelle.
Lorsque l'aiguille 8 est revenue dans sa position de départ, .les pinces à mâchoires 5', 5" s'ou- vrent grâce au retrait des poussoirs 24', 24" (fig. 10).
En même temps, le quatrième outil 7 (support) est ramené en arrière de telle sorbe que l'élément de la ficelle,qui était maintenu jusqu'alors par cet outil, est libéré (fig.11),
Autour de la ficelle détendue s'applique ainsi, conformément à la figure 12, une boucle lâche 75* A peu près à l'instant où les pinces 5', 5" s'ouvrent et où la cheville 7 est rame- née en arrière, 1 '-élément de tube 3' commence à reculer (voir fig.1), le dispositif de blocage de la ficelle 12 rencontrant la butee 18" et se fermant. La butée 1811 est réalisée pour faire ressort d'une façon qui n'est pas représentée, ou bien elle est remplacée par une came, de façon à ce que l'élément de tube 3' puisse continuer à recu- ler.
Par suite de ce recul, le dispositif de blocage de la ficelle ebant fermé, l'extrémité 1"" est tirée, si bien que la boucle prend l'aspect de la figure 13. En même temps, lorsque l'élément de tube 3' recule, l'élément de tube avant
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3" rencontre une butée fixe 16 qui s'oppose à son mouvement, si bien que les tubes 3', sont à nouveau tirés l'un hors de l'autre et que, lorsqu'ils ont atteint la position où ils sont sortis au maximum l'un de l'autre, le cliquet basculant 17 s'enclenche et bloque les tubes dans cette position relative.
Pendant la traction de la ficelle 1"", un sixieme outil formant plaque de repoussage 9 (voir fig.11 et 20), se déplace en direction du paquet au dessus de la boucle. la plaque 9 se trouve, dans sa position de repos, devant la pince à mâchoires 5" la plus éloignée de la suri ace d'appui dû paquet, et elle est placée de façon à pouvoir se déplacer à peu près à la hauteur du support 7 de la ficelle parallèlement à l'axe du tube télescopoqie, La plaque 9 présente, sur son bord avant tourne au coté du paquet, une echancrure 29 en forme de V, dont le fond '10 est ar- rondi.
La plaque de repoussage;se déplace jusqu'à proxi- mité du paquet dans sa seconde;position, de telle sorte que les brins 1"', 1"" de la ficelle qui se raccordent directement aux boucles 58', 58" pénètrent dans l'échan- crure9 de la plaque 9, et sont pousses par cette plaque, si bien que, en même temps que,l'entrelacement (fig.13) est serre grâce à la traction de l'extrémité 1"" de la. ficelle par l'élément de tube 3', l'ensemble de l'entre la- cement est déplace le long del'extrémité 1' de la ficelle en direction du paquet. La plaque-,de repoussage atteint alors sa position extrême, tandis que l'élément de tube 3' continue à reculer.
Ainsi, l'entrelacement qui a été serré en deux boucles étroites (fig.13) est introduit partielle... ment de bas en haut aans l'orifice arrondi 10 de la plaque de repoussage 9. L'ouverture est si étroite que le morceau de la riceile qui relie les aeux boucles ne peut pas/La traverser, mais est au contraire rabautu vers le bas. Il
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y a ainsi formation du noeud à deux boucle s représenté à
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la figure 14, qui est connu sous les noin,' Les plus divers, tel que noeud de tisseraud, noeud marin, noeud plat, etc.
.Il faut encore remarquer sur la figure 20 que,
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uniquement dans un but de c.rbé, les brins de la ficelle y sont représentés très dégagés les uns des autres et très écartés de la plaque9< Dans la réalité, la plaque 9 est à proximité immédiate du noeud Comme dernière phase de l'opération, il y a encore intervention d'un dispositif de sectionnement 11, représen-
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té schématiquement à la. figure 11, qui coupe le bout en excédent 1'' de la. ficelle, ainsi que le bout 1"" qui va à la pelote 1, de telle sorte qu'un, bout de ficelle Il
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prêt à être agrippé, pend à nouveau itors de l'orifice avant de l'élément de tube avant 3".
L'ensemble du dispo- sitif revient dans sa position de repos, la. plaque de re- poussage 9 revenant entre le tube télescopique 3 et? l'ai- guille 8, la cheville 7 s'avançant entre les pinces à
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Mâchoires 5', 5"1 celles-ci tournant en sens inverse et se déplaçant vers le haut, le bras oscillant 6 revenant dans sa
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position de départ, le tube télescopique 3, sorti eftblo- que, introduisant sa pointe ainsi que l'extrémité 1' de la ficelle, conformément aux figures 1 et 2, sous l'action du ressort 15, dans.les ouvertures 60' et 60" des pinces à mâchoires 5', 5",son,:
second élément 3" s'effaçait, et le dispositif de blocage de la. ficelle 12 s'ouvrant. La position de départ du dispositif est ainsi à nouveau
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rétablie (fig.3 ).
Le déroulement des opérations des outils et des dispositifs auxiliaires, dont la commande est obtenue par des dispositifs hydrauliques, peut être réglé avec précision d'une façon connue. Il convient dans ce cas
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de prévoir une cotosimnde hydraulique individuelle
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On a représenté schématiquement la figure 24 une vue latérale de l'ensemble du dispositif (la paroi
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avant; étant enlevée). Il est monté dans un bâti 37 luv lequel est en même temps fixée la caisse 56. La figure 24 montre la disposition relative dans l'espace dcu o "¯-. nés déjà décrits.
On peut voir en outre les coa.'aaorj in- dividuelles 51',-63', 34f, 53, 63"', CT, et ' pour 3-, - oublis et les organes de commande correspond; enta dont cha- cune est raccordée au bloc de commande hydraulique 41 per vu' ou deux conduites (telles que 421, 42i'), ainsi qtll -n 11 montré scuéuatiquenent et à titre d* exemple pour la co'.-dc 6"' dp. bras oscillant 5. Le bloc 41 contient tous les or- partes de l'ensemble du mécanisme de commande, ainsi que la conaande principale, donc par exemple le piston de cou- mande, avec le distributeur pour les conduites (4:t, 4'r, etc.), ainsi que pour les commutateurs de surpression qui y sont relies, et un générateur de pression avec le moteur
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d'enbraînenent.
En ce qui concerne les outils utilisés dans l'exem- ple de réalisation, il faut remarquer essentiellement qu'il est possible de réaliser également d'une façon différente
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aussi bien l'exécution des opérations precédeoment décrites à l'aide de certains outils, que l'exécution particulière de ces oublis. Ainsi, il peut par exemple être opportun
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de constituer le guide-fil (éléments 3' , 3" par un contour à deiouver, ou bien de le réaliser en une seule pièce, ce qui n'exige pour lui qu'un mouvement un peu différent.
Il peut alors être monté aisément coaxialement à la com- mande hydraulique directe. La commande des différents ou- tils et dispositifs auxiliaires peut également avoir lieu soit directement, soit par des organes intermédiaires, tels que des crémaillères et des secteurs dentés, des
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mécanismes à manivelle, à levier articulé (65 la fig.24).
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On peut de plus,par exemple pour accélérer le fonctionnement, supprimer complètement? le$ bras oscillant 6 et, par suite, déplacer le dispositif de fixation de la ficelle en ligne droite en dessous de la surface d'appui 4 pour le paquet. On utilise alors comme support pour le dis- positif de fixation de la. ficelle un corps léger, qui est déplacé en direction des pinces à mâchoires 5', 5", par exemple sur un rail, à l'aide d'un organe d'entraînement tancent (par exemple l'aide d'un ressort tendu par un aimant de traction)..
On peut encore faire un pas de plus et chasser rapidement le dispositif de fixation de .la fi- celle à l'aide de dispositifs connus par la technique du tissage, en dessous de la surface d'appui 4 pour le paquet puis, aussitôt après, à travers les pinces à mâchoires 5', Dans ce cas, on peut simplifier notablement l'outil 8 car il n'a plus qu' à maintenir la ficelle qui lui a été amenée.
Il est en outre possible, en particulier lorsque l'on a à ficeler l'un derrière l'autre une série de paquets identiques, de réaliser aussi mécaniquement l'opération, jusqu'alors manuelle, de passage de la ficelle autour du paquet. Il suffit pour cela d'un outil qui saisisse l'ex- trémité .1' de la ficelle près de la pince à mâchoires 5', et qui l'amène au dispositif de: fixation pour la ficelle sur un arceau, passant dans le plan de ficelage au dessus de la surface d'appui 4 du paquet et du paquet 2.
Il con- vient , dans ce oas, d'utiliser légalement pour cela le dispositif de fixation de- la ficelle* Il faut alors le réaliser de telle sorte qu'il puisse suivre la trajectoire de forme appropriée d'un rail, et,(dans ce cas, le rail doit aller de la pince à mâchoires 5', d'où est saisie l'ex- trémité 1' de la ficelle, sur l'arceau précédemment décrit
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en dessous de la surface d'appui 4 du paquet, jusqu'aux pinces à mâchoires abaissées. Des machines pour ficelages entièrement automatiques de ce genre sont particulièrement appropriées à être utilisées avec un transporteur à bande.
Au lieu 1'un bouton de commande manuelle 33, suivant la figure 23, on peut également prévoir un levier à sain, qui sort latéralement de la caisse 56. On peut également sans difficulté, prévoir, à la place d'un bouton poussoir marche-arrêt 33, ou bien d'un levier à main correspondant, ou bien également en plus de ces organes, une pédale pour la mise en marche et l'arrêt de la machine,' cette pédale pouvant s'étendre sur toute la largeur de la machine. Aindi, les mains de l'ouvrier restent entièrement libres pour d'autres manipulations.
Enfin, on a également prévu dans la machine, que la ficelle 1' est rendue dès que son extrémité 1' est enfi- lée à travers les boucles 58' et 58", conformément aux fi- gures 12 et 20, et que la formation du noeud est effectué ensuite conformément aux figures 13 et 14, si bien.que la ficelle s'applique étroitement autour du paquet 2.
Lorsque, pour que le ficelage du paquet 2, et par conséquent le noeud, soit solide, au lieu de tirer l'extré... mité 1' de la ficelle on pousse le paquet en direction du noeud, cette poussée a lieu à l'instant où les pinces à mâchoires 5' et 5" sont descendues. Pour les paquets légers, cette poussée est effectuée automatiquement, pour les paquets lourds elle nécessite une intervention extérieure. Dans ce but, il est recommandé de placer le paquet sur un chariot qui est poussé à la main ou hydrauliquemento
Une autre forme de réalisation de l'invention est représentée schématiquement aux figures 25 à 32, et les figures 33 à 37 représentent le noeud qui est alors formé.
Suivant la figure 25, ce dispositif comporte une table
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d'appui 43, sur laquelle repose au début de l'opération le paquet 2 ou l'objet à ficeler, et d'où le paquet est pous- sé sur la: table de travail proprement dite 4-4, tout en en- traînant la ficelle 1.
La table d'appui 43 est superflue si, au début de l'opération, le paquet 2 est pousse direc- tement sur le plateau 44, à la nain ou bien Grâce à un dispositif de chargement, tout en entraînant la fi- celle 1. L'extrémité libre de la ficelle 1' qui pend hors de la. pelote est maintenue pendant le glissement du paquet par un outil de préhension ou de biocage 45 fixe, formant pince, si bien que le morceau de ficelle nécessaire pour entourer le paquet est déroulé automatiquement de la pelote.
La position de travail après le glissement du pa- quet 2 est représentée à la figure 26. On peut voir qu'il est opportun de faire dépasser la partie arrière du paquet 2 quelque peu au-delà du bord de.la table, car la formation du noeud a lieu près du bord inférieur du paquet, qui fait saillie.
Ensuite, un étrier 46 monté de façon à pouvoir pivoter au-dessus du paquet 2, bascule vers le bas et la tête 47 de cet étrier entraîne de ce fait la ficelle 1", 1"', tout en formant une boucle en forme de U, 48, confor- mément à la figure 27.
Conformément à la figure 32, la tête 47 de l'e- trier est réalisée sous la forme d'un mandrin fendu et arrondi à sa partie inférieure, 'dont les parois latérales présentent une rainure 57, dans .laquelle s'introduit la ficelle 1", 1"'. La fente 49 permet de faire passer à travers la boucle 48 un autre outil dont il sera question ultérieurement.
En dessous du plateau 43 est situé, conformément à la figure 28, un manchon 51 pourvu' intérieurement d'un filetage à très grand pas, contenant' une broche filetée 52
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dont la tête, sortant à l'extérieur, porte un outil de pré- hension et de blocage 53. Cette bête de préhension 55 saisie 1' extrémité 1' de la ficelle.
Ensuite, la broche 52 tourne ce qui accomplit deux. fonctions : d'une part, l'extrénité 1' de la ficelle'est enroulée une fois par suite du pas crûs grand de'la broche filetée 52, si bien qu'il y a foruation d'une boucle 54, ainsi qu'il est indique à la figure 29, et, d'autre part, cette boucle 54 est tirée en direction de la broche (donc, sur le dessin, vers la droite). La ficelle qui entoure le paquet .2.est ainsi très tendue, si bien que, éven- tuellement et si on le désire, la ficelle comprime quelque peu les bords 2' du paquet, comme il est indiqué à la fig.30.
L'étrier 46 continue alors à se déplacer vers le bas, si bie que la boucle ouverte 48 pénètre dans la boucle fermée 54, ainsi qu'il est représenté à la figure 30. Lors- que l'on utilise un outil correspondant à celui de la fig.
32, la tête 47 se trouve,ainsi! qu'il est représenté à la figure 30, dans la boucle 54, et l'outil de blocage 50 tra- verse la fente 49 indiquée à la figure 32, et saisit l'ex- trémité 1' de la ficelle, ainsi qu'on peut le voir à la fig.
30, si bien que, conformé nient à la figure 31, on a la possi- bili té de tirer l'extrémité 1' de la ficelle à travers la boucle ouverte 48, ce qui produit un blocage mutuel des boucles 54 et 48 dès que 1' extrémité 1' de la ficelle est tirée dans-la direction de la flèche 55.
A la figure 30 on a également représenté une autre forme de réalisation de l'outil, qui forme la boucle 48 en forme de U. Dans ce cas, l'outil de préhension et de guidage 46' est réalisé sous la forint d'un crochet, dont la tige se déplace vers le haut pour [saisir la ficelle en dessous de la pelote 1 et, dans son mouvement vers le bas, pour la tirer vers le bas tout en formantune boucle en forme de U, 48. Cette forme de réalisation présente l'avantage que
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l'oubli en forme de crochet 46' peut. demeurer dans la boucle ouverte 48 jusqu'à la fin de l'opération.
Le crochet lui- même peut être constitué pa.r un système pivotant, de façon à ce que le crochet s'allonge lorsqu'on le débloque afin de dégager l'outil 46' de la boucle ouverte 48, Aux figures 33 à 37 on a également représenté à échelle agrandie les différentes phases du nouage de la ficelle réalisé suivant ce procédé, et la figure 37 montre comment, lorsque l'on tire sur l'extrémité 1'de la. ficelle, les deux boucles 54 'et 48 s'enchevêtrent l'une dans l'autre.
Enfin, conformément aux figures 31' à 37, la ficelle qui va à la pelote 1'est coupée, si bien que, d'une part l'extrémité 1"" de la ficelle, et, d'autre part, son extré.- mité 1', sortent du noeud. Comme outil de sectionnement; on a représenté schématiquement un couteau 11. L'extrémité de la ficelle de la pelote 1 qui vient d'être formée cor- respond à l'extrémité 1', qui est saisie par l'outil de blocage 45 pour le ficelage suivant.
Cet outil 45 est de préférence monté de façon à pouvoir se déplacer verticale- ment vers le haut et vers le basa
L'intervalle 56 entre le noeud et le paquet 2, qui résulte obligatoirement de la tension exercée par les outils et de l'étendue de ceux-ci, est réduit par les forces de réaction exercées par les coins comprimés 2' du paquet à l'instant où le noeud est libéré, la ficelle prenant même une certaine tension.