BE381461A - - Google Patents

Info

Publication number
BE381461A
BE381461A BE381461DA BE381461A BE 381461 A BE381461 A BE 381461A BE 381461D A BE381461D A BE 381461DA BE 381461 A BE381461 A BE 381461A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
chains
tufts
strip
blades
band
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Publication of BE381461A publication Critical patent/BE381461A/fr

Links

Classifications

    • DTEXTILES; PAPER
    • D03WEAVING
    • D03DWOVEN FABRICS; METHODS OF WEAVING; LOOMS
    • D03D39/00Pile-fabric looms

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Textile Engineering (AREA)
  • Looms (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Perfectionnements à la fabrication des tissus à touffes ou à poils, unis ou avec dessins. 



   Cette invention a trait à la fabrication des tissus à poils dans lesquels le poil est fourni sous forme de bandes, par exemple de bandes de chenille. 



   Suivant l'invention, les poils de chaque bande ou chenille sont ouverts positivement ( c'est-à-dire méca- niquement) et maintenus séparés sous forme de touffes ou aigrettes et les chaînes servant à lier la bande dans le tissu, et qui seront appelées ci-aprèschaînes de liage ", sont introduites dans les espaces ou intervalles libres 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 séparant ces touffes de façon qu'elles reposent sur ou au-dessus de l'âme ou autre base de la bande, cette introduction étant effectuée de telle manière que, pendant cette opération, les chaînes de liage ne rabat- tent pas ou ne déplacent pas les touffes qui restent droites, et qui n'ont donc pas besoin d'être peignées ou autrement redressées par la suite. 



   Dans la mise en pratique de l'invention, chaque bande est maintenue fermement par sa base avoc ses poils dirigés vers le haut, et des organes séparateurs ou. diviseurs sont contraints de pénétrer dans les poils et de les diviser positivement sous forme de touffes séparées par des intervalles libres ou canaux dans lesquels on introduit les chaînes de liage sans que celles-ci entrent en prise avec la partie supérieure des touffes. 



   En introduisant les chaînes de liage de cette manière, non seulement il est possible de fabriquer de meilleurs tissus à poils que jusqu'à ce jour, mais le métier de montage et de tissage peut fonction- ner d'une façon continue au lieu d'être arrêté selon certains intervalles de temps en vue d'effectuer le peignage qui était   nécessaire jusqu t à   ce jour. 



   Pour qu'on soit sûr que les   chaînes   de liage n'entreront pas en contact avec la partie supérieure des touffes au moment   où   on les introduit encre ces dernières, cette introduction est effectuée d'une manière qu'on peut appeler   "latérale";,   comme   il   sera expliqué plus loin et à la base ou près de la base du    poil.-   

 <Desc/Clms Page number 3> 

 
L'invention peut être réalisée de façons diverses, mais il est préférable d'adopter le mode opératoire et le cycle d'opérations suivants:

   Les bandes sont d'abord fournie l'une après l'autre à un porte-bande agencé pour serrer chacune d'elles, au moment où on la place sur lui, entre des mâchoires qui la saisissent par sa base et la maintiennent redressée avec le poil tourné vers le haut; pendant que la bande est ainsi serrée, les poils sont ouverts ou séparés positivement sous forme de touffes l'aide d'organes séparateurs ou diviseurs tels que des lames, doigts, etc. qui maintiennent les touffes séparées les unes des autres;

   puis, pendant   qu'elles   sont ainsi maintenues, les chaînes de liage sont introduites d'une manière laté- rale entre les touffes et sont placées sur ou au- dessus de la base de la bande, après quoi, une pince ou organe analogue est actionné de façon à saisir la bande par ses touffes et, après qu'elle a été dégagée du porte-bande, de façon à transporter cette bande à la foule du tissu en cours de fabrication, les chaînes de liage restant sur ou au-dessus de la base de la bande pendant ce transport. Grâce à ce mode opératoire,des touffes de poils verticales complètes et régulières sont introduites dans le tissu et l'opération de peignage usuelle n'est pas nécessaire. 



   Pour mieux faire comprendre l'invention, on la décrira ci-après en seréférant aux dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple, l'application d'un appareil établi suivant l'invention à un métier 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 de tissage et- de montage pour la fabrication des tapis chenille   Axminster   et tissus analogues. 



   Dans ces dessins: 
Fig. 1 à 4 sont des' schémas   représentant  quatre positions différentes occupées par certaines parties de l'appareil pendant le cycle des opérations. 



   Fig.5 est une vue schématique du métier, seules les parties de ce métier qui sont   nécessaires   pour permettre à l'homme de l'art de comprendre l'invention ayant été représentées. 



   Fig.6 est une coupe à plus   grande   échelle du dispositif de formation de la foule et du guidage des chaînes, dispositif déjà représenté dans la fig.   5 .   



   Fig. 7 est une coupe suivant ni-%]1 (fig.6)    Fig,   8 est une coupe suivant VIII-VIII (fig.7) mais à plus grande échelle. 



   Fig. 9 représente à grande échelle et avec plus de détails certaines pièces déjà représentées dans la   fig.   5. 



   Fig. 10 est un plan d'un porte-bande et des parties associées, y compris un dispositif séparateur. 



   Fig. 10a représente un détail. 



     - Fig,   11 est un détail d'un autre mode de réalisa- tion du dispositif. 



   Fig. 12 est une coupe suivant XII-XII (fig.10). 



   Fig. 13 est une coupe fragmentaire suivit XIII- XIII (fig.12). 



   Fig. 14 est une vue en élévation des pièces de fig. 



  12 mais représente 'en outre des détails du mécanisme 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 servant à actionner le dispositif séparateur. 



   Fig. 15 est une vue perspective à plus grande échelle d'une lame constituant un des éléments du dispositif séparateur. 



   Fig. 16 est une vue en regardant dans le sens de la flèche XVI de la fige 5 et représente un dispositif servant à fournir des bandes de chenille à un dispo- sitif de mise en position des bandes. 



   Fig. 17 est une coupe suivant XVII-XVII (fig.16) et représente à plus grande échelle une buse de distribution et son chariot de support. 



   Fig. 18 est une coupe suivant   XVIII-XVIII   (fig.   17).   



   Fig.19 est une coupe du dispositif de mise en position des chenilles et d'un poussoir coopérant avec ce dispositif. 



   Fig. 20 est un détail en coupe à plus grande échelle du dispositif à couper les bandes suivant   XX-XX   (   fig.16).   , 
Fig. 21 est une vue en regardant dans le sens de la flèche XXI de la Fig. 20. 



   Fig. 22 est une coupe à plus grande échelle dtun détail déjà représenté dans la fige 16 et qui sera décrit ci-après. 



   Fig. 23 représente un fragment d'une bande de chenille plate du genre de celle qui peut être insérée suivant l'invention. 



   Fig. 24,25 et 26 sont des vues schématiques correspondant aux fige 1, 3 et 4 mais représentant 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 un autre mode de réalisation de l'appareil, 
Fig. 27 est une vue à plus grande échelle en regar- dant dans le sens de la flèche   XXVII   de la fig.24. 



   Dans les figures 1 à 4, A désigne le dispositif de mise en position des bandes et B désigne le porte-bande, qui est muni de mâchoires G et qui coulisse sur un plan de guidage fixe D. Ce porte-bande B est muni d'un dispo- sitif séparateur E qui coopère avec les aiguilles d'un châssis à aiguilles F ; G désigne la pince, qui peut se mouvoir alternativement dans un sens et en sens inverse parallèlement au plan de guidage D et qui peut aussi être élevée et abaissée à angle droit par rapport à ce plan; H désigne la poitrinière du métier. J désigne les chaînes de liage et K, K les chaînes de fond. 



   Le dispositif A effectuant la mise en position des bandes est alimenté successivement de bandes de chenille X d'une manière qu'on expliquera plus loin. 



   Aussitôt après la fourniture d'une bande   X,   le dispositif A descend à une position dans laquelle la base de la bande pénètre dans les mâchoires ouvertes C du porte-bande B, les positions relatives des pièces à cette phase du cycle des opérations étant représentées dans   la.fig.   1. Les mâchoires G se referment maintenant sur la base de la bande et la   maintiennent   fermement avec.le poil disposé verticalement pendant que les lames E1 du séparateur E traversent le poil etle divisent sous forme de touffes, le dispositif A   remon-   tant entretemps jusqu'à une position où il   est de   nouveau prêt à recevoir la bande suivante.

   Les positions 

 <Desc/Clms Page number 7> 

 qu'occupent les pièces à dette phase du cycle des , opérations sont représentées dans la fige 2. Comme représenté, la pince G est passée entretemps, ses mâchoires ouvertes, de la position qu'elle occupe dans la fige 1 à une position voisine du châssis à aiguilles   F ,   Le porte-bande B descend maintenant sur le plan de guidage D jusqu'à une position pour laquelle les aiguilles du châssis à aiguilles et les chaînes de liage s'engagent dans les intervalles qui séparent les lames   El   du séparateur E. Au moment où le porte-bande B est sur le point d'atteindre sa position la plus basse, le séparateur E est empêché de continuer son mouvement à l'unisson avec le porte-bande, et il en résulte que les touffes se retirent graduellement d'entre les lames El.

   Au moment où les touffes quittent ces lames, la pince G descend sur la bande et ses mâchoires se referment sur les touffes. Les positions qu'occupent les pièces à cette phase du cycle des opérations sont représentées dans la fig. 3. Les mâchoires C s'ouvrent alors et la pince G transporte la bande de chenille àla foule du tapis en cours de fabrication par le métier où elle est prête pour le coup de battant. Comme représenté, la foule est la ligne où toutes les chaînes convergent au voisinage de la poitrinière H. 



  Pendant le transport de la bande, sa base est mainte- nue contre les chaînes de liage J. Le châssis à aiguilles F s'abaisse alors pour fermer la foule entre les chaînes de liage J et les chaînes de fond relevées K et les opérations de tissage usuelles   s'effectuent,   ce qui a pour   effet.d'incorporer   la bande au tissu, 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 lesdites opérations comprenant un nouvel abaissement du châssis à aiguilles F pour   constituer   une foule entre les chaînes de liage et les chaînes de fond relevées. En même temps, la pince G cesse de serrer les touffes et s'élève à l'écart   desdites   touffes. 



    Les positions qu'occupent les pièces 6 cette -,)hase sont   représentées par la fige 4, le cycle des opérations étant   termine'   par le retour des pièces aux positions de la fige 1. 



   Il ressort de ce qui précède que le mode opéra- toire comprend les phases successives consistant à présenter d'abord chaque bande à   des.mâchoires   qui. serrent sa base en laissant le poil vertical, à faire passer des lames séparatrices El à travers les poils en vue de diviser ceux-ci en touffes et   maintenir.ces   touffes séparées, à introduire alors les chaînes de liage entre les touffes séparées et   placer   ces chaînes sur ou au-dessus de la base de la bande et à libérer finalement la base et transporter celle-ci à la foule du tissu en vue du battage. 



   On remarquera en outre que les chaînes de liage sont introduites latéralement, c'est-à-dire que les bandes sont déplacées de c8té avec leurs touffes diri- gées vers le haut, le mouvement ayant lieu sensiblement dans le plan des chaînes de liage qui  pénètre..:)!   par un des côtés de la bande dans les intervalles   séparant   les touffes. 



   On se référera maintenant   particulièrement   à la construction et au fonctionnement   du métier   de montage 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 et de tissage représenté dans la fig.   5.   



   Dams cette figure, les pièces précédemment décrites ont généralement été désignées par les mêmes numéros de référence. 



   Le métier comprend un bâti 20 qui supporte toutes les pièces travaillantes et le dispositif de mise en   posi--   tion des bandes A est fixé, à chacune de ses extrémités, à un levier 21 supporté par un axe 22, chacun des leviers 
21 étant relié par une biellette 23 à un levier coudé 24 supporté par un arbre transversal 25 et relié par une biellette 26 à un levier 27 également supporté par l'axe   22 .   Le levier 27 est agencé pour recevoir un mouvement d'oscillation autour de l'axe 22 à l'aide d'un des élé- ments d'un groupe de cames 28 calées sur un arbre rota- tif 29, la disposition étant telle que lorsque le levier 
27 reçoit un mouvement oscillant de sa came,

   le levier 
21 élève ou abaisse le dispositif   A   pour l'amener à la position de travail par rapport aux mâchoires C du porte- bande B ou l'écarter de cette position. 



   Le porte-bande B guidé sur le plan de guidage D par des barres longitudinales 30 est relié, à chacune de ses extrémités, par une biellette 31, à l'une des extrémités d'un levier 32 supporté en un point compris entre ses extrémités par l'arbre transversal 25. L'autre extrémité du levier 32 est reliée par une biellette 33 à l'une des extrémités d'un levier 34 qui est également supporté par l'axe 22 et commandé par un des éléments du group de cames 28, la disposition étant telle que lorsque le levier 34 reçoit   de*, sa   came un mouvement oscillant 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 autour de l'axe 22, le porte-bande B se déplace le long des barres de guidage 30 dans une   direction   qui le rapproche ou l'éloigne de la poitrinière H. 



   Les aiguilles du châssis F sont composées d'une série de lames minces mais robustes 40 fixées il une   entrtoise   41 dont chaque extrémité est suspendue par une biellette 42 à l'une des extrémités d'un levier coudé 43 supporté par l'arbre transversal 25 et relié par ailleurs par une biellette   44-   à ltune des extrémités d'un levier 45 supporté par l'axe 22 et   commandé   par une des cames 28. La liaison entre la biellette 24 et le levier coudé 43 constitue le support d'une barre tubu- laire 45 s'étendant en travers du levier et servant à guider les chaînes de liage J.

   Les chaînes de liage sont aussi guidées par le côté arrière de la barre   4:1   et par   l'arbre.   transversal 25, d'où elles se rendent par l'in- termédiaire de rouleaux de guidage 47   à   l'ensouple   48;   elles   traversent   les aiguilles respectives 40 de la manière usuelle. Les extrémités du châssis F sont, de préférence, munies de guides   verticaux,   ainsi. qu'il est usuel dans les -métiers servant au montage des chenilles. 



  La disposition entière est telle que lorsque le levier 45   reçoit   un mouvement oscillant de sa came, le châssis F s'abaisse ou s'élève de façon à fermer, croiser ou ouvrir,,la foule entre les chaînes de liage J et les 'chaînes de fond K dans l'opération de tissage usuelle. 



   La pince G est supportée à chacune de ses extré- mités par un coulisseau de guidage 50 et chacun des coulisseaux 50 est monté de façon   coulissanto   sur une tige de guidage 51 qui est sensiblement   parallèle-,au   

 <Desc/Clms Page number 11> 

 plan des chaînes de liage J lorsque celles-ci sont éle- vées à leur position d'ouverture de la   foulem   Chacune des tiges de guidage 51 est fixée à ses extrémités à un support mobile 52 coulissant sur deux tiges de guidage 
53 disposées à angle droit par rapport aux tiges corres- pondantes 51 Les tiges 53 sont fixées à un bâti 54, lui-même fixé à une partie convenable du bâti principal 
20 du métier.

   La construction est représentée clairement dans la figo 90 
Chacun des coulisseaux 50 est relié par une biel- lette 55 à un levier coudé 56 supporté par l'axe 22 et commandé par une des cames 28 de l'arbre   29.,   Le support 
52 est relié à une barre 57 actionnée par une came qui reçoit ,de préférence, sa commande de l'arbre 29 par . l'intermédiaire d'une transmission à chaîne .La barre 
57 est partiellement brisée dans les dessins. Lorsque. le levier coudé 56 reçoit un mouvement oscillant de sa came, la pince G se rapproche ou s'éloigne,de la poitri- nière H dans une direction qui est parallèle au plan des chaînes de liage J dans la position d'ouverture de la foule. Lorsque la barre 57 est élevée ou abaissée par sa came, la pince s'éloigne ou se rapproche du plan des chaînes de liage. 



   Les cames susmentionnées servant à actionner le dispositif de mise en position des bandes A, le porte- bande   B,   le châssis à aiguilles F et la pince G devront - toutes être réglées de façon que ces organes effectuent le cycle des opérations décrites au sujet des fig. 1 à 4 pendant un tour complet de l'arbre 29. Cet arbre peut recevoir sa commande du Mécanisme de commande du 

 <Desc/Clms Page number 12> 

 métier, mais il est, de préférence, actionné par un moteur électrique indépendant.

   Dans   un   cas comme dans   l'autre,   la disposition serait telle que l'arbre 29 commence à tourner aussitôt que le mécanisme de tissage usuel du métier a effectué le travail nécessaire pour lier une bande.de chenille'dans le tapis et   s'arrête automatique-   ment à l'achèvement d'un tour, On peut effectuer la mise en   mouvement   de l'arbre 29 par l'intercalation d'un embrayage soit automatiquement par le mécanisme du métier, soit à la main. 



   Le mécanisme de tissage du métier comprend un arbre à cames 60 sur lequel sont calées une série de cames 61 dont le rôle est de   communiquer   au battant 62 le mouvement requis. 63 désigne le ros usuel fixé au battant, ce   ros.étant   ouvert   à.sa   partie supérieure. Le battant est supporté en plusieurs points de sa longueur par des leviers 64 supportés en 65 et portant des Galets 64' engagés dans des rainures de forme convenable de la came 61.

   Le mécanisme servant à former'la foule est composé de deux harnais ou châssis à aiguilles 66, 67, les aiguilles étant portées par des barres 68, 69 sup- portées respectivement en différents points de leur longueur par des barres 70 reliées à des leviers 71 qui sont supportés en   72   et commandés par un groupe de cames 73 calées sur un arbre rotatif   74.   Les   chapes   de fond K sont alimentées par des ensouples   75,   76 et passent par l'intermédiaire de groupes de rouleau de guidage 77,   78   à travers les trous 66a, 67a, (fig,6) des aiguilles 66, 67 à la foule du tapis. 

 <Desc/Clms Page number 13> 

 



   La trame est insérée-d'une manière connue par une aiguille animée d'un mouvement de va-et-vient transversal et représentée d'une façon conventionnelle en 79. 



   Après tissage, le tapis passe par-dessus la poitrinière H et s'enroule sur l'ensoupleau 80 de la manière   usuelle.   



   Une des caractéristiques du présent métier de mon- tage et de tissage réside dans le dispositif servant à guider les extrémités des aiguilles et à maintenir sépa- rées les paires adjacentes de chaînes de fond K de façon que les aiguilles 40 puissent facilement passer entre ces chaînes. Ce dispositif est représenté dans les fig. 6 à 8. Comme représenté dans ces figures, une barre fixe 81 porte une série de guides 82 s'étendant vers le haut et ayant la forme   d'un   U renversé.   Chaque,guide   reçoit l'extrémité de deux aiguilles   66,   67 disposées dans le même plan et faisant partie des châssis respectifs, les aiguilles étant ainsi contraintes à décrire un chemin fixe.

   Comme représenté dans la   fig.8 ,  les chaînes X passent autour des côtés externes des guides 82 et traversent les trous 66a,67a des aiguilles 66, 67 la disposition étant telle que les chaînes sont disposées par paires régulièrement espacées. La disposition géné- rale du porte-bande B par rapport aux parties coopérantes de l'appareil est visible clairement dans la fig. 9, tandis que les détails de la construction du porte-bande sont représentés dans les fig. 10 à 13. 



     Comme.représentée   le porte-bande comprend une plaque de base coulissante 90 sur le côté avant de . 

 <Desc/Clms Page number 14> 

 laquelle est fixée une mâchoire 91.   Cette   mâchoire coopère avec une mâchoire mobile 92, qui repose sur la mâchoire fixe à laquelle elle est reliée par une série de goupilles, dont l'une est indiquée on 93. Chaque goupille 93 traverse une fente longitudinale 94 de la mâchoire fixe 91 ainsi qu'une fente inclinée formant came 95 que présente un coulisseau 96 monté pour se mou- voir en travers de la partie avant du porte-bande, immédiatement au-dessous de la mâchoire 91.

   Lecoulisseau 96 est guidé par une série de goupilles portas par la mâchoire fixe 91 et engagées dans une fente 97 de ce coulisseau, une de ces goupilles étant indiquée en 98   (fig.10).   Une des extrémités du coulisseau 96 porte une goupille 99 qui est engagée dans une longue fente 100 ménagée dans une pièce 101 supportée par une plaque 102 et chacune des extrémités de la pièce 101 est munie d'une goupille 103 engagée dans une des deux fentes de guidage 104.,de la plaque 102. La pièce 101 est munie de deux bras 105 portant à leurs extrémités des goupilles 106 engagées dans des fentes directrices inclinées 107 d'une plaque-came 108 montée sur un chemin de guidage 109 faisant corps avec la plaque 102. 



  Un bras 110 faisant saillie sur une desextrémités de la plaque 108 porte un galet   111   engagé dans la rainure d'une came 112 (indiquée en pointillé) calée sur un arbre 113, Cet arbre est agencé pour tourner un synchronisme aveo l'arbre à cames 28 et à la   vitesse   que lui et en reçoit de préférence sa commande à l'aide d'une transmission à chaîne. 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 



   La disposition est telle   que;,   lorsque la plaque- came 108 est déplacée le long de son chemin de guidage 109 par l'action de la came 111, la pièce 101 se déplace le long des fentes 104 dans une direction qui la rapproche ou l'éloigne du porte-bande B Le   mouvemnt   de la pièèe 101 est transmis au coulisseau 96 quelle que soit la position du porte-bande sur le plan de guidage D Le mouvement du coulisseau 96 a pour effet de rapprocher ou d'éloigner la mâchoire 92 de la mâchoire fixe 91 par l'action des fentes directrices 95. 



   On se référera maintenant au séparateur E dont les détails de construction sont'représentés dans les   fig.10   à 15. Comme représentée ce séparateur comprend essentiel- lement une longue série de lames 120 qui sont toutes pliées de façon à recevoir la forme d'un V en Section transversale et sont effilées à l'une de leurs extrémités (voir   fig.15).   Les pointes des lames peuvent être dispo- sées en alignement (comme dans la fig.10)ou suivant une ligne sinueuse ou de façon décalée (comme dans la fig.11); cette dernière disposition assure un travail plus régulier des pointes avec un choc relativement faible de ces pointes à travers le poil de la bande. A leur extrémité, les lames sont soudées à une nervure dentelée 121 constituée sur un coulisseau 122 supporté par la plaque de base 90 du porte-bande B.

   Le coulisseau 122 présente une   nérie   de goupilles engagées dans des rainures de In plaque 90, une de ces goupilles étant désignée par 123 et la rainure correspondante par 124. 



  Le coulisseau 122 est sollicité vers la partie avant du 

 <Desc/Clms Page number 16> 

 porte-bande par une série de ressorts robustes disposes entre la partie arrière du coulis seau et la plaque 90 Dans les dessins, on a représenté en   125   un de ces ressorts qui est ici constitué.par une lame, mais il est évident qu'on pourrait adopter toute autre forme conve- nable de ressort. 



   Dans la position dans laquelle le séparateur E est représenté dans les fig. 10 à 15, le coulisseau 122 est maintenu dans sa position arrière limite   malgré   l'action des ressorts 125 par deux dispositifs déclencheurs prévus respectivement aux extrémités du porte-bande D, l'un d'eux étant représenté dans la fig. 14. Comme représenté dans cette figure,. le dispositif comprend un cliquet. 



  126 sur le coulisseau 122 et sollicite vers le bas par un ressort 128 de façon à entrer   fermement   en prise avec un taquet 129 de la plaque 90. le   ooulisse'au   122 est muni d'une saillie 129a servant de butée au cliquet 126 et coopérant aussi avec une butée 130 fixée .au plan D et placée sur le chemin de la butée 129a. Le plan D est aussi muni d'un support 131 dont, le rôle est de guider et supporter un pous soir 132 qui est placé immédiatement   au-dessous   du cliquet 126   lorsque   le porte-bande B occupe sa position arrière limite. Le poussoir 132 est muni à son extrémité   inférieure   d'un galet 133 coopérant avec une came 134 fixée à un arbre 135 portant un petit pignon 136.

   Une roue 137. qui peut être fixée à l'arbre 113 de la came 112, présente à sa périphérie une denture partielle, la disposition étant telle que, pendant une partie   d'un   tour de l'arbre 113, 

 <Desc/Clms Page number 17> 

 la came 134 reçoit un tour complet pendant lequel elle communique au poussoir 132 vers le haut un mouvement brusque qui a pour effet de dégager le cliquet 126 du taquet 129, de sorte que les lames 120 sont projetées   par-les-ressorts   125 en travers de la partie supérieure des mâchoires 91,   92.   



   Il est clair que si une bande de chenille X dont le poil est tourné vers le haut est saisie par sa base entre les mâchoires, les lames 120 s'engageront à travers le poil de façon à le diviser en touffes et maintiendront. ces touffes -séparées les unes des autres, comme représenté dans le petit schéma de fig. 10a. 



   Aussit8t que les dispositifs déclencheurs ont été déclenchés de la façon qui vient   d'être   décrite, le porte-bande B descend et avance sur le chemin de guidage   D'.   Au moment où il est sur le point d'atteindre sa posi- tion antérieure limite,chaque butée 129a/rencontre la butée correspondante 139, ce qui empêche le dispositif séparateur E de continuer à participer au mouvement du porte-bande. Par conséquent, les lames 120 se dégagent des touffes, leur place étant prise par les chaînes de liage qui, ainsi qu'on l'a expliqué précédemment au sujet des fige 1 à 4, ont été introduites entretemps dans les intervalles séparant les lames 120 et placées entre les touffes par les aiguilles du châssis à aiguilles F. 



   Il est clair que lorsque le porte-bande B vient occuper sa position antérieure limite, le nez du cliquet fixe 126 entre en prise avec le taquet 129 qui avance 

 <Desc/Clms Page number 18> 

 et glisse sur ce dernier jusqu' au moment   où   il s'accroche élastiquement sur lui, le séparateur E étant [.lors de nouveau verrouillé dans sa position arrière limite sur le   porte-bande.   



   Au lieu que le séparateur E soitactionné par un mécanisme déclencheur de la façon décrite, il pourrait évidemment être actionné par un   mécanisme     commandé   à l'aide de cames qui pourraient avantageusement faire partie du groupe de cames 28. 



   En ce qui concerne la pince G, sa construction est représentée dans la fig.9. Comme représentée cette -pince est composée d'une mâchoire fixe 140 qui s'étend entre les   deux' coulisseaux   50 et   d'une   mâchoire mobile 141 qui pivote en 142 sur la mâchoire 140 et est solli- citée vers cette dernière par 'des ressorts 143. La mâchoire mobile est munie à chacune de ses extrémités d'un bras 144 portant un galet 145. Immédiatement au-dessus de ce galet se trouve un rail 146 fixé aux barres 53, la disposition étant telle que lorsque la barre 57 est sollicitée vers le haut par sa came pour élever l'ensemble de la pince G, le galet 145 entre en contact avec le rail 146, ce qui arrête le mouvementd'élévation du galet et ouvre par 'conséquent la   mâchoire 141   en surmontant l'action des ressorts.

   La   mâchoire   141 se referme aussitôt que la pince s'abaisse. 



   En ce qui concerne le dispositif de   mise   an position des bandes   les   fig.16 à 22 représentent un mode d'amenéede ces bandes à ce dispositif. 



   Le dispositif comprend une barre   horizontale   150   munie   sur la majeure-partie de sa longueur   d'une   partie 

 <Desc/Clms Page number 19> 

 en forme d'auge   151. A   la partie supérieure de cette barre se trouvent deux cornières espacées (fig.19) qui servent de guides entre lesquels la bande X est posée. 



  Si on le désiré, les cornières 152 peuvent être disposées de façon qu'on puisse les rapprocher ou les éloigner l'une de l'autre pour les adapter à différentes largeurs de bande. Deux bandes flexibles légères 153 sont fixé.es à la barre 150 et coudées angulairement vers le bas de façon à pénétrer dans la partie en forme d'auge et sur toute sa longueur. Plusieurs paires de bandes interchan- geables sont prévues pour permettre d'adapter le dispositif à différentes largeurs de bande de chenille. 



   Le dispositif de mise en position coopère avec un poussoir composé de deux minces lames élastiques 154 qui sont dentées sur leur bord inférieur et fixées par leur bord supérieur à une barre 155 supportée à ses extrémités par des leviers 156 pivotant en 157   (fig.5)   et commandés par les carnes 28. Lorsque les leviers 146 reçoivent un mouvement oscillant de leurs cames, les poussoirs plongent dans l'auge 151, et si une bande X a été placée sur la barre 150, les dents des lames 154 entrent en prise avec cette bande le long des deux côtés de son âme et l'obligent à passér entre les bandes flexibles 153 et au delà des dites bandes qui empêchent la bande de chenille de remonter à l'intérieur de l'auge lorsque celle-ci descend à l'écart du poussoir.

   Fig.19 représente le poussoir en train de descendre et sur le point d'agir sur une bande de chenille   X,   cette dernière étant aussi   représentée   on pointillé dans la.position à 

 <Desc/Clms Page number 20> 

 laquelle elle a été finalement amenée par le poussoir. 



   Le dispositif de mise en position des bandes coopère aussi avec un dispositif servant à distribuer les bandes. Ce dispositif comprend une buse 160 pivotant en 
160a sur un chariot 161 et sollicitée vers le bas par un ressort 162 (fig.16) contre une   butée 163.   Le chariot 
161 coulisse sur un rail horizontal 164 fixé des ferrures 165 au bâti 20 du métier etpeut recevoir un mouvement de va-et-vient le long du rail 164 entre des butées 166, 167 dudit rail.

   Les mouvements dudit chariot vers la gauche ( en regardant la fig.16) sont dérivés d'un organe de transmission flexible 168 comprenant un ressort 169 et pas.sant autour d'un tambour 170 agencé pour recevoir un mouvement de rotation à volonté dans   'un      @ sens inverse par des roues dentées engrenantes 171, 172,   cette dernière étant,, de préférence, actionnée par une transmission à chaîne. Les mouvements du chariot  161   vers la droite (c'est-à-dire les mouvements de retour) sont empruntés à une courroie de cuir ou de tissu   173 '   qui passe sur un rouleau de guidage 174 à un tambour   175.   



   Ce tambour est relié à son tourillon fixe 176 par l'entremise d'un ressort de torsion 177 (voir   fig.22)   qui est armé initialement et dont la tension augmente   à   mesure que la courroie   173.se   dérouledu tambour 175 pendant'le mouvement du chariot vers le gauche. Lorsque le tambour 170 a tourné pour permettre au chariot de revenir vers la droite, le ressort 177 enroule le tambour 
175 porté par les ferrures 20a et tire lechariot vers la droite. Dans la fig 18; les pièces sont inversées. 



   La courroie 178 constitue le support d'une longueur 

 <Desc/Clms Page number 21> 

 continue de bande Y   alant   de-toute source d'alimentation convenable telle qu'une bobine 178 au chariot par l'intermédiaire d'un guide réglable 179. La bande, enfilée à travers la buse 160, est verrouillée automa-   tiquement   dans cette buse, de façon qu'elle ne puisse effectuer un mouvement rétrograde, par un cliquet 180 qui peut être soumis à la pression d'un ressort. 



   L'extrémité inférieure de la buse est agencée pour reposer contre celle des surfaces de la barre 150 qui reçoit la chenille ou pour s'étendre jusqu'en un point voisin de cette surface, lorsque la barre 150 est élevée. 



  Ladite extrémité est munie d'un nez 181 qui coopère avec un cliquet 182 porté par la butée 166 et sollicité vers l'intérieur par un ressort 183 qui tend à l'amener à une position limite dans laquelle il s'étend vertica- lement vers le bas à partir de la butée. Lorsque la bande a été enfilée à travers la buse et que le chariot porte-buse se déplace vers la gauche de fig. 16, ce qui distribue une longueur de bande déroulée de la bobine 178, le nez 181 vient heurter le cliquet 182 qu'il déplace et amène l'extrémité saillante de la bande au-dessous et au delà du cliquet.

   Lorsque le chariot porte-buse est rappelé vers la droite, le cliquet 182 entre en prise avec la bande à son extrémité et la verrouille contre la partie pleine de la barre 150, juste au delà de l'auge 1510 Il en résulte que la bande est distribuée par la buse, la distribution n'étant en aucune façon empêchée par le cliquet 180. Lorsque la butée 167 se trouve atteinte, le poussoir 154, 155 descend à   travers'l'auge   et (comme représenté en pointillé 

 <Desc/Clms Page number 22> 

 
 EMI22.1 
 dans la fig,l9) place da,ns cette au,-c, la baude' distribuée X de telle manière que la   base   de cette   banda,   fait saillie.au-dessous de l'auge. 



   Le poussoir est muni à l'une de ses extrémités d'une saillie 155a qui, dansla descente dudit poussoir, rencontre un bossage prévu au des du cliquet182 et fait pivoter ce dernier de façon à le dégager de l'extrémité de la bande juste au moment   où     cetto   bande   est   saisie par les bords dentelés du poussoir. 



   Le poussoir porte à son autre extrémité un dispositif coupe-bande comprenant une paire de oiseaux dont les lames 184, 185 pivotent autour d'un axe 186. qui fait saillie sur un support réglable 187 monté sur la barre 155, ces lames étant pressées l'une contre l'autre par un'ressort 188 et des écrous 189   (fig.20   et 21). Ces lames sont normalement maintenues ouvertes contre des butées fixes 190 par une lame de ressort 191 et sont automatiquement fermées par des rampes ou surfaces de came 192 de la barre 150 juste au delà de l'auge, La disposition est telle que les oiseaux se referment après que les lames dentées 154 sent entrées fermement en prise avec la bande pour empêcher toute contraction de cette bande après la coupe. 



   On voit ainsi que la bande est distribuée en ligne droite et sous une forme plate   (fig.19   et 23) le long de la barre 150, qu'elle reçoit de   l'auto   151 la forme d'un V et qu'elle conserve cette forme pendant que la barre 150 pivote versle bas jusqu'au point   où   la base de la bande est saisie par les mâchoires 91, 92. 



  En   outre;,   la   bande' conserve   sa forme en V jusqu'au 

 <Desc/Clms Page number 23> 

 moment où elle atteint finalement la foule du tissu. 



   Le mécanisme servant à faire tourner la roue dentée 172 est agencé pour être accouplé, à l'aide de tout mécanisme d'embrayage double convenable, avec le mécanisme de tissage du métier et l'arbre à cames 29, alternativement, la disposition étant telle que le chariot est actionné de droite à gauche par le mécanisme de, tissage pour distribuer une bande sur le dispositif de mise en position A pendant l'opération de tissage et qu'il est ramené de gauche à droite par l'arbre à cames 29. 



   Il va de soi que le procédé précédem ment décrit pour fournir la   bande, y   compris l'application du dispo- sitif A,n'a été décrit   qu'à   titre   d'exemple.  La barre 150 pourrait être établie de façon qu'elle ne pivote que d'un très petit angle. Dans ce cas, le chariot porte-buse effectuerait son mouvement coulissant le- long de la barre elle-même et l'on pourrait disposer le poussoir d'insertion et la barre 150 de façon qu'ils. pivotent autour .du même axe. Si on le désire,on pourrait amener directernent les bandes aux mâchoires C du porte- bande B, par exemple à l'aide d'un mécanisme à doigt mobile, ou fournir des bandes déjà coupées à la longueur voulue par un mécanisme transporteur qui les distribue- rait l'une à la fois et côte à côte et parallèlement. 



  On pourrait encore distribuer les band,es une à la fois à la main. 



   En ce qui concerne la variante représentée schématiquement dans les   fige   24 à   27,   les séparateurs E2 représentés dans-ces figures sont fixés à une barre fixe 200 

 <Desc/Clms Page number 24> 

 chacun d'eux étant muni   d'une   pointe 201 dirigée vers l'arrière et vers le haut et destinée passer à travers le poil dirigé vers le haut de chaque hande lorsque celle-ci est transportée par le   porte-bande   B de la position de fig. 24 à la position de   01-jaque   séparateur présente une fente 202 dans   laquelle passe   une aiguille 40 du châssis F, le trou de chaque aiguille étant placé près de l'extrémité   inférieure   des   séparateurs   dans la, position   d'élévation   du châssis.

   De cette façon, lorsque le   porte-bande   B amène la bande au delà des séparateurs, les touffes maintenues sépares   par   ces derniers passent   immédiatement   entre   les chaînes   de liage adjacentes J qui sont guidées jusque,- la position qu'elles doivent occuper par les aiguilles 40,   celles-ci     maintenant   les touffes séparées après qu'elles ont été   amenées   au delà des séparateurs.

   Les chaînes J sont ensuite intro- duites d'une manière latérale et   viennent   finalement reposer sur ou au-dessus de la base de la   bande   (voir   fig.25).   Le reste du cycle des   opérations peut   être le même que celui déjà décrit au   sujet   des fig, 1 à 4. 



   Dans la description qui précède,   -il.   a été question de "bandes", ce par quoi on entend   les     matières   à poils ou fourrures   distribuées   au métier en   sections ou   morceaux en vue de leur incorporation   au tissu,,   
Bien entendu, les détails de   construction     décrits   et représentés sont susceptibles   d'être     modifiés     suivant   que la nature du tissu en cours de   fabrication et   le genre du métier employé peuvent   l'exiger.  

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé de fabrication de tissus à poils dont les poils sont introduits sous forme de bandes, caracté- risé par le fait qu'il consiste à saisir une bande par sa base, à ouvrir mécaniquement les poils de cette bande sous forme de touffes séparées par des intervalles, à introduire des chaînes de liage dans ces intervalles, à lier la bande au tissu à l'aide de ces chaînes et à effectuer ensuite l'opération de tissage usuelle.
    2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les chaînes de liage sont introduites dans les espaces séparant les touffes latéralement par un mouvement relatif entre les chaînes et la bande, ce mouvement ayant lieu sensiblement dans le plan des chaînes.
    3. Procédé selon les revendications 1 et 2, caracté- risé par le fait que, aprèsaque les chaînes de liage ont été introduites dans les intervalles séparant les touffes., la bande est saisie par les touffes et trans- portée le long des chaînes jusqu'à la foule du tissu en cours de tissage, les touffes étant alors libérées.
    4. Procédé selon les revendication 1 à 3, caractérisé par le fait que les bandes sont fournies sous forme de longueurs finalement coupées et que chaque longueur est poussée jusqu'à une position propre à permettre à sa base d'être saisie dans le but de permettre l'ouverture du poil.
    5. Métier pour la mise en pratique du procédé selon les revendications l à 4, caractérisé par le fait qu'un fil <Desc/Clms Page number 26> porte-bande muni de mâchoires servant à serrer la base de chaque bande coopère avec un dispositif séparateur comprenant une série de lames juxtaposées servant à ouvrir les poils de la bande et à les diviser en touffes par un mouvement relatif entre les mâchoireu et les lames.
    6, Mets r selon la revendication 5, caractérisé par le fait que les lames séparatrices sont montée:; pour coulisser sur un chariot porte-bande sur lequel sont aussi montées les mâchoires , ce chariot pouvant lui-Même coulisser entre une position où il reçoit la bande et une position où il distribue cette bande.
    7. Métier selon les revendications 5 et 6, caractérisé par le fait que les lames séparatrices sont rainurées -respectivement pour recevoir l'extrémité d'aiguilles mobiles qui commandent les chaînes de liage et sont agencées pour guider ces chaînes vers les rainures des lames.
    8. Métier selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le dispositif séparateur comprend une série de lames rainurées fixes montées en coïncidence avec les aiguilles mobiles de commande des chaînes et coopérant avec les mâchoires du porte-bande coulissant.
    9. Métier selon les revendications 5 à 8, caractérisé par le fait que les bandes sont transférées aux mâchoires par un dispositif de mise en position agencé pour être abaissé et amené en coïncidence ave'c lesdites mâchoires à partir d'une position dans laquelle ce dispositif reçoit les bandes, dont chacune est poussée par un poussoir dans' une longue auge à fond ouvert dudit dispositif, jusqu'au <Desc/Clms Page number 27> moment où la base de la bande fait saillie à l'extérieur de l'auge et où elle est prête à être saisie par les mâchoires,
    10. Métier selon les revendications 5 à 9 caractérisé par une buse d'alimentation à mouvement de va-et-vient à travers laquelle passe une bande continue provenant d'une source d'alimentation cette buse agissant de façon à distribuer une section de bande sur le dispositif de mise en position à chaque mouvement de va-et-vient du chariot porte-buse.
    11. Métier selon les revendications 5 à 10, caractérisé par le fait que la buse est munie d'un cliquet qui vrrouille la bande de façon qu'elle ne puisse se mouvoir dans la buse que dans un des sens de sa direction et qui coopère avec un cliquet fixe pour maintenir l'extrémité de la bande pendant la pose de cette bande sur le dispositif de mise en position.
    12. Métier selon les revendications 5 à 11, caractérisé par le fait que le poussoir porte un mécanisme coupe-bande actionné par des surfaces formant cames du dispositif de mise en position et que ce poussoir est muni d'une saillie qui déclenche le cliquet, chaque bande étant ainsi coupée et rendue libre à la fin du mouvement de descente du poussoir,
BE381461D BE381461A (fr)

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE381461A true BE381461A (fr)

Family

ID=51006

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE381461D BE381461A (fr)

Country Status (1)

Country Link
BE (1) BE381461A (fr)

Similar Documents

Publication Publication Date Title
FR2538417A1 (fr) Procede et dispositif pour la formation d&#39;une lisiere duitee, particulierement pour des metiers a tisser du tissu eponge
EP0421943A1 (fr) Procédé de rentrage automatique des fils de chaîne et machine pour la mise en oeuvre dudit procédé
EP0080422A1 (fr) Machine automatique permettant de ligaturer, selon un cycle préétabli, au moyen d&#39;un fil, ficelle ou analogue, des objets pleins ou creux
BE381461A (fr)
FR2597290A1 (fr) Procede et appareil de fabrication de faisceaux de conducteurs
FR2878241A1 (fr) Machine automatique pour la formation d&#39;un noeud a l&#39;aide d&#39;une ficelle en extremite d&#39;une gaine tubulaire en vue de l&#39;obturer par constriction sous l&#39;effet du serrage du noeud
FR2678649A1 (fr) Machine a broder.
CH571605A5 (en) Pile fabric mfr - partic carpets,by the application of pile or nap fibres to an adhesive-coated substrate
FR2618843A1 (fr) Machine pour poser le cordon formant joint d&#39;etancheite entre les deux plaques de verre d&#39;un double vitrage rectangulaire ou carre
EP0119122B1 (fr) Dispositif de présentation d&#39;une trame devant une aiguille passetrame de métier à tisser et métier à tisser équipé d&#39;un tel dispositif
FR2503199A1 (fr) Remmailleuse au point de chainette pour la reunion ou la couture d&#39;etoffes
BE373930A (fr)
CH310218A (fr) Métier à tisser.
BE375732A (fr)
FR2513668A1 (fr) Metier a tricoter
EP0369898A1 (fr) Procédé et dispositif pour réaliser une bretelle de vêtement telle qu&#39;une bretelle de soutien-gorge
BE550062A (fr)
CH321477A (fr) Métier à tisser sans navette
BE397066A (fr)
CH270224A (fr) Métier à tisser.
BE472882A (fr)
BE681900A (fr)
FR2751352A1 (fr) Dispositif pour effectuer la jonction entre un fil en cours de tricotage et un fil selectionne a tricoter destine a une machine a tricoter
BE380811A (fr)
CH324635A (fr) Métier à tisser