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La présente invention est relative à un procédé pour la fabri- cation des emballages réalisés en une seule pièce, de préférence en un ma- tériau constitué par une ou plusieurs feuilles de papier enduites ou au- trement recouvertes de matières thermoplastiques. L'invention est égale- ment relative à une machine pour la mise en oeuvre de ce procédé;
L'emballage réalisé par'la machine faisant l'objet de la présen- te invention est du type obtenu par moulage autour d'un mandrin.
L'emballage est réalisé à partir d'une feuille du matériau choi- si, déroulée à partir d'une bobine, la feuille est guidée par des roulet- tes vers le lieu de formation de l'emballage où la partie de la feuille nécessaire est tranchée de la bande pour constituer un flan qui est fa- çonné en forme de l'emballage par un mandrin approprié qui refoule la feuil- le dans une forme pendant qu'un second mandrin façonne le fond de l'em- ballage, après quoi, l'emballage façonné est sorti de la forme et passé entre des dispositifs assurant le scellement à chaud des coutures et le tronçonnage éventuel ou la rognure des parties débordant, l'emballage ter- miné est évacué de la machine.
Dans une variante d'exécution, les bords de l'emballage sont re- poussés vers l'intérieur au cours de la formation dans le moule. Le scel- lage des bords de l'emballage se fait au moyen d'un dispositif scelleur logé à l'intérieur du mandrin. De cette manière on obtient un emballage d'une forme nouvelle ayant ces bords scellés tournés vers l'intérieur de l'emballage.
Les emballages conformes à l'invention et obtenus au moyen de la machine faisant l'objet de la présente invention sont caractérisés par le fait qu'ils sont réalisés en une seule pièce, notamment le fond de l'em- ballage fait corps avec les parois. Le scellage des bords de l'emballage, que ce scellage soit fait avec les bords vers l'extérieur suivant la pre- mière forme de réalisation ou vers l'intérieur, suivant la seconde forme de réalisation, donne à l'emballege fini une rigidité accrue particuliè- rement intéressante.
Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif, on a illustré schématiquement les parties essentielles de la machine, objet de la présente invention, ainsi que deux formes d'emballages pouvant être obtenues au moyen des mandrins également illustré schématiquement.
La seconde forme de réalisation de l'emballage est illustrée éga- lement schématiquement.
Les figs. 1 à 6 illustrent schématiquement la machine faisant l'objet de la présente invention, vue au cours du façonnage d'un emballage suivant la première forme de réalisation.
La fig. 7 illustre schématiquement le dispositif scelleur et rogneur.
Les figs. 8 et 9 illustrent schématiquement une forme de man- drin supérieur, vue sous deux angles perpendiulaires.
Les figs. 10 et 11 illustrent, vue sous les mêmes angles, une for- me de mandrin inférieur correspondant au mandrin des figs. 8 et 9.
Les figs. 12 et 13 illustrent schématiquement en deux vues à 90 une variante des mandrins illustrés aux figs. 8 et 9.
Les figs. 14 et 15 illustrent schématiquement en deux vues à 90 , une variante des mandrins illustrés aux figs. 10 et 11 et correspondant aux mandrins illustrés aux figs. 12 et 13.
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La fig. 16 montre en perspective un emballage réalisé au moyen de la machine illustrée aux figs, 1 à 7 en utilisant les mandrins illus- trés aux figs. 8 à 11.
La fige 17 montre en perspective un emballage réalisé au moyen de la machine illustrée aux figs. 1 à 7 en utilisant les mandrins illustrés aux figs. 12 à 15.
La fig. 18 illustre une vue par le dessus du moule utilisé pour obtenir l'emballage suivant la première forme de réalisation, qu'il s'agis- se de l'une ou l'autre variante.
La fig. 19 illustre une vue par le dessus du moule utilisé pour obtenir l'emballage suivant la seconde forme de réalisation, qu'il s'a- gisse de l'une ou l'autre variante,
La fige 20 montre en perspective, en partie en arraché, un em- ballage conforme à la seconde forme de réalisation muni d'un fond selon la première variante.
La fig. 21 montre un mandrin supérieur utilisé pour obtenir l'em- ballage illustré à la fig. 20.
En se référant aux figs. 1 à 6 des dessins annexés, on voit que la machine qui se compose d'un bâti non représenté comporte une bobine 1 du matériau en feuille à partir duquel est constitué l'emballage.
Ce matériau est d'un type connu et de préférence il est consti- tué par une feuille de papier relativement rigide enduite ou autrement re- couverte de matière thermoplastique. Dans certains cas, il est fait usa- ge d'un complexe enduit ou autrement recouvert de matière plastique, par exemple un complexe laminé de deux ou plusieurs feuilles de papier ou d'u- ne ou plusieurs feuilles de papier et d'une ou plusieùrs feuilles d'un autre matériau tel que la toile, une feuille métallique, etc.
La feuille déroulée de la bobine 1 est guidée entre des roulet- tes 2, 2' et passe entre des couteaux 3, 3'. Au lieu d'un système de cou- teaux à guillotine 3, 3' on pourrait utiliser un couteau circulaire ou tout autre dispositif approprié pour séparer de la bobine un flan 4 à par- tir duquel doit être constitué l'emballage.
Le flan 4 est amené au-dessus d'un moule 5 ayant intérieurement la forme que doit obtenir l'emballage à réaliser. L'entrée du moule 5 est façonnée de manière à ménager une entrée élargie à bords arrondis 6. Un mandrin supérieur 7 ayant extérieurement la forme intérieure de l'embal- lage à réaliser est adapté à l'extrémité d'une tige-poussoir 8 qui peut être animée d'un mouvement alternatif vertical. La commande de la tige- poussoir 8 n'est pas illustrée aux dessins, elle peut être réalisée par tous moyens connus quelconques, par exemple par un jeu de cames ou d'excen- triques.
Des guides 9, 9' maintiennent la tige-poussoir 8 dans sa trajec- toire et assure une bonne direction du mandrin 7. La tête du mandrin, dont deux formes sont illustrées aux figs. 8, 9 et 12, 13 vient, au cours de la tige-poussoir 8, s'appliquer contre le flan 4 et, en poursuivant son mou- vement de descente, le mandrin 7 refoule le flan 4 dans le moule 5 ainsi qu'illustré aux figs. 2, 3 et 4. Les côtés du moule 5 sont ouverts ainsi qu'illustré à la fig. 18, de manière à ménager une fente 5, 5' de chaque côté pour le passage des bords de l'emballage 4. Un mandrin inférieur, disposé à l'extrémité d'une tige-poussoir 11, guidée dans des guides 12, 12', peut être animé d'un mouvement alternatif vertical synchronisé avec le mouvement alternatif vertical du mandrin 7.
La commande de ce mouvement
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alternatif vertical de la tige-poussoir 11 n'est pas illustrée aux dessins, elle peut être réalisé par un jeu de cames ou d'excentriques et la syn- chronisation des mouvements des tiges-poussoirs 8 et 11 est réalisable sans aucune difficulté par des moyens connus. Le mouvement de la tige-pous- soir Il entraîne le déplacement du mandrin 10 qui, ainsi qu'illustré aux figs. 1 à 6, s'engage dans la base ouverte du moule 5 pour venir, ainsi qu'illustré à la fige 3, s'appliquer contre le fond de l'emballage par- tiellement formé par l'enfoncement du flan 4 dans le moule 5 lors de la descente du mandrin supérieur 7. Le mouvement des tiges-poussoir 8 et 11 est réglé de manière que la mandrin 10 vienne s'appliquer contre le flan
4 repoussé dans le moule 5 pax le mandrin supérieur 7.
La forme de la tê- te du mandrin 10, dont deux formes d'exécution sont illustrées aux figs,
10, 11 et 14, 15 est adoptée à la forme de la tête du mandrin supérieur et ces deux têtes de mandrin, le mandrin supérieur et le mandrin inférieur, sont adoptées à la forme particulière du fond de l'emballage à réaliser.
Les deux mandrins 7 et 10 s'appliquent chacun sur une des faces du flan 4, déjà déformé dans le moule, 5, maintiennent le flan, façon- nent le fond et descendent tous deux dans le moule 5 en entraînant le flan 4 qui prend ainsi la ferme du moule. La descente des deux mandrins et du flan façonné se poursuit et les bords du flan façonné, bords dépassant latéralement par les fentes 5', du moule, passent entre deux paires de roulettes 13, 13' et 14, 14'. Aux fige* 1 à 6, sont seules visibles les roulettes 13 et 13', tandis qu'à la fige 7,qui est une vue par le dessus (coupe suivant la ligne VII-VII de la fige 1) on distingue les deux paires de roulettes 13, 13' et 14, 14' disposées de part et d'autre de l'emballa- ge 4 façonné dans le moule.
Les roulettes 13, 13'''et 14, 14' sont des rou- lettes appropriées au scellage à chaud des bords de l'emballage ; elles sont montées sur les axes 15, 16, 17, 18 qui tournent en entraînant les roulettes dans le sens des flèches. Les bords de l'emballage 4 sont pris entre les paires de roulettes et scellés à chaud. Des couteaux rotatifs 19, 19' et 20, 20' rognent les bords de l'emballage, de manière à élimi- ner les parties du flan dépassant la zône de scellage.
Pendant ce scellage du bord de l'emballage, au moment où l'extré- mité inférieure de l'emballage a été saisie par les roulettes 13, 13' et 14, 14' et l'emballage entraîné par ces roulettes, les mandrins 7 et 10 se sont séparés ; le mandrin 7 a repris sa course vers le haut au travers du moule 5, tandis que le mandrin 10 a poursuivi sa course vers le bas (voir figs; 4, 5 et 6). Lorsque l'emballage est entièrement scellé, au sortir du dispositif illustré à la fig. 7 et repéré plus simplement 13, 13' aux figs. 1 à 6, le mandrin 10 est arrivé à bout de course vers le bas et le mandrin 7 à bout de course vers le haut.
En quittant les roulettes 13, 13' et 14, 14', l'emballage ter- miné tombe en chute libre et une soufflerie 21 le dévie vers un plan in- cliné 22 sur lequel il glisse et est évacué de la machine (fig. 6). Pen- dant ces mouvements des mandrins et de l'emballage, un nouveau flan 4' est venu se placer sur l'ouverture du moule 5 en-dessous du mandrin 7 et est prêt à recevoir la forme voulue, le cycle des opérations recommençant.
Suivant que l'on désire obtenir un emballage ayant un fond du genre illustré à la fige 16 ou à la fige 17, on utilisera des mandrins su- périeur et inférieur conformes aux figs. 8 à 11 ou conformes aux fige. 12 à 15.
Dans une seconde forme de réalisation de l'emballage suivant la présente invention, les bords latéraux sont retournés vers l'intérieur de l'emballage et scellés par l'intérieur ainsi qu'illustré à la fig. 20, où l'on voit distinctement que les bords 23 sont retournés vers l'intérieur
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de l'emballage.
Pour obtenir cette seconde forme de réalisation de l'emballage, une machine semblable à celle utilisée pour obtenir la première forme de réalisation peut être employée à condition d'y adapter le moule 24 illus- tré en coupe à la figé 19. Ce moule ne se distingue du moule 5 (fig.18) que par l'absence des fentes 5'; en effet,dans cette forme de réalisation, il n'est plus nécessaire de ménager des fentes pour permettre le passage des bords de l'emballage puisque ces bords sont tournés vers l'intérieur de l'emballage. Par contre, le mandrin 25, qui suivant la première forme de réalisation, était fermé ainsi qu'illustré en coupe à la fig. 18, doit être muni de fentes latérales 26, 26', ainsi qu'illustré à la fig. 21.
Ces fentes 26, 26' sont nécessaires pour permettre aux bords 23 de l'embal- lage de s'étendre vers l'intérieur de l'emballage. A l'intérieur du man- drin 25 sont prévus au voisinage des fentes 26, 26', des dispositifs scel- leurs 27, 27' d'un type approprié, dont les parties scellantes sont nor-. malement écartées les unes des autres pour permettre le passage des bords de l'emballage . Lorsque l'emballage est façonné à l'intérieur du moule 24, c'est-à-dire au moment où le mandrin inférieur 10 est venu prendre contact avec le flan 4 pour former le fond de l'emballage et que le flan 4 est entièrement enveloppé dans le moule 24, un mécanisme approprié rap- proche les parties scellantes 27, 27' qui scellent les bords de l'embal- lage.
Après scellage, les parties scellantes s'écartent de nouveau et l'emballage terminé est évacué de la machine comme dans la première forme de réalisation.
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