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La présente invention se rapporte d'une manière générale à un nouveau connecteur électrique du type à perforation de l'isolant des- tiné à établir une connexion permanente pour le passage du courant grâce à une pression d'empalement sur un conducteur électrique.
Plus précisément, l'invention concerne une fiche de branche- ment pouvant être rapidement déconnectée qui se présente sous la forme d'une fiche de courant pour cordon souple destinée à être utilisée avec des fils flexibles, connus sous le nom de fils plats, dont l'emploi se répand notamment pour les lampes portatives ou autres appareillages élec- triques. Les fiches de courant pour cordon souple sont destinées à être connectées et déconnectées avec des prises d'alimentation en courant, et à alimenter toutes sortes d'appareils électriques qui peuvent être'déplacés d'un endroit à l'autre, à la maison, au bureau ou à l'usine.
La présente invention-concerne des perfectionnements apportés à la technique connue qui consiste, dans un connecteur électrique, à percer l'isolant, à l'aide de deux griffes métalliques, clous ou pointes pour établir une connexion électrique permanente par pression. On réalise ceci en empalant les deux conducteurs flexibles toronnés d'un fil plat usuel destiné aux appareils électriques portatifs. On évite ainsi l'emploi de vis de serrage ou de connexions soudées.
, En ce qui concerne l'état de la technique des connecteurs à perforation et ses progrès jusqu'à ce jour, on peut dire que cette tech- nique est presque limitée à des publications relatives à ce sujet, représentées par un certain nombre de brevets antérieurs, mais sans que l'emploi de ce type de connecteur ait été généralisé pour répondre à tous les besoins du marché.
Bien que les brevets antérieurs concernent un certain nombre de procédés se rapportant au principe du connectéur à perforation s'appliquant à trois modèles différents de connecteurs (broches terminales, jonction et prise intermédiaire) ,il apparaît que seul le type "à broches" a été lancé sur le marché pendant ces dernières années, -c'est à dire, seul le type à fiche pour cordon souple- mais sans qu'il présente des caractéristiques le rendant suffisamment pratique et utile pour en généraliser l'emploi commercial.
Les fiches électriques pour cordon souple du type à perforation de l'isolant, qui sont décrites dans les brevets ou qui se trouvent sur le marché, exigent, en général, d'une façon ou d'une autre l'emploi d'un outil (tournevis, couteau, etc...) pour préparer le conducteur (le dénuder et/ou séparer les deux conducteurs) et quelquefois pour serrer au moyen de vis le conducteur sur la fiche. La présente invention va encore plus loin, en réalisant une fiche pour cordon souple complètement automatique et qui Peut être fixée à la main rapidement et de façon convenable sur un conducteur, sans nécessiter l'emploi de quelque instrument- étant donné qu'il n'est pas nécessaire de préparer le conducteur ou d'employer un outil.
Il apparaît notamment que les connecteurs à perforation de l'isolant que l'on a proposés jusqu'à présent (en particulier les fiches pour cordon souple et les prises correspondantes) ne répondent pas aux besoins du marché où se répand largement l'emploi d'un type particulier de fil électrique, dont on parlera ci-après. Ce fil électrique peut être décrit comme un fil plat, isolé, comportant des torons de fils métalliques flexibles formant plusieurs conducteurs, le type le plus généralement en- ployé comprenant deux conducteurs parallèles réunis longitudinalement et destinés à des circuits d'éclairage ou.autres appareils électriques en général.
Ces conducteurs' flexibles parallèles sont recouverts d'un isolant en caoutchouc ou en matière plastique, ils sont plus larges qu'épais et sont, par conséquent, connus sous le nom de "fils plats". C'est à ce type de fil qu'est adapté le connecteur électrique, objet de l'invention.
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L'invention se propose notamment de réaliser un connecteur pouvant être fixé sur un fil électrique plat et isolé sans qu'il soit nécessaire d'en enlever l'isolant (en le pelant, l'arrachant ou le dénu- dant) et également, sans qu'il soit nécessaire de séparer les divers con- ducteurs accolés longitudinalement, (en général au nombre de deux), c'est à dire sans les diviser et les séparer, et permettant ainsi de fixer le connecteur en un temps très court, automatiquement et sans avoir besoin d'outils.
L'invention se propose en outre de réaliser un connecteur du type de perforation de l'isolant comportant un dispositif de manoeuvre d'un type nouveau simple et à fonctionnement automatique qu'on manipule par une pression de la main ou des doigts, et qui n'exige qu'un minimum d'effort pour l'attacher au conducteur et établir par pression une connexion élec- trique de faible résistance avec les torons de fil et simultanément éta- blir un serrage efficace sur l'isolant résistant à un effort d'arrachement de valeur élevée.
Le dessin ci-joint représente un mode de réalisation préféré de l'invention, dans sa forme actuelle, permettant de résoudre des problèmes dont on a cherché la solution.
Les modes de réalisation décrits et représentés uniquement à titre d'exemples non limitatifs concernent un connecteur électrique du type à fiche et plus précisément du type à fiche pour fil souple.plat à deux conducteurs. Il apparaît que la fiche pour fil souple suivant l'in- vention est d'une construction et d'un mode de fonctionnement tels, qu'elle peut être utilisée pour des conducteurs simples ou multiples, ainsi que pour des connecteurs électriques destinés à d'autres usages.
Sur le dessin, l'extrémité antérieure ou intérieure de ce connecteur se trouve à gauche, et l'extrémité arrière ou extérieure se trouve à droite - le conducteur entrant par l'extrémité arrière.
La figure 1 représente ce que l'on pourrait appeler l'élément connecteur "automatique" intérieur ou noyau de connexion de la fiche avec un fil plat double. Le noyau comporte un corps solide constitué par deux demi-éléments en matière moulée portant deux lames de contact pivotantes pouvant être animées de mouvements d'ouverture et de fermeture.
Sur la gure 1, les deux lames s'ouvrent automatiquement en poussant le fil en place. Ensuite, on ferme les lames par une pression entre le pouce et l'index pour réaliser automatiquement, par pression, une connexion électrique avec les torons du fil, et simultanément établir un serrage ou une attache sur l'isolant, assurant ainsi une connexion double avec le fil.
La figure 2 montre en perspective un couvercle ou chapeau en matière isolante moulée qui coulisse sur le noyau de la fiche après que les lames de celles-ci sont fermées, pour compléter l'assemblage de la fiche et pour maintenir la double connexion (électrique et mécanique) entre la fiche et le fil.
La figure 3 montre les deux lames de contact fermées pour réa- liser une connexion électrique permanente avec le fil, mais le chapeau (vu en coupe longitudinale), n'est poussé qu'en partie sur le noyau de la fiche.
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Sur les fig. 1 et 3 la moitié supérieure moulée du noyau a été omise pour permettre de montrer l'action automatique du noyau de connexion.
La figure 4 est une vue en bout de la fiche montée, le chapeau étant placé sur le noyau et l'extrémité frontale du connecteur à deux con- ducteurs étant représentée en traits pointillés.
La figure 5 est une coupe longitudinale d'une fiche complète sans son cordon, passant par la ligne 5 de la fig. 4, la paroi latérale
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avant du chapeau qui est dans sa position définitive sur le noyau de la fi- che étant donc arrachée, le noyau en deux parties de celle-ci apparaissant en élévation latérale.
La figure 6 est une vue de détail de l'une des lames de contact, qui est une coupe passant par la ligne 6 de la fig. 1.
La figure 7 est une vue en perspective montrant la face intérieu- re de l'un des éléments métalliques conducteurs présentant une griffe, d'une pièce avec lui, servant à réaliser la connexion électrique et ayant une for- me différente de celle représentée sur les fig. 1 et 6.
La figure 8 représente l'opération initiale d'assemblage de la fiche sur un conducteur. On ouvre à la main les lames de contact oscillantes, on insère le conducteur par l'extrémité arrière du chapeau détaché, à l'in- térieur du noyau de la fiche et au-delà. des griffes ouvertes. Cette vue est importante, car elle montre un dispositif pour maintenir les deux lames écar- tées.
La similitude entre les deux fiches pour cordon souple apparait ici nettement. Néanmoins une différence marquée apparaît si l'on compare cette figure avec la figure 1. Les lames oscillantes ou dispositif à levier de la première fiche s'ouvrent automatiquement lorsqu'on pousse entre elles l'extrémité d'un conducteur, tandis que la fiche de la figure 8 exige qu'on ouvre à la main le dispositif à levier .
La figure 9 montre la fin de l'opération de fixation de la fiche sur le conducteur, dont la première phase est représentée sur la figure 8, les deux lames ayant été fermées par une pression exercée entre le pouce et l'index. Il y a lieu de remarquer la position de pergage des deux griffes qui est représentée en traits pointillés.
La figure 10 montre le fonctionnement d'un dispositif de verrouillage par cliquet qui bloque ou débloque le noyau de connexion avec le chapeau. Il est à remarquer que la pression qui s'exerce entre le pouce et l' index rapproche les deux lames de contact comme c'est le cas lorsqu'on détache et qu'on enlève le chapeau, avant de fixer la fiche à l'extrémité du fil, ou ce qui est plus rarement le cas, lorsqu'on détache la fiche du fil.
Les deux vues suivantes sont des coupes transversales vues à partir de l'extrémité arrière, dans la direction des flèches indiquent 1 s plans des coupes sur la figure 9.
La figure 11 est une coupe par la ligne 11 de la figure 9 montrant les deux dispositifs de verrouillage à cliquet situés à l'extrémité avant de la fiche.
La figure 12 est une coupe par la ligne 12 de la figure 9 au voisinage du centre de la fiche et montrant l'action des deux griffes perforant l'isolant et traversant les torons comprimés des deux fils pour établir avec eux une connexion électrique permanente par pression tout en effectuant un serrage résistant.
L'un et l'autre des deux connecteurs à fiche pour cordon souple, représentés sur le dessin, comportent deux éléments conducteurs identiques jumelés, ayant la forme de lames de contact portées par un noyau avec un chapeau en une matière diélectrique dure. Les trois éléments différent légèrement dans leur mode de construction, suivant qu'ils sont destinés à l'un ou à l'autre des modes de réalisation.
On va tout d'abord donner une description détaillée de l'élément électrique conducteur (lame avec griffés) dont deux sont nécessaires pour chaque connecteur à fiche.
Ces deux lames munies de griffes réalisent une connexion électrique à pression permanente avec un fil isolé CW, par perforation de son isolant G et engagement dans les torons de cuivre comprimés d'un conducteur
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W; le fil comportant deux conducteurs accolés longitudinalement, une lame à griffe est prévue pour chaque conducteur toronné parallèle, et elle exerce un double serrage résistant à l'arrachement, c'est-à-dire deux compressions sur le revêtement isolant C.
La lame de contact a une forme allongée, avec arêtes parallèles, son extrémité frontale 3 qui est droite (partie terminale) a une forme et des dimensions usuelles. L'extrémité frontale 3 de la lame est ainsi susceptible d'entrer en contact, c'est-à-dire d'établir une connexion avec une prise d'alimentation en courant ou de la supprimer de la manière courante pour transmettre le courant au conducteur isolé CW, à l'extrémité duquel est fixée en permanence la fiche. La partie arrière de la lame (qui est logée dans un corps qui sera décrit ultérieurement) est déformée et présente une portion déportée 4 qui constitue un épaulement de serrage 5 résistant à l'arrachement situé sur la partie interne de la lame.
L'épaulement 5 est encoché symétriquement (voir fig. 7) sur chaque bord parallèle pour former deux tourillons ou pivots 6 alignés sur un même axe à l'extrémité arrière de la lame.
Les deux tourillons 6 sont carrés, étant obtenus par estampage à partir d'une tringle plate, mais les quatre tourillons des deux lames pivotent de façon satisfaisante sans usure dans leurs douilles de forme cylin- drique, moulées dans le corps et formant paliers. Ceci est dû au déplacement très limité que les lames doivent effectuer et à leur faible course nécessaire pour fixer en permanence la fiche sur l'extrémité du fil isolé GW.
Les deux tourillons 6 de chaque lame sont formée . à l'extérieur de la surface intérieure des deux épaulements identiques 5 des deux lames qui sont vis à vis l'une de l'autre, c'est-à-dire que l'épaulement de serrage de chaque lame forme un coude de façon à placer son tourillon 6 à l'extérieur du. fil CW et vers la portion déportée 4. En d'autres termes, les lames sont fabriquées comme il est représenté sur le dessin, ou suivant une forme équivalente.
Un bossage de verrouillage 7 est matricé à l'extérieur pour constituer un verrou en saillie, sur la face extérieure de la lame, à la position représentée à l'arrière de son extrémité antérieure 3. Ce bossage s'incline vers l'intérieur et vers l'extrémité arrière de la lame et se raccorde avec la face externe de celle-ci. L'extrémité antérieure du bossage 8 présente un épaulement carré perpendiculaire à la face de la lame 3 tandis que l'extré- mité arrière s'incline vers l'intérieur comme un coin, vers la face de la lame.
Comme on l'a déjà mentionné (bien que ceci soit décrit plus loin) le bossage de verrouillage 7 maintient un chapeau sur le noyau de connexion de la ficheff
Une griffe 9 de connexion électrique en forme de tige droite, dans le cas des figures 1 à 7, est prévue le long d'un bord de chacune des lames pivotantes de contact 3, au voisinage arrière de la partie déportée 4.
Ceci donne à l'extrémité frontale de la lame de contact 3 une longueur trois fois plus grande que la distance qui sépare les tourillons 6 et les pointes de perforation des griffes. Ce rapport permet d'obtenir un bras de levier ou un avantage mécanique sensiblement égal à trois sur un, pour la griffe 9, lorsqu'on applique une force de manoeuvre manuelle à l' extrémité frontale 3 de la lame (voir la vue représentant le fonctionnement sur la fig. 10). Ceci constitue une particularité importante pour la facilité et la commodité de la fixation de la fiche sur le fil CW, spécialement dans le cas où le revêtement isolant C est dur et résiste à la perforation.
La tige droite 9 de la griffe avec son extrémité perforante aiguë peut être obtenue par estampage de la lame 3 dont on coupe un des bords, comme le représente le dessin, et par pliage vers l'intérieur de la partie découpée dans la même direction que l'épaulement 5 de serrage.
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La longueur de la tige droite 9 place son extrémité coupante un peu plus à l'intérieur par rapport à la face interne de la lame, que la position occupée par l'épaulement de serrage 5. On voit que la tige 9 (des figures
1 à 7) a une forme droite., étant perpendiculaire à la lame 3, et diffère par conséquent de la forme de la griffe du second exemple de réalisation de l'invention (figures 8 à 12), cette dernière étant courbée par rapport à l'axe des tourillons 6 comme on le décrira plus loin.
Les figures de la planche I ont aussi de l'importance du fait qu'elles montrent la forme de la tige 9 de la griffe du premier mode de réalisation. La forme de la section de la tige de la griffe est uniforme sur toute sa longueur depuis son extrémité perforante jusqu'au niveau de la lame 3. Cette forme particulière de griffe a pour effet de réaliser une connexion électrique à pression de qualité exceptionnelle, maintenue en permanence contre le fil de cuivre toronné W fortement comprimé.
Le ser- rage initial de la connexion à pression demeure constant sans la moindre diminution de la pression contre les torons traversés et entourant de façon étroite la tige de la griffe, dans e cas d'un faible retrait c'est à dire d'un faible relâchement ou d'une perte d'élasticité de la griffe, ou de fatigue mécanique dans l'une des parties du connecteur, fatigue qui peut se produire après que le connecteur a été fixé au conducteur CW, du fait de sa connexion électrique avec le fil toronné W et du serrage résis- tant à l'arrachement contre le revêtement C, qu'exerce simultanément chacune des lames.
Par ailleurs, la griffe de connexion électrique 30 de forme courbe des fig. 8 à 12 constitue un perfectionnement important, car elle présente en service certains avantages par rapport à la griffe à tige droite 9 du premier mode de réalisation. Suivant une particularité de la présente invention, le centre de courbure de la griffe incurvée 30 n'est que légèrement excentré par rapport à l'axe du pivot 6, et est donc sensiblement concentrique à cet axe.
En conséquence, l'arc de la griffe 30 est décentré par'rapport à l'axe 6, d'une quantité juste suffisante pour amener l'extrémité de la dite griffe à frotter ou à s'accrocher légèrement contre une partie moulée du noyau (cette partie dont il sera fait mention ultérieurement est un bossage de frottement à l'intérieur du noyau) lorsque la lame, ou plus exactement les deux lames, sont ouvertes manuellement comme le représente la fig. 8. On a prévu cette excentricité au voisinage de l'extrémité perforante de chaque griffe 30 pour que les lames soient maintenues ouvertes et demeurent,dans cette position lorsqu'on introduit le fil CW à l'intérieur du corps de la fiche.
Il a déjà été fait mention de cette particularité dans la description préliminaire de la fig. 8 et on en reparlera ci-après en décrivant le fonctionnement du noyau de connexion.
La griffe 30 a aussi une section uniforme, dans la portion de cette griffe qui est en contact avec le fil toronné (voir les fig. 9 ' et 12) comme c'est aussi le cas pour la griffe 9 (fig. 3 et 4). Ainsi, les deux tiges sont analogues du fait de leur section uniforme depuis la base de leur extrémité perforante jusqu'à la lame 3 mais elles diffé,-rent dans leur direction comptée vers l'intérieur à partir de la lame.
Il résulte de ce qui précède, que l'on a représenté deux formes différentes de la griffe perforante prévue sur la lame 3. la première griffe 9 a une tige droite, tandis que la seconde griffe 30 a une tige courbe, les deux tiges ayant une section uniforme depuis leur extrémité perforante jusqu'à la lame 3.
La griffe courbe 30 est préférable à cause de sa forme segmentaire ayant une position radiale différente par rapport à l'axe 6-, qui augmente son pouvoir de perforation du revêtement isolant C. De plus, la griffe courbe 30 agit avec le maximum d'efficacité pour écarter les
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fils comprimés W du cordon, faire pénétrer sa pointe perforante entre les fils serrés sans les couper et amener la partie de dimension uniforme de la griffe à une position définitive et permanente de repos, position qui réalise une connexion électrique durable avec les fils conducteurs écartés du toron traversé par la griffe et qui entourent celle-ci.
Le noyau ou corps de la fiche qui contient et qui porte de fa- çon pivotante les deux lames 3 de connexion ou de déconnexion décrites cidessus est constitué par deux demi-sections Il en matière isolante moulée de forme plate allongée et légèrement en coin, les deux demi-éléments étant identiques.
Les deux demi-éléments 11 peuvent être réunis ensemble de maniè- re que leurs faces intérieures planes soient au contact l'une de l'autre, des goujons de centrage usuels facilitant l'assemblage des deux demi-élé- ments, puis en les collant ensemble, comme sur les figures 1 à 7. On peut aussi river les deux demi-éléments 11 ensemble suivant un procédé connu, en utilisant aussi des goujons comme le représentent les fig. 8 à 12. On produit ainsi un seul corps 11 de forme plate. Il n'est pas nécessaire de décrire en détail et de donner des références numériques sur le dessin aux moyens usuels de fixation (goujons, trous et rivets). Le corps moulé 11 constitue donc une partie du noyau de la fiche et les deux lames 3 l'autre partie.
Les deux demi-éléments 11 peuvent être sensiblement des pièces identiques et cependant complémentaires l'une de l'autre, c'est-à-dire qu' elles s'ajustent l'une à l'autre. Quand on les réunit comme le représente le dessin, elles ménagent un seul espace intérieur ouvert à l'intérieur du corps plat en coin, pour monter les deux lames de contact 3, ainsi que pour recevoir le fil isolé GW. constitué par deux conducteurs accolés longitudinalement. Les deux demi-éléments 11 ont une section rectangulaire, avec quatre côtés plats dont les dimensions diminuent vers l'arrière. Il en résulte que le corps 11, une fois monté-, a une section qui décroît uniformément et de façon symétrique depuis-l'extrémité fermée antérieure jusqu'à l'extrémité arrière ouverte.
Chacun des demi-éléments 11 est moulé de façon à présenter au milieu un demi-canal longitudinal 12, destiné à recevoir le fil, canal qui débouche à l'extrémité arrière et se prolonge jusqu'au voisinage de l'extrémité antérieure où il est fermé par une extrémité frontale pleine 13. Lorsque les deux demi-éléments sont réunis, ils forment ensemble un seul canal complet 12 destiné à recevoir le fil, l'extrémité fermée 13 de ce canal se trouvant à l'extrémité anterieure. Le canal pour le fil a une section très sensiblement ovale analogue à la forme du fil plat, lequel s'ajuste étroitement à l'intérieur du premier; la grande dimension de la section droite du fil CW est transversale par rapport à la largeur (plus grande dimension) du corps plat et mince.
Dans la partie interne de chacun des demi-éléments 11 est ménagée une poche 14 de réception de l'isolant adjacente au canal 12 du fil avec lequel elle communique, et située de manière à correspondre à l'extrémité de la griffe oscillante 9 ou 30 suivant le cas. Lorsque les deux demi-élé- ments sont placés en oppositions et réunis, les deux poches 14 sont d'une part sur des côtés opposés du canal 12, et d'autre part,.l'une des poches est dirigée vers le haut alors que l'autre est dirigée vers le bas par rapport à l'axe longitudinal du dit canal (voir la ligne de coupe 12 sur la fig. 9 ainsi que la fig. 12 qui montrent les positions étagées des deux poches 14 qui reçoivent les côté$- opposés de l'isolant de chaque moitié du fil plat à deux conducteurs CW).
Dans le mode de réalisation des fig. 8 à 12, une portion du corps, exerçant un frottement contre les lames, et ayant la forme d'un bossage 31 est prévue au moulage sur l'un et l'autre des deux demi-élé-
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ments 11, perpendiculairement aux faces internes de ceux-ci qui sont ré- unies l'une contre l'autre, et à proximité du canal 12 (voir les fige 9 et
12). Chacun des bossages 31 et des poches 14 sont au droit l'un de l'autre de chaque côté du canal du fil. Cette disposition des deux bossages 31 fait qu'ils se trouvent de part et d'autre du canal, lorsqu'on réunit ensemble les deux demi-éléments pour former un corps unique 11, qui, avec les deux lames pivotantes 3, constitue le noyau de connexion.
De même que pour les', poches 14, qui sont vis à vis l'une de l'autre, un des bossages 31 est au-" dessus alors que l'autre est au-dessous du canal 12 et ils sont décales par rapport au fil comme le représente la fig. 12.
Deux trous borgnes servant de paliers 16 sont ménagés sur chacun @ des demi-éléments 11 au voisinage de leur extrémité arrière, et à faible dis- tance du canal 12. Les quatre paliers reçoivent les quatre tourillons des deux lames 3 qui y pivotent de la même quantité et symétriquement lorsqu'elles passent de leur position ouverte vers la position fermée comme on le voit sur l'ensemble des figures.
Il y a lieu de remarquer que le corps 11 présente longitudinalement sur chacun de ses côtés les plus étroits un évidement 17 destiné à reoevoir une lame 3 qui part de l'extrémité antérieure et se prolonge vers l'arrière jusqu'aux tiers environ de la longueur du corps. Chaque évidement 17 a une profondeur définie par une courbe continue qui se rapproche de la courbe lui faisant face pour accroître la profondeur de l'évidement à mesure que l'on se rapproche de l'extrémité la plus large du corps 11. La profondeur minimum de chaque évidement 17 au voisinage de chaque bossage 31 doit être égale à l'épaisseur de la lame 3, de façon que les deux lames affleurent chacun des côtés latéraux du corps.
Une ouverture 18 destinée à recevoir l'épaulement de serrage s'ouvre à travers l'extrémité arrière de chacun des évidements 17 et dans le canal unique 12 ménagé à l'intérieur du corps 11. Les deux ouvertures 18 ont la même largeur que les deux évidements 17. Elles ont une section rectangulaire ou carrée; elles sont ménagées dans les deux côtés étroits du corps 11 et sont symétriques et alignées transversalement par rapport au corps 11. Chaque ouverture 18 reçoit l'épaulement mobile de serrage 5 de chacune des lames oscillantes 3 , et cet épaulement fait légèrement saillie dans le canal 12 , de manière à rencontrer dans une mesure suffisante l'isolant C du conducteur pour y excercer une compression de serrage ou de blocage.
Ensuite, une ouverture 19 destinée à recevoir la griffe est aussi ménagée à partir de chacun des évidements 17 sur chacun des cotés étroits et à l'intérieur du corps 11, mais chacune des ouvertures 19 n'occupe que la moitié de la largeur de cette rainure. Dans chaque demi-élément 11 l'ouverture 19 est ménagée du même côté du canal 12. Il en résulte que lorsque les deux demi-éléments sont accolés, les deux ouvertures 19 se trouvent de part et d'autre du canal 12 et, de plus, une des ouvertures 19 est dirigée vers le haut alors que l'autre est dirigée vers le bas, par rapport à l'axe du canal.
Dans le mode de réalisation desfigures 8 à 12, l'extrémité arrière de chacun des demi-éléments 11 est située de manière à former des dents d'arrêt isolantes 32 disposées symétriquement sur l'un et l'autre des cotés du canal 12 et transversalement à la plus grande dimension de cette extrémité arrière.
Lorsqu'on assemble les deux demi-éléments pour constituer un corps unique 11, il s'ensuit que les quatre séries de dents d'arrêt 32 constituent deux jeux de dents d'arrêt à l'extrémité arrière du corps. Ces dents sont parallèles les unes aux autres, un jeu de dents étant situé 'sur chacun des côtés du canal 12. de sorte que le fil CW qui prend appui en travers de l'un ou l'autre des deux jeux de dents est agrippé par lui comme on l'expliquera ci-après.
Les deux jeux de dents d'arrêt isolantes 32,indépendants est écartés l'un de l'autre, prévus à l'extrémité arrière du corps 11, constituent une particularité de la présente invention. Chacun des jeux comportant une ou plusieurs
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dents d'arrêt 32 constitue un siège ou appui de serrage ayant une arrête de retenue ou une surface rainurée-contre l'une ou l'autre de laquelle l'isolant C du fil est comprimé pour former une attache résistant à l'arrachement ce qui fixe le fil CW dans la fiche de manière à ce qu'il fasse un angle avec les lames de contact 3
Un couvercle ou chapeau creux 22 servant à recouvrir et à entourer le noyau de connexion est prévu dans les deux modes de réalisation de la fiche. Comme pour le corps 11, le chapeau est en une matière isolante dure moulée.
Dans les deux cas, le chapeau 22 a une section rectangulaire et est lui-même creux et de forme allongée; son extrémité antérieure est ouverte, il a une longueur intérieure sensiblement égale à celle du corps 11 et peut glisser sur lui dans la direction longitudinale du passage 12. Deux encoches 23 prévues dans des directions opposées sont ménagées au voisinage de l'extrémité antérieure sur la partie interne du chapeau creux;
Ces deux encoches 23 correspondent aux bossages de verrouillage 7 prévus sur les lames de contact 3 , qui y pénètrent après flexion des lames,pour verrouiller le chapeau sur le noyau de connexion, recouvrant celui-ci et manintenant les lames 3 complètement fermées,
Dans le premier mode de réalisation (fige 1 à 7, l'extrémité arrière du chapeau 22 fermée par une paroi 24 dans laquelle est ménagé un trou 25 pour le passage du fil, ce trou est aligné avec le canal 12 ménagé dans le corps. Le fil isolé CW pénètre donc par le centre de l'extrémité arrière du capot 22 et passe en ligne droite dans le canal 12 parallèlement aux lames 3.
Cependant ,le chapeau 22 est plus efficace lorsqu'il a la forme prévue dans le second mode de réalisation (fig. 8 à 12) qui prévoit un trou d'entrée- du fil 33 déporté ou décentré, c'est-à-dire non aligné avec le ca- nal 32 (comparer la position du trou 33 avec la première dispositionddu. trou 25 (fig. 3 et 5).
Ainsi, il apparaît que dans le second mode de réalisation le fil CW. est plié au-dessus et contre l'extrémité arrière plate du corps (et contrel'un ou l'autre des groupes de dents d'arrêt 32), lorsqu'il traverse le trou de passage déporté 33 du chapeau et pénètre à l'intérieur du -canal 12 en formant un angle avec les lames 3. On obtient aussi un bon ancrage résistant à l'arrachement du conducteur dans la fiche, du fait que le trou 33 est déporté, c'est-à-dire, sans que les dentes en formemâchoire 32 aient à jouer un rôle.
De plus, sur le chapeau 22, on peut prévoir un jeu de rainures ou de dents de serrage isolantes 32 (fige 8 à 12) au voisinage du trou déporté 33 ces dents étant poussées contre l'un des groupes de dents 32 prévues sur le corps. Cet agencement des divers organes comprime le revêtement isolant C du fil, entre les dents de serrage opposées ou en forme de mâchoires 32 et 34, lorsqu'on pousse le chapeau sur le noyau de connexion et exerce un effort de serrage contre le fil CW.
Etant donné que l'extrémité du fil CW est d'abord enfilée par le trou 33 du chapeau, il importe peu que l'on place- celui-ci avec les dents 34 situées vers le, haut ou-vers le bas, sur le corps de la fiche, étant donné que l'extrémité arrière do. corps 11 présente des dents de serrage correspondantes de part et d'autre (un jeu sur chaque côté) du trou déporté 33.
De façon analogue, le fait que le fil est serré par son pliage à angle droit, lors de son engagement dans le canal 12 et le trou déporté 33,est suffisant pour ancrer le fil et empêcher qu'il ne soit retiré du corps de la fiche,sans qu'il soit nécessaire d'utiliser les dents 32 et 34 formant mâchoires. Ainsi, les dents se- serrage peuvent être omises et on peut se contenter du serrage dû au pliage en serpentin du fil, dans l'une ou l' autre des deux positions (vers le haut ou vers le bas), pliage qui est dû à l'entrée du fil par un trou déporté 33 ménagé dans le chapeau 22 par rap-
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port au corps de la fiche qui est entouré par ce chape au
La description qui précède permet de comprendre le fontionnement et la disposition relative des différents organes.
Il apparaît que les quat- re tourillons 6 des lames de contact 3 sont placés dans les trolls 16 formant paliers, de sorte que les deux lames ont un déplacement égal d'ouverture et de fermeture à l'extrémité antérieure du corps. De plus, les deux lames peu- vent pivoter vers la position de fermeture contre le côté étroit du corps 11, en affleurent sa surface extérieure pour se loger à l'intérieur des évide- ments 17.
Lorsque les deux lames 3 sont en position normale parallèle et rabattues vers l'intérieur contre le corps 11, et dans leurs évidements 17, on voit que les faces internes des lames prennent appui contre leur bossage. respectif 31 qui joue le rôle de butée. Ceci limite le déplacement vers l' intérieur de chacune des griffes 30" En d'autres termes les deux bossages
31 arrêtent les extrémités perforantes des griffes incurvées 30 à une posi- tion située à l'intérieur des deux poches isolantes de serrage 14 (voir les fige 9 et 12). Cet agencement permet la flexion libre des lames 3 à l'inté- rieur de leurs évidements respectifs 17, c'est à dire le long de leur extré- mité antérieure depuis les bossages 31 (voir la fig.
10) De plus, cette par- ticularité a pour conséquence que les extrémités perforantes des deux grif- fes 30 poussent ou refoulent les côtés éloignés du revêtement isolant C dans lesdeux pochesopposées 14 et exercent ainsi un double serrage résistant à l'arrachement sur le fil plat aux deux extrémités des griffes.
Le corps 11, du premier mode de réalisation (fig. 1 à 7), présente aussi des bossages 20, moulés sur chacun des demi-éléments. Les bossages 20 limitent le mouvement de pivotement vers l'intérieur des griffes 9 et per- mettent aussi de faire fléchir les lames, à l'intérieur des évidements 17 du corps, depuis le point d'appui sur chaque bossage, vers l'avant et jusqu'aux extrémités antérieures deslames.
Dans le premier mode de réalisation, l'insertion du fil CW à l'intérieur du passage, 12 a pour effet de faire pivoter les lames de annexion oscillan- tes 3,et de -Les amener dans la position d'ouverture. En d'autres termes, l' extrémité du fil est poussée à la main contre les deux épaulements de ser- rage 5, ce qui les écarte l'un de l'autre pour amorcer-1'action d'ouverture, puis il est poussé contre les deux griffes 9 (fig.
1), pour compléter cette action, amenant ainsi les lamesà pivoter automatiquement sur leur axe, vers l'extérieur., Cette action entraine l'ouverture complète du canal 12 pour permettre l'entrée complète du fil, jusqu'à ce que l'extrémité de celui-ci dépasse le niveau des griffes 9 et rencontre le fond 13 du canal 12 à l'ex- trémité antérieure de la fiche.
Par ailleurs, les griffes 30 (et par conséquent les lames de con- tact) du second mode de réalisation (fig. 8 à 12) doivent être ouvertes manu- ellement. L'insertion du fil CW dans le canal 12 n'entraine par automatiquement couverture complète des griffes. Ceci est dû au contact de frottement entre les deux bossages 31 et la portion des griffes 30 voisine de leur ex- trémité perforante. Ceci apparaît sur la fig. 8 où l'extrémité de chacune des griffes 30 frotte contre son bossage 31 et empêche ainsi l'ouverture automatique complète des lames 3lorsqu'on pousse le conducteur dans le canal 12
Cependant, une fois ouvertes manuellement, les lames 3 se maintiennent ouvertes par suite de la disposition mentionnée ci-dessus.
Cette parti- cularité peut etre considérée dans un sens comme un avantage, lorsqu'on fixe la fiche à son conducteur. En d'autre termes, les griffes 30 sont maintenues positivement vers l'extérieur et éloignées du canal 12, et, de façon analogue, les lames demeurent en position d'ouverture, lorsque le noyau de connexion est tenu d'une main et que l'on y introduit de l'autre main le fil. La plus grande partie de la portion courbe de la griffe 30 est écartée du bossage 31 comme le représente la figo 9 et est concentrique à l'axe 6 afin de faciliter la perforation du filo
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L'axe de la griffe 30 (ainsi que de la griffe 9) coupe perpendiculairementle canal 12 et se trouve dans le plan de chacun dés conducteurs toronnés W du fil à deux conducteurs CW.De cette façon,
la griffe perce d' abord le côté le plus rapproché de l'isolant 0 puis traverse les torons du fil, normalement, sans percer le côté le plus éloigné de l'isolant, de sorte que celui-ci fait saillie à l'intérieur de la poche 14. Lorsque la griffe traverse le conducteur, les torons de celui-ci s'ouvrent et entourent la griffe de chaque côté (voir-fig. 12) exerçant un fort serrage sur elle et réalisant une connexion durable par pression, comme on l'a décrit précédem- ment à propos de la forme de chacune des griffes 9 et 30.
De plus, il faut noter que les épaulements de serrage 5 des lames pivotantes 3 pénètrent dans les ouvertures correspondantes 18 ménagées dans le corps, et intersectent en partie le canal 12 dans lequel ils font saillie,ces épaulements se rapprochant l'un de l'autre enagissant comme des mâchoires. Cet agencement permet, lorsqu'on a fait tourner les deux lames vers leur position finale de fermeture (fig. 3, 9 et 10) , d'exercer par les deux épaulements de serrage 5 une compression sur les deux côtés du revêtement C du filet d'ancrer celui-ci dans le corps en un point espacé de l'emplacement où la griffe 9 ou 30 traverse les torons conducteurs.
On voit par ce qui précède que plusieurs effets de compression et de serrage sont appliqués par les seuls éléments actifs de la- fiche, contre le revêtement isolant C pour fixer le fil CW à. la fiche avec une résistance à l'arrachement exceptionnellement élevée. Tout d'abord, les griffes serrent et repoussent l'isolant du fil dans lea poches 14, ensuite, les épaulements 5 exercent une action de serrage sur l'isolant, en un point espacé, du point de perforation par la griffe,, et enfin, dans- le second mode de réalisation, le trou 33 déporté du chapeau coince le fil CW et le plie d'un certain angle par rapport au canal 12, comme on l'a décrit précédemment.
Dans la description qui précède on a expliqué les principes de l'invention et ses modes de réalisation préférés, afin de la distinguer des techniques antérieures.
L'invention répond au besoin d'un connecteur électrique d'un type nouveau et utile.
Il va de soi que l'on peut apporter des modifications aux modes de réalisation décrits ci-dessus, notamment par substitution de moyens techniques équivalents, sans sortir pour cela du cadre de la présente invention.
REVENDICATIONS.
1. Connecteur électrique caractérisé en ce qu'il comprend en combinaison un corps présentant un canal destiné à recevoir un fil isolé à deux conducteurs, deux éléments conducteurs, métalliques montés de façon à pivoter dans le corps et à se déplacer par rapport audit canal, chacun des élémente pivotants, comportant une pointe perforante dirigée vers le canal et dans le plan du déplacement de l'élément pivotant ;
lesplans suivantslesquels se déplacent les pointes perforantes étant écartés et parrallèles, la dimension transversale la plus grande du canal étant perpendiculaire au. plan de déplacement des pointes et sa dimension la plus petite étant sensiblement égale à l'épaisseur du fil à deux conducteurs isolés disposé dans le canal, de sorte que chaque conducteur est situé dans le plan du déplacement de chacune des pointes; ces éléments conducteurs pouvant pivoter depuis une position d'ouverture dans laquelle on peut insérer le fil à deux conducteurs dans le canal, jusqu'à une position de fermeture dans laquelle chacune des pointes coupe le canal et perce le fil isolé à deux conducteurs réalisent ainsi une connexion électrique avec chacun des conducteurs.