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EXECUTORS OF JAMES MILLS LIMITED9 résidant à WOODLEY près de Stockport (Grande-Bretagne).
PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX DISPOSITIFS DE FIXATION DE RAILS.
L'invention est relative à des dispositifs pour fixer des rails à patins, pour chemins de fer ou analogues, sur des traverses, ces disposi- tifs étant du genre de ceux qui comportent une paire de crampons dont chacun comprend une tige ron-filetée qui est engagée ou peut être engagée dans la traverse quand le crampon est refoulé axialement dans celle-ci et les deux crampons étant placés de part et d'autre du rail, chaque crampon comportant une partie propre à exercer une pression de retenue sur le bord adjacent du patin du rail, l'agencement étant tel que le patin du rail, de chaque côté de celui-ci, soit directement en contact quand le dispositif de fixation est mis en place,
avec la tige du crampon adjacent ou avec le bord correspondant d'une entaille ménagée dans la face supérieure de la traverse ou dans une semelle montée sur le rail afin que le rail soit maintenu en place par contact direct avec une tige de crampon établie de chaque côté du patin ou avec cha- que bord de ladite entaille ménagée dans la traverse ou dans la semelle, si celle-ci existe.
Pour simplifier la description, on désigne ci-après un crampon, propre à être engagé dans la traverse de la manière décrite plus haut, par 1* expression "crampon engagé axialement".
Les crampons de fixation du genre sus-indiqué et dont la tige n'est pas filetée et peut être chassée dans la traverse par un mouvement axial, ont été constitués jusqu'ici de manière telle que la partie qui exerce la pression prenne appui sur le bord adjacent du patin du rail, de sorte que l'enlèvement du rail ne peut se faire qu'après avoir modifié la position du crampon par rapport à la traverse.
Généralement, la traverse est en bois et la modification de la position du crampon par rapport à la traverse n'est pas désirable car l'ex- traction et la remise en place correcte d'un crampon demandent beaucoup de
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temps. Par ailleurs, les propriétés de retenue du crampon ne sont pas amé- liorées par des extractions répétées et leurs engagements multiples dans le même trou de la traverse. Les marnes désavantages se produisent quand la tra- verse est.en béton avec un ou plusieurs trous propres à recevoir les crampons et garnis de chevilles en bois ou en une autre matière fibreuse qui exercent l'effort de retenue nécessaire sur la tige des crampons.
Les mêmes inconvénients ne se produisent pas au même degré quand la tige du crampon est filetée et peut être vissée dans un trou taraudé, mé- nagé dans une traverse en bois ou dans une cheville dans le cas d'une traver- se en béton, car le crampon ou tirefond peut alors être enlevé aisément par dévissage et en peu de temps sans diminuer l'effort de retenue existant entre le crampon et la traverse.
Un crampon non fileté et engagé axialement dans la traverse est maintenu en place par la déformation et la mutilation des fibres de la tra- verse en bois ou de la cheville, ces fibres étant susceptibles d'être rompues et abîmées davantage pendant.une extraction ultérieure du crampon, de sorte que les propriétés de retenue de celui-ci risquent d'être fortement diminuées par des extractions fréquentes et des remises en place répétées dans le même trou de la traverse.
On a déjà proposé un dispositif de fixation de rail avec un cram- pon engagé axialement, ce dispositif étant toutefois d'un genre différent de celui décrit plus haut et permettant l'enlèvement du rail sans que l'on ait à déplacer la tige du crampon par rapport à la traverse, cette disposi- tion connue étant telle que la partie du crampon, qui exerce la pression, occupe une position telle par rapport à la tige du crampon que cette partie ne recouvre aucune portion du rail quand celui-ci est en place, le disposi- tif de fixation comprenant une paire d'organes transmetteurs de pression, chacun de ces organes étant intercalé ou étant propre à être intercalé entre la partie du crampon, qui exerce la pression, et le bord adjacent du patin du rail, afin de pouvoir transmettre une pression de retenue audit bord,
char- que organe pour la transmission de la pression étant propre à être écarté de sa position active sans que l'on ait à modifier la position de la tige du crampon engagé par rapport à la traverse de sorte que le rail peut 'être enlevé sans modifier la position de la tige engagée dans celle-ci.
Pour ce dispositif connu, l'organe transmetteur de pression est intercalé entre le bord correspondant du patin du rail et le bord adjacent d'une semelle avec entaille sur laquelle le rail est logé. Suivant une va- riante, l'organe transmetteur de pression se trouve d'un côté seulement du rail et est intercalé entre le bord correspondant du patin du rail et le bord adjacent de la semelle avec entaille.
Dans chaque cas, on est obligé d'avoir recours à une semelle en- taillée pour laquelle l'écartement entre les deux bords longitudinaux de l'entaille est notablement plus grand que la largeur totale du patin du rail surtout quand on adopte la variante indiquée ci-dessus en premier lieu. Il en résulte que, dans chaque cas, la largeur de l'entaille de la semelle, qui reçoit le patin, est notablement plus grande qu'à l'ordinaire de sorte qu'on est obligé de se servir d'une semelle dont l'entaille n'a pas la forme nor- male usuelle'et que dans chaque cas le ou les deux organes transmetteurs de pression doivent nécessairement servir pour maintenir le rail en place, ce ou ces organes devant être très solides et rigides.
L'invention a pour but de réaliser un dispositif de fixation de rail, du genre indiqué au début et qui permet l'enlèvement et la remise en place du rail sans modifier la position de chaque tige de crampon par rap- port à la traverse tout en permettant de se servir d'une semelle, si elle existe, dans laquelle est ménagée une entaille, propre à recevoir le rail, dont la largeur correspond à celle du patin du rail, cette entaille étant ménagée dans la traverse au cas où la semelle est complètement supprimée.
L'agencement est alors tel que dans l'un ou l'autre cas le rail soit mainte-
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nu en place par contact direct avec les bords de l'entaille ménagée dans la traverse ou dans la semelle, si elle existe, ou encore par contact avec les tiges des crampons, ce qui permet d'utiliser des organes transmetteurs de pression relativement légers et qui, si on le désire, peuvent être élas- tiques.
Le rail peut donc être maintenu élastiquement en place, une par- tie ou, si on le désire, la totalité de l'élasticité étant fournie par les organes transmetteurs de pression.
Conformément à l'invention on constitue le dispositif de fixa- tion du rail de manière telle que chaque organe,transmetteur de pression soit empêché de s'écarter du rail, dans une direction sensiblement horizon- tale, par son contact avec le crampon correspondant en un point écarté du bord adjacent du patin du rail et/on, par son contact avec une butée prévue sur la semelle entaillée, si elle existe, ladite butée étant écartée du bord correspondant de l'entaille dans laquelle le patin est logé, l'agence- ment étant tel que, malgré l'intervention de chaque organe transmetteur de pression, chacun des deux bords du patin puisse être directement en con- tact avec la tige du crampon correspondant ou avec le bord adjacent d'une entaille, servant de logement au patin et ménagée dans la face supérieure de la traverse ou d'une semelle si elle existe.
Cette disposition permet non seulement l'usage, si on le désire, d'une semelle ordinaire avec épaulements ou rebords et avec une entaille de largeur usuelle pour recevoir le patin du rail, mais également, puisque la largeur de la semelle est normale et correspond à la largeur totale d'une semelle utilisée couramment pour des dispositifs de fixation de rails à pa- tin, l'usage de trous, qui sont ménagés dans la semelle pour recevoir les crampons et qui .sont établis, en étant écartés, comme à l'ordinaire, du rail de sorte que le dispositif, faisant l'objet de l'invention, peut être utili- sé aisément pour des installations de chemins de fer existantes.
De préférence, l'organe transmetteur de pression, quand il est en place, est seulement en contact avec la face supérieure du bord adjacent du patin du rail.
De préférence, aussi, l'organe transmetteur de pression est élas- tique afin que, surtout quand on utilise un crampon élastique, le rail soit serré élastiquement contre la traverse.
Avantageusement, le crampon, qui se trouve de chaque côté de la traverse, comporte deux tiges écartées l'une de l'autre et propres à être engagées dans des trous séparés de la traverse, ces tiges étant reliées inté- gralement entre elles par la partie du crampon destinée à exercer la pression, ce qui permet d'utiliser un crampon dont les tiges ont une section transver- sale la plus simple possible, notamment une section circulaire, tout en évi- tant que le crampon, après sa mise en place, puisse tourner autour d'un axe vertical par l'effet du cheminement du rail, en même temps que l'on peut uti- liser le contact entre le crampon et l'organe transmetteur de pression cor- respondant pour empêcher que cet organe puisse, lui-même, être déplacé angu- lairement par l'effet du cheminement du rail.
Suivant une varianteaet dans le cas où le rail est supporté par la traverse à l'aide d'une semelle, celle-ci peut comporter des butées ver- ticales destinées à venir en contact avec l'organe transmettes de pression pour empêcher que celui-ci tourne autour d'un axe vertical par l'effet du cheminement du rail, c'est-à-dire par l'effet de la tendance que présente le rail à se déplacer longitudinalement par rapport à la traverse au cours de l'usage.
Quand, comme on le préfère, le crampon comporte deux tiges écar- tées, celles-ci sont placées, après la mise en plane du crampon, dans la direction de la longueur du rail; cette disposition permettant à l'organe transmetteur de pression d'être introduit ou enlevé par l'intervalle exis-
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tant entre les deux tiges du crampon, pendant la mise en place et l'enlèvement du rail, cet organe transmetteur de pression se trouvant entre les deux tiges du crampon quand celui-ci est posé.
Dans le cas particulier des crampons pour lesquels la partie, qui exerce la pression, est reliée élastiquement à l'aide de branches latérales, aux deux tiges du crampon, il est nécessaire de prévoir des moyens propres à faire" cesser l'effort de retenue, produit par la partie qui exerce la pres- sion, sur l'organe transmetteur de pression afin que celui-ci puisse être enlevé pour permettre le déplacement du rail. Un autre but de l'invention est donc de réaliser un outil à l'aide duquel on peut faire cesser cet effort de retenue.
A cet effet et conformément à une autre caractéristique de l'in- vention, on a recours, dans le cas où. l'on se sert d'un dispositif de fixa- tion établi selon l'invention, à un outil pour faire cesser la pression exer- cée par le crampon, cet outil comprenant un bras muni, à ou à proximité d'une extrémité, d'une paire de saillies établies de chaque côté dudit bras, les deux saillies de chaque paire étant établies à des niveaux horizontaux diffé- rents afin que la saillie supérieure de chaque paire puisse prendre appui sur la face supérieure d'une des deux branches latérales du crampon alors que la saillie inférieure peut prendre appui sur la face inférieure de ladite branche,
l'agencement étant tel que l'outil puisse être mis en place en le rapprochant du rail de manière à amener les saillies à leur position active susdite, après quoi l'extrémité opposée de l'outil peut être refoulée vers le bas et les branches latérales du crampon, adjacentes à la partie de ce crampon qui exerce la pression, peuvent être courbées, en substance vers le haut pour les écarter des tiges du crampon, ce qui fait cesser l'effort exer- cé sur l'organe transmetteur de pression et permet à ce dernier d'être écar- té de sa position active en vue de permettre l'enlèvement du rail.
Les dessins ci-annexés montrent, à titre d'exemples, plusieurs modes de réalisation de l'invention.
Les figs. 1 et 2 montrent, respectivement en vue de côté et en plan (le rail étant coupé), un dispositif de fixation de rail établi selon un premier mode de réalisation de l'invention.
Les figs. 3 et 4 montrent, respectivement en coupe longitudinale et en plan, un deuxième mode de réalisation.
Les figs. 5 et 6 montrent, respectivement en coupe longitudinale et en élévation, un troisième mode de réalisation.
La fig. 7 montre, semblablement à la fig. 3, une variante.
Les figs. 8 et 9 montrent, semblablement aux figs. 3 et 4,un quatrième mode de réalisation.
La fig. 10 montre, semblablement à la fig. 3, une autre variante.
Les figs. Il et 12 montrent, semblablement aux figs. 3 et 4, un cinquième mode de réalisation.
Les figs . 13 et 14 montrent, semblablement aux figs. 3 et 4, un sixième mode de réalisation.
La fig. 15 montre, semblablement à la fig. 3, encore une autre variante.
Les figs. 16 et 17 montrent, semblablement aux figs. 1 et 2, un septième mode de réalisation.
La fig. 18 montre, en plan, une partie du dispositif de la fig.
17 mais établi suivant une variante.
Les figs. 19 et 20 montrent, semblablement à la fig. 16, deux variantes du dispositif montré sur cette fig. 16.
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Les figs. 21 et 22 montrent, semblablement aux figs. 1 et 2, un huitième mode de réalisation.
Les figs. 23 et 24 montrent, semblablement aux figs 1 et 2, un neuvième mode de réalisation.
Le dispositif de fixation de rail, montré sur les figs. 1 et
2,sert à fixer un rail de chemin de fer 30, avec patin plat, à une traver- se en bois 31 avec interposition d'une semelle 32 qui est constituée comme à l'ordinaire et qui comprend deux paires de trous 33 pour recevoir des crampons.
La semelle 32 comporte une entaille centrale 34, constituée comme à l'ordinaire, c'est-à-dire que sa largeur correspond à celle du pa- tin 35 du rail. De chaque coté, cette entaille comprend un épaulement ver- tical 29 destiné à venir en contact avec le bord adjacent 28 de l'aile cor- respondante 48 du patin 35 quand celui-ci est engagé dans.' l'entaille.
Par conséquent, le rail peut être mis en place de la manière usuelle par son contact avec les deux épaulements 29 de la semelle 32, cel- le-ci étant donc constituée, en réalité, par une semelle avec épaulements ou entaille ayant une forme absolument normalisée comme celle qu'on utilise couramment pour fixer des rails de chemins de fer avec patins sur des tra- verses.
Dans ce cas,chaque semelle comporte une paire de crampons 36 qui servent au maintien élastique du rail et qui sont établis de part et d'autre du rail. Chaque crampon est formé à partir d'un seul tronçon d'un barreau ou d'un fil en un métal élastique. Pour l'exemple montré, ce bar- reau ou fil a une section transversale circulaire et le crampon comporte deux tiges écartées 37, ordinaires et non-filetées, qui peuvent être enga- gées respectivement et axialement dans la paire de trous correspondants 33 de la semelle et dans la traverse 31.
Les deux tiges sont reliées intégra- lement et élastiquement entre elles par un bras 38 comprenant deux bran- ches 40 dont chacune est reliée à l'extrémité supérieure de la tige 37 correspondante, ces branches 40 ayant une forme telle qu'un trou central 39 soit formé entre elles, les extrémités supérieures 41 des tiges 37, à proximité de leur jonction avec les branches 40 correspondantes, étant cour- bées l'une vers l'autre à partir du rail pour réduire ainsi la longueur uti- le du bras 38 du crampon dans une direction transversale par rapport au rail et afin que l'extrémité 42 du bras 38, qui est la plus voisine du rail, ne recouvre aucune partie de celui-ci quand il est mis en place.
L'extrémité 42 du bras 38 constitue la partie du crampon qui exer- ce la pression et l'organe transmetteur de pression 43 est constitué par une plaque rectangulaire, en un métal élastique, qui est introduite dans la par- tie la plus large du trou central susdit 39, le grand axe de la plaque rec- tangulaire étant perpendiculaire à la longueur du rail et son inclinaison surl'horizontale correspondant, d'une manière générale, à celle du bras 38 du crampon.
La plaque 45 est coudée de manière que la face inférieure de son extrémité supérieure et externe 44 puisse prendre appui, quand la plaque est en place, sur les branches 40 du bras de crampon à l'endroit où ces branches sont les plus rapprochées. La plaque 43 est courbée, à proximité de son extré- mité inférieure et interne 45 autour d'un axe transversal afin que sa face supérieure forme un siège concave 46 pour la face inférieure de l'extrémité 42 du bras 38 du crampon. L'extrémité inférieure 45 de la plaque 43 est cour- bée légèrement vers le haut, par rapport à l'horizontale, de manière à pour- voir être appliquée sur la face supérieure 47, généralement inclinée, de l'aile 48 du patin 35.
Pour faciliter l'introduction ou l'enlèvement de la plaque 43, on a recours à un outil 49,qui fait cesser la pression et qui comprend un levier 50 dont une partie seulement est montrée sur les dessins. Le levier
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50 est terminé par une fourche avec deux bras divergents 51 qui, en un point intermédiaire de leur longueur, peuvent prendre appui sur la face supérieure du bras 38 du crampon, à proximité des endroits où ses branches 40 sont rac- cordées aux tiges 37 du crampon. Les extrémités libres des bras de la four- che portent des ergots opposés 52 propres à être engagés sous les parties médianes des branches 40 du bras 38, en forme de U.
Quand on abaisse l'ex- trémité opposée (non montrée) du levier 50 de l'outil, la fourche de celui- ci pivote autour des points d'appui susdits pour soulever la partie 42, qui exerce la pression, du bras élastique 38 du crampon par rapport aux tiges 37 de celui-ci, ce qui permet d'engager ou de dégager la plaque 43 qui, lors- qu'elle est en place, appuie seulement sur le crampon et le patin du rail pour maintenir celui-ci élastiquement en place.
Il est à noter que la manoeuvre de cet outil 49 ne modifie pas la position des tiges 37 du crampon par rapport à la traverse et que,lors- que les plaques sont enlevées de chaque côté du rail, ce dernier peut être écarté de la semelle sans troubler, d'aucune manière, les emplacements des tiges des crampons par rapport à la traverse.
L'extrémité supérieure de la plaque 43 peut, dans ce cas, être profilée de manière' qu'elle puisse prendre appui sur la partie adjacente du crampon en vue d'empêcher que la plaque puisse se déplacer angulairement par rapport au crampon par l'effet du cheminement du rail.
Sur les figs. 3 et 4 on montre un dispositif qui, d'une manière générale, est analogue à la disposition précédente, les branches 40 du bras 38 du crampon ayant une forme arquée ce qui diminue la largeur totale.. du crampon dans une direction' transversale par rapport au rail de sorte que la partie du crampon-qui relie les deux branches 40 entre elles et qui forme la partie 42 susdite, qui exerce la pression, ne recouvre pas l'aile adja- cente du patin du rail.
Dans ce cas, l'organe transmetteur de pression com- prend une plaque 43, en un métal élastique, et qui a la forme d'un rectangle allongé, la plaque étant mise en place en l'introduisant latéralement entre les deux tiges 37 du crampon afin qu'une extrémité de la plaque, notanment son extrémité interne 45 qui est légèrement courbée vers le haut, soit appli- quée à plat sur la face supérieure et inclinée 47 de l'aile 48 du patin du rail.
La plaque est courbée autour d'un axe transversal par rapport à sa longueur afin que sa face supérieure forme un siège concave 46, destiné à venir en contact avec la face inférieure de la partie 42, exerçant la pres- sion, du crampon, l'extrémité externe 44 de la plaque étant courbée vers le bas afin que son bord vienne prendre appui sur la face supérieure de la se- . mile 32 en un point qui se trouve, en substance, entre les deux trous 33 dès tiges adjacentes du crampon, la plaque étant, à part cela, écartée de la face supérieure de la semelle.
Sur les figs. 5. et 6, le dispositif comprend une semelle 32 ana- logue à celle montrée sur les figs. 1 et 2 mais qui comporte de chaque côté de son entaille 34 un seul trou 63 pour recevoir un crampon. Ce trou est placé plus près de l'entaille que la paire de trous 33 des modes de réalisa- tion précédents, chaque trou pouvant recevoir et retenir, sans qu'elle puis- se tourner, la tige 37 d'un crampon 36 avec une seule tige. Celle-ci a une section transversale carrée ou autre que circulaire et son extrémité supé- rieure forme une boucle intégrale 64 dont le plan est sensiblement parallè- le à la longueur du rail mais l'extrémité libre 65 de la boucle est écartée de la tige du crampon et son plan est légèrement incliné par rapport à la verticale (fig. 5).
L'organe transmetteur de pression 43, a, dans ce cas et en substan- ce, la forme d'un U avec une branche supérieure 66 plus courte et une branche inférieure 67 plus longue les faces opposées de ces branches étant respective- ment en contact avec les faces supérieure et inférieure de l'extrémité libre 65, de section carrée, de la boucle 64 formée par le crampon. Les deux bran- ches sont donc perpendiculaires à la longueur du rail avec leurs extrémités
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libres orientées vers l'âme de celui-ci et la face inférieure de l'extrémité libre 68 de la branche la plus longue prend appui, quand elle occupe sa po- sition active, sur le bord extérieur de la face supérieure de l'aile du patin.
La fig. 7 montre un dispositif pour lequel le crampon, est analo- gue à celui de la fig. 3, c'est-à-dire qu'on se sert d'une semelle normali- sée 32 qui n'est modifiée d'aucune manière. Pour ce dispositif, l'organe transmetteur de pression 43 est seulement en contact avec l'aile du patin et avec le bras de retenue du crampon et il est constitué par un coin dont la section transversale a une forme rectangulaire allongée. Une extrémité du coin comporte une encoche 60 qui s'étend sur toute la longueur du coin, cette encoche ayant une profondeur suffisante pour recevoir complètement la partie 42 exerçant la pression, du crampon ainsi que les-.extrémités adjacen- tes des tiges 40-de celui-ci.
La longueur du coin est telle que lorsqu'il est engagé à fond, les deux extrémités susdites des tiges soient logées dans l'encdehe 60 et soient en contact avec les bords opposés de sorte que le coin est efficacement: empêché de tourner, par rapport au crampon, au- tour d'un axe parallèle à la longueur du rail,uniquement par son contact avec le crampon.
La face inférieure de l'extrémité du coin, écartée de celle qui comporte l'encoche 60, comprend une face 69 destinée à venir en contact avec l'aile dupatin du rail, ladite face 69 et ladite encoche 60 sont incli- nées par rapport à la direction longitudinale du coin afin que le bras du crampon soit tendu quand le coin est engagé à fond. Ce coin forme, en réa- lité, un prolongement amovible du bras du crampon afin que l'on puisse uti- liser une semelle normalisée avec un écartement usuel des trous pour les tiges des crampons sans que le bras de chaque crampon recouvre une partie quelconque du rail. On se rend compte que lorsque le coin est enlevé, le rail lui-même peut être enlevé ou déplacé sans qu'on ait à modifier la position du crampon par rapport à la traverse.
Les figs. 8 et 9 montrent un dispositif applicable plus parti- culièrement dans le cas ou le rail est logé directement dans une entaille 70 ménagée dans la traverse 31. sans l'intervention d'une semelle. L'entaille comporte deux épaulements verticaux 29 qui sont respectivement en contact avec les bords 28 du patin du rail pour maintenir le rail en place par le contact direct avec la traverse. Dans ce cas particulier, on se sert d'un crampon 36 ayant une forme générale analogue à une agrafe ordinaire en for- me de U mais dont le fil a une section transversale plus grande. Ce cram- pon comprend deux tiges 37 écartées l'une de l'autre dans le sens de la lon- gueur du rail,, ces tiges étant reliées intégralement entre elles par une partie rectiligne et horizontale 42 qui forme la partie exerçant la pression du crampon.
Les-tiges 37 et la partie 42 ont toutes une section transversa- le circulaire.
L'organe transmetteur de pression 43 comprend une plaque, en un métal élastique, formée à partir d'une bande métallique ayant une forme sensiblement rectangulaire. Cette plaque est fendue sur une partie de sa largeur jusqu'en un point compris entre ses extrémités opposées et suivant deux droites parallèles pour former ainsi une languette 71 partiellement dé- coupées qui, ensuite, est courbée vers l'extérieur et' est enroulée complè- tement autour de la partie 42 qui relie les deux tiges 37 du crampon de sor- te que d'un coté de cette partie 42 se trouvent deux pattes 72 qui sont écartées l'une de l'autre dans le sens longitudinal du rail et qui sont propres à être appliquées sur la face supérieure de l'aile adjacente du patin du rail.
L'extrémité de la languette 71, qui fait saillie de l'autre côté de la partie 42 et qui est courbée de manière à avoir, en section trans- versale,la forme d'une cuvette renversée, comporte suivant sa face inférieu- re une encoche 73 propre à recevoir la face supérieure d'un coin ou d'une cale sensiblement rectangulaire 74 dont la face opposée prend appui sur la face supérieure de la traverse du côté du crampon écarté du rail.
L'agence- ment est tel que, lorsqu'on désire démonter le rail, ' on enlève le coin,
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ce qui permet de faire tourner la plaque 43 autour de l'axe de la partie in- termédiaire 42 du crampon, de manière à rapprocher l'extrémité de la languet- te 71 de la traverse d'une longueur suffisante pour que les pattes 72 soient écartées- du rail et cessent de recouvrir une partie quelconque du patin du rail. Le rail peut dont être enlevé et remis en place sans qu'on ait à mo- difier la position du crampon par rapport à la traverse.
Sur la fig. 10 une semelle avec épaulements, mais constituée d'une manière non-normalisée, est utilisée et comporte deux paires de trous 33 propres à recevoir les tiges de crampons comme ceux du dispositif montré sur les figs. 1 et 2, mais chaque paire de trous se trouve à proximité du bord extérieur correspondant de l'entaille de la semelle. Le crampon 36 a la même forme que celui du dispositif des figs. 8 et 9, l'organe transmetteur de pression 43 étant constitué par une plaque élastique, en acier à ressort, qui est courbée de manière à avoir la forme d'un U allongé avec deux branches 75 et 76, écartées l'une de l'autre dans le sens vertical et placées trans- versalement par rapport à la longueur du rail en étant intercalées entre la partie de liaison 42 du crampon et la face supérieure de la semelle .
La branche inférieure 75, à proximité de sa jonction à la traverse 77 de la plaque en forme de U prend appui sur la face supérieure de la semelle.
L'extrémité libre de la branche inférieure 75 de la plaque est en contact, par sa face inférieure, avec la face supérieure de l'aile ad- jacente du patin du rail. La branche supérieure 76 est courbée, en un point compris entre ses deux extrémités, de manière à avoir une forme concave du côté de sa face supérieure et dans une direction perpendiculaire à sa lon.- gueur, cette partie concave 78 étant en contact élastique avec la face infé- rieure de la partie 42, de section circulaire, qui relie les tiges du cram- pon, de sorte que la plaque 43 est empêchée, d'une manière amovible, de se déplacer latéralement par rapport au rail.
Le dispositif,montré sur les figs. 11 et 12 est analogue à ce- lui montré sur la fig. 10 mais la semelle 32 est supprimée et le patin du rail est logé dans une entaille de la traverse comme dans le cas des figs.
8 et 9. L'organe transmetteur de pression comprend dans ce cas une branche très courte 75 qui appuie seulement sur la face supérieure de la traverse du côté du crampon opposé à celui où se trouve le rail. La branche supérieu- re 76, plus longue, passe sous la partie de liaison 42 du crampon et l'extré- mité libre 79 de cette branche supérieure est courbée de manière à avoir une forme convexe suivant sa face inférieure afin que celle-ci ait un contact sensiblement linéaire avec la face supérieure de l'aile adjacente du patin du rail. Pour les deux dispositifs décrits plus haut et montrés sur les figs. 10 à 12, l'enlèvement du rail sans modifier la position du crampon a lieu en courbant la branche 76 supérieure de la plaque vers le bas afin que celle-ci puisse être retirée en la déplaçant dans une direction qui l'écarté du rail.
Pour le dispositif, montré sur les figs. 13 et 14, le rail est fixé à la traverse à l'aide d'une semelle ayant une forme normalisée et com- portant de chaque côté du rail deux trous 33 propres à recevoir les tiges d'un crampon, ces trous étant espacés l'un de l'autre et étant écartés de l'entaille de la semelle comme déjà décrit plus haut. Le crampon est en une seule pièce avec deux tiges 37 mais, dans ce cas, les branches 40 du bras du crampon sont extrêmement courtes de sorte que la partie de liaison 42 se trouve très près des tiges 37 et est fortement écartée du bord de l'aile correspondante du patin de rail.
Dans ce cas, l'organe transmetteur de pres- sion 43 est constitué par une plaque formée par une pièce trapézoïdale en un métal élastique, la partie 80 de moindre largeur, du trapèze,prenant appui, par sa :Lace inférieure, sur la face supérieure de l'aile adjacente du patin du rail. Le bord opposé 81 de la plaque est courbé vers le haut autour d'un axe parallèle à la longueur de la partie de liaison 42 du cram- pon de sorte qu'il contourne partiellement la face inférieure de ladite par- tie 42. Les deux extrémités opposées de ce bord 81 comportent des pattes
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C2 orientées suivant des directions opposées, chaque patte étant en contact avec la face supérieure d'une des branches 40,de longueur réduite, du bras du crampon.
Il en résulte, lorsque la plaque est mise en place, qu'elle est efficacement empêchée de tourner autour d'un axe parallèle à la partie de liaison 42 du crampon et qu'elle est maintenue en contact actif avec l'aile du patin du rail. L'élasticité de la plaque permet son écartement du rail de sorte que ce dernier peut être enlevé et remis en place sans modifier l'em- placement du crampon.
Pour le dispositif montré sur la fig. 15 le rail est fixé à la traverse par une semelle normalisée et avec épaulements, comme décrit plus haut, et un crampon élastique, avec deux tiges, analogue à celui de la fig.
3, est utilisé. Les branches 40 sont courbées vers le bas en étant inclinées par rapport aux tiges du crampon et l'agencement est tel qu'aucune partie du crampon ne recouvre le patin du rail.
L'organe transmetteur de pression 43 est constitué par une cale ou un coin dont la face inférieure comporte trois nervures 90,91 et 92, é- cartées dans le sens transversal et sa face supérieure porte des nervures convexes formant entre elles une rainure concave 93 propre à recevoir et à venir en contact avec la partie de liaison 42, de section circulaire, du cram- pon. Dans ce cas, les deux nervures 90 et 91 viennent en contact avec la fa- ce supérieure de l'aile du patin du rail et la nervure 92 prend appui sur la face supérieure de la semelle sous le bras courbé 40 du crampon.
La cale 43 peut être rectiligne ou peut avoir la forme d'un coin depuis une extrémité à l'autre, c'est-à-dire dans le sens de la longueur par rapport aux nervures susdites. Suivant une variante, la cale peut être courbée par rapport à un axe perpendiculaire à la longueur de ses nervures, l'agencement étant tel que dans chaque cas le bras 40 du crampon soit ten- du quand la cale ou le coin est engagée à. fond.
Pour le dispositif, montré sur les figs. 16 et 17, la semelle comporte, de part et d'autre de l'entaille 34 qui sert de logement au patin du rail, deux paires de bossages verticaux 94 et 95, les deux bossages 94 étant établis immédiatement a côté du bord de l'aile correspondante du patin en étant écartés l'un de l'autre dans une direction parallèle au rail. Les deux autre s bossages 95 sont écartés d'une manière similaire et sont établis sur une droite qui relie les deux trous 33 pour les tiges du crampon et ména- gés dans la semelle La 'semelle comporte, en outre et à proximité de chacun de ses bords extérieurs, un autre bossages 96 avec un épaulement ou rebord qui est sensiblement parallèle à lalongueur du rail quend celui-ci est en place.
L'organe transmetteur de pression 43 est constitué par une pla- que ou bande en acier à ressort ou tout autre métal flexible et élastique convenable, cette plaque ayant la forme d'un rectangle allongé dont les grands côtés sont perpendiculaires à la longueur et un des petits oàtés de la plaque, de chaque côté du rail, prend appui sur l'épaulement ou rebord. correspondant du bossage 96 de manière qu'elle soit ainsi maintenue dans une position pour laquelle l'autre petit côté 97 recouvre, sur une faible longueur, une partie de la face supérieure de l'aile adjacente du patin du rail tout en étant en contact avec cette partie du patin.
Les grands côtés de la plaque 43 sont en contact avec les faces internes des deux bossages susdits 94 et 95 de chaque paire de sorte que la plaque 43 est empêchée de tourner par l'effet du cheminement du rail.
La semelle, de chaque côté de son entaille, a une hauteur telle, par rapport à l'épaisseur du bord extérieur du patin du rail, que la face inférieure de l'organe transmetteur de pression 43 soit faiblement écartée de la face supérieure de la semelle. Cette disposition permet,quand l'orga- ne est d'abord mis en place, de le mettre en contact avec la face supérieure de l'aile du patin dans une position pour laquelle il se trouve au-delà du bord ou coté longitudinal 98 de cette face supérieure.
Quand le crampon est
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alors engagé à fond, l'organe 43 fléchit faiblementjusqu'à ce que sa face inférieure¯soit légèrement convexe par rapport à un axe qui se trouve nota- blement au-dessus de cet organe tout en étant parallèle au rail de sorte que l'organe 43 est alors en contact avec la face supérieure de l'aile dua-t tin 35 au bord ou côté 98 susdit, c'est-à-dire en un point qui est très voi- sin de celui où la face supérieure de l'organe 43 est en contact avec la par- tie 43 qui exerce la pression, du crampon élastique. L'effort de retenue est donc transmis, depuis le crampon, pour ainsi dire directement aupatin du rail.
Les tiges 37 du crampon sont courbées à leurs jonctions avec les deux branches 40 comme montré en 99 (fig. 16) suivant deux directions, c'est-à- dire en s'écartant du rail et également en s'écartant l'une de l'autre dans le sens de la longueur du rail, cette disposition facilitant la mise en place de l'outil par lequel on fait cesser la pression exercée par le cram- pon sur l'organe transmetteur de pression quand on désire enlever le rail com- me dans le cas des modes de réalisation précédents et comme montré sur la fig. 1.
Cet outil 49, qui sert à faire cesser la pression, comprend un long bras rigide 50 dont une extrémité comporte à son bord supérieur et à son bord inférieur, deux plaquettes 100 et 101 qui sont sensiblement parallè- les et écartées l'une de l'autre dans le sens vertical, ces plaquettes for- mant sur chacune des faces opposées de cette extrémité du bras une paire de saillies horizontales et écartées dans le sens vertical. Les deux saillies supérieures sont propres à prendre appui sur les faces supérieures et convexes des branches susdites 40 du crampon, alors que les deux saillies inférieures viennent en contact avec les faces inférieures et concaves de ces branches.
L'agencement est tel que lorsque l'extrémité opposée du bras 40 est refoulée vers le bas, le bord 102 de la plaquette inférieure 100, qui se trouve du côté du rail, vienne en contact avec la face inférieure des branches 40 du crampon de sorte que la partie 42, qui exerce la pression et qui fait partie du crampon, est écartée de l'organe transmetteur de pression et ce dernier peut alors être enlevé. En agissant ainsi que chaque crampon, on peut en- lever le rail lui-même. Cet enlèvement des organes transmetteurs de pres- sion et des rails a lieu sans modifier, d'aucune manière,la position engagée des tiges des crampons par rapport à la traverse.
Pour la variante,montrée sur la fig. 18, l'organe transmetteur de pression 43, au lieu d'être en contact, par celui de ses courts côtés 103 qui est écarté du rail, avec un bossage qui fait partie de la semelle comporte un court côté qui prend appui sur une des deux tiges 37 du crampon pour empêcher ainsi que l'organe 43 puisse s'écarter du rail. Ce court côté 103 comporte une encoche semi-circulaire 104 à l'aide de laquelle il vient s'engager sur la tige voisine 37, de section circulaire, du crampon.
Dans cas cas, la face supérieure de la semelle comporte des bossages 94 et 95,comme celle montrée sur les figs. 16 et 17, mais les faces opposées de. chaque paire de bossages sont inclinées par rapport à la longueur du rail au lieu d'être perpendiculaires à celle-ci, l'inclinaison étant telle qu'el- les soient sensiblement parallèles à la direction générale de la granche adjacente du crampon, quand l'ensemble est vu en plan (fig. 18). L'organe transmetteur de pression 43, qui a également la forme d'une plaque, est en contact, par ses grands côtés opposés 105, avec ces bossages.
L'extrémité de cette plaque, qui est en contact avec l'aile du patin, est serrée contre la face supérieure de celle-ci par la partie 42 du crampon qui exerce la pres- sion, comme dans le mode de réalisation précédent. De préférence, les deux petits côtés 103 de? l'organe 43 sont obliques par rapport aux deux grands côtés 105 de manière à être parallèles ou sensiblement parallèles à la lon- gueur du rail comme dans le cas de la disposition précédente. Les deux grands côtés 105 sont inclinés par rapport à la longueur du rail suivant un angle correspondant à l'inclinaison des faces opposées des bossages 94 et 95 de la semelle.
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L'enlèvement de l'organe transmetteur de pression 43 a lieu, dans ce dernier cas, en le faisant coulisser d'abord vers le rail et ensui- te le long de celui-ci pour l'écarter de la tige 32 du crampon avec laquel- le il était en contact, après quoi on peut faire cesser la pression exercée par la tête du crampon, de la manière décrite plus haut.
La fig. 19 montre une autre variante du mode de réalisation des figs. 16 et 17, le crampon utilisé étant un crampon ordinaire dont la tête 42, qui sert à exercer la pression, est immobile par rapport à la tige du crampon. L'organe transmetteur de pression 43 est analogue à celui montré sur les figs. 21 et 22 mais il est un peu plus court. Cet organe 43 fléchit quand le crampon est engagé à fond et, dans ce cas, il fournit, à lui tout seul, toute l'élasticité nécessaire entre le rail et le crampon qui lui-même est rigide.
La semelle est à peu près d'un type normalisé mais elle ne l'est pas complètement en ce sens qu'elle comporte, à proximité de chaque côté de l'entaille 34,une seule paire de bossages 94'analogues à ceux prévus pour le dispositif des figs. 16 et 17, ces bossages étant propres à venir en contact avec les bords latéraux opposés de l'organe trans- metteur de pression 43 pour empêcher son déplacement angulaire par l'effet du cheminement du rail, comme dans le cas des deux dispositions précédentes.
L'organe transmetteur de pression 43 est empêché de s'écarter du rail par le contact de son extrémité externe avec la tige 37 du crampon comme dans le cas de la variante précédente. L'enlèvement du rail est permis en rappro- chant l'organe 43 de l'âme du rail, cet organe étant suffisamment élastique pour que ce rapprochement puisse se faire. Quand l'organe 43 s'est écarté
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de la tête 42 'du 'craÍnpon, il peut' être \mlevé'pëur permettre l'eb,lèveriie:Î1t et la mise en place du rail.
Pour tous les modes de réalisation, décrits plus haut, les semel- les 32 sont, de préférence, constituées par des pièces coulées, c'est-à-dire en fonte, mais si l'on désire laminer la semelle, en la constituant par exem- ple en acier, on peut remplacer les bossages susdits, prévus de chaque côté latéral de l'entaille,dans le cas des figs. 16 à 19,. par une rainure 106 (fig. 20) qui est laminée dans la face supérieure de la semelle, à proximité de chaque bord extérieur de celle-ci, cette rainure 106 étant parallèle ou sensiblement parallèle à la longueur du rail quand celui-ci est en place.
La rainure reçoit et retient la courte branche 107 par contact avec les fa- ces opposées de celle-ci, de l'organe transmetteur de pression qui a, en substance, la forme d'un L; la grande branche 108 de cet organe correspon- dant à l'organe, en forme de plaque, des deux variantes précédentes.
Pour cette dernière disposition, le contact entre la courte bran- che 107 dudit organe et les bords de la rainure 106 empêche le déplacement de la plaque dans un sens pour lequel elle s'écarte du rail et cesse d'être en contact avec le patin de celui-ci tout en empêchant la rotation de la pla- que par l'effet du cheminement du rail.
Pour le mode de réalisation montré sur les figs. 21 et 22, le rail est fixé directement à la traverse 31 sans interposition d'une semelle et chaque rail est relié à chaque traverse par deux crampons 36 dont chacun comprend deux tiges reliées intégralement entre elles par des branches élas- tiques 40 et par une partie 42 destinée à exercer la pression, les deux bran- ches élastiques 40 étant disposées, comme bien visibles sur la fig. 22, d'un côté d'une droite qui relie les deux tiges du crampon et qui est écartée du rail quand celui-ci est mis en place.
Le dispositif est, en outre, tel que les deux tiges de chaque crampon, qui se trouve de chacun des côtés opposés du rail,soient directe- ment en contact avec le bord adjacent du patin de ce rail pour maintenir ce- lui-ci en place.
Toutefois, pour le dispositif montré sur les figs. 21 et 22, la longueur du bras du crampon est telle que, lorsque ce dernier est posé de la manière susindiquée, la partie 42 exerçant la pression, de ce crampon,
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ne recouvre aucune portion du patin du rail comme pour les dispositions pré- cédentes.
Dans ce cas, on constitue l'organe transmetteur de pression 43 par un manchon ayant, en section transversale, la forme d'un rectangle allon- gé. Le manchon peut être engagé sur les deux branches 40 du crampon à proxi- mité de l'endroit où elles sont reliées par la partie 42, le grand axe de 1 a section transversale du manchon étant parallèle à la longueur du rail.
Chaque manchon 43 a une longueur telle,- comme visible à gauche des figs. 21 et 22, qu'il puisse être engagé sur les deux branches susdites 40 en occupant une position pour laquelle son extrémité interne 109 est écar- tée à peine du bord externe de l'aile adjacente du patin afin que le rail puisse être enlevé et remis en place sans qu'on ait à modifier les emplace- ments des crampons. Pour faciliter la mise en place de chaque manchon, les bords latéraux opposés de celui-ci sont découpés en 110 à proximité de l'e x- trémité externe de chaque manchon afin que les parties coudées externes 111 des branches 40 puissent venir se loger dans les encoches ainsi formées.
Chaque manchon peut être refoulé vers l'intérieur le long des branches 40 jusqu'à venir occuper une position pour laquelle il transmet la pression, la face inférieure du manchon venant en contact avec la face su- périeure adjacente de l'aile du patin, ce contact pour la transmission de la pression étant facilité en inclinant les branches 40 sur lesquelles le manchon peut .coulisser, ces branches étant inclinées vers le bas et vers le patin du rail,, comme bien visible sur la fig. 21.
Pour retenir chaque manchon 43 à sa position pour. laquelle il est en contact avec le rail, on prévoit dans la paroi supérieure du manchon, à son extrémité interne 109, une languette 112, partiellement découpée, qui est rabattue vers le bas, quand le manchon occupe sa position active, jus- qu'à venir en contact avec la face adjacente de la partie 42 du crampon, qui exerce la pression, comme montré à droite sur les figs. 21 et 22 où le manchon est dessiné à la position pour laquelle il est en contact avec le rail.
La dimension interne du manchon longitudinalement par rapport au/rail,-est égale à la largeur totale de l'ensemble des deux branches 40 sur lesquelles le manchon coulisse, de sorte que le manchon est empêché de se déplacer angulairement autour d'un axe vertical par l'effet du chemine- ment du rail.
Il est à noter que le dispositif, montré sur les figs. 21 et 22 peut être utilisé, si on le désire, dans le cas où une semelle non entaillée ordinaire est intercalée entre le rail et la traverse, malgré que les tiges du crampon maintiennent le rail en place.
Sur les figs. 23 et 24 on montre un autre dispositif pour lequel on se sert d'une semelle ayant une forme normalisée. Le crampon est analo- gue à celui montré sur les figs. 3 et 4 et l'organe transmetteur de pression 43 est constitué par une plaque métallique qui, étant vue en plan, a en substance la forme d'un V.
Les deux bras 113 de la plaque divergent de ma- nière telle qu'ils soient parallèles aux branches correspondantes 40 du cram- pon, quand la plaque 43 est mise en place, et qu'ils se trouvent sous lesdi- tes branches 40. La traverse de liaison 114, de cet organe 43 en forme de V est en contact, par sa face supérieure, par la partie 42 du crampon qui exerce la pression et elle s'étend au-delà de cette partie pour venir en con- tact avec la face supérieure du bord externe 48 de l'aile adjacente du pa- tin.
L'organe transmetteur de pression 43 est empêché de tourner autour d'un axe vertical, par l'effet du cheminement du rail, par le contact de cha- cune des extrémités libres de ses bras 113 avec la tige correspondante 37 et, pour maintenir l'organe 43 à cette position, on fait comporter à chacune des extrémités des bras 113 une encoche semi-circulaire 115 qui forme un siège pour la face adjacente de la tige correspondante du crampon.
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L'enlèvement durail se fait d'une manière similaire à celle dé- crite pour le dispositif montré sur les figs. 3 et 4 c'est-à-dire en faisant agir un outil, propre à faire cesser la pression, sur le bras de retenue du crampon, ce qui permet de déplacer, l'organe transmetteur de pression d'a- bord vers le rail de manière à écarter les sièges 115 des tiges du crampon et, ensuite, dans une direction longitudinale par rapport au rail pour l'é- carter du crampon après quoi le rail peut être enlevé et remis en place.
Comme indiqué plus haut, on utilise pour ce dispositif une semelle de forme normalisée.
Pour tous les modes de réalisation, décrits plus haut, l'organe transmetteur de pression 43 est, de préférence, constitué en acier à ressort auquel on fait subir un traitement thermique qui lui procure une résilience élevée. Cette résilience élevée, combinée avec l'élasticité de la partie du crampon par laquelle est exercée la pression, procure un contact de rete- nue très élastique pour le rail.
Les divers modes de réalisation décrits permettent de fixer un rail à une traverse, à l'aide de crampons non-filetés, et d'enlever ou re- monter le rail sans que l'on ait à modifier la position active de chaque crampon par rapport au rail. Pour plusieurs de ces dispositifs, pour les- quels une semelle est intercalée entre le rail et la traverse, on peut se servir d'une semelle constituée comme celles dont on se sert couramment de sorte que l'invention peut être avantageusement appliquée aux installations de chemins de fer existantes.
REVENDICATIONS.
1. - Dispositifde fixation de rails à patins pour chemins de fer ou analogues sur des traverses, ce dispositif étant du genre de ceux qui comportent une paire de crampons dont chacun comprend une tige non-fi- letée qui est engagée ou peut être engagée dans la traverse quand le cram- pon est refoulé axialement dans celle-ci et les deux crampons étant placés de part et d'autre du rail, chaque crampon comportant une partie propre à exercer une pression de retenue sur le bord adjacent du patin du rail, l'a- gencement étant tel que le patin du rail, de chaque côté de celui-ci, soit directement en contact quand le dispositif de fixation est mis en place,
avec la tige du crampon adjacent ou avec les bords correspondants d'une entaille ménagée dans la face supérieure de la traverse ou dans la face supérieure d'une semelle montée sur la traverse afin que le rail soit maintenu en pla- ce par contact direct avec une tige de crampon établie de chaque côté du pa- tin ou avec chaque bord de cette entaille ménagée dans la traverse ou dans la semelle, si celle-ci existe, caractérisé en ce que la pression de retenue est transmise depuis chaque partie, exerçant la pression, du crampon à l'ai- le adjacente du patin du rail par l'intermédiaire d'un organe transmetteur de pression correspondant, et en ce que chacun des deux organes transmetteurs de pression, établis de part et d'autre du rail, est empêché de s'écarter du rail, dans une direction sensiblement horizontale,
par son contact avec le crampon correspondant en un point écarté du bord adjacent du patin du rail et/ou par son contact avec une butée prévue sur la semelle entaillée, sa elle existe, cette butée étant écartée du bord correspondant d l'entail- le dans laquelle le patin est logé, l'agencement étant tel que, malgré l'intervention de chaque organe transmetteur de pression, chacun des deux. bords du patin peut être encore directement en contact avec la tige du cram- pon correspondant ou avec le bord adjacent d'une entaille, servant de loge- ment au patin et ménagée dans la face supérieure de la traverse ou d'une semelle si elle existe.