FR2498460A1 - Plaque de base pour pieces de fixation de ski - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE UNE PLAQUE DE BASE, POUR ORGANES DE FIXATION DE SKI, SE COMPOSANT DE DEUX ELEMENTS 1, 11 EN FORME DE PLAQUE, EVENTUELLEMENT EN DEUX PARTIES, DONT L'UN, A SAVOIR L'ELEMENT INFERIEUR 1, EST A FIXER DIRECTEMENT A LA FACE SUPERIEURE DU SKI. L'ELEMENT SUPERIEUR 11 S'ETEND, PAR UNE PORTION DE SA LONGUEUR, AU-DELA DE L'EXTREMITE DE L'ELEMENT INFERIEUR 1 ET EST FIXE A L'ELEMENT INFERIEUR 1 OU AU SKI IMMEDIATEMENT AVANT CETTE PORTION. L'INVENTION EST APPLICABLE AUX FIXATIONS DE SKI.

Description

La présente invention concerne généralement et a essentiellement pour objet un dispositif formant plaque de base ou analogue destiné à des pièces, parties ou organes d'une fixation de ski ou analogue et qui se compose de deux éléments en forme de plaque, constitués éventuellement en deux parties dont ltun , à savoir ment inférieur , est à fixer directement à la face supérieure du ski. L'invention se rapporte également aux diverses applications et utilisations résultant de la mise en oeuvre d'un tel dispositif ainsi qu'aux systèmes ensembles,quipements et installations et notamment aux fixations de ski qui en sont pourvus..

Les plaques de base connues de ce type avaient exclusivement pour but de fixer la chaussure ou botte de ski de telle façon sur la face supérieure du ski qu'aucune force, provenant de la flexion ou du fléchissement du ski, ne soit transmise à la botte ou chaussure de ski (voir notamment les brevets autrichiens NO 299 030 et 302 130).

En outre, diverses plaques de base du genre mentionné au début ont été proposées, dans lesquelles la plaque supérieure était à déplacer par pivotement par rapport à la plaque inférieure dans le cas d'une chute avec torsion (voir en particulier les publications provisoires de demande de brevet fédéral allemand NO 2 900 240 et 2 324 078).

Dans l'état connu de la technique antérieure, le brevet français NO 1 528 053 révèle un élément de fixation de ski formant mâchoire guidé dans un guidage (glissières) qui est fixé directement sur la face supérieure du ski. Derrière ce guidage se trouve, tel que vu en direction longitudinale du ski, un dispositif de déplacement ou de réglage dont l'organe de réglage (crémaillère) est accroché au moyen d'un crochet à un oeillet formant boucle de l'organe précité de fixation de ski. Selon une variante, l'organe de réglage (crémaillère) peut aussi être relié au moyen dun rivet ou au moyen de plusieurs rivets à l'organe de fixation de ski.Pour l'immobilisation de l'organe de réglage équipé e ceux crémaillères, par rapport à un élément de maintien fixe relativement au ski sont proposées différentes solutions qui doivent permettre d'exécuter le déplacement ou réglage à 1 main sans aucun outil ou bien à l'aide d'ure tournevis.

Ce système connu vise donc à permettre un fléchissement du ski pendant la course sans être gêné par les deux mâ choires, grâce au fait ou qu'un glissement de la mâchoire en direction longitudinale du ski est possible.

Enfin la publication provisoire de demande de brevet fédéral allemand N 2 246 669 concerne une fixation de ski dans laquelle la distance d'espacement, entre les mâchoires respectivement avant et arrière, doit autre réglable et qui est destinée en particulier à des skis de location et donc non à etre agencée sur une plaque de base destiné à des pièces de fixation de ski. Dans cette fixation de ski connue, la mâchoire avant est fixée sur un coulisseau qui est déplaçable en translation en direction longitudinale du Ski dans une glissière de guidage fixée au ski.Le déplacement proprement dit s'effectue au moyen d'un pignon monté dans le coulisseau et qui engrène avec une crémaillère prévue dans la glissière de guidage et est déplaçable en rotation par un bouton tournant.

Alors que toutes ces plaques de base connues précitées s'étaient avérées satisfaisantes dans des fixations dites à plaque, donc dans des fixations qui se composaient d'une plaque et de deux corps de mâchoire fixés à celle-ci pour des éléments de fixation individuels, par exemple pour des mâchoires de talon combinées à des freins de ski, elles étaient cependant inappropriées en raison de leur grandeur.En outre, elles étaient, pour ce but, constituées de maçon trop compliquée et leur fabrication était trop coûteuse Par ailleurs, dans le cas justement d'éléments individuels de fixation de ski, lorsqu'ils devaient entre utilisés dans des skis de location, il en résultait, en raison de leur longueur nécessaire à cause de la grande amplitude de débattement de réglage requise, des difficultés considérables relativement à la fixation, dès que le ski était soumis à des flexions ou fléchissements.

L'invention se donne donc pour but d'améliorer ou de perfectionner une plaque de base du type mentionné au début, de telle manière que son application soit possible sans autres difficultés malgré sa grande longueur également à des éléments de fixation de ski qui doivent disposer d'une amplitude de débattement de réglage relativement grande et qui sont en outre encore combinés avec un frein de ski. Par exemple, des mâchoires de talon destinées à un ski de location, qui disposent d'une amplitude de débattement de réglage d'environ 70 mm et qui possèdent en outre encore un frein de ski, doivent pouvoir autre fixées à la face supérieure du ski sans que, lors d'une flexion du ski, des forces indésirables ne soient exercées par le ski en direction de l'axe du ski sur la plaque de base ou par cette dernière sur le ski.De plus, la fixation doit etre-simple dans sa structure et peu onéreuse dans sa fabrication et le frein de ski doit entre déplaçable avec celle-ci en direction longitudinale du ski.

Cet objectif est atteint conformément à l'invention surtout par le fait que l'élément supérieur dépasse en saillie, par une portion de sa longueur, au-delà de l'extrémité de l'élément inférieur et est fixé directement ou immédiatement avant cette portion à l'élément inférieur ou au ski. De cette manière, il est possible que l'élément de fixation de ski soit maintenu fixe seulement dans une région étroite sur la face supérieure du ski mais qu'il soit supporté ou en appui sur toute sa longueur, auquel cas la zone de sa longueur, qui se trouve au-dessus de la portion dépassante ou saillante de l'élément supérieur, n'empêche ou ne gêne, en aucune manière, un fléchissement du ski.

Dans ce sens agit aussi une autre caractéristique de l'invention, par le fait que l'élément supérieur, sur le côté opposé ou en regard de la portion dépassante, est guidé de façon déplaçable en translation sur l'élement inférieur en étant empoché de se soulever. Gracie à cela est possible un déplacement en translation de l'autre extrémité de l'élément de fixation de ski par rapport au ski qui peut par conséquent flechir sens autre gêné.

Pour permettre cependant un pivotement réduit de l'élément supérieur de la plaque de base par l'élément de fixation de ski relativement à l'élément inférieur, l'invention prévoit en outre que cet élément présente une portion dont l'épaisseur est sensiblement plus faible que l'épaisseur de l'élément restant et qui se termine avant un support d'appui sur lequel est monté l'autre élément ou élément supérieur, et en ce que la portion plus épaisse etie support d'appui sont à fixer sur la face supérieure du ski. Si alors, dans ce cas, l'élément supérieur pivote d'un certain (petit) angle, le support d'appui, qui est relié au restant de l'élément inférieur par l'intermédiaire d'une portion dont l'épaisseur admet une flexion sans difficulté, pivote également.

De cette façon, le ski, se trouvant en dessous, n'est pas gêné ou empêché de fléchir.

Différentes possibilités s'offrent pour le guidage de l'extrémité de l'élément supérieur, situee au-dessus de l'élément inférieur, le long de l'élément inférieur. il s'est avéré toutefon.s part.iculieremezt avantageux que, conformément a l'invention, l'élément supérieur comporte une embase ou un appendice avec un trou oblong ou allongé, se trouvant au-dessus de l'élément inférieur et dans lequel trou pénètre un axe monté verticaiement sur 1' élément inférieur et qui porte éventuellement une rondelle élastique sous sa tête.

Une autre solution consiste en ce que l'élément supérieur, au voisinage de son extrémité se trouvant au-dessus de l'élément inférieur, soit guidé sur ses deux côtés par exemple au moyen d'axes dans des guidages, de préférence dans deux trous oblongs ou allongés s'étendant en direction longitudinale du ski, qui sont réalisés par évidement dans deux oreilles ou pattes montéestr les parois latérales de l'élément inférieur. Selon une autre configuration, un guidage peut être réalisé par le fait que l'élément inférieur présente, dans la région de transition ou de passage de la portion plus épaisse à la portion plus mince, un coudage ou épaulement de préférence en forme de T en vue de dessus, qui pénètre dans un trou oblong de l'élément supérieur , s'étendant en direction longitudinale de la plaque de base.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, il est en outre possible que l'élément supérieur soit affaibli le long d'une ligne de flexion théorique prescrite
Ceci peut s'effectuer par le fait que les deux guidages pour l'élément de fixation de ski soient pourvus de rainures transversales en forme de V ou de U et qu'entre les deux rainures soit prévu un trou oblong dont l'axe longitudinal traverse le fond des rainures. De cette manière, l'élément supérieur peut également fléchir, de sorte qu'une flexion du ski n'est aucunement empêchée ou gênée.

Il est enfin prévu conformément à l'invention, dans une plaque de base dans laquelle l'élément inférieur se compose de deux parties, que l'élément supérieur consiste également en deux parties qui sont munies, à leurs extrémités orientées l'une vers l'autre, de protubérances ou saillies qui s'interpénètrent ou sont mutuellement en prise à la façon d'une charnière, auquel cas suffisamment de jeu
existe entre le fond de chaque intervalle entre les deux protubérances et l'extrémité de la protubérance pénétrant
dans cet intervalle.Grâce à ce jeu ou espace libre, un déplacement relatif des deux parties est rendu possible, lequel conduit à ce que le ski peut fléchir san autre trié ou empoché, malgré l'organe d.e fixation de ski monté sur l'élément supérieur.

Ainsi, selon i 'invention, le mâchoire déplaçable est fixée, d'une manière qui n'est pas indiquée plus en détail, sur un élément supérieur en forme de plaque. A cet effet sert une glissière de guidage à rebords coudés vers l'extérieur, de sorte que l'immobilisation de la mâchoise déplaçable doit s'effectuer au voisinage de la glissière qui est elle-meme fixée au moyen de vis sur la face supe- rieure du ski avec interposition d'un élément inférieur en forme de plaque.

Ainsi, notamment le brevet français antérieur
N 1528053 n'a en commun avec l'invention que le problème posé, à savoir : permettre un fléchissement du ski pendant la course sans être gêné ou empêché par les deux mâchoires.

Les solutions de ce problème sont cependant fondamentalement différentes dans les deux cas puisque, dans ce système connu, un glissement de la mâchoire est possible en direction longitudinale du ski, alors qu'au contraire, dans l'invention, la mâchoire est elle-même fixée au ski et que seul a lieu un fléchissement de l'élément inférieur en forme de plaque, pour autant que le ski fléchit pendant la course. L'élément supérieur en forme de plaque, auquel la mâchoire est fixée, est,pour autant qu'il est en une seule pièce, maintenu fixe par rapportauski en un irml emplacement et ne peut donc pas gêner ou empêcher une flexion du ski.

Par ailleurs, l'invention diffère fondamentalement de la publication provisoire de la demande de brevet fédéral allemand N 2 246 669 par le problème posé et par la structure proposée comme solution à celui-ci.

L'invention sera mieux comprise et d'autres buts caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description explicative qui va suivre an se reportant aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs, illustrant cinq modes de réalisation différents, actuellement préférés, de l'invention et dans lesquels
- la figure 1 est une vuede côté, partiellement en coupe , d'un premier exemple d'exécution;
- la figure 2 représente une vue dans le sens de la flèche A selon la figure 1;
- la figure 3 est une vue latérale d'un deuxième mode de réalisation;
- la figure 4 représente une vue dans le sens de la flèche B de la figure 3;
- la figure 5 est une vue de coté, partiellement en coupe,d'un troisième mode de réalisation;;
- la figure 6 représente une coupe partielle selon la ligne VI- VI de la figure 5;
- la figure 7 est une coupe, suivant la ligne
VII - VII de la figure 9, à travers un quatrième mode de réalisation;
- la figure 8 représente une coupe selon la ligne flfl - VIII de la figure 7;
- la figure 9 est une vue de dessus de l'agencement représenté sur la figure 7;
- la figure 10 représente une coupe, selon la ligne X - X de la figure 11, à travers un cinquième mode de réalisation; et
- la figure 11 est une vue de dessus de l'agencement représenté sur la figure 10.

La plaque de base, selon les figures 1 et 2, se compose d'un élément inférieur 1 à fixer sur la face supérieure du ski et d'un élément supérieur il monté sur cet élément inférieur et servant à la réception de l'organe de fixation de ski. L'élément inférieur 1 possède une portion plus épaisse 10, une portion plus mince 10' se raccordant à cette dernière et un support d'appui 10" pour l'élément supérieur 11. Alors que la portion plus épaisse a normalement 3 mm à 4 mm d'épaisseur , l'épaisseur de la portion plus mince est d'environ 1 mm. Ceci a pour conséquence que, dans cette portion, un fléchissement de l'élément inférieur 1 est possible sans autre difficulté.

L'élément supérieur il possède des guidages latéraux pour l'organe de fixation de ski. A son extrémité reposant sur l'élément inférieur 1, l'élément supérieur il porte un appendice ou une embase 14 en forme de plaque, dans lequel est découpé un trou oblong 16. Le trou oblong 16 est traversé par un boulon fileté 15 comportant une rainure ou fente 15a pour un outil et qui est vissé dans un orifice de l'élément inférieur l. Une rondelle-cuvette ou un disque élastique 17, formant rondelle Belleville ou analogue, peut être disposé éventuellement entre la tête du boulon 15 et l'embase ou l'appendice 14. L'élément inférieur 1 est à fixer au moyen de vis 12 à la face supérieure du ski .L'élément supérieur Il est fixé à la face supérieure du ski au moyen de vis 13 qui traversent des orifices prévus dans l'élément inférieur.

Dans la position de repos, les deux éléments 1, Il occupent la position représentée sur la figure 1.

Cependant, si le ski est soumis à un fléchissement, l'élément supérieur 11, sur lequel est monté l'organe de fixation de ski, peut suivre cette flexion par le fait que,bien qu'il soit maintenu fixe dans sa portion médiane au moyen des vis 13, il est cependant guidé de façon dépla çable en translation par rapport à l'élément inférieur 1, à son extrémité située au-dessus de l'élément inférieur 1, par le trou oblong 16 dans l'appendice ou embase 14.

Le mode de réalisatIon selon les figures 3 et 4 est analogue au premier exemple d'exécution. élément inférieur 2 possède de nouveau une portion plus épaisse 24 et une portion plus mince 20' et un support d'appui 20".

L'élément supérieur 21 est pourvu de guidages latéraux pour l'organe de fixation de ski, qui sont cependant orientes vers l'intérieur, de sorte qu'il en résulte des surfaces latérales planes. Celles-ci portent, à l'extrémité tournée vers l'élément inférieur 2, des boulons 26 qui sont guidés dans des trous oblongs 25 de pattes ou d'éclisses 24 qui sont fixées, de façon à faire saillie verticalement vers le haut, à l'élément inférieur 2 près de l'emplacement de transition ou de passage de la portion plus épaisse 20 à la zone plus mince 20'. Grâce à ces trous oblongs 25, un déplacement de l'extrémité de l'élément supérieur 21 est possible par rapport à l'élément inférieur 2 lors d'un fléchissement du ski. L'élément inférieur 2 est fixé au ski par deux vis 22 et l'élément supérieur 21, qui repose dans le support d'appui 20" sur l'élément inférieur, est fixé ici par deux vis 23 au ski.

Une autre variante d'exécution de l'idée de l'invention est représentée par les figures 5 et 6. Ici, ltextrémité 35 de l'élément inférieur 3 est coudée dans la partie plus épaisse 30 et est sensiblement en forme de
T en vue de dessus (voir figure 6). Cette extrémité pénètre dans une fente 34 de l'élément supérieur 31, qui est guidé de cette manière par rapport à l'élément inférieur 3. Ce dernier est fixé au moyen de vis 32 à la face supérieure du ski, tandis que l'élément supérieur 31 est fixé au ski au moyen de vis 33 qui traversent le support d'appui 30"
Selon les figures 7 à 9, l'élément inférieur 4 se compose de nouveau de trois portions, à savoir la portion plus épaisse 40, la portion plus mince 40' et le support d'appui 40".L'élément supérieur 41, qui présente une sectSn transversale sensiblement en forme de U (voir figure 8), est fixé au ski au moyen de vis 42, 43 aussi bien dans la région de la portion plus épaisse que dans la région du support d'appui 40". Les vis 43, qui présentent de préférence une embase, peuvent alors traverser soit des trous oblongs ou bien des trous cylindriques. L'élément supérieur 41 possède une section transversale de flexion prescrite ou destinée à fléchir. Celle-ci se trouve au-dessus de la portion plus mince 40' de l'élément inférieur 4 et est réalisée par des encoches ou entailles 44 dans les branches de la section transversale en forme de U et par un trou oblong 45 qui est formé entre les deux encoches.Lorsque le ski, dans cet exemple de réalisation, est soumis à une flexion, les deux éléments 4, 41 sort alors tout d'abord fléchis, tandis qu'un déplacement relatif ne peut pas (dans le cas de trous cylindriques) ou presque pas (dans le cas de trous oblongs) s'effectuer.

Les figures 10 et Il représentent un exemple d'exécution similaire. L'élément inférieur 5 se compose ici de deux portions 50 50' , cette dernière pourvue d'un support d'appui 50, entre lesquelles est réalisé un évidement 50 " ' traversant environ 80/cl de la largeur de l'élément 5. L'élément supérieur 51 se compose de deux parties 52, 52' qui portent,à leurs extrémités orientées mutuellement l'une vers l'autre, des protubérances 53,54 qui s'interpénètrent ou engrènent mutuellement à la maniere d'une denture. Entre le fond de chaque lacune ou intervalle entre deux protubérances et l'extrémité de la protubérance pénétrant dans cette lacune est prévu un jeu 57, 58.On obtient de cette manière qu'en cas de fléchissement du ski, les protubérances 53 et 54 peuvent pivoter dans un plan normal à l'axe longitudinal du ski sans rencontrer d'obstacle. Ici aussi, les parties des deux éléments 5, 51 sont évidemment fixées au ski au moyen de vis 55, 56.

L'invention n'est évidemment aucunement liée aux formes d'exécution représentées dans le dessin et décrites dans ce qui précède. De nombreuses modifications sont au contraire possibles sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple à la place de vis à embase, on peut utiliser des vis en combinaison respectivement avec une pièce d'écartement ou entretoise,qui permettent également un mouvement longitudinal
Une autre modification peut consister en ce que les protubérances de l'une des parties de l'élément supérieur selon les figures 10 et 11 pénètrent, à la façon d'une charnière, dans des contre-pièces de l'autre partie de cet élément. Dans ce cas également, un jeu suffisant est à prévoir au voisinage du système d'ancrage pour assurer un pivotement non gêné des deux parties de l'élément supérieur l'une relativement à l'autre. Dans ce cas ou indépendamment de cela, l'élément inférieur peut se composer, similairement comme l'élément supérieur, de deux parties, auquel cas une distance d'écartement, correspondant à l'évidement, est alors prévue entre ces parties.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Dispositif formant plaque de base destiné à des organes de fixation de ski et qui se compose de deux éléments en forme de plaque, éventuellement en deux parties, dont l'un, à savoir élément inférieur, est à fixer directement à la face supérieure du ski, caractérisé en ce que 1' élément supérieur (11,21, 31,41

51, 52) dépasse, par une portion de sa longueurdel'extrémité de l'élément inférieur (1;2;3;4;5) et est fixé immédiatement avant cette portion à l'élément inférieur ou au ski.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément supérieur (11;21;31;41;51), sur le ctté opposé ou en regard de la portion dépassante ou saillante, estguidé de façon déplaçable en translation sur l'élément inférieur en étant empêché de se soulever.

(Figures 1 à 6).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément inférieur, à fixer sur la face supérieure du ski, > présente une portion (10';20'; 30'; 40'; 50') dont l'épaisseur est sensiblement plus faible que l'épaisseur de l'élément restant (10; 20; 30; 40; 50 ) et qui se termine àvant un support d'appui (10t; 20"; 30"; 40"; 5o"), sur lequel l'autre élément, c'est-à-dire l'élément supérieur, est monté et en ce que la portion plus épaisse et le support d'appui sont à fixer sur la face supérieure du ski.

4. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l élément supérieur (11) comporte un appendice ouune embase (14) se trouvant au-dessus de l'élément inférieur (A) et pourvu d'un trou oblong (76) dans lequel pénètre un boulon (15) monté verticalement sur l'élément inférieur et qui porte éventuellement une rondelle élastique (17) sous sa tête. (Figures 1,2).

5. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'élément supérieur (21) est guidé sur ses deux côtés, au voisinage de son extrémité se trouvant au-dessus de l'élément inférieur (2), par exemple au moyen de boulons (26), de préférence dans deux trous oblongs (25) s'étendant en direction longitudinale du ski et qui sont réalisE par évidement dans deux pattes ou oreilles disposées contre les parois latérales de l'élément inférieur. (Figures 3, 4).

6. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'élément inférieur (3) présente, dans la zone de transition ou de passage de la portion plus épaisse(30) àla portion plus mince (30'), une partie coudée (35) depréférence en forme de T, qui pénètre dans un trou oblong (34) de l'élément supérieur (31), s'étendant en direction longitudinale de la plaque de base. (Figures 5, 6).

7. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que élément supérieur (41) est affaibli le long d'une ligne de flexion prescrite, par le fait que les deux guidages (41') possèdent des rainures transversales (44) en forme de V ou de U et par le fait qu'entre les deux rainures est prévu un trou oblong (45) dont l'axe longitudinal traverse le fond des rainures. (Figures 7 à 9).

8. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel l'élément inférieur se compose de deux parties, et caractérisé en ce que l'élément supérieur (51) consiste en deux parties (52;52') qui sont pourvues, à leurs extrémités tournées l'une vers l'autre, de protubérances (53;54) qui s'interpénètrent ou sont mutuellement en prise à la manière d'une denture, auquel cas entre le fond de chaque lacune ou intervalle entre deux protubérances et l'extrémité de la protubérance pénétrant dans cette lacune ou cet -intervalle existe un jeu ou espace libre (57;58) permettant le pivotement (Figures 10, 11).

9. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'élément supérieur se compose de deux parties qui sont pourvues, à leurs extrémités orientées l'une vers l'autre, de protubérances qui s'interpénètrent ou sont mutuellement en prise à la maniere d'une charnière, auquel cas chaque partie de charniere sert de surface d'appui ou de support à l'autre partie de charnière et en ce qu'entre les parties individuelles de charnière ainsi qu'entre chaque partie de charnière etl'élément inférieur existe un jeu ou espace libre permettant le pivotement des deux parties de l'élément supérieur.

10. Dispositif selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que l'élément supérieur (41) présente, au voisinage des vis (43), des trous oblongs s'étendant en direction longitudinale du ski et en ce que les vis (43) sont réalisées de préférence comme vis à embase ou sont montées avec interposition de pièces d'écartement ou d'entretoise.