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TEHA-SCHUHFABRIK G.m.b.H., résidant à PIRMASENS, Palatinat (Allemagne) .
PROCEDE DE FABRICATION DE CHAUSSURES.
La présente invention est relative à un procédé de fabrication de chaussures dans lequel le quartier est pourvu d'un contrefort destiné à lui donner de la rigidité.
Dans les procédés de fabrication connus jusqu'ici, l'empeigne et la doublure, à la partie postérieure de la chaussure, étaient réunies par une ou plusieurs piqûres, puis montées sur la forme. Le contrefort destiné à donner de la rigidité au quartier était lui-même façonné au cours d'une sé- rie d'opérations de travail, indépendamment des éléments ci-dessus de la chaussure. Ce contrefort terminé dans sa conformation était ensuite ramolli de façon à l'amener à un état où il pouvait être introduit dans la chaussu- re. Ensuite on faisait passer ce contrefort entre l'empeigne et la doublure puis celui-ci était fixé par collage. L'introduction du bout dur, à la poin- te de la chaussure, était tout aussi difficile et fastidieuse, après que l' empeigne et la doublure avaient été montées sur la forme.
La présente invention a pour but de simplifier la fabrication des chaussures , avant tout en supprimant la mise en place ultérieure des contreforts dont le façonnage est terminé. A cet effet et conformément à 1' invention, la pièce de contrefort, préalablement parée et enduite d'adhésif est engagée entre l'empeigne et la doublure piquée sur celle-ci, après quoi les éléments ainsi assemblés sont, de préférence en une seule opération, et par exemple à l'aide d'une machine à mettre en forme, directement amenés à leur forme définitive, correspondant à la chaussure terminée, après quoi la poursuite de la fabrication s'effectue de la manière habituelle.
Si, au cours de cette poursuite,de la fabrication,un montage sur forme est effec- tué, celui-ci n'a lieu qu'après que le quartier et le dessus comportant
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éventuellement le bout rapporté ont été terminés dans leur préparation et leur conformation.
Grâce à l'invention, on réalise une importante simplification dans la fabrication des chaussures. La couture médiane de talon, nécessaire jusqu'à présent tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, peut être supprimée si on ne désire pas la conserver pour des considérations esthétiques ou de mode.
D'autres particularités de l'invention, et des détails relatifs aux avantages qu'elle permet d'obtenir, ressortiront de la description qui va suivre et qui porte sur un exemple de mise en oeuvre de ce nouveau procédé, appliqué à la fabrication d'un quartier destiné à une sandalette.
Dans les dessins annexés : La figure 1 représente le dessus auquel la doublure est rapportée par piqûre, une partie de cette doublure ayant été représentée arrachée,pour plus de clarté .
La figure 2 montre la pièce de contrefort découpée et préparée par passage dans une machine à parer.
La figure 3 montre en perspective le quartier terminé.
La figure 4 est une vue en coupe correspondante.
Le dessus 1 et la doublure .2 sont tout d'abord réunis par la piqûre 3. Ensuite, la pièce 5 qui comporte une zone marginale 4 parée,c'est à-dire biseautée ou effilée vers l'extérieur (voir figure 2) et est établie en un matériau propre à constituer un contrefort, est enduite d'un adhésif et glissée entre le dessus 1 et la doublure 2.
Les éléments ainsi assemblés, mais dont la forme est encore pla- ne, sont alors amenés à leur forme définitive (figure 3) correspondant à la chaussure terminée, par passage dans une machine à mettre en forme, du type de celles qu'on utilise dans la fabrication des contreforts, pour les amener en une seule opération à leur forme finale.
La chaussure est seulement alors mise sur forme, avec son quar- tier complètement terminé de la manière ci-dessus indiquée. Les autres opé- rations habituelles de la fabrication, comme le montage de la semelle et du talon, sont ensuite effectuées.
Bien que le procédé fait l'objet de l'invention soit en premier lieu applicable à la fabrication de la partie postérieure ou quartier des chaussures, il peut aussi être avantageusement mis en oeuvre dans la fabri- cation de la pointe des chaussures où on introduit généralement, entre 1' empeigne et la doublure, un bout dur analogue au contrefort postérieur.