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E. SCHWERTFEGER, résidant à BALE (Suisse}.
FENETRE A TABATIERE.
On connaît des fenêtres à tabatière qui, comme c'est le cas pour l'objet du brevet français 911.724 du 22 Juin 1945,présentent un cadre-bâ- ti à monter dans une ouverture du toit, et dans lequel est disposée une pla- que de recouvrement, qui est opportunément en verre, glissée de haut en bas dans des guides latéraux, et qui à l'état monté du cadre-bâti déborde sur le plan du toit par sa partie inférieure et se trouve au-dessous de celui-ci par son extrémité supérieure, une ouverture de ventilation en forme de fente étant présente à chacune des deux extrémités.
Dans le cas de ces fenêtres à tabatière connues, lesdits guides latéraux de la plaque de recouvrement sont établis sur les membrures laté- rales du cadre-bâti.
Il en résulte qu'il n'est pas possible de basculer la plaque de recouvrement hors du plan du toit, en vue d'ouvrir la fenètre, comme on peut le faire pour les fenêtres à tabatière ordinaires. Si l'on veut ouvrir une telle fenêtre à tabatière munie d'ouvertures de ventilation en haut et en bas. il ne reste rien d'autre à faire que de faire glisser la plaque de re- couvrement hors de ses guides, ce qui non seulement est incommode, mais peut conduire à des surprises désagréables si l'on ne réinstalle pas à temps la plaque de recouvrement, par exemple lorsque le temps devient pluvieux.
La présente invention concerne une fenêtre à tabatière, analo- gue, mais qui est exempte des inconvénients mentionnés ci-dessus, et cela, du fait que les gui.des latéraux ne sont plus, comme jusqu'ici établis sur les membrures latérales du cadre-bâti, lui-même, mais sur les membrures la- térales d'un châssis qui s'ajuste dans celui-ci et qui est tourillonné à son extrémité supérieure, de manière à pouvoir être basculé vers l'exté- rieur, avec la plaque de recouvrement, pour l'ouverture de la fenêtre.
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Le dessin ci-joint représente deux exemples de réalisation de 1, objet de l'invention.
Les figures 1 et 2 sont des coupes longitudinales à travers une fenêtre à tabatière d'après la première forme d'exécution, à l'état fermé, et à l'état ouvert.
Les figures 3 et 4 sont des coupes suivant les lignes III-III et IV-IV de la figure 2, la membrure transversale du cadre représenté en coupe étant supprimée.
La figure 5 est une coupe longitudinale à travers une fenêtre à tabatière d'après la seconde forme d'exécution.
Les figures 6 et 7 montrent un détail dans deux positions.
La fenêtre à tabatière d'après les figures I et 2. a un cadre-bâti a monter dans une ouverture du toit, cadre qui présente deux membrures laté- rales a, une membrure transversale supérieure b, et une membrure inférieure* ±, un peu plus large. Les membrures a du cadre consistent en fers en U (voir figure 4) .avec, chacun @ @ une aile interne a1 d'égale hauteur sur toute sa longueur, et une aile in- terne a2, dont la hauteur augmente régulièrement du bas vers le haut du ca- dre-bâti et qui est repliée en haut vers l'extérieur, en vue de la formation de parties d'appui a3, qui reposent sur le plan du toit, à l'état monté du cadre-bâti.
Aux bords extérieurs de ces parties d'appui a3 sont fixées, cha- cune au moyen d'une liaison par pliage, des languettes de plomb d, qui à 1' état monté de la fenêtre à tabatière, reposent sur le plan du toit (dans le cas d'un toit de tuile, sur les tuiles voisines).
Quand on utilise la fenêtre à tabatière sur un toit en tuile ondulée, les parties d'appui a 3 peuvent être établies pour correspondre aux ondulations des côtés longitudinaux de la tuile, pour coopérer à l'étanchéi- té avec celle-ci.
Au cadre-bâti est subordonné un châssis auxiliaire, qui présente, de son côté, deux membrures latérales de châssis e., une membrure transversa- le inférieure f et une entretoise transversale g à une certaine distance de f. Comme il ressort de la Fig. 3, les membrures e. consistent en fers profilés rectangulaires, dont les parties de parois el opposées l'une à l'autre sont repliées vers le bas et forment, avec la partie supérieure de paroi corres- pondante une fente de guidage h.
Dans ces deux fentes de guidage on glisse, de l'extrémité supérieure du châssis, une plaque de recouvrement 1 qui est, opportunément en verre et qui s'appuie par dessous, contre une languette ter- minale e3 repliée vers le bas et formant une butée, de la partie terminale e3 repliée vers le bas et formant une butée, de la partie de paroi e2 des deux membrures e du châssis. Le châssis auxiliaire repose d'ordinaire dans le cadre-bâti. Dans ce cas, les deux membrures latérales e. du châssis auxi- liaire sont en prise dans les parties en U des deux membrures latérales a du cadre-bâti. A l'extrémité supérieure de la fenêtre tabatière'le cadre-bâ- ti et le châssis auxiliaire sont liés entre eux par une articulation.
Dans ce but on a fixé sur la traverse supérieure b du cadre-bâti, deux pièces-pa- liers en équerre situées face à face dans la direction transversale et dont l'une des branches se trouve sur le plan de l'aile a1 de la membrure a du cadre. A travers cette branche de la pièce-palier k et l'aile e1 de la mem- brure latérale a du châssis auxiliaire s'étendent les axes d'articulation j,de telle sorte que le châssis auxiliaire peut être basculé vers l'exté- rieur avec la plaque de recouvrement j, hors de sa position normale repré- sentée sur la figure I, pour atteindre la position d'ouverture que montre la figure 2.
A la membrure inférieure est articulé un levier de soutien m, qui est indiqué sur la figure 2. en traits interrompus, et qui dans la po- sition de soutien indiquée maintient le châssis auxiliaire e dans sa position
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d'ouverture. A la partie supérieure du châssis auxiliaire s'étend une pièce transversale n en forme de coiffe, reposant sur les parties d'appui a3 des membrures a du cadre, et dans laquelle pénètre une tôle déflecrtricde o qui s' étend sur toute la largeur de la plaque de recouvrement tôle qui présente un pied o1 montée sur le bord supérieur de la plaque de recouvrement.
A l'état monté de la fenêtre à tabatière le cadre-bâti déborde à sa partie inférieure (comme indiqué sur les figures I et 2) le plan du toit formé par les tuiles tandis que sa partie supérieure se trouve au-des- sous du plan du toit. A cette extrémité supérieure, les tuiles débordent la partie transversale n en forme de coiffe. D'un autre côté, quand la fenêtre à tabatière est fermée (figure I) il existe une ouverture de ventilation en forme de fente à son extrémité inférieure entre la plaque de recouvrement i et la membrure transversale c; ainsi qu'à son extrémité supérieure, entre ]a plaque de recouvrement.! et la pièce transversale n en forme de coiffe, de sorte qu'il se produit une ventilation permanente, suivant les flèches dessi- nées sur la figure I.
Quand la fenêtre à tabatière est fermée, cette venti- lation peut être restreinte si on le désire, au moyen de clapets de ferme- ture r et s qui sont montés à charnière, au bord supérieur des deux membru- res transversales b et c du cadre-bâti et qui a l'état relevé, ferment les ouvertures correspondantes sur toute la largeur du cadre-bâti et jusqu'à la plaque de recouvrement.
La fenêtre à tabatière d'après la seconde forme de réalisation, qui est représentée par la figure 5, présente les mêmes profilés pour les membrures du cadre et les parties correspondantes portent par suite les mêmes références.
Les axes d'articulation sont fixés ici sur les membrures latéra- les du châssis auxiliaire et sont tourillons dans des encoches jIqui sont prévues dans les membrures latériales a1 et a2 du cadre-bâti. L'aile intérieu- re a est taillée en biseau vers le bas à l'extrémité inférieure de la fenè= tre à tabatière, et arrondie à l'extrémité supérieure. De plus l'entretoise inférieure f1, présentant des ouvertures en forme de jalousies, est pourvue d'une poignée f2.Grâce à cette disposition, il est possible de soulever le châssis auxiliaire, ce qui fait que l'entretoise f1 glisse sur l'arête supé- rieure de l'aile interne a1.
La partie inférieure du châssis auxiliaire effectue de ce fait, un léger basculement vers l'extérieur, de sorte que l'extrémité supé- rieure du châssis auxiliaire peut être tirée sans obstacle à travers la char- pente du toit, sous la couverture. Cela offre l'avantage qu'après un tel dé- placement en hauteur du châssis auxiliaire, la fenêtre peut servir comme is- sue ou accès pour les ouvriers, pour une plus forte ventilation, ou analogue.
Les figures 6 et 7 montrent une variante pour l'établissement du dispositif de soutien, qui permet de maintenir la fenêtre aussi bien dans la position basculée que dans la position fermée..Au côté intérieur de l'une des membrures du châssis auxiliaire on a prévu un support décrochable t. Ce support est guidé dans un étrier d'arrêt u, disposé sur le cadre-bâti.
Grâce à des encoches angulaires t1 dans le support t, encoches qui peuvent être mises en prise avec l'étrier d'arrêt u, (figure 6), on peut maintenir le châssis auxiliaire dans la position d'inclinaison voulue. Dans la posi- tion de fermeture du châssis auxiliaire (figure 7) l'appui t peut être fixé par basculement vers le haut, dans un crochet disposé sur l'ailde a1, l'enco- che t2 venant en prise avec l'étrier u, ce qui empêche un basculement ou un coulissement de la fenêtre à tabatière depuis l'extérieur.
RESUME.
L'invention vise :