CH631230A5 - Dispositif de fermeture de securite a plusieurs lames pour batiments. - Google Patents
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Description
L'invention a pour objet un dispositif de fermeture du type comprenant plusieurs lames réunies entre elles par des articulations, la dernière d'une série étant articulée à un bâti fixe.
La recrudescence des vols, même par effraction, rend de plus en plus nécessaire la protection des locaux par des moyens efficaces,
tout en étant d'un prix accessible.
Il est en effet impossible d'imaginer que l'on puisse protéger des locaux d'habitation en utilisant les mêmes moyens que ceux que l'on connaît déjà pour des chambres fortes par exemple.
On est déjà parvenu à un degré suffisant d'efficacité pour la fermeture des portes grâce à des serrures et des crémones par exemple.
En revanche, la protection des fenêtres est beaucoup plus difficile. Celles-ci ne peuvent être masquées de manière efficace qu'au moyen d'éléments pleins présentant le moins de fentes possible à l'extérieur pour éviter de créer des points d'appui qui pourraient être utilisés pour des leviers grâce auxquels on multiplie la force de l'individu à un point tel qu'il lui est possible, par exemple, d'écarter deux lames de persiennes métalliques.
Un dispositif conforme à l'invention doit être métallique, car il est clair que des persiennes, des volets roulants ou autres éléments en bois ou en matière synthétique ne peuvent à eux seuls, quelle que soit leur conception, s'opposer à une effraction.
Les persiennes métalliques classiques présentent de nombreux points faibles par lesquels un individu peut facilement provoquer leur destruction au moins partielle. Ce faisant, l'individu peut entrer et ressortir par la brèche créée, soit, plus simplement, atteindre l'organe intérieur de verrouillage et ouvrir ce qui reste de la persienne pour ressortir avec son butin.
On a déjà tenté d'améliorer la sécurité de telles persiennes. En l'espèce, l'état de la technique peut être déterminé comme suit :
Le brevet allemand N° 153661 concerne un dispositif de blocage d'une persienne fermée. Ce dispositif comprend deux éléments h et i qui sont placés à l'extérieiir de la persienne lorsqu'ils sont en position active.
Cela constitue un très grand inconvénient, car il est alors possible à un individu mal intentionné de forcer ces éléments et de les rendre inopérants, par exemple en introduisant un burin entre l'élément de blocage et la persienne.
Cela est une disposition contraire à l'esprit de l'invention tel que celui-ci est évoqué ci-après, et cela en relation avec les explications données plus haut.
La solution consiste à prévoir un élément dont une partie au moins s'étend à l'extérieur de la persinne est décrite plus loin comme étant moins efficace que les autres modes de réalisation décrits et, pourtant, cette variante est encore bien supérieure à ce qui est décrit dans le brevet allemand N° 153661. En effet, pour être efficace, un tel élément devra chevaucher toutes les lames de la persienne et non pas se limiter à une simple plaquette vulnérable sur trois côtés et, en plus,
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montée pivotante de sorte que l'action puissante d'un levier tend à faire pivoter la plaquette vers sa position inactive.
Le chevauchement des extrémités des lames, comme décrit plus loin, constitue encore une défense sérieuse puisque l'élément de blocage n'est vulnérable que sur un côté, et ne peut être rendu inefficace qu'en le déformant sur toute la longueur, ce qui est pratiquement impossible.
Le brevet britannique N° 1166738 montre que l'on connaît déjà un organe de blocage muni d'encoches.
Il s'agit, en l'occurrence, d'immobiliser des lames indépendantes en amenant contre elles l'organe de blocage de telle manière que chaque lame, dans toute son épaisseur, pénètre dans une encoche.
Ce montage est décrit dans le brevet britannique N° 1166738, p. 2, colonne 2, ligne 69.
Il s'agit d'un dispositif fondamentalement différent de celui de la présente invention, et les organes de blocage des deux dispositifs ainsi que leurs encoches ne jouent pas le même rôle puisque, dans le cas de l'invention, il s'agit de permettre à l'organe de blocage d'être situé le plus près possible, pratiquement contre la face intérieure de chaque lame pour éviter tous les jeux malgré la présence de profilés de renforcement.
Les brevets français N° 376052 et N° 450034 concernent des crémones et des systèmes de fermeture connus en eux-mêmes et qui n'ont pas de rapport avec l'invention, car il s'agit ici d'un dispositif de commande et non pas d'une crémone de fermeture bien connue en elle-même.
Le brevet français N° 441335 décrit une barre de sécurité qui coopère avec certaines lames d'une persienne, et non avec toutes, et qui, de toute façon, ne s'étend pas jusqu'au bâti fixe, contrairement aux dispositions revendiquées ici, qui montrent clairement que la barre de sécurité est d'un type particulier et coopère avec un système de commande situé sur le bâti, de sorte que la barre de sécurité contribue à solidariser toutes les lames de la persienne et le bâti en leur milieu, tandis que, dans le brevet français N° 441335, il s'agit seulement de maintenir les lames d'une persienne fermées.
L'additif N° 6802 au brevet N° 340488 décrit une barre de sécurité associée à une serrure, mais dont la réalisation n'a pas de rapport avec l'invention.
Le brevet français N° 1217177 décrit une persienne dont deux vantaux coopèrent par l'intermédiaire d'un profilé (non référencé) dont la section a une forme de Z.
Mais il s'agit de deux vantaux entre eux et, en outre, la branche libre du Z se situe à l'extérieur de la persienne. Or, l'invention prévoit bien que la patte (branche libre du Z) doit se situer à l'intérieur du bâti, ce qui implique en outre qu'il s'agit de la lame d'extrémité située contre le bâti et non pas du bord d'une lame devant coopérer avec une autre lame.
On voit qu'aucun de ces documents n'apprend à bloquer la totalité des lames d'une persienne sur toute la longueur de celles-ci lorsqu'elles sont déployées pour les rendre solidaires du bâti fixe, au moins à leur partie supérieure et à leur partie inférieure et, éventuellement, dans leur partie médiane.
Aucun d'eux ne montre non plus comment on peut obtenir automatiquement la manœuvre d'éléments de blocage mobiles et la mise en place d'une barre de sécurité, c'est-à-dire en seul mouvement automatique.
Le dispositif de fermeture selon l'invention a pour but de remédier à ces inconvénients. A cet effet, il comporte deux éléments de blocage du dispositif fermé qui sont situés au voisinage des extrémités libres des lames et qui sont montés mobiles par rapport au bâti entre une position active dans laquelle ils coopèrent avec toutes les lames déployées pour les rendre solidaires du bâti et une position effacée dans laquelle ils laissent toutes les lames libres, des moyens étant prévus pour verrouiller les deux éléments en position active.
L'invention sera bien comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin annexé. Bien entendu, la description et le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.
La fig. 1 est une vue en perspective du dispositif de fermeture.
Les fig. 2 et 3 sont des vues en coupe du dispositif de fermeture, respectivement en position inactive et en position active des éléments de blocage.
La fig. 4 est une vue schématique partielle montrant un détail de fonctionnement.
La fig. 5 est une vue partielle en coupe montrant le détail de l'articulation de la persienne au châssis fixe.
La fig. 6 est une vue partielle en coupe montrant le détail de la coopération des deux lames de la persienne devant coopérer lors de la fermeture.
La fig. 7 est une schématique en perspective montrant un mode de réalisation particulier de l'invention.
En se reportant au dessin, on voit que le dispositif de fermeture comprend un châssis ou bâti fixe constitué d'une traverse supérieure 1 formée d'un profilé en L et d'une traverse inférieure 2 formée elle aussi par un profilé en L, les traverses 1 et 2 étant réunies par des montants verticaux 3 et 4. Les traverses 1 et 2 ainsi que les montants 3 et 4 sont, par exemple, constitués de pièces en acier soudées aux angles.
Les traverses 1 et 2 sont fixées respectivement au plafond et au sol du local par des organes 5 tels que tiges filetées, chevilles, pattes d'ancrage, etc.
L'ensemble qui vient d'être décrit est donc extrêmement robuste et fixé au bâtiment par des moyens que l'on peut considérer comme inviolables à moins de procéder à la destruction du bâtiment lui-même.
La persienne proprement dite doit s'articuler par rapport à ce bâti fixe grâce à des moyens aussi peu vulnérables que possible et permettant, en position de fermeture de la persiennne, de solidariser celle-ci avec le bâti.
La persienne comprend deux séries de lames 6 articulées entre elles selon tout moyen connu et éventuellement pourvues de fentes d'aération 7.
Selon l'invention, l'ensemble comporte deux éléments de blocage de la persienne fermée qui sont situés au voisinage des extrémités libres supérieure et inférieure des lames 6 et qui sont montés mobiles par rapport au bâti entre une position active dans laquelle ils coopèrent avec toutes les lames 6 déployées pour les rendre solidaires du bâti et une position effacée dans laquelle ils laissent libres toutes les lames 6, des moyens étant prévus pour verrouiller les deux éléments en position active.
On voit sur le dessin que l'ensemble comprend un élément de blocage supérieur 8 et un élément de blocage inférieur 9 qui s'étendent transversalement à l'intérieur de l'aile verticale des traverses 1 et 2, depuis le montant 3 jusqu'au montant 4.
Chaque lame 6 de la persienne est munie, à sa partie supérieure, d'une patte 10 constituée d'une tôle convenablement conformée pour être rapportée et soudée sur la face interne des lames 6 et pour être écartée par rapport au plan de la lame 6 correspondante. L'écarte-ment entre les lames 6, d'une part, et les pattes 10, d'autre part, est sensiblement égal à l'épaisseur de profilés de renforcement dont les grands côtés de chaque lame 6 sont munis.
Ainsi, ces pattes ne provoquent pas de surépaisseur notable et les lames 6, lorsqu'elles sont repliées, ne sont pas plus encombrantes que des lames traditionnelles.
Symétriquement, chaque lame 6 comprend, au voisinage de sa partie inférieure, une patte 11 identique à la patte 10, mais orientée à 180° de telle sorte que les pattes 10 et 11 sont dirigées les unes vers les autres.
Lorsque les lames sont déployées, c'est-à-dire lorsque la persienne est fermée, les pattes 10 sont placées contre la face extérieure de l'aile verticale de la traverse 1. De même, les pattes 11 sont contre la face extérieure de l'aile verticale de la traverse 2.
Dans cette position, toutes les pattes 10, d'une part, et toutes les pattes 11, d'autre part, sont alignées entre elles et constituent, en haut et en bas de la persienne, des sortes de canaux pratiquement continus, car les pattes 10 et 11 sont presque aussi larges que les lames 6 elles-mêmes.
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Par ailleurs, l'élément de blocage 8 a une section sensiblement en forme de U à branches inégales. La branche 8a est située à l'intérieur de l'aile verticale de la traverse 1 et l'âme 8b a une largeur telle que la branche 8c peut s'étendre entre la patte 10 et la lame 6 correspondante. En d'autres termes, l'élément de blocage 8 est conçu pour chevaucher à la fois toutes les pattes 10 et l'aile verticale de la traverse 1, ce qui rend la partie supérieure de la persienne solidaire du bâti fixe.
L'élément de blocage 9 est exactement symétrique à l'élément 8 et comprend une branche 9a à l'intérieur de l'aile verticale de la traverse 2 et une âme 9b de largeur suffisante pour que la branche 9c puisse s'insérer à l'extérieur des pattes 11 et à l'intérieur de la lame 6 correspondante.
Après avoir déployé les lames 6 et, donc, fermé la persienne, il faut mettre les éléments de blocage 8 et 9 en position active, et les y maintenir. Pour cela, on peut utiliser différents moyens de tous types connus en serrurerie tels que crémones et analogues.
Selon une caractéristique de l'invention, on déplace simultanément les éléments 8 et 9 pour les amener de la position effacée à la position active en une seule manœuvre. Cela est obtenu de la manière suivante:
Sur les montants 3 et 4 sont assujettis des leviers 12 et 13 selon un axe central respectivement 14 et 15, de telle manière que les leviers peuvent librement pivoter par rapport aux montants 3 et 4.
De part et d'autre de l'élément 14, pour le levier 12, et de l'axe 15 pour le levier 13, sont montées pivotantes des tiges rigides 16 et 17, d'une part, et 18 et 19, d'autre part. Les tiges 16 et 18 sont reliées à l'élément de blocage 8 au moyen de pivots respectivement 20 et 21. Les tiges 17 et 19 sont réunies à l'élément de blocage 9 au moyen de pivots respectivement 22 et 23.
On voit ainsi que, dans la position de la fig. 1, les leviers 12 et 13 s'étendent horizontalement et les tiges 16 et 18 sont en position basse, tandis que les tiges 17 et 19 sont en position haute. Cela a pour conséquence que les éléments de blocage 8 et 9 sont dans une position de moindre écartement et que les branches 8c et 9c s'étendent hors du contour des pattes 10 et 11 (fig. 2), de sorte que les lames 6 sont toutes libres et peuvent être manœuvrées comme les lames d'une persienne classique.
En amenant les leviers 12 et 14 en position verticale (fig. 4), on déplace vers le haut les tiges 16 et 18 et vers le bas les tiges 17 et 19 sur la distance x égale à celle qui sépare le pivot central de chaque levier de ses pivots latéraux auxquels les tiges s'articulent.
Ainsi, on soulève l'élément de blocage 8 et on abaisse l'élément de blocage 9 (fig. 3), de sorte que les pattes 10 et 11 sont rendues solidaires des traverses 1 et 2.
La manœuvre des leviers 12 et 13 se fait, selon une caractéristique de l'invention, au moyen de barres respectivement 30 et 31 dont une extrémité est solidaire des leviers 12 et 13.
L'axe des barres 30 et 31 étant perpendiculaire à l'axe des leviers 12 et 13, les barres 30 et 31 sont verticales et au droit des montants 3 et 4 lorsque les leviers 12 et 13 sont horizontaux et que, par conséquent, les éléments de blocage 8 et 9 sont en position effacée, la persienne étant alors ouverte.
Corrélativement, lorsque les leviers 12 et 13 sont verticaux et que les organes de blocage 8 et 9 sont en position active, les barres 30 et 31 doivent être horizontales selon la ligne représentée en traits mixtes sur la fig. 1.
Selon une caractéristique de l'invention, on donne aux barres 30 et 31 une longueur telle qu'elles peuvent coopérer l'une avec l'autre et s'étendre transversalement à la persienne pour constituer une barre de sécurité.
A cette fin, chaque lame 6 reçoit une patte 32 analogue aux pattes 11, les barres 30 et 31 devant s'étendre parallèlement aux traverses 1 et 2, en coopérant avec les pattes 32 des lames 6.
On voit sur la fig. 3 que l'on peut donner aux barres 30 et 31 une section sensiblement en forme de U renversé pour que les pattes 32 se placent entre les deux branches du U.
La fermeture complète de la persienne suppose que, après avoir déployé les lames 6 et les avoir maintenues ainsi au moyen de la crémone 24, on soulève les barres 30 et 31 dans le sens des flèches F 1 et F 2 jusqu'à ce qu'elles aient dépassé le niveau des pattes 32, puis on s les ramène à l'horizontale.
On remarque qu'ainsi l'utilisateur ne se préoccupe que de la mise en place correcte des barres 30 et 31 par rapport aux pattes 32 car, automatiquement, les éléments de blocage 8 et 9 sont manœuvres par l'intermédiaire des leviers 12 et 13.
10 L'extrémité libre de la barre 30 doit pouvoir être chevauchée par l'extrémité libre de la barre 31 pour assurer la continuité du barrage transversal que constituent les barres 30 et 31.
Afin de garantir la stabilité absolue de l'ensemble mobile, on peut associer l'extrémité libre de la barre 31 à un système de verrouillage.
Selon l'invention, ce système de verrouillage est avantageusement constitué d'une serrure 33 dont le pêne 34 peut être manœuvré grâce à une clé amovible 35 pour se placer, en position de fermeture, dans une gâche qui est constituée par l'association d'une lame 6 et d'une 20 patte rapportée 36.
La présence d'une serrure, surtout d'une serrure de sécurité, a pour avantage d'interdire l'ouverture de la persienne même de l'intérieur du local, en supposant qu'un individu ait pu s'introduire dans ce local par un autre endroit.
25 On voit qu'une persienne conforme à l'invention est rendue solidaire du bâti fixe à sa partie supérieure, à sa partie inférieure et dans sa partie médiane. Il est donc pratiquement impossible d'écarter les lames vers l'extérieur même en coupant toutes les articulations qui relient les lames 6 entre elles et même en introduisant dans les 30 interstices un levier puissant. On remarque que, avec le mode de réalisation qui vient d'être décrit, on accentuerait le blocage en cintrant les lames vers l'extérieur, puisque ce cintrage aurait pour effet d'abaisser les pattes 10 vers l'âme 8b et de soulever les pattes 11 vers l'âme 9b.
35 Pour que la persienne soit encore moins vulnérable, il faut diminuer, voire supprimer tous les interstices.
Ceux qui existent entre les lames 6 sont masqués, comme cela est déjà connu en soi, par des profilés de renforcement qui sont soudés sur le bord des lames 6.
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Les interstices vulnérables sont donc ceux qui subsistent sur les quatre côtés du quadrilatère constitué par le bâti et l'interstice vertical médian entre les deux séries de lames respectivement droite et gauche de la persienne.
4S Ce problème est réglé conformément à l'invention de la manière suivante:
Les bords supérieur et inférieur de chaque lame 6 sont munis chacun d'une patte horizontale respectivement 40 et 41 ; ces pattes doivent se situer le plus près possible du linteau et du sol pour 50 s'opposer à l'introduction d'un levier vers l'intérieur des lames 6.
Quant aux rives, elles sont munies d'un profilé en Z 42 dont la branche 42a est à l'extérieur et porte une charnière 43, tandis que la branche 42b doit se situer à l'intérieur de la tapée 44.
En supposant que l'on puisse néanmoins introduire un levier vers 55 l'extérieur de la tapée 44 et l'intérieur de la lame 6, un effort sur ce levier pour déformer la lame 6 vers l'extérieur serait contrarié d'une manière extrêmement énergique par la branche 42b qui prend appui vers l'intérieur de la tapée 44 selon toute la hauteur de la persienne.
Naturellement, ce qui vient d'être décrit pour l'articulation droite 60 de la persienne est valable pour l'articulation gauche, c'est-à-dire que les deux rives sont identiquement protégées.
Quant à l'interstice vertical médian, il comprend une plaque extérieure soudée 45, comme cela est déjà connu et qui doit se situer à l'extérieur du profilé de renforcement 46 soudé sur l'autre lame 6. 65 Conformément à l'invention, la lame 6 qui porte la plaque 45 reçoit, sur sa face intérieure, un profilé 47 qui présente une lèvre 47a dépassant le bord de la lame 6, de sorte que l'on crée un canal vertical continu dont la section est sensiblement en forme de U et qui doit
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recevoir, par encastrement, le rebord 46a du profilé 46. La fig. 6 montre clairement que cette construction permet de s'opposer à l'introduction efficace d'un levier car si, par impossible, on parvenait à l'insérer entre l'arête de la plaque 45 et le rebord 46a, on ne pourrait agir sur lui ni dans un sens ni dans l'autre sans subir l'opposition soit 5 de la plaque 45, soit de la lèvre 47a.
Avec le mode de réalisation qui vient d'être décrit, les éléments de blocage 8 et 9 agissent de l'intérieur vers l'extérieur et se trouvent donc au droit des lames 6. Comme celles-ci sont bordées de profilés de renforcement, ainsi que cela est connu en soi, il faut que les 10
ailes 8c et 9c soient entaillées d'encoches au droit des profilés de renforcement pour que les ailes 8c et 9c atteignent sans obstacle leur emplacement qui se situe entre la lame 6 et les pattes 10 et 11.
Mais il est possible d'utiliser un autre mode de réalisation que celui-ci, dès lors que l'on rend solidaires les lames 6 et le bâti fixe. 15
Sur la fig. 7, on a représenté d'une manière schématique un tel autre mode de réalisation, lequel comprend à la partie supérieure de la persienne, un profilé en U inversé 50 qui, en position active, coiffe
à la fois les lames 6, leur profilé de renforcement et une partie du bâti fixe 51.
La partie inférieure est munie d'un profilé en U non représenté, symétrique au profilé 50 et ces deux profilés sont manœuvrés par des tiges 52 analogues aux tiges 16 à 19 décrites plus haut.
Avec ce mode de réalisation, les éléments de blocage 50 agissent non plus de l'intérieur vers l'extérieur, mais de l'extérieur vers l'intérieur. Cette construction peut se montrer plus simple que la précédente, puisqu'elle supprime les pattes 10 et 11 mais, en revanche, elle est moins efficace puisqu'une sollicitation des lames vers l'extérieur tend à les faire sortir des profilés 50 au lieu d'accentuer le blocage.
D'autre part, les pattes 10,11 et 32 peuvent avoir une largeur plus ou moins grande, étant entendu que plus elles sont larges, plus elles donnent de la solidité à l'ensemble.
De même, les barres 30 et 31 peuvent s'étendre dans un plan parallèle à celui des éléments de blocage 8 et 9, sans pour autant être horizontales.
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2 feuilles dessins
Claims (14)
1. Dispositif de fermeture du type comprenant plusieurs lames réunies entre elles par des articulations, la dernière d'une série étant articulée à un bâti fixe, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments de blocage du dispositif fermé qui sont situés au voisinage des extrémités libres des lames et qui sont montés mobiles par rapport au bâti entre une position active dans laquelle ils coopèrent avec toutes les lames déployées pour les rendre solidaires du bâti et une position effacée dans laquelle ils laissent toutes les lames libres, des moyens étant prévus pour verrouiller les deux éléments en position active.
2. Dispositif de fermeture selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque lame comprend deux rebords respectivement supérieur et inférieur devant se placer chacun contre une partie du bâti continue et parallèle aux rebords alignés des lames déployées, un élément de blocage devant, en position active, chevaucher à la fois tous les rebords supérieurs alignés et une partie du bâti, tandis que l'autre élément de blocage doit, en position active, chevaucher à la fois tous les rebords inférieurs alignés et une autre partie du bâti.
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REVENDICATIONS
3. Dispositif de fermeture selon la revendication 2, caractérisé en ce que les rebords sont constitués par les bords des petits côtés de chaque lame, ce bord étant de préférence renforcé.
4. Dispositif de fermeture selon la revendication 2, caractérisé en ce que les rebords sont constitués par des pattes qui sont rapportées sur la face de chaque lame devant être située à l'intérieur et qui sont écartées du plan de ladite face, les deux pattes supérieure et inférieure de chaque lame étant dirigées l'une vers l'autre.
5. Dispositif de fermeture selon la revendication 4, caractérisé en ce que l'écartement des pattes par rapport au plan de la lame est sensiblement égal à l'épaisseur d'un profilé de renforcement dont les grands côtés de chaque lame sont munis.
6. Dispositif de fermeture selon la revendication 4, caractérisé en ce que, les grands côtés de chaque lame étant munis d'un profilé de renforcement, chaque élément de blocage est entaillé d'une encoche qui doit se situer au droit de chaque profilé de renforcement lorsque les lames sont déployées.
7. Dispositif de fermeture selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que chaque extrémité de chaque élément de blocage reçoit, par un organe de pivotement, l'extrémité d'une tige rigide reliée, par son extrémité opposée, à un organe de commande constitué par un levier monté pivotant sur le bâti pour pouvoir occuper une position active et une position inactive, la longueur de la tige et l'emplacement du levier étant choisis pour que l'élément de blocage et le levier soient simultanément en position active et simultanément en position inactive.
8. Dispositif de fermeture selon la revendication 7, caractérisé en ce que le levier reçoit les extrémités de deux tiges de part et d'autre de son axe par lequel il est monté pivotant sur le bâti, les tiges étant reliées à des éléments de blocage dilférents.
9. Dispositif de fermeture selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend deux leviers recevant chacun deux tiges qui correspondent aux extrémités de deux éléments de blocage situés d'un même côté.
10. Dispositif de fermeture selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que le levier, respectivement chaque levier, est solidaire d'une barre qui doit se situer parallèlement aux éléments de blocage lorsque les lames sont déployées et lorsque les éléments de blocage sont en position active, des moyens étant prévus pour verrouiller la barre lorsqu'elle est parallèle aux éléments de blocage.
11. Dispositif de fermeture selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque lame reçoit une patte analogue aux précédentes mais située à un niveau tel que la barre, respectivement chaque barre, doit se placer entre les faces des lames et les pattes correspondantes alignées lorsque les lames sont déployées.
12. Dispositif de fermeture selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que la barre, respectivement l'une des barres au moins, est munie d'une serrure dont le pêne doit pénétrer dans une gâche solidaire soit du bâti, soit de la face du dispositif devant se situer à l'intérieur.
13. Dispositif de fermeture selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le bord de la lame articulée au bâti comprend une patte qui doit se situer à l'intérieur du bâti lorsque les lames sont déployées.
14. Dispositif de fermeture selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, comprenant deux séries de lames dont l'une est articulée à un côté du bâti et l'autre au côté opposé dudit bâti, les lames d'extrémité doivent coopérer lorsque toutes les lames sont déployées, le bord libre de l'une des deux lames d'extrémité devant pénétrer entre deux rebords respectivement interne et externe prévus sur l'autre lame d'extrémité parallèlement au plan des lames.
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