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REVENDICATIONS
1. Store pliant comportant des lames identiques disposées parallèlement entre elles et reliées les unes aux autres au moyen d'une chaînette, un panier dans lequel les lames se replient par paires et s'entassent parallèlement entre elles, et un mécanisme d'entraînement pour descendre et remonter le store, lesdites lames présentant un profil en pointe le long de leur bord supérieur et un profil en creux le long de leur bord inférieur, tel qu'une lame puisse s'encastrer partiellement dans la lame précédente, caractérisé en ce que ladite chaînette comporte des maillons reliés entre eux au moyen d'articulations souples dont au moins une sur deux est enjambée par une lame de ressort semi-rigide dont les extrémités sont fixées sur deux maillons adjacents liés par une articulation souple.
2. Store selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme d'entraînement comporte une barre transversale à section carrée dont la longueur des côtés est égale à la largeur des lames du store.
3. Store selon la revendication 2, caractérisé en ce que la barre transversale comporte des ergots longitudinaux qui bordent chacun des côtés et dont le rôle est de s'engager sous le bord inférieur de chaque lame pour assurer l'entraînement du store.
4. Store selon la revendication 1, caractérisé en ce que la forme des bords inférieur et supérieur des lames est telle que le contact entre deux lames adjacentes dont le bord supérieur en pointe est encastré dans le bord inférieur en creux de la lame précédente, se fait le long de trois droites non coplanaires, parallèles entre elles et aux bords longitudinaux des lames.
5. Store selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque maillon de la chaînette comporte une languette plane repliée en V maintenue ouverte par l'élasticité de la languette, dans une direction perpendiculaire au plan du store, et une tige également repliée en V maintenue ouverte par l'élasticité de cette tige, dans une direction parallèle au plan du store, ladite tige repliée en V ayant sa base fixée sur ladite languette à proximité de la base de celle-ci, les ouvertures des deux pièces en forme de V se trouvant orientées dans des sens opposés.
6. Store selon la revendication 5, caractérisé en ce que la languette repliée en V comporte deux branches libres de longueur inégale, en ce que la distance séparant la branche la plus longue des extrémités des branches libres de la tige repliée en
V est supérieure à la largeur extérieure des lames et en ce que la distance séparant la branche la plus courte des extrémités des branches libres de la tige en V est au plus égale à la largeur intérieure des lames.
7. Store selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque maillon comporte également une boucle fixée par un de ses côtés à l'extrémité libre de la branche la plus longue de la languette repliée en forme de V et dont l'autre côté comporte un ergot destiné à s'accrocher à la base de la languette repliée en forme de V d'un maillon voisin.
8. Store selon la revendication 5, caractérisé en ce que les languettes repliées en forme de V comportent un évidement pour accrocher des ergots prévus à l'extrémité des lames de ressort semi-rigides qui enjambent au moins une sur deux articulations souples reliant les maillons de la chaînette.
9. Store selon la revendication 5, caractérisé en ce que chaque lame comporte le long de ses bords inférieurs et supérieurs au moins deux ouvertures rectangulaires destinées au passage de deux chaînettes prévues pour relier les lames entre elles, en ce que la longueur de ces ouvertures rectangulaires est inférieure à l'écartement des branches de la tige en V en position de repos. et en ce que la largeur des ouvertures rectangulaires est inférieure à l'écartement des branches de la languette repliée en V en position de repos, de telle manière qu'au cours du montage les pièces en V puissent pénétrer dans les lames grâce à leur élasticité, mais que l'extraction dans l'autre sens soit rendue impossible lorsque les pièces en V sont logées à l'intérieur de la lame correspondante.
La présente invention concerne un store pliant comportant des lames identiques disposées parallèlement entre elles et reliées les unes aux autres au moyen d'une chaînette, un caisson dans lequel les lames se replient par paires et s'entassent parallèlement entre elles, et un mécanisme d'entraînement pour descendre et remonter le store, lesdites lames présentant un profil en pointe le long de leur bord supérieur et un profil en creux le long de leur bord inférieur, tel qu'une lame puisse s'encastrer partiellement dans la lame précédente.
Un des problèmes posés par ce type de stores est celui de l'enroulement et du pliage des lames. Les stores connus comportent généralement des guides latéraux qui coopèrent avec des ergots fixés au bout des lames pour orienter deux lames dans une direction puis les deux lames suivantes dans la direction opposée, de manière à ce qu'elles s'entassent par paires dans un caisson dont la largeur intérieure est à peine supérieure à la largeur de deux lames juxtaposées. Ces guides latéraux de conception plus ou moins compliquée sont à l'origine de pannes dues au fait que les lames s'engagent mal dans les guides ou restent accrochées au cours de leur trajet. En outre, la fabrication de ces stores nécessite le montage d'ergots de guidage ce qui renchérit leur coût de revient.
La présente invention se propose de remédier à ces divers inconvénients.
Dans ce but elle est caractérisée en ce que ladite chaînette comporte des maillons reliés entre eux au moyen d'articulations souples dont au moins une sur deux est enjambée par une lame de ressort semi-rigide dont les extrémités sont fixées sur deux maillons adjacents liés par une articulation souple.
Par ailleurs, ce store de réalisation très simple, présente encore bien d'autres avantages. Aucun ajustage n'étant nécessaire après le montage, il peut être livré sous une forme compacte comportant le store lui-même avec son mécanisme d'entraînement, le caisson et les glissières latérales qui seront fixés latéralement dans l'encadrement de la porte ou de la fenêtre qu'on prévoit d'équiper avec le store. La mise en place définitive est faite à l'aide de deux vis de niveaux traversant la plaque supérieure du caisson.
La forme des lames est étudiée pour que le bord supérieur en pointe d'une lame puisse s'encastrer dans le bord inférieur en creux de la lame précédente, le contact entre les deux lames s'établissant le long de trois droites non coplanaires parallèles aux lames, ce qui assure une assise stable aux lames et contribue avec les guides latéraux équipés de joints souples, à supprimer les bruits dus aux vibrations des lames par grands vents.
D'autre part, alors que l'assemblage des lames individuelles prend en moyenne 15 minutes par store pour les stores connus, le dispositif d'assemblage au moyen de la chaînette spéciale équipant le store décrit, permet un montage très rapide.
D'autres avantages apparaîtront en référence à la description d'un exemple de réalisation et du dessin annexé dans lequel:
la fig. I est une vue d'ensemble d'un store selon l'invention, posé et prêt à être utilisé,
la fig. 2 représente la forme des lames individuelles et en particulier le mode d'emboîtement de deux lames adjacentes.
la fig. 3 est une vue de dessus de la chaînette reliant les différentes lames entre elles,
la fig. 4 est une vue de côté de la chaînette de la fig. 3 montée dans le store, et,
la fig. 5 est une vue d'une coupe transversale d'une glissière latérale dans laquelle coulisse le store lorsqu'on le descend ou le remonte.
La fig. 1 représente un bloc-store compact qui se compose en fait du store 1 proprement dit, de glissières latérales 2 dans lequelles coulisse le store lorsqu'on le descend ou le remonte, d'un mécanisme d'entraînement 3 et d'un panier 4.
Le store est constitué de lames 5 à doubles parois, identiques entre elles et ayant un profil en pointe le long de leur bord supérieur et un profil en creux le long de leur bord inférieur. Les glissières 2 sont des profils en U garnis de joints comme décrit plus en détail en référence à la fig. 5. Le mécanisme d'entraînement comporte une barre transversale 6 de section carrée, dont chaque côté est prolongé par un ergot longitudinal 7. La longueur des côtés de la section de la barre 6 est égale à la largeur des lames 5. En outre, l'ensemble est agencé de telle manière qu'à chaque quart de tour de la barre 6, un des ergots 7 vient se positionner sous le bord inférieur d'une lame 5. Ce dispositif garantit un entraînement précis du store, chaque lame étant positionnée et maintenue en position au moyen d'un des ergots 7.
Le mécanisme est complété par une tringle 8 reliée par un cardan 9 à une tige 10 dont l'extrémité est équipée d'un pignon denté (non représenté, par exemple un pignon conique s'engrenant avec une couronne dentée 11).
Le panier 4 est de préférence une boîte prismatique dont la largeur intérieure correspond au moins approximativement à la largeur de deux lames adjacentes. Ce panier est suspendu au moyen de vis ou tout autre moyen de fixation connu (non représenté) directement sur les guides latéraux du store, appelés les coulisses. Le faible encombrement du panier permet son montage dans l'épaisseur d'un mur 13. n suffit pour cela de prévoir à la construction une niche 14, de mettre en place le bloc-store complet, le caisson étant caché à l'intérieur par la partie supérieure d'un cadre de fenêtre 15.
Comme le montre cette figure, les lames se déposent par paires parallèles à elles-mêmes mais orientées dans des sens opposés. Cette opération se fait automatiquement, sans guidage latéral, et est due à la réalisation particulière des chaînettes d'assemblage des lames, décrites plus en détails en référence aux fig. 3 et 4.
La fig. 2 représente les extrémités emboîtées de deux lames adjacentes 21 et 22. Ces lames sont par exemple réalisées par pliage de tôle d'aluminium et comportent deux parois qui délimitent un espace creux pouvant éventuellement être comblé par un matériau isolant thermique et/ou phonique. Le profil de la lame 21 se termine par une pointe symétrique 23 par rapport à l'axe de la lame. Le profil de la lame 22 présente à sa base une gorge asymétrique 24. Le profil de la gorge 24 est façonné de telle manière qu'elle présente trois points de rebroussement 25, 26 et 27 sur lesquels prend appui la pointe 23. La réalisation de cet emboîtement où deux lames adjacentes se trouvent en contact le long de trois droites parallèles et non coplanaires, confère aux lames une assise stable qui contribue à limiter leur ballottement par grands vents.
Les maillons de la chaînette illustrés par les fig. 3 et 4, comportent une languette plane 31 repliée en forme de V ouvert dans sa position de repos en raison de l'élasticité de la matière qui la compose (par exemple de l'acier). Cette languette en V comporte deux bras 32 et 33 de longueurs inégales. Le bras court 32 est destiné à être logé entièrement à l'intérieur de la lame de store 34, en prenant appui sur l'une des faces intérieures de cette lame et sur l'extrémité de l'angle que fait cette face avec le rebord inférieur de la lame. Cet agencement permet de positionner latéralement la lame par rapport à la chaînette et de la bloquer longitudinalement dans le sens creux-pointe.
Pour bloquer la lame dans l'autre sens, c'est-à-dire dans le sens pointe-creux, on a prévu une tige 35 repliée en V et fixée au moyen d'une petite articulation 36 sur le bras long 33 de la languette 31. En effet, les extrémités libres 37 de la tige en V 35 sont entièrement logées à l'intérieur de la lame, par exemple la lame 34, et s'appuient sur sa paroi intérieure en pointe.
A l'extrémité du bras long 33 de la languette 31, se trouve fixée une boucle 38 de forme approximativement rectangulaire qui constitue en fait une articulation reliant les différentes lames et qui permet l'enroulement et le pliage du store. Cette boucle porte par ailleurs une pièce plate 38 terminée par un ergot 39 destiné à s'accrocher à la base de la languette en V du maillon suivant. La boucle réalise en fait deux articulations, l'une avec la bras long 33 de la languette 31, l'autre avec la pièce plate 38. Seule la première nommée, qui se trouve localisée à l'extérieur des lames, constitue la charnière autour de laquelle pivotent les lames au cours du pliage par paires de lames dans le caisson.
Pour assembler un store, on introduit deux ou plusieurs chaînettes en travers des lames. Dans ce but les lames sont perforées en haut et en bas et présentent des ouvertures rectangulaires. La longueur de ces ouvertures est inférieure à l'ouverture du V formé par la tige 35 de telle manière qu'à l'introduction de la chaînette, le V se referme légèrement grâce à son élasticité, pour revenir dans sa position initiale dès que ses extrémités ont dépassé l'ouverture rectangulaire.
Comme l'ouverture du V de la languette 31 se trouve dans le sens de l'introduction de la chaînette, on a recours à un artifice qui consiste à disposer par dessus la chaînette une lame flexible ayant approximativement la largeur de la languette 31, et qui recouvre toute la chaînette pendant son introduction.
Dès que la chaînette se trouve en position, on retire la lame flexible, ce qui provoque l'ouverture du V de la languette 31 et des autres languettes constituant les maillons de la chaînette, et qui stabilise la position des lames par rapport à la chaînette. La conception de la chaînette permet sa mise en place très rapide et garantit d'autre part un positionnement précis des lames du store.
Pour éviter l'aménagement de guides latéraux à l'intérieur du caisson, guides habituellement destinés à dévier séquentiellement les lames dans une direction ou dans la direction opposée en vue du pliage du store par paires de lames, on a prévu de recouvrir par exemple toutes les deux articulations par une lame de ressort semi-rigide 39. On a choisi le pliage par paires de lames dans le but de constituer un bloc-store ayant une hauteur de caisson acceptable et une profondeur optimale pour que le caisson puisse être logé dans l'épaisseur du mur; toutefois il serait possible de plier les lames par paquets de trois.
Dans ce cas il faudrait recouvrir deux articulations sur trois d'une lame de ressort semi-rigide 39. Cette lame est fixée au moyen d'un ergot 40 introduit dans une fente appropriée prévue sur le bras 33 de la languette 31. Elle a pour but d'exercer une contrainte sur l'articulation qu'elle recouvre, par exemple l'articulation 41, dont la course est considérablement réduite et qui d'autre part tend à être ramenée dans sa position de repos sous l'action du ressort 39. L'articulation suivante 42 est libre ce qui lui permet de se replier d'un angle de 1800. La lame 39 joue un rôle très imortant dans ce store, elle permet le pliage automatique sans guidage des lames tel que le montre la fig. 1.
La fig. 5 montre en coupe le profil en U d'une glissière latérale extérieure 51. Elle est équipée d'un joint creux 52 qui amortit le choc latéral des bouts de lames lorsque le store est soumis à des contraintes extérieures et assure le glissement silencieux des lames dans la glissière 51. Ce confort d'utilisation est accru par les deux joints à ailettes 53 qui pincent légèrement les lames, limitant leur déplacement transversal et supprimant tout bruit au cours de la manipulation du store.
Le store selon l'invention est de conception simple, ce qui permet d'effectuer une réalisation compacte. Il peut être entièrement monté en usine et ne nécessite aucun ajustage sur le chantier. La pose se fait très rapidement, sans outillage spécialisé et ne nécessite pas de main d'oeuvre qualifiée.
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CLAIMS
1. Folding blind with identical blades arranged parallel to each other and connected to each other by means of a chain, a basket in which the blades fold in pairs and pile up parallel to each other, and a drive mechanism for lowering and raising the blind, said slats having a pointed profile along their upper edge and a hollow profile along their lower edge, such that a slat can be partially embedded in the preceding slat, characterized in that said chain comprises links linked together by means of flexible joints, at least one in two of which is spanned by a semi-rigid leaf spring, the ends of which are fixed on two adjacent links linked by a flexible joint.
2. Blind according to claim 1, characterized in that the drive mechanism comprises a crossbar with square section whose length of the sides is equal to the width of the blades of the blind.
3. Blind according to claim 2, characterized in that the crossbar has longitudinal pins which border each of the sides and whose role is to engage under the lower edge of each blade to drive the blind.
4. Blind according to claim 1, characterized in that the shape of the lower and upper edges of the blades is such that the contact between two adjacent blades whose upper pointed edge is embedded in the lower hollow edge of the previous blade, done along three non-coplanar lines, parallel to each other and to the longitudinal edges of the blades.
5. Blind according to claim 1, characterized in that each link of the chain has a flat tongue folded in V kept open by the elasticity of the tongue, in a direction perpendicular to the plane of the blind, and a rod also folded in V held open by the elasticity of this rod, in a direction parallel to the plane of the blind, said V-folded rod having its base fixed on said tongue near the base thereof, the openings of the two V-shaped parts being oriented in opposite directions.
6. Store according to claim 5, characterized in that the tongue folded in V has two free branches of unequal length, in that the distance separating the longest branch from the ends of the free branches of the rod folded in
V is greater than the external width of the blades and in that the distance separating the shortest branch from the ends of the free branches of the V-shaped rod is at most equal to the internal width of the blades.
7. Blind according to claim 5, characterized in that each link also comprises a loop fixed by one of its sides to the free end of the longest branch of the tongue folded back in a V shape and the other side of which comprises a lug intended to hang on the base of the folded tongue in the shape of a V of a neighboring link.
8. Store according to claim 5, characterized in that the tongues folded back in a V shape have a recess for hanging lugs provided at the end of the semi-rigid spring leaves which span at least one on two flexible articulations connecting the links of the chain.
9. Blind according to claim 5, characterized in that each strip comprises along its lower and upper edges at least two rectangular openings intended for the passage of two chains provided for connecting the strips together, in that the length of these openings rectangular is less than the spacing of the branches of the V-shaped rod in the rest position. and in that the width of the rectangular openings is less than the spacing of the branches of the tongue folded in V in the rest position, so that during assembly the V-pieces can penetrate into the blades thanks to their elasticity , but that extraction in the other direction is made impossible when the V-shaped parts are housed inside the corresponding blade.
The present invention relates to a folding blind comprising identical blades arranged parallel to one another and connected to each other by means of a chain, a box in which the blades fold in pairs and are piled up parallel to each other, and a mechanism for drive to lower and raise the blind, said blades having a pointed profile along their upper edge and a hollow profile along their lower edge, such that a blade can be partially embedded in the previous blade.
One of the problems posed by this type of blinds is that of winding and folding the slats. Known blinds generally have lateral guides which cooperate with pins fixed at the end of the blades to orient two blades in one direction and then the next two blades in the opposite direction, so that they pile up in pairs in a box whose internal width is barely greater than the width of two juxtaposed blades. These side guides of more or less complicated design are the cause of failures due to the fact that the blades do not engage well in the guides or remain attached during their journey. In addition, the manufacture of these blinds requires the mounting of guide pins which increases their cost price.
The present invention proposes to remedy these various drawbacks.
To this end, it is characterized in that said chain comprises links connected to one another by means of flexible joints, at least one in two of which is spanned by a semi-rigid spring leaf, the ends of which are fixed on two adjacent links linked by a flexible joint.
In addition, this very simple awning has many other advantages. No adjustment being necessary after assembly, it can be delivered in a compact form comprising the blind itself with its drive mechanism, the box and the side rails which will be fixed laterally in the frame of the door or the window that we plan to equip with the blind. The final installation is made using two level screws passing through the upper plate of the box.
The shape of the blades is studied so that the upper edge at the tip of a blade can be embedded in the lower hollow edge of the previous blade, the contact between the two blades being established along three non-coplanar lines parallel to the blades, which ensures a stable seat to the blades and contributes with the lateral guides equipped with flexible joints, to suppress the noises due to the vibrations of the blades in strong winds.
On the other hand, while the assembly of the individual slats takes on average 15 minutes per blind for known blinds, the assembly device by means of the special chain equipping the described blind allows very rapid assembly.
Other advantages will appear with reference to the description of an exemplary embodiment and the attached drawing in which:
fig. I is an overall view of a blind according to the invention, installed and ready to be used,
fig. 2 shows the shape of the individual blades and in particular the method of fitting two adjacent blades.
fig. 3 is a top view of the chain connecting the different blades together,
fig. 4 is a side view of the chain of FIG. 3 mounted in the blind, and,
fig. 5 is a view of a cross section of a lateral slide in which the blind slides when it is lowered or raised.
Fig. 1 represents a compact block-awning which in fact consists of the blind 1 proper, of side rails 2 in which the blind slides when it is lowered or raised, a drive mechanism 3 and a basket 4 .
The blind consists of blades 5 with double walls, identical to each other and having a pointed profile along their upper edge and a hollow profile along their lower edge. The slides 2 are U-shaped profiles furnished with joints as described in more detail with reference to FIG. 5. The drive mechanism comprises a transverse bar 6 of square section, each side of which is extended by a longitudinal lug 7. The length of the sides of the section of the bar 6 is equal to the width of the blades 5. In addition, the assembly is arranged in such a way that at each quarter turn of the bar 6, one of the pins 7 is positioned under the lower edge of a blade 5. This device guarantees precise drive of the blind, each blade being positioned and held in position by means of one of the lugs 7.
The mechanism is completed by a rod 8 connected by a universal joint 9 to a rod 10 whose end is equipped with a toothed pinion (not shown, for example a bevel gear meshing with a toothed crown 11).
The basket 4 is preferably a prismatic box whose internal width corresponds at least approximately to the width of two adjacent blades. This basket is suspended by means of screws or any other known fixing means (not shown) directly on the side guides of the blind, called the slides. The small size of the basket allows it to be mounted in the thickness of a wall 13. For this, it is sufficient to provide a niche 14 for the construction, to set up the complete block-blind, the box being hidden inside by the upper part of a window frame 15.
As shown in this figure, the blades are deposited in pairs parallel to themselves but oriented in opposite directions. This operation is done automatically, without lateral guidance, and is due to the particular embodiment of the assembly chains of the blades, described in more detail with reference to FIGS. 3 and 4.
Fig. 2 shows the nested ends of two adjacent blades 21 and 22. These blades are for example made by folding aluminum sheet and have two walls which delimit a hollow space which can optionally be filled with a thermal and / or sound insulating material. The profile of the blade 21 ends with a symmetrical point 23 relative to the axis of the blade. The profile of the blade 22 has at its base an asymmetrical groove 24. The profile of the groove 24 is shaped in such a way that it has three cusp points 25, 26 and 27 on which the point 23 rests. this interlocking where two adjacent blades are in contact along three parallel and non-coplanar lines, gives the blades a stable base which helps to limit their sloshing in high winds.
The links of the chain illustrated in fig. 3 and 4, have a flat tongue 31 folded in the shape of a V open in its rest position due to the elasticity of the material of which it is composed (for example steel). This V-shaped tongue has two arms 32 and 33 of unequal lengths. The short arm 32 is intended to be housed entirely inside the blind blade 34, bearing on one of the interior faces of this blade and on the end of the angle made by this face with the flange lower edge of the blade. This arrangement allows the blade to be positioned laterally with respect to the chain and to block it longitudinally in the hollow-tip direction.
To block the blade in the other direction, that is to say in the point-hollow direction, there is provided a rod 35 folded in V and fixed by means of a small articulation 36 on the long arm 33 of the tongue 31. In fact, the free ends 37 of the V-shaped rod 35 are entirely housed inside the blade, for example the blade 34, and are supported on its inner point wall.
At the end of the long arm 33 of the tongue 31, there is fixed a loop 38 of approximately rectangular shape which in fact constitutes an articulation connecting the various slats and which allows the winding and folding of the blind. This loop also carries a flat piece 38 terminated by a lug 39 intended to hang on the base of the V-shaped tongue of the following link. The loop actually makes two articulations, one with the long arm 33 of the tongue 31, the other with the flat piece 38. Only the first named, which is located outside the blades, constitutes the hinge around which pivot the blades during folding by pairs of blades in the box.
To assemble a blind, two or more chains are introduced across the slats. For this purpose the blades are perforated at the top and bottom and have rectangular openings. The length of these openings is less than the opening of the V formed by the rod 35 so that when the chain is introduced, the V closes slightly thanks to its elasticity, to return to its initial position as soon as its ends exceeded the rectangular opening.
As the opening of the V of the tongue 31 is in the direction of the introduction of the chain, use is made of a device which consists in placing above the chain a flexible blade having approximately the width of the tongue 31, and which covers the whole chain during its introduction.
As soon as the chain is in position, the flexible blade is removed, which causes the opening of the V of the tongue 31 and of the other tongues constituting the links of the chain, and which stabilizes the position of the blades relative to the chain. . The design of the chain allows it to be put in place very quickly and on the other hand guarantees precise positioning of the blind blades.
To avoid fitting lateral guides inside the box, guides usually intended to sequentially deflect the slats in one direction or in the opposite direction with a view to folding the blind by pairs of slats, for example, provision has been made to cover all the two articulations by a semi-rigid spring leaf 39. Folding has been chosen by pairs of blades in order to constitute a block-awning having an acceptable height of the box and an optimal depth so that the box can be accommodated in the 'wall thickness; however it would be possible to fold the blades in packs of three.
In this case, two out of three joints should be covered with a semi-rigid leaf spring 39. This leaf is fixed by means of a lug 40 introduced into a suitable slot provided on the arm 33 of the tongue 31. Its purpose is to aim of exerting a constraint on the articulation which it covers, for example the articulation 41, whose stroke is considerably reduced and which on the other hand tends to be brought back into its rest position under the action of the spring 39 The following articulation 42 is free which allows it to fold back at an angle of 1800. The blade 39 plays a very important role in this blind, it allows automatic folding without guiding the blades as shown in FIG. 1.
Fig. 5 shows in section the U-profile of an external lateral slide 51. It is equipped with a hollow joint 52 which absorbs the lateral impact of the ends of the slats when the blind is subjected to external stresses and ensures the silent sliding of the slats in the slide 51. This comfort of use is increased by the two fin seals 53 which pinch the blades slightly, limiting their transverse movement and eliminating any noise during the handling of the blind.
The blind according to the invention is of simple design, which makes it possible to carry out a compact embodiment. It can be fully assembled in the factory and requires no adjustment on site. The installation is done very quickly, without specialized tools and does not require skilled labor.