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PERFECTIONNEMENTS A L'IDENTIFICATION D'ARTICLES SOUMIS AU BLANCHISSAGE ET
AUTRES TRAITEMENTS ANALOGUES.
Cette invention concerne des machines destinées à fixer des éti- quettes d'identification ou l'équivalent à un tissu ou un vêtement ou d'autres articles et elle est particulièrement applicable, bien que non exclusivement, à l'identification des articles soumis au blanchissage, au nettoyage à sec, à la teinture et à des traitements analogue s.
Différents procédés et dispositifs ont été adoptés jusqu'à pré- sent pour identifier des articles traités dans les blanchisseries ou des établissements semblables, par exemple le marquage à la main ou à la machi- ne d'inscriptions à l'encre sur des étiquettes fixées par des attaches. On a aussi proposé de fixer de petites pinces métalliques au tissu, vêtement, etc. au moyen d'attaches qui passent dans des ouvertures ou des évidements adjacents aux bords de la pince de manière à maintenir deux branches de la pince en contact avec l'article.
La fixation à l'aide d'attachesnormalement pratiquée offre l'in- convénient que les extrémités des attaches à pointes relativement acérées , tendent à rompre les fils du tissu en laissant dans celui-ci une petite per- foration plus ou moins permanente .
Un but de l'invention est de procurer un procédé et un appareil perfectionnés pour fixer une étiquette ou l'équivalent à un tissu ou un ar- ticle similaire et pour appliquer une marque d'identification ou autre à l'étiquette.
Un autre but de l'invention est de procurer une machine permet- tant de former et fixer l'étiquette sans détériorer le tissu ou l'article en tissu auquel l'étiquette est fixée, d'imprimer un numéro ou une marque équivalente sur chaque étiquette et d'enregistrer si on le désire le nom- bre de vêtements ou autres articles auxquels des étiquettes portant cer- taînes marques déterminées ont été fixées.
Suivant une caractéristique de l'invention, la machine à fixer une étiquette ou l'équivalent à un tissu ou un article en tissu, comprend
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une paire d'aiguilles convenablement espacées pourvues chacune d'une rainu- re longitudinale, un dispositif pour imprimer à ces aiguilles un mouvement de va-et-vient à travers le tissu et l' étiquette, un dispositif pour amener une attache en U à ces aiguilles de manière que les branches de l'attache soient introduite s dans les rainures des aiguilles avant le passage de cel- les -ci dans le tissu, un dispositif pour supporter l'attache engagée dans celui-ci et l'étiquette lors du déplacement des aiguilles en sens inverse, et un dispositif actionné positivement pour fermer les branches de l'at- tache pendant que cella-ci est maintenue dans la dite position.
L'invention comprend aussi une machine pour fixer une étiquette ou l'équivalent à un tissu ou un article en tissu au moyen d'une attache, qui comporte une paire d'aiguilles convenablement espacées, des dispositifs pour faire aller et venir ces aiguilles à travers le tissu et l'étiquette, ces aiguilles présentant des rainures longitudinales dont la partie à pleine profondeur se termine à une courte distance des parties en pointes de ces aiguilles pour porter les branches d'une attache en U au travers des perfo- rations et dans lés limites des perforations pratiquées dans le tissu et dans l'étiquette par ces aiguillas.
De préférence, l'étiquette d'identification comprend une étiquet- te double en un papier résistant à l'état d'humidité. c'est-à-dire un papier imprégné d'une résine plastique appropriée. L'invention sera décrite plus complètement ci-après avec référence aux dessins annexés montrant, à titre d'exemple, l'application de l'invention à un mode d'identification des ar- ticles qui doivent être traités dans une blanchisserie ou un établissement analogue. Toutefois, il est bien entendu qu'en ce qui concerne la fixation d'une étiquette à un tissu par des attaches, l'invention peut trouver beau- coup d'autres applications.
Dans les dessins :
Fig. 1 montre schématiquement en élévation de cote la dispo- sition des organe s de commande.
Fig. 2 est une vue en perspective d'un chariot pose-étiquettes et de la table.
Fig. 3 montre en élévation de cote et à plus grande échelle le complexe servant à fermer les attaches, à imprimer les étiquettes et à les compter.
Fig. 4 montre en élévation de face le complexe représenté sur la Fig. 3.
Fig. 5 est une vue en perpective décomposée des chariots du complexe destiné à former et enfoncer les attaches.
Fig. 6 montre en élévation de face un chariot supportant les aiguilles, l'attache formée étant portée par celle-ci.
Fig. 7 est une vue en coupe d'un détail du dispositif d'amenée du fil métallique servant à former l'attache.
Fig. 8 est une vue en plan, montrant la partie de la machine située en dessous du fond supérieur.
Fig. 9 montre en élévation de face les organes de la machine situés en dessous de la table.
La machine comprend un châssis supportant les différents orga- nes de commande qui se composent de trois complexes : (a) un complexe coupe-papier, plie-papier et pose-étiquette ; (b) un complexe destiné à former et enfoncer l'attache; et (c) un complexe effectuant la fermeture des attaches, l'impression des éti- quettes et le comptage de ces dernières.Pour plus de clarté on a omis le bâti sur les dessins parce que cette construction ne fait pas partie de la présente invention et qu'elle peut être modifiée à volonté, comme le com- prendront tous les hommes du métier.
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Comme le montrent les dessins, le complexe coupe-papier, plie- papier et pose-étiquettes est disposé en dessous d'un fond supérieur 10 supporté de toute manière appropriée, par exemple au moyen de montants (non représentés) par le socle principal (non représenté) de la machine.
Les organe s de commande de ce complexe sont actionnés par un arbre à cames
11 qui est accouplé par un embrayage à un arbre moteur à petite vitesse (non représenté)
Le dispositif d'amenée du papier comprend une mâchoire 12 montée sur un levier 13 pivotant librement autour d'un pivot fixe 14. La mâchoire
12 coopère avec une autre mâchoire 15 articulée par son extrémité inférieure en 16 à la mâchoire 12 et reliée parune bielle 17 à un levier 18 articulé sur le pivot 14. A son extrémité inférieure le levier 18 porte un galet 19 qui s'applique sur la tranche d'une came montée sur l'arbre à cames 11 et désignée d'une fagon générale par le chiffre 20.
Une bande de papier est amenée d'une bobine située à l'arrière de la machine entre les mâchoires d'alimentation 12 et 15 qui l'envoient entre une lame de cisaille fixe 22 et une lame mobile 23 portée par un bras 24 articulé en 25 et relié par une bielle 26 à un bras articulé 27 portant un galet 28 qui est attaqué par une came 29 montée sur l'arbre à cames 11.
Au-dessous de la lame fixe 22 de la cisaille se trouve un bloc en caoutchouc 30 dont la fonction sera décrite ci-après.
Une lame plieuse 31 formant pont entre deux bras similaires 32 articulés en 33 est prévue pour plier la bande de papier lorsqu'elle est coupée et pour l'amener entre les mâchoires d'un dispositif pose-étiquettes désigné d'une façon générale par le chiffre 40. Le bras 32 est actionné par l'intermédiaire d'une bielle 34 par un bras 35 pouvant basculer autour d'un pivot 36 et portant un galet 37 attaqué par une came 38.
La fonctionnement du complexe forme-étiquettes ci-dessus décrit se fait comme suit. La bande de papier 21 est saisie entre les mâchoires 12, 15 et lorsque le levier 18 est déplacé vers la gauche par sa came 20, la bielle 17 ferme la mâchoire 15 sur le papier, de telle sorte que si le levier 18 continue à se déplacer il soulève les deux mâchoires 12 et 15 d'un seul bloc pour amener le papier entre les lames 22, 23 de la cisaille. La mâchoire 12 entre en contact avec la face inférieure du support 39 de la lame de cisaille fixe 22 et si le levier 18 continue ensuite à se dépla- cer d'une faible quantité encore, les mâchoires 12 et 15 tendent à se fer- mer plus étroitement de manière à former une dentelure dans le papier à l'endroit désiré pour le pliage.
Les mâchoires d'alimentation se trouvant dans cette position, la came 29 actionne le levier 27 et par conséquent le bras articulé 24 vers la droite, ce qui fait coopérer la lame de cisaille 23 avec la lame fixe 22 pour couper la bande de papier. La face du levier 24 située immédiatement au-dessous de la lame 23 presse le papier contre le bloc en caoutchouc 30 qui maintient la longueur non découpée de la bande de papier en dessous des lames de cisaille afin d'empêcher celle-ci d'être entraînée par les mâchoires d'ali- mentation 12, 15 lorsqu'elles reviennent dans la position voulue pour effec- tuer une nouvelle alimentation. Lorsque la lame 23 se déplace vers la gauche pour dégager la bande de papier,
le bloc en caoutchouc 30 agit comme racleur et repousse l'extrémité du papier de manière à la dégager de la lame fixe 22 de la cisaille prête à effectuer une nouvelle opération d'amenée.
Au moment ou la bande de papier est d éc oup ée , la lame plieuse 31 oscille vers l'avant de manière à venir en contact avec la dentelure du papier qui lui est présentée et elle replie l'extrémité découpée de la bande sous la forme d'une étiquette approximativement en V dans les mâ- choires du dispositif pose-étiquettes 40, comme c'est indiqué en traits interrompus sur la Fig. 1.
Le dispositif pose-étiquettes comprend un chariot présentant une partie formant base 41 et une partie supérieure 42 qui sont articu- lées entre elles en 43., La base présente des rebords latéraux 44 qui glis-
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sent dans les glissières de forme appropriée ménagées dans la table 10. La partie supérieure 42 du dispositif est reliée au moyen d'une tige 45 et d'un ressort amortisseur 46 à un bras 47 articulé en 48. Le bras 47 porte un galet 49 portant contre une came 50 montée sur l'arbre à cames 11.
Le chariot supérieur 42 porte un galet 51 portant contre une sur- face de guidage 52, de telle sorte qu'un mouvement initial de la pièce 42 vers la gauche, sous l'action de ses pièces de commande 45, 47, 50, tend à faire basculer la pièce supérieure 42 sur l'articulation 43, mais ce mouvement est empêché par le contact du galet 51 sur la surface de guidage 52.
La prolongation du mouvement vers la gauche a pour effet de fai- re pénétrer les parties en saillie vers l'avant 54 du chariot inférieur 41 dans les évidements correspondants 55 ménagés dans une table 56 destinée à recevoir le vêtement ou autre article auquel l'étiquette doit être fixée. Ce vêtement est maintenu dans la position voulue par des joues 58 disposées la- téralement par rapport à la table 56, représentée sur la Fig. 2, et l'éti- quette représentée en traits interrompus sur la Fig. 1 est placée à cali- fourchon sur le bord du vêtement placé sur la table 56. Le mouvement du* cha- riot inférieur 41 est arrêté par des parties déportées 59 venant en contact avec la face 60 de la table 56.
A ce moment, le galet 51 de la pièce supé- rieure 42 est dégagé de la surface de guidage 52, et la tige 45 continuant à se déplacer vers la gauche fait basculer la pièce supérieure 42 autour de son pivot 43, de manière à fermer les mâchoires des pièces 41, 42 pour ser- rer l'étiquette portée par celles-ci, autour du bord du vêtement. Ainsi qu'on le remarquera, la mâchoire 57 de la pièce supérieure est pourvue d'une par- tie saillante 53 qui maintient l'étiquette du papier pliée en place dans les mâchoires. le but du ressort 46 est de permettre à l'organe qui pose l'éti- quette de recevoir un vêtement de n'importe quelle épaisseur jusqu'à une limite prédéterminée.
Complexe servant à former et enfoncer l'attache
Ce complexe représenté à gauche au-dessous de la table 56 sur la Fig. 1 comprend un dispositif d'amenée du fil métallique représenté sur la Fig. 5, qui consiste en un mandrin d'alimentation à mouvement de va-et- vient 66 et un mandrin de retenue 68 ayant la forme représentée d'une façon générale sur la Fig. 7. Ainsi qu' on le remarquera, le fil 69 est serré entre une série de billes 70 maintenues dans une cage conique 71 qui coopère avec une face conique 72 d'une enveloppe extérieure ou boite 73. Ie déplacement de la boite 73 vers la gauche sur la Fig.
7 a pour effet de repousser les billes 70 de manière qu'elles serrent le fil métallique 69 et 1'entraî- nent avec elles, tandis que le déplacement de la botte 73 vers la droite permet de dégager la prise entre les billes 70 et le fil 69. Le mandrin de serrage alimenteur 66 est porté par un bras oscillant 74 raccordé par une bielle 75 à un autre bras oscillant 76, la bielle portant un galet 77 qui vient en contact avec une came 78 montée sur l'arbre à cames 11. Le mandrin de retenue 68 est de la morne construction générale que le mandrin d'alimentation 66 et empêche le retour du fil pendant la course de retour du mandrin 66. Is fil amené par ce dernier est guidé par un tube de guida- ge 80 dans une position désignée par le cercle 81 sur la Fig. 1.
Au-dessous de la table 56 (Fig. 1) se trouve un second arbre à cames 82 qui est relié par l'intermédiaire d'un arbre 62 et de pignons coniques 63 à l'arbre à cames 11 situé à l'arrière de la machine de tel- le sorte que les deux arbres à cases tournent simultanément et aux mêmes vitesses. Au-dessous du point d'entrée du fil métallique se trouve un chariot 84, à mouvement de va-et-vient vertical, qui est repoussé de haut en bas par un levier à ressort 64 de manière à porter contre une came 88 montée sur l'arbre à cames 82.
Dans sa position la plus basse le chariot 84, dans le bord supérieur duquel est ménagée une rainure pour recevoir le fil métallique, est situé au-dessous d'une barre de conformation 89 qui s'étend vers un second chariot 90, représenté d'une manière plus dé- taillée sur la Fig. 6, dans lequel sont montées deux aiguilles 91 pour- vues de rainures 92 en regard l'une de l'autre. Un mouvement de va-et-vient vertical est aussi transmis par l'intermédiaire d'une came 94 montée sur
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l'arbre à cames 82. Immédiatement à coté du chariot 90 se trouve un autre chariot 95 qui reçoit également un mouvement de va-et-vient dans le sens vertical et dont le déplacement est commandé par une came 96 montée sur l'arbre à cames 82.
Is chariot 95 est pourvu d'une partie en saillie 98 portant un support 99 dont le bord ou la face supérieur est rainure comme c'est représenté plus clairement sur la Fig. 5 . Is chariot 90 est découpé à sa partie supérieure pour recevoir le support 99 qui est placé entre les aiguilles 91.
A la gauche de la barre de conformation 89 se trouve un chariot
100 qui présente la forme représentée sur la Fig. 5 et peut coulisser hori- zontalement sous l' action d'un levier 101 pivotant autour d'un axe 102 et actionné par une came axiale 103 montée sur l'arbre à cames 82. La. rotation de la came 103 imprime un mouvement de va-et-vient au chariot 100 dans une direction.horizontale, de telle sorte que le bord avant et les cotés du chariot passent entre le logement ménagé dans le chariot 84 et la barre de conformation 89. En d'autres termes, les parois du chariot 100 indiquées en a ont une épaisseur approximativement égale à celle du fil métallique 69.
Lors du fonctionnement, le dispositif décrit ci-dessus, qui est actionné en même temps qu' ont lieu la formation et la pose de l'étiquette, amène le fil métallique d'une bobine (non représentée) à l'arrière de la machine, par le mandrin d'alimentation à mouvement de va-et-vient 66 et le mandrin de retenue 68, dans le tube 80 transversalement à la partie su- périeure du chariot de formation de l'attache 84, où le fil est reçu dans la rainure ménagée dans le bord supérieur de ce chariot. Le fil métallique passe à travers une plaque perforée agissant comme un tendeur et située à proximité du bord le plus rapproché du chariot 84 et celui-ci, en s'élé- vant, coupe une section de fil en un point adjacent à cette plaque et forme une attache à peu près en forme de U autour de la barre de con- formation 89.
Le chariot 100 est alors déplacé vers la droite, dans la di- rection des aiguilles 91 et entraxe l'attache avec lui le long de la barre de formation. Le s aiguilles sont susceptibles d'un léger dépla- cement transversal par suite de leur élasticité et l'attache est engagée par le tiroir 100 dans des rainures 92 ménagées en regard l'une de l'autre dans les aiguilles, celles-ci étant déplacées légèrement vers l'extérieur lors du passage de l'attache et revenant en arrière par leur élasticité de manière à venir en prise avec les branches verticales de l' attache .
Il est bien entendu que l'espace représenté sur la Fig. 5 entre les chariots 84 et 90 est normalement comblé par un bloc de remplissage approprié pour empêcher l'attache de se déplacer de haut en bas entre les chariots.
La pièce de support 99 est alors déplacée de bas en haut en même temps que le chariot 95 pour supporter la base ou traverse de l'at- tache. Dans cette position, les aiguilles 91, qui portent l'attache sont situées immédiatement en dessous du point d'introcution des attaches dans la machine, comme c'est représenté d'une manière plus détaillée sur la Fig. 1. Au moment voulu les cames 94 et 96 déplacent les chariots 90 et 95 respectivement pour forcer les aiguilles 91 à percer le vêtement et l'étiquette qui y est posée et entraîner les branches de l'attache à travers le tissu.
Pendant ce déplacement, l'attache est supportée par le chariot poussoir 95 et le support 99, et le chariot 95 demeure en place, tandis que le chariot à aiguilles est retiré, de telle sorte qu'il maintient l'attache dans la. position oû elle a été introduite.
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Cample::# ferme-attaches, :Lm-prb*-4Mauettes etcompte-éticruettes.
Au-dessus de la table 56 se trouve la complexe qui sert à fermer les attaches et à imprimer les étiquiettes. Ce complexe comprend des chariots 110 qui peuvent recevoir un mouvement de va-et-vient ver- tical dans des guides appropriés. Chaque chariot 110 perte à son extré- mité inférieure un tambour portant des chiffres lll, disposé immédiate -
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neuf au-dessus du .point d'introduction des attaches.
les tambours 111 ont la forme de tambours à encoches portant chacun les chiffres 0 à 9 répartis à des distances appropriées le long de leur périphérie, l'un des tambours 111 formant une roue des unités et l'autre une roue des dizaine s. Ces roue s sont reliées entre elles par des engrenages comme le sont habituellement les roues de compteur, de manière qu'un tour complet de la roue des unités fait avancer d'un degré la roue des dizaines.
A proximité des deux roues à chiffres 111 se trouve un disque compteur 112 porté par un chariot séparé 117 et portant sur sa périphérie une série appropriée de chiffres, par exemple, 1 à 24, à des distances convenables les uns des autres. le disque compteur 120 est pourvu d'une roue' à rochet 113 qui peut être actionnée par degrés au moyen d'un cli- quet 114, corme il sera décrit ci-après. De même, chaque tambour à chif- fres 111 est pourvu d'une roue à rochet 115, actionnée de manière à fai- re avancer par degrés les tambours à chiffres au moyen de cliquets 116, comme c'est décrit ci-après.
les chariots 110 sont pourvus d'une broche 118 qui peut s'en- gager dans 1-*extrémité fourchue 119 d'un levier 120 Ie levier 120 est abaissé, pour faire descendre les chariots 110, au moyen d'une barre 121 dont une extrémité est articulée en 122 par exemple à un levier oscillant 123 articulé en 124 et pourvu d'un galet 125 portant contre une came 126 montée sur l'arbre à cames 11. La barre 121 porte des ga- lets 128, 129 dont le premier porte contre la face inférieure d'une bar- re 130 sollicitée de haut en bas par un ressort 131, tandis que l'autre galet 129 porte contre la face supérieure du levier 120, qui pivote au- tour d'une broche 132.
La course de retour du levier 120 lorsque le ga- let 129 est retiré vers la droite se fait sous l'action d'un ressort 133 agissant sur l'extrémité inférieure du levier 120 le mouvement en avant, c'est-à-dire, vers la gauche sur la Fig. l, de la barre 121, a pour effet de déplacer vers la gauche un le- vier 135 pivotant autour d'un axe 136, de manière à déplacer le cli- quet 114 qui actionne la roue à rochet 113 du tambour compteur. Immé- diatement avant le mouvement descendant du chariot 110 portant les tam- bours à chiffres 111, la face opérante de ces tambours est encrée au moyen d'un galet 140 porté par une tige 141 montée de façon à pouvoir tourner en dême temps qu'une tige 142 portée par une barre 143.
Cette dernière est pourvue d'un bras 144 qui est disposé dans la trajectoire du chariot pose-étiquettes 40. Ie mouvement d'avancement du chariot 40 fait pivoter le bras 141 en déplaçant ainsi le rouleau encreur 140 nor- malement en contact.avec un galet à rotation continue 146 dont la. face inférieure plonge dans un réservoir d'encre 147, en travers de la face inférieure des tambours à chiffres 111, de manière à appliquer de l'encre sur les chiffres des saillies occupant les positions les plus basses.
Les tambours à chiffres 111 viennent en prise avec un tasseau 150 et sont maintenus dans les positions voulues par ce tasseau porté par le bras inférieur d'un levier coudé 151 articulé en 152 sur une piè- ce 153 portée par le chariot 110. Le tasseau est normalement repoussé dans les creux du tambour à chiffres 111 au moyen d'un ressort 154 agis- sant sur le bras opposé du levier 151. Ainsi lors de la descente du cha- riot portant les tambours à chiffres 111, le tasseau 150 ferme les bran- ches verticales de l'attache qui a déjà passé au travers du tissu et de 1-'étiquette.placée à califourchon sur le bord de ce dernier.
En outre, à chaque course descendante du chariot Il(3 pour imprimer un numéro sur 1-'étiquette, le levier 135 est actionné de ma- nière que le cliquet 114 fasse avancer le disque compteur 112 d'un degré correspondant à un chiffre. Ce disque compteur n'imprime pas les étiquettes lors du mouvement descendant, mais il est susceptible d'être appliqué lorsqu'on le désire.
Par exemple, lorsque l'opérateur a achevé de poser les étiquettes sur les articles d'un paquet dont les étiquet- tes portent la même marque ou identification, on place un fiche, une
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feuille de papier, un registre ou l'équivalent sur la table et on fait tourner d'un tour une poignée montée sur l'arbre 160 (Fig. 4). On fait ainsi tourner une came 161 montée sur l'arbre 160 ainsi qu'une came 162 montée sur le même arbre. La rotation de la came 162 fait tourner, par l'intermédiaire d'un levier 163 et d'une bielle 164, la tige 143 en action- nant ainsi le galet encreur 140 qui par suite du mouvement de la tige 143 oscille en travers de la face inférieure des tambours à chiffres 111 et du disque compteur 112.
)La rotation de la came 161 fait descendre le chariot 110 et le chariot 117 du disque compteur 112 pour imprimer le chiffre sur la fiche ou dans le carnet.
Pendant que la came 161 continue à tourner, une autre came 166., également montée sur l'arbre 160 amène un levier 167 dans la trajectoire de la broche 168 aménagée sur le bras supérieur du levier coudé 151. Le levier 167 porte le cliquet double 116 destiné à actionner les roues à rochet 115 des tambours à chiffres 111, ce cliquet 116 étant établi de manière à attaquer la roue à rochet 115 fixée au tambour des unités 111 pour faire avancer celui-ci d'une unité. Il est bien entendu que ces tam- bours à chiffres sont actionnés de la manière dont ils le sont habituel- lement dans les mécanismes compteurs, c'est-à-dire qu'un entre dents plus profond de la,roue à rochet des unités permet au second élément du cliquet 116 d'actionner la roue à rochet du tambour des dizaines lorsque c'est né- cessaire.
Ainsi, lors du mouvement ascendant des tambours à chiffres, la broche 168 aménagée sur le levier 151 entre en contact avec le levier 167 pour enlever le tasseau de sa position d'enclenchement dans les tambours à chiffres et le mouvement ascendant des tambours à chiffres continuant à se produire,le cliquet 116 attaque la roue à rochet 115 pour appliquer lè chiffre d'identification suivant sur les tambours. Simultanément une rallonge de la broche 168 retire le cliquet de retenue normal (non re- présenté) de la roue à rochet du disque compteur et celui-ci est ramené au zéro par un ressort de rappel de manière à être prêt pour la prochaine opération de comptage.
Pour empêcher que l'opérateur ne fasse tourner la manivelle de l'arbre 160 de plus d'un tour, un cliquet 170 vient en contact avec un prolongement 171 de la barre 130 et forme arrêt. Le cliquet 170 est retiré pour que le mécanisme soit prêt à effectuer la prochaine opération d'en- registrement, lorsque la barre 121 s'avance pour faire descendre les cha- riòts 110, du fait que le prolongement 171 est soulevé et permet au cli- quet de se lancer en avant. La rotation de l'arbre 160 dans le sens ar- rière est empêchée par le contact d'un cliquet 172 avec le levier 167.
Fonctionnement
La machine est construite et disposée de telle manière qu'en service une étiquette est formée et mise en place dans le dispositif pose- étiquette 40, pendant qu'une attache est formée et mise en place dans les aiguilles 91, lorsqu'on retire un vêtement pourvu de son étiquette. les chariots 110 qui portent les dispositifs de formation des numéros et d'impression occupent leur position haut de course.
Dans ces conditions, l'opérateur prend un article à marquer et tend un bord de celui-ci en travers de la table 56, le bord se trouvant contre la joue 58. L' action ou la traction exercée en plaçant le vêtement sur la table 56 a pour effet d'abaisser un bras d'interrupteur 180 qui ferme un circuit compre- nant un solénoïde 181 de manière à enclencher un embrayage pour accoupler l'arbre à came 11 avec l'arbre moteur à petite vitesse. L'arbre 11 exécute un tour et s'arrête ensuite, jusqu'à ce que le vêtement suivant soit ap- pliqué sur la table 56. De même, l'arbre à came 82 du complexe de pose des attaches exécuté également un tour par suite de sa liaison ave'l'ar- bre 11 par l'intermédiaire de la transmission et de l'engrenage conique.
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Ainsi, l'étiquette en V maintenue dans les mâchoires de la pièce 40 qui pose les étiquettes est amenée vers l'avant dans la position où elle est placée à califourchon sur le bord de l'article.. Pendant la dernière partie du mouvement du dispositif 40 les mâchoires se ferment comme il a été décrit précédemment de manière à fermer l'étiquette sur le tissu et à ce moment le chariot porte-aiguilles 90 et la chariot pous- soir 95 s'élèvent de telle façon que les pointes de l'aiguille percent l'étiquette et la matière en entraînant avec elles les branches de l'at- tache,dont la base est supportée par la pièce 99 montée sur le chariot poussoir 95, le chariot porte-aiguille 90 est alors ramené en arrière de manière à retirer les aiguilles, mais l'attache est maintenue dans sa position d'agrafage par la pièce 99.
A ce moment, les chariots 110 sont abaissés par suite du mouve- ment de la barre 121 et du levier 120 et le tasseau ferme-attache 150 ainsi que les tambours à chiffres 111 sont déplacés de haut en bas de manière que les extrémités de l'attache se ferment et que les numéros ou signes analo- gues qui forment la marque d'identification soient appliqués pour être im- primés sur la face supérieure de l'étiquette. Il est bien entendu que, com- me il a été décrit précédemment, les tambours à chiffres sont encrés immé- diatement avant d'exécuter leur course d'impression. les divers éléments étant alors retirés dans les positions ci- dessus mentionnées, le disque compteur tourne d'un pas en avant.
Pendant que l'attache se ferme et que les marques d'identification sont imprimées, le mécanisme d'amenée du papier et de formation de l'étiquette et le mé- canisme d'amenée du fil métallique et de formation de l'attache sont en- trés en action pour former respectivement une nouvelle étiquette et une nouvelle attache et pour les mettre dans les positions voulues pour l'ap- plication.
Ainsi,chaque fois qu'un vêtement est placé sur la table d'une machine, une étiquette posée, fixée par une attache dans la position vou- lue et marquée et le nombre d'étiquettes auxquelles la même identification est appliquée est enregistré sur le disque compteur. Lorsque les articles appartenant: au même client, ou qui doivent pour d'autres raisons porter la môme identification, ont été marqués de la manière précitée, l' opéra- teur enregistre le nombre ainsi marqué et la marque d'identification réel- le, en faisant tourner la-,manivelle montée sur l'arbre 160 comme il a été décrit précédemment.
On comprendra qu'une machine à étiqueter comme celle décrite ci-dessus peut former une centaine de numéros d'identification diffé- rents de 00 à 99 et que, dans son application au blanchissage, pour augmenter le nombre de numéros ou autres marques d'identification afin de couvrir le nombre normal de paquets contenus dans un "lot", qui varie ha- bituellement de 150 à 250 paquets, la bobine de papier après application du chiffre 99 ou autre marque, peut être remplacée par une bobine d'un papier de couleur différente.
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