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"Dispositif pour marquer les pièces de tissus
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et machine pour sa fabrication,,51
On a l'habitude dans les blanchisseries ou les teintureries, de marquer les objets à nettoyer afin d'éviter des confusions. Ce marquage se fait d'ordinaire en inscrivant sur les objets avec un fil de couleur un numéro ou le nom de la personne à laquelle appartiennent les dits objets ou bien encore en cousant une petite bande d'étoffe sur laquelle on écrit ce numéro ou ce nom. L'inscription se fait, soit à la plume soit avec une machine à marquer sur l'objet lui-même, à l'aide soit d'une encre indélébile soit d'une encre invisible, la lecture se faisant alors en lumière "noire".
Un tel marquage, s'il est simple, présente cependant l'inconvénient d'être relativement long à effectuer et tache les pièces à identifier quand le marquage se fait sur la pièce même et à l'encre.
La présente invention a pour objet une marque amovible dont la pose est très rapide, ce qui évite l'inconvénient men-
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tionné ci-dessus et rend par suite le marquage beaucoup plus économique.
La marque conforme à l'invention est formée par une pièce métallique mince partiellement pliée en deux dont les deux faces pliées sont munies de picots et dont l'une au moins comporte une référence, par exemple un numéro d'ordre.
Pour fixer une telle marque sur un objet, il suffit d'insérer cet objet entre les deux faces de la marque et de terminer le pliage de la marque dont les picots pénètrent alors dans le dit objet.
La marque peut comporter des encoches permettant éven- tuellement de maintenir un lacet de couleur sur un objet, entre une de ses faces et le dit objet, et elle peut elle-même être colorée par un procédé d'oxydation anodique tel que celui connu sous le nom d'"Aluminitage"
La présente invention a également pour objet une machi- ne pour fabriquer la marque ci-dessus décrite.
Cette machine comprend fondamentalement en-combinaison un support plan, des moyens de guidage pour maintenir une bande métallique sur le support normalement à celui-ci, des moyens pour imprimer, de préférence par estampage, la référence désirée sur la bande métallique, des moyens pour percer dans la bande les picots dont doit être munie la marque terminée, des moyens pour cou- per la bande à la longueur désirée, des moyens pour cambrer la marque ainsi obtenue, des moyens pour entraîner la bande et en- fin un arbre moteur pouvant être entraîné en rotation et agencé pour assurer le fonctionnement de tous les moyens sus-mentionnés.
L'on a représenté aux dessins ci-joints un exemple de réalisation d'une marque conforme à l'invention ainsi que celui d'une machine pour fabriquer cette marque.
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Dans ces dessins fig. 1 est une vue en perspective d'une marquer fige 2 en est une coupe transversale; fige 3 en est une vue en plan après pliage sur un objet; ig. 4 est une vue en plan de la machine; fig. 5 en est une coupe suivant V-V de fig. 4; fige 6 en est une coupe suivant VI-VI de fig. 4; fige 7 en est une coupe suivant VII-VII de fig. 4; fig. 8 en est une coupe suivant VIII-VIII de fig. 4.
Telle qu'elle est représentée aux fig. 1 à 3, la mar- que conforme à l'invention est formée par une pièce métallique mince 1, par exemple en aluminium, partiellement pliée en deux.
Chacune de ses faces est munie de picots 2. et comporte une ins- cription en relief 3. Deux encoches sont ménagées dans la pièce 1 à la pliure.
Pour fixer une marque sur un objet 5, on insère cet objet entre les deux faces de la pièce et on termine le pliage après avoir éventuellement placé un lacet de couleur 6 entre l'objet 5 et une des faces de la marque de façon que l'un des bords longitudinaux de ce lacet se trouve entre la languette 7 formée par le découpage de l'encoche et la dite face de la mar- que.
La machine pour fabriquer les marques représentée aux fige 4 à 8 comprend une table fixe métallique 8 sur laquelle sont placés des supports 9 permettant de guider normalement à cette table une bande métallique 10 dont la largeur est égale à la largeur de la marque à f abriquer . En dessous de cette ta- ble sont fixés des paliers dont l'un d'entre eux, le palier 12, est visible aux dessins, et destinés en particulier à supporter
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un arbre de commande 11 muni de moyens d'entraînement non repré- sentés.
Sur la table 8 sont montés de manière à pouvoir coulis- ser perpendiculairement à la bande 10 deux éléments 13 sur les- quels sont fixées des pièces 14 portant en relief les inscriptions que doit comporter la marque terminée. En regard des éléments 13, mais derrière la bande 10 se trouve une enclume 15 sur la- quelle repose cette bande métallique. Sur un axe 16 supportés par les paliers fixés sous la table sort montés à pivotement deux leviers 17. L'extrémité 17a de chacun de ces leviers, qui est arrondie, est engagée dans une fente transversale 18 de l'un des éléments 13 et un ressort de rappel 19 est fixé d'une part au bâti de la machine et d'autre part au dit levier 17.
Sur l'arbre 11 est fixée une came 20 dont le profil comporte un bec 20a et qui coopère avec un doigt 17a du levier 17.
A la suite de l'enclume 15 et de l'élément 13 sont montés coulissants, parallèlement au dit élément 13 et de part et d'autre de la bande 10, deux éléments 21 et 22 dont l'un, l'élément 21, porte des poinçons 23 de section triangulaire alors que l'autre, l'élément 22, est muni des matrices corres- pondant aux poinçons 23. Sur des axes 24 supportés par les pa- liers sont montés à pivotement deux leviers coudés 25 dont une des extrémités est arrondie et est engagée dans une fente trans- versale 26 de l'élément 21 ou 22 alors que l'autre por te un ga- let 27 roulant sur une came 28.
Chacun des leviers coopère avec une came distincte, les deux cames 28 étant semblables mais dé- calées d'un certain angle l'une par rapport à l'autre. Les ca- mes 28 sont fixées sur l'arbre 11 et leur profil est formé par deux ares de cercles de diamètres différents et raccordés entre eux.
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La table 8 est évidée en 29 et, dans cet évidement, est placée une plaque rectangulaire 30 dont deux des bords opposés sont maintenus par des plaquettes 31 placées les unes- sur la table et les autres sous cette dernière en formant ainsi glissières pour la plaque 30. Sous la table 8 est montée cou- lissant normalement à la bande 10 une bielle 32. commandée par une came ovaloïde 33 fixée à l'arbre 11. Cette bielle 32. est articulée à l'une des extrémités d'un levier coudé 34 pivoté en 35 sur le bâti de la machine. La seconde extrémité du le- vier 34 forme fourchette dans laquelle s'engage un doigt 36 fixé sur la plaque 30.
Sur la plaque 30 est fixée une pièce 37 comportant une rainure 38 de section semi-circulaire et une fente 39.
D'autre part sur cette plaque est monté coulissant un é lé- ment 40 portant un couteau 41 et un outil 42. pouvant pénétrer respectivement dans la fente 39 et la rainure 38. L'extrémité du couteau dépasse celle de l'outil 42 de sorte que le couteau agit sur la bande métallique 10 avant le dit outil. Sur un axe 43 supporté par un palier auxiliaire 44 est monté à pivo- tement un levier coudé 45 dont une des extrémités est arrondie et engagée dans une fente transversale 46 de l'élément 40 alors que l'autre porte un galet 47 roulant sur une came 48 fixée à l'arbre 11. Le profil de cette came est formé par trois arcs de cercle de diamètres différents et raccordés entre eux.
L'arc de plus faible diamètre est le plus grand alors que celui de diamètre moyen est le plus petit et s'étend sur environ 30 .
Les différents éléments coulissants 13, 21, 22. et 40 sont guidés par des glissières 49 fixées sur la table 8.
La machine, qui vientd'être décrite, fonctionne de
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la façon suivante. On introduit une bande d'aluminium 10 en- tre les guides 9 et on la fait glisser jusqu'à ce qu'elle at- teigne l'arête 50 de la pièce 37' On met en mouvement l'arbre 11, celui-ci tournant par exemple dans le sens de la flèche 51.
A chaque tour de cet arbre, le bec 20a de la came 20 vient re- pousser le doigt 17a du levier 17 puis libère brusquement ce levier. Celui-ci entraine sous l'effet du ressort de rappel 19 l'élément 13 dont la partie 14 portant en relief l'inscrip- tion désirée vient frapper brusquement la partie de la bande métallique 10 reposant sur l'enclume 15 . L'inscription est ainsi reproduite par estampage sur cette partie de la bande métallique.
De même, à chaque tour de l'arbre 11 la came 28, sur laquelle se déplacent les galets 27 fixés aux leviers 25 produit, par l'intermédiaire de ces leviers, le déplacement des éléments 21 et 22 vers la bande métallique. Les poinçons 23 de l'élément 21 coopérant avec les matrices correspondantes de l'élément 22 produisent dans la bande 10 des picots triangulaires semblables à ceux d'une punaise à papier.
Les opérations précédentes ayant été effectuées, la came 48 produit de façon analogue un déplacement de l'élément 40 vers la bande 10 (le galet 47 roulant à ce moment sur l'arc de moyen diamètre de cette came). Par suite de ce déplacement, le couteau 41 pénètre dans la bande mais pas assez pour la cou- per. Puis la came 33 tournant à l'intérieur de la bielle 32 entraine cette bielle dans le sens de la flèche 52 ce qui pro- duit le pivotement du levier coudé 34 dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une montre. L'élément 40 est de ce fait déplacé vers la gauche d'une distance égale à la longueur d'une marque non pliée en entraînant la bande 10 accrochée au couteau
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42.
La came 38 continuant de tourner, le galet 42 vient glis- ser sur l'arc de plus grand diamètre de cette came et l'élément 40 se déplace à nouveau vers la bande en sectionnant cette der- nière, la partie découpée formant la marque désirée, et en cambrant cette marque à l'aide de son outil 42. L'élément 40 reprend en- suite sa place primitive pendant que les éléments 13, 21 et 22. de déplacent à nouveau, le cycle recommençant.
On voit ainsi qu'à chaque tour de l'arbre Il correspon- dent l'estompage d'une partie de la bande, le perçage des picots dans une autre partie de la bande déjà estampée et enfin le cam- brage et le découpage d'une troisième partie de la bande déjà estampée et munie de picots,
Les moyens d'entraînement de l'arbre 11 peuvent être de tous types connus en soi et être constitués, par exemple, par un moteur électrique dont le mouvement est transmis au dit arbre par l'intermédiaire de courroies et d'un embrayage à friction.
Enfin un compteur est avantageusement calé sur l'arbre 11 de façon à indiquer le nombre de marques fabriquées.
REVENDICATIONS 1. Dispositif pour marquer les pièces de tissus et objets similaires caractérisé en ce qu'il est formé par une pièce métallique mince partiellement pliée en deux dont les deux faces pliées sont munies de picots et dont l'une au moins comporte une référence par exemple un numéro d'crdre.