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" Dispositif permettant de couder des tubes- ou tiges, ou métal ou autre matière, et de produire sur ces tubes ou tiges, des rainures, stries, inscriptions ou dessins quelconques ".
La présente invention a pour objet un dispositif permettant, au moyen d'une molette rotative appropriée, d'ob- tenir, en particulier sur les conducteurs,électriques à gaîne protectrice métallique lisse, ou sur des canalisations simi- laires, et, en général, sur tous tubes ou tiges métalliques ou autres, de toutes sections, et quelle que soit leur desti-
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nation, des stries,ranures,inscriptions ou dessins,destinés:
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soit à faciliter le coulage à la nain de ces conducteurs,* tubes ou tiges, en évitant tout risque de casse ou d'apla- tissement; soit simplement à les marquer sur tout ou 'partie de leur longueur, pour los différencier'd'articles similaires pouvant se trouver dans le commerce.
Ce dispositif qui peut : soit être utilisé à la main, à la façon d'une pince ordinaire, soit être fixé à de- meure sur un support approprié, constituant dans ce dernier cas, une véritable machine à raînurer, peut, dans tous les cas, permettre, en le munissant d'une molette à dents taillées spécialement, et des galets de guidage appropriés, produire, en mène temps que les rainures, stries ou inscriptions, le coudage aux endroits voulus desdits tubes, tiges ou gagnes métalliques.
Il est particulièrement intéressant, comme on le comprendra ci-après, dans son application au coudage des gaî- nes métalliques susvisées. En effet, comme on le sait, pour la pose de ces gaines, l'ouvrier est obligé, en vue de réa- liser leur cintrage à l'endroit des coudes, de pratiquer des plis successifs transversaux. Ces plis sont actuellement ob- tenus au moyen d'une pince à deux becs, dont l'un épouse la forme d'une lame échancrée en croissant, simple ou double, et l'autre, celle d'une cuvette ou de deux butées espacées.
Cette lame simple ou double, en descendant dans la cuvette, erse un pli plus ou moins profond dans la gaîne métallique interposée entre les deux, en cintrant légèrement cette gane; l'exécution d'un coude quelconque exige l'exécution successive de plusieurs de ces plisce qui est long et fatiguant, et une rectification de la courbure à la main.
Cette façon de procéder présente les inconvénients suivants :
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a/ 1 f écartèment des plis étant donné à vue,est plus ou moins régulier ce qui entraîne un défaut d'harmonie et une irrégularité dans la courbe; ceci est d'autant plus nuisible que ces gaînes métalliques tendent à remplacer les moulures dans les installations; b/ la pression nécessaire à la création du pli étant localisée uniquement à l'endroit de la lame, il arrive très fréquemment que cette lame entame la garniture métallique, produisant un court-circuit direct ou tout au moins des pertes par défaut d'étanchéité;
c les plis étant formés successivement, un à un, il en résulte un façonnage des ganes onéreux, d'autant plus qu'un travail soigné exige l'emploi d'un ouvrier expérimenté; d/ enfin dans la pratique, pour la confection des plis, il est nécessaire : soit d'avoir à sa disposition autant de pinces qu'il existe de sections de gaînes, soit de changer les becs de cette pince.ce qui est également un inconvénient.
Le dispositif fasant l'objet de l'invention ob- vie à tous les inconvénients que l'on vient de signaler.
Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, différentes réalisations de ce dispositif.
Les figures le 2 et 3 montrent la molette et les rouleaux guidés dont est munie la pince et leur action sur le tube à plisser et à couder.
La figure 3 est une vue en élévation latérale, partie en coupe, montrant une première forme d'exécution.
La figure 4 montre une variante de la figure 3.
La figure 5 est une vue de face de la figure 4.
La figure 6 montre une portion de tube ranuré et coudé à l'aide d'une pince réalisée suivant l'invention.
Les figures 7, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 sont re- latives à des variables..
En se référant aux figures 1 et 2 - 1 représente un axe rigide et 2 et 2' deux axes également rigides, ces
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deux derniers axes étant susceptibles de se déplacer paral- lèlement à eux mêmes dans le plan de la figure 2. Sur l'axe 1 est montée, libre en rotation, une molette 3 munie d'un tambour moleté 5 ou autre organe destiné à être entrai- né à la main ou de toute autre façon.
Une coupe de cette molette dans le plan x y de la figure 1, montre la forme de la- denture exécutée sur le pourtour do cette molette (triangulaire avec soumet arrondi); logitudinalement cette denture épouse une forme concave de courbure soigneusement déterminée. Les axes 2 et 2' portent dos galets 4 et 4' libres en rotation et situés dans le même plan que la molette 3; leur gorge concave est également judi- cieusement établie.
Si, après avoir placé une gaîne I sur les galets 4 et 4', on rapproche la molette 3 de ces derniers, cette mo- lette prendra contact avec la gaine par son point de fanion- ce, autrement dit par l'intermédiaire d'une seule dent; si, à ce moment on accentue la pression de la molette, la première dent en contact va enfoncer le Métal de la gaine, mais, à ce moment, les dents situées de part et d'autre, entrent à leur tour en contact et obligent également le métal à s'en- foncer, mais d'une quantité moindre puisque situé sur une courbe s'éloignant progressivement de la gaîne et ainsi de suite;
de sorte qu'il ne peut y avoir à aucun moment exécu- tion d'une crcusure trop profonde et arrachement de métal, puisque l'enfoncement du métal se fait d'une façon progres- sive d'une dent à l'autre. D'autre part, l'expérience dé- montre qu'il est impossible de casser la gaine sous l'effet. d'une pression exagérée, du fait que l'effort de la main est vite limité par l'entrée en contact d'un nombre crois- sant de dents.
Si, maintenant, les premières dents ayant imprimé leurs plis respectifs, on fait tourner le tambour 5 et en même temps la molette 3, cette dernière formant crémaillère
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dans la gane, entraîne celle-ci dans le sens de rotation en l'obligeant à rouler sur les galets 4 et 4'; on éxécute. ainsi instantanément la série de plis désirée, mais ces ga- lets 4 et 4' étant situés de part et d'autre de la molette 3 la gaine se trouve cintrée pendant la même opération et d'au- tant plus cintrée que les plis auront été exécutés plus pro- fondément.
On obtient donc une profondeur des plis proportion- née avec le rayon de la courbe obtenue, l'impossibilité de couper la gaine parune pression exagérée, la grande rapidité d'exécution du travail, la régularité de la .courbe et de l'es- pacement des plis)' en un mot l'harmonie des formes.
Dans l'exposé ci-dessus on montre la molette et les galets se rapprochant ou s'éloignant parallèlement à eux mêmes, il est évident que ce mouvement- peut être obtenu par tous moyens mécaniques possibles sans modifier l'esprit de l'invention.
On peut par exemple, comme le montre la figure 3, avoir une pièce 6 formant poignée et sur laquelle est montée la molette 3; dans cette pièce 6 une rainure où coulisse le support 7 sous l'achat du levier 8 articulé à la bielle 9 et muni .de deux vis 10 et 11 limitant les positions d'ouverture et de fermeture, dans le cas d'une exécution en série, Le support 7 comporte des galets 4 et 4', ces derniers pouvant être garnis de caoutchouc; l'ensemble peut s'adapter à un pied fixe 14 par des vis 15 prévues à cet effet. Une mani- velle 16 peut être adaptée sur l'axe de la molette 3,pour constituer une machine portative dans le cas de gros tra- vaux.
La pince des figures 4 et 5 comporte un levier inférieur 12 muni, près d'une de ses extrémités, de deux montants fixes 13, sur l'extrémité desquels peut pivoter, sur un axe 17, un deuxième levier 8.
Le levier 12 porte, montée folle à son extrémi- té, la molette 3 qui est munie, sur sa périphérie, de dents rectilignes si on.veut obtenir des rainures, stries ou
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inscriptions, sans coudage de la gaîne ou analogue; ou de for@@ incurvée, si on veut obtenir, en même temps, ce coudage; cet- te peut être faite tourner à la main à l'aide d'un dis- positif de commande appropriée comme dans le cas procèdent.
Ce levier 12 porte également, en 18 une tige gui- de, sur laquelle est montée à coulissenent, une glissière 71 dont lesmontants 19 sont fixes à pivotement sur l'extrémité du levier supérieur 8.
20 sont des trous pratiqués dans les montants 19 et permettant , à l'aide d'une goupille amovible 21, le ré- glage en hauteur de cette glissière, dans un but exposé plus loin.
Des ressorts de rappel 22 prenant appui d'une part sur le guide 18 et d'autre part sur le levier 8, main- tiennent, en temps normal, les deux leviers 8 et 12 écartés l'un de l'autre (figure 4).
A la partie inférieure de la face antérieure de la glissière 71, sont Montées folles, sur leurs axes, deux galets de guidage 4-4' dont la gorge est, de préférence, garnie de matière élastique.
101 est une vis butée limitant la fermeture des 'il est un dispositif poignet tant d'immobiliser le le- vier 3 par rapport au levier 12. Cette pince fonctionne comme la précédente.
En utilisant une molette à lames rectilignes et des @ de guidage appropriés, on pourra obtenir des rainu- res sans produire le coudage du tube..On conçoit que la pin- ce pourra être utilisée avec des tubes ou tiges de n'importe quelle section.
On conçoit également que cette pince pourra,comme celle de la figure 3,être fixée sur un bâti tel que celui indiqué en 14, ce qui permettra de l'utiliser comme une machine fixe pour l'obtention do rainures, stries, inscriptions sur une grande longueur do tubes ou tiges.
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Dans cette dernière application,grâce au dispo- sitif 4, la molette 3 sera maintenue dans la position de tra- vail, pendant tout le temps de l'opération du rainurage. Il ne sera plus utile ici d'actionner les organes 5 ou 16; il suffira en effet d'exercer une traction sur le tube ou tige ce qui produira la rotation de 1, molette 3.
Le dispositif pourra être disposé aussi bien verticalement, qu'horizontalement; sans sortir pour cela du cadre de l'inventipn.
La forme de la molette 3 pourra, comme on le conçoit,varier à volonté de façon à pouvoir imprimer, sur tout ou partie du tube ou tige T n'importe quelle inscrip- tion, dessin etc...
Le mouvement de rapprochement parallèle des galets et de la molette peut encore être obtenu plus sim- plement que dans les cas précédents par deux poignées 8 et
12 (figure 7) articulées en 23 et portant quatre tourillons
24, 25, 26, 27, traversés par les.axes 28 et 29' supportant l'un la molette 3, l'autre l'ensemble des galets '- 4 et 4', l'ouverture étant obtenue par deux ressorts 22' et 22" attachés d'une part aux poignées et d'autre part à l'extrémité des axes 28 et 39.les limites ouverture et /fermeture pouvant être obtenues commeoi-dessus.
On pourrait même combiner comme dans la figure 8 une poignée 8 autour de laquelle pourrait pivoter la molette 3, le col de cette molette étant entouré d'un collier muni d'une chape dans laquelle on pourrait fixer et déplacer la deuxième poignée 12 portant les galets 4 et 4 il l'aide d'une clavette amovible 30 déplacée de façon à obtenir la position parallèle des poignées pendant la période travail.
La variante de la figure 9 est une simplification de la pince représentée sur les figures précédentes. Elle peut être utilisé/pour les tubes du type susvisé ou pour les tubes Berckmann.
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Elle comporte deux branches 8 et 12 pouvant pivo- ter l'une sur l'autre sur un axe 23.
La branche 12 porte, à son extrémité, une lame de forme appropriée 3', et la branche 8 est munie, à son extré- mité correspondante d'un galet fou 4" muni sur sa face posté- rieure d'un rochet 33. Sur cette denture, engrène un cliquet
34 en forme de crochet, monté à pivotement en 35 sur la tranche
12, en arrière de la taxe 31. Ce cliquet est soumis à l'action d'un ressort 36 qui le maintient constamment encliqueté avec le rochet 32.
En 37 est prévue une lame flexible fixée sur la branche 12 et dont l'extrémité 38 convonablement découpée, permet le passage de la lame 3' et maintient appliqué le tube à raînurer, sur le jalet or. paille guide 4".
Un dispositif de guide â ressort 58 permet l'ou- verture automatique des branches après chaque rainure pratiquée sur le tube.
Cette pince est utilisée de la façon suivante :
Le tube ou tige est introduit au-dessous de la pièce 58 dans la gorge de la poulie ou galet 4". En rappro- chant les deux branches 8 et 12, la lame pénètre dans 1'6- paisseur du tube ou analogue et y fait une rainure.
En même temps, le cliquet 34 échappe de sa dent et vient s'engrener avec la dent précédente. Lorsqu'on cesse d'appuyer sur les branches S et 12 par suite de l'action du rossort de rappel 38,le galet 4" est entraîné en rotation par le cliquet 34 qui suit le déplacement de la branche 12 Cette rotation produit le déplacement du tube à ranurer d'une quantité correspondant à l'écartèrent devant exister entre les raînures.
Bien entendu cette pince pourra comporter, comme deux galets-guides analogues à ceux de la pince de la figure 4.
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Dans cette dernière réalisation, le cliquet 34 serait, bien entendu, déporté de façon à engrener toujours conve@blement avec son rochet 33 qui n'existerait, bien entendu, que sur un seul galet.
Dans tous les cas, la lame 3' pourra être, comme le montre la figure 11, multiple, de façon à permettre l'ob- tention sur le tube de plusieurs rainures à la fois.
Le dispositif de la figure 13 comporte des galets
4 - 4' dont les axes supportent la lame 3' 42 est une gar- niture en caoutchouc ou matière analogue,facilitant l'adhé- rence du tube sur le galet. 33' est un rochet fixé sur le galet 4' et 34' est un cliquet articulé sur l'axe 39, 36' désigne un ressort de rappel de ce cliquet; 40 désigne un res- sort appliquant fortement la tube sur la: garniture de caout- chouo.
Le fonctionnement est le suivant :
La pince ayant été refermée sur le tube a im- primé une première strie 41; en laissant la pince s'ouvrir d'elle même dans la mainle cliquet 34' prenant appui sur les dents du rochet 33' oblige en reculant dans le sens de la flèchef à faire pivoter le galet qui, par l'intermédiaire de la garniture en caoutchouc 42 entraîne le tube et le présente sous une autre position, devant la lame qui formera ainsi de suite les plis 41- 41' etc, autant qu'il en sera désiré et avec un espacement régulier.