Machine de bureau. La présente invention a pour objet une machine de bureau, par exemple une machine à écrire, une machine à calculer, une machine de comptabilité, etc., munie de mécanismes pour exécuter des mouvements d'espacement des lignes, de moyens pour l'approvisionne ment d'un ruban et pour aligner une longueur de ce ruban le long d'une ligne d'impression, et de moyens pour l'avancement du ruban le long de ladite ligne d'impression.
Dans la machine selon l'invention, on peut avec avantage placer et avancer des rubans ou bandes de différentes natures, mais on peut surtout placer et avancer des bandes de pa pier carbone très étroites ou des bandes ou rubans pareils. La forme d'exécution qui sera représentée et décrite utilise un ruban hecto- graphique qui produit des impressions néga tives sur des rubans matrices servant ensuite pour faire de, copies positives.
Les machines de bureau employées com mercialement jusqu'ici pour exécuter de telles besognes étaient équipées communément de manière à avancer .du ruban hectographique d'un rouleau d'alimentation contenant trois cents pieds de ruban. Il était possible de gui der le ruban le long de la ligne d'impression, de sorte que des impressions de types étaient faites sur une zone comportant une moitié seulement du ruban et :d'un côté seulement de la ligne centrale horizontale -du ruban.
Après avoir avancé la longueur totale du ru ban le long de la ligne d'impression, une seconde zone de ruban vierge restait sur l'autre côté -de la ligne centrale du ruban. En tournant alors le ruban :sens .dessus dessous, ou en déplaçant les guides du ruban vertica lement et en passant le ruban de nouveau de vant le point d'impression, il était possible d'utiliser aussi la seconde zone du ruban, de sorte que la longueur totale utilisable,du ru ban était de six cents pieds.
Cependant, en conséquence de la difficulté bu de 1"impos- sibilité de maintenir la position du ruban exactement au même niveau le long de la ligne d'impression, il n'a pas été possible jus qu'à présent de séparer et d'utiliser séparé ment plus de deux zones d'un ruban de la largeur commerciale ordinaire.
La machine de bureau selon l'invention est caractérisée en ce que des moyens sont pré vus pour appliquer une tension au ruban pendant que ce ruban n'est pas alimenté et après une opération d'espacement des lignes. En limitant ainsi les impressions de carae- tères dans une zone exactement définie, il est possible de rapprocher les zones ou les lignes d'impression dans des zones voisines sans ris quer un recouvrement des impressions de types. Ce fait permet de faire successivement des impressions de types sur trois zones sépa rées dans un ruban d'une largeur ordinaire.
Par conséquent, l'utilisation de zones d'une longueur totale de neuf cents pieds est pos sible dans un ruban de même dimension que les rubans dont on ne pouvait utiliser jus qu'ici que six cents pied.
Dans une forme d'exécution particulière, il est aussi possible d'amener et maintenir le ruban dans une position exacte après l'opéra tion du réglage de l'espacement entre les lignes, de façon que tout déplacement latéral du ruban provenant de cet espacement soit corrigé avant le commencement de l'impres sion d'une nouvelle ligne.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution préférée de la machine de bureau selon l'invention, consti tuée par une machine à écrire.
La fig. 1 en est une vue depuis dessus, certaines parties étant supprimées.
La fig. 2 est une vue de face fragmen taire d'un dispositif visible en fig. 1.
La fig. 3 est une coupe verticale selon la ligne 3-3 de la fig. 1 à une échelle agrandie, certaines parties étant supprimées et certaine parties montrées en vue en bout.
La fig. 4 est une vue depuis dessus à une échelle agrandie par rapport à la fig. 1 et cer taines parties étant supprimées.
La fig. 5 est une coupe verticale selon la ligne 5-5 de la fig. 4. La fig. 6 est une coupe horizontale détail lée, montrant cliquet et rochet commandés par des rouleaux de ruban.
La fig 7 est une coupe verticale selon la ligne 7-7 de la fig. 4.
La fig. 8 est urne coupe horizontale selon la ligne 8-8 (le la fig. 7.
La fig. 9 est une vue en bout fragmen taire, vue dans la direction de la flèche 9 en fig. 1, et représentée à une échelle agrandie.
La fig. 10 est une coupe suivant la ligne 10-1t) de la fig. 9, avec les parties dans la position qu'elles occupent pendant leur avan cement.
La. fig. 11 est nue coupe verticale détaillée montrant les positions relatives d'un ruban hectographique, du ruban tissu ordinaire, du ruban matrice et des autres parties apparte nant à la machine.
La fig. 12 est une vue détaillée depuis dessus, à une échelle agrandie. d'un dispositif pour placer et tendre Lin ruban.
La fig. 13 est une vue de face du dispositif montré en fig. 12, le ruban étant montré avec des impressions de lettres sur sa zone centrale.
La fig. 14 est. une vue détaillée d'une par tie du ruban avec des impressions sur deux zones voisines du ruban.
La. fig. 15 est une vue semblable à celle de la fi* 14 avec des impressions de lettres clans les trois zones du ruban.
La fi-. 16 est une vue fragmentaire d'élé- va.tion d'une forme modifiée d'un accouple ment d'avancement du ruban.
La fig. 1.7 est une élévation fragmentaire en section d'un mécanisme tabulateur mon trant la position des parties pendant les opé rations du tabulateur.
La fig. 1.8 est une vue partiellement en élévation latérale et partiellement en coupe, montrant le mécanisme pour mettre hors de service l'équipement pour produire la tension du ruban et l'échappement du chariot.
La fig. 19 est une coupe verticale frag mentaire sur la ligne l9-19 de la. fig. 4, re présentée à une échelle agrandie et montrant les organes de tension du ruban après leur déplacement destiné à tendre et étirer le ru ban.
La fig. 20 est une coupe verticale de l'ac couplement du mécanisme de l'avancement du ruban en état de désembrayage.
La fig. 21 est une coupe horizontale selon la ligne 21-21 de la fig. 20, et la fig. 22 est une coupe horizontale selon la ligne 22-22 de la fig. 20.
La machine de bureau selon l'invention peut être une machine à écrire de différentes constructions. Une forme d'exécution préférée a été représentée et décrite, la Royal Standard Typewriter, possédant un cadre principal A et un chariot B monté sur le cadre, pour l'écartement des lettres et pour la course en arrière, par un rail 1 du cadre et un rail 2 du chariot (fig. 3). Un tambour C est monté sur le chariot entre des plaques extrêmes 3 et 3 et peut être tourné pour produire l'écartement des lignes, au moyen d'un levier combiné 4 appelé levier d'écartement des lignes et courses en arrière du chariot.
Un barillet 5 à ressort (fig. 1 et 9), tourillonné dans le cadre, est attaché au chariot par une bande de trac tion 6 provoquant l'avancement du chariot dans la direction de l'écartement des lettres. Ce mouvement est commandé par un dispositif d'échappement qui comporte une roue d'échap pement 7 montée sur un cadre d'échappement 8 (fig. 3) et tournant avec un pignon 9 qui engrène une crémaillère 10. Celle-ci est portée par une anse formée de bras 11, 11' pivotes en 12 et 12' sur les plaques extrêmes du cha riot. Des moyens sont prévus pour mettre le dispositif d'échappement hors de service.
Ce mécanisme comporte des leviers 13, 13' (fig. 3 et 9) de débrayage arrangés d'une manière connue et pivotés à 14, 14' sur les plaques extrêmes 3 et 3'. Les leviers de débrayage sont pourvus de fentes 15, 15' de guidage dans les quelles sont engagées des chevilles 16, 16' et ces leviers 13, 13' sont munis de crampons 17, 17' qui peuvent s'engager sous les bras 11, 11' de l'anse pour soulever la crémaillère lorsque l'un ou l'autre des leviers 13, 13' sera baissé. Les plaques extrêmes 3 et 3' du chariot por- tent encore des arrêts 18, 18' (fig. 4) excen triques pour l'anse qui limitent l'abaissement de la crémaillère 10 ,dans son engagement avec le pignon 9.
La machine à écrire représentée possède aussi un dispositif tabulateur d'un type connu. Ce dispositif comporte un support 19 (fig. 3 et 17) attaché au cadre principal A, un doigt central -d'arrêt 20 pivoté en 21 sur .le support 19 et un doigt d'arrêt tabulateur 22 pivoté en 23 sur ce support 19. Les .deux doigts d'arrêt 20 et 22 peuvent être déplacés ensem ble au moyen -d'une éclisse 24 ajustable et articulée en 25 sur le levier d'arrêt central et en 26 sur le doigt tabulateur 22. Un cadre d'arrêt de colonnes 27 est supporté entre les plaques 3, 3' et sert à, monter un certain nom bre d'arrêts de colonnes 28 dont l'un seule ment est montré.
Les .moyens pour éliminer le mécanisme d'échappement et pour manoeuvrer le levier central d'arrêt 20 et le doigt tabu lateur 22 comportent une barre .de touche 29 articulée sur le cadre principal en 30 et munie d'un bras 31 possédant un crochet 3,2 qui peut engager un levier à bascule 33 articulé aussi sur le cadre principal en 30.
Une bielle 34 relie le levier 33 et l'extrémité inférieure d'un prolongement 35 du levier d'arrêt central 20 ,de telle manière que si la barre de touche 29 est actionnée, le levier d'arrêt central 20 oscil lera dans le sens du mouvement des aiguilles d'une montre et le doigt tabulateur 22 en sens inverse, vu dans les fig. 3 et 17, dépla çant par là l'extrémité supérieure<B>du</B> levier d'arrêt central 20 de la voie -de l'arrêt de marge ordinaire (qui n'est pas représenté) et amenant le doigt tabulateur 22 dans la voie de l'un des arrêts de colonne 28 préalablement ajustés dans une position de limitation des colonnes.
Simultanément avec un tel mouve ment du levier d'arrêt central, l'extrémité inférieure de ce levier viendra en contact avec un levier 36 pivoté en 37 sur le cadre d'échap pement 8 et fera basculer ce levier pour ame ner un bras 38 du levier 36 en contact avec une barre 39 de l'anse qui soulève la cré maillère et dégage le pignon 9 de l'échappe ment. Selon la fig. 11, le tambour C, monté sur un arbre 40, est disposé de façon usuelle par rapport à des rouleaux 41, 41, à une anse 42 et une anse 43. Un porte-caractères 44 est montré dans sa position d'impression.
Le levier 4 pour l'espacement des lignes accomplit les fonctions combinées de trans mettre le mouvement d'espacement des lignes au tambour et de ramener le chariot dans sa position de commencement de lignes et com porte une poignée 45 et un bras court 46 arti culé en 47 (fig. 4) sur une extrémité d'une bielle 48 dont l'autre extrémité est articulée en 49 (fig. 4) sur un bras 50 (fig. 4) qui porte un cliquet 51 d'une roue à rochet 52 atta chée au tambour.
Si le levier 4 oseille en sens couiraire du mouvement des aiguilles d'une montre, le cli- quet 51, selon les fig. 1 et 4, sera porté vers l'arrière de la machine, attaquera la, roue à rochet 52 et produira le mouvement d'espace ment des lignes du tambour C. Pendant le retour du levier 4, le cliquet 51 glissera par dessus les dents de la roue à rochet. Des pou lies à brides 53, 53' (fig. 1) sont montées de façon usuelle sur le cadre principal pour avancer un ruban encreur ordinaire 54 par un vibrateur de ruban 55, vers le point d'impres sion et en face d'un ruban matrice 56 (fig. 1 et 11). Les parties mentionnées ci-dessus peu vent être construites et disposées d'une ma nière connue et elles ne présentent rien de nouveau par rapport à certaines machines ac tuellement en usage.
La machine représentée comporte un dis positif pour placer, avancer et mettre sous ten sion un ruban hectographique ou autre. Ce dispositif comporte des moyens désignés gé néralement par D pour assurer une provision de ruban 57, des moyens pour placer et tendre le ruban, désignés par E et représentés sur la droite du chariot B, des moyens pour pla cer, maintenir et avancer le ruban, désignés par F et représentés sur la. gauche du cha riot, et des moyens enrouleurs du ruban, dé signés par G et représentés sur la. gauche du cadre A.
Par les opérations du -dispositif de placement, d'avancement et d'application d'une tension, le ruban est retiré d'un rouleau d'approvisionnement muni de moyens pour résister, élastiquement, à un dévidage du ru ban, et est. dirigé à travers les moyens E de placement et d'application de tension et, de là, le ruban s'étend le long de la ligne d'im pression du tambour et à travers les moyens . F. Le ruban 57 s'étend alors des moyens F vers les moyens G qui sont capables de relever le ruban avancé le long et au delà de la ligne d'impression du tambour pendant le mouve ment du chariot dans la direction de l'espace ment des lettres.
Lorsque le chariot est arrivé au bout de la ligne imprimée, le levier 4 d'es pacement de ligne est actionné de la manière usuelle pour exécuter l'espacement des ligne -du tambour et le retour du chariot. Par des moyens expliqués ci-dessous, ce mouvement du levier 4 débraye les moyens F de main tien et les moyens E de l'engagement opératif avec le ruban et. permet par là au chariot d'être ramené dans sa. position correspondant au début des lignes, sans déplacer le ruban avec le chariot.
Quand l'espacement des lignes a. été com plété et le chariot ramené, les moyens E de tension réengageront le ruban et produiront une traction vers la droite pendant que le ruban est retenu par les moyens G de relè vement qui. à, ce moment, sont. inactifs.
Quand le chariot a été amené dan: sa position de commencement d'une ligne d'impression et que le levier 4 d'espacement des lignes a été relâché, les moyens F réengageront. le ruban 5 7 et les moyens E de placement et de tension avanceront d'une petite distance vers la droite pour produire une tension et étendre légère ment la longueur du ruban entre les moyens E et F. En tendant fortement le ruban en ce moment, on le ramène en alignement et em pêche tout écart latéral qui aurait pu se pro duire pendant l'opération d'espacement des lignes.
On assure aussi que pendant l'impres sion de la ligne voisine, les impressions soient faites seulement dans une zone étroite déter minée.
En ce qui concerne plus particulièrement les moyens D d'approvisionnement du ruban, un support 58, monté sur le cadre principal A, est muni d'une broche 59 sur laquelle peut tourner une bobine d'approvisionnement 60 sous l'effet de friction d'une rondelle à res sort 61 (fig. 3) réglée par un écrou 62. Une lame à ressort 63, pivotée en 64 sur le sup port 58, est maintenue en contact à friction avec la bobine du ruban 57 par un ressort à boudin 65.
Pour permettre que le ruban, après un seul emploi, soit renversé pour servir de nouveau pour une nouvelle zone d'impres sions, la bobine 60 possède des, brides infé rieure et supérieure 66, 67 et un noyau amo vible 68 qui peut être forcé de tourner avec la bride inférieure 66 au moyen d'un piton 69 solidaire de la bride inférieure et engagé dans le forage 69a du noyau. Le ruban 57 passe de la bobine 60 autour d"un rouleau-guide 70 muni de brides et monté au bout d'un bras 71 pivoté en 72 sur le support 58. De ce rou leau 70, le ruban passe au travers des moyens E de placement et de tension et, de là, le long de la ligne d'impression du tambour.
Les moyens E sont montés sur un support 73 attaché en 74 (fig. 4) au chariot B et com portent une plaque 75 capable de glisser ver ticalement sur des boulons 76, 77 fixés dans le support 73. Cette plaque possède une extension supérieure 78 (fig. 5 et 13), capable de glisser sur le boulon 76, et un doigt 79 à ressort, porté par la plaque 75, peut s'engager sélectivement dans des rainures 80, 81 du bou lon pour maintenir la plaque 75 dans une position ajustée. L'extension. 78 possède une projection 82 horizontale servant d'appuie- doigt pour faciliter l'ajustement de la plaque 75.
Le déplacement de la plaque sert à placer le ruban 57 dans une position telle qu'il soit guidé, de façon à présenter à l'impression les différentes zones choisies du ruban.
Un support 83 est monté sur la plaque 75 de façon à pouvoir se déplacer dans la direc tion du chariot mouvant. A l'une de ses extré mités, le support 83 possède une fente 84 (fig. 12) dans laquelle est engagé un boulon 85 avec embase et fixé dans la plaque 75 et, à l'autre extrémité, une fente 86 pour rece voir un boulon 87 porté par cette plaque 75 qui peut se déplacer verticalement. Un ressort 88, intercalé entre une oreille 89 d e la plaque 83 et une oreille 90 de la plaque 75, tire la plaque 83 vers la droite, c'est-à-dire dans la direction opposée à la direction du mouvement d'espacement des lettres et de l'avancement du ruban.
Un rouleau-guide à brides 91, tourillonné sur une broche 92 portée par la plaque 75 mobile verticalement, guide le ruban 57 vers la ligne d'impression et le dirige entre,deux rouleaux 93, 94 qui font passer le ruban le long -de la ligne d'impression. Le rouleau 93 est tourillonné sur une broche 95 portée par la plaque 83 qui peut se déplacer horizonta lement et le rouleau 94 est tourillonné sur une broche 96 portée par un levier coudé 97 pivoté en 98 sur la plaque 83.
Un bras 97a ,du .levier coudé 97 est relié, par .des moyens décrits ci- dessous, au mécanisme de mise hors d'action de l'échappement, -de sorte que le levier 97 oscillera et séparera les deux rouleaux 93 et 94 lorsque la crémaillère est soulevée. Nor malement le rouleau 94 de serrage est main tenu pressé contre le rouleau 93 par un res sort 99 intercalé entre le bras 97a du levier 97 et la plaque 83 qui se déplace horizonta lement.
Si la plaque 83 et les rouleaux 93, 94 portés par cette plaque sont ,déplacés vers la droite et à la fin -du mouvement de retour du chariot pour appliquer une tension sur le ruban, les rouleaux seront maintenus en état de serrage parle ressort 99 et la rotation -des rouleaux sera retenue, élastiquement, par les ressorts 100 et 101 (fig. 3 et 19) qui sont intercalés entre les têtes des broches 95, 96 et les rouleaux 93, 94 respectifs.
Pour séparer les rouleaux 93, 94 et les mettre en position préalable à leur opération finale de serrage et de tension, on a prévu des moyens pour déplacer la plaque 83 vers la gauche en éloignant simultanément le rou leau 94 du .rouleau 93 et en ramenant le rou leau 94 clans sa position -de serrage. Dans la machine représentée, un levier 102 à came est pivoté en 103 sur la plaque 75 et est main tenu en position normale contre un taquet d'arrêt 104 par un ressort 105 intercalé -entre le boulon 8 7 et une oreille 106 du levier à came.
Ce levier présente une surface-came 107 qui se trouve dans la voie du mouvement vers la gauche d'une saillie 108 sur le levier coudé 97. La fig. 4 montre la position des pièces avant le mouvement à gauche de la plaque 83. Quand la plaque 83 se meut vers la gauche, la saillie 108 du levier 97 montera sur la. surface-came 107 et éloignera le rouleau 94 du rouleau 93. Si le mouvement de la plaque 83 continue, la saillie 108 dépassera la surface- came 107 et le ressort 99, en faisant osciller le levier coudé 97, amènera la saillie 108 der rière la surface-came 107 et les pièces seront dans la position de la fig. 12 avec le rouleau 94 serrant le rouleau 93. Si, ensuite, la plaque 83 se meut, vers la droite pour tenir le ruban bien tendu, le ressort 105 cédera et permettra.
le balancement du levier 102 à came et le mouvement continu de la saillie 108 sans éloi gner le rouleau 94 du rouleau 93. On com prend que le déplacement horizontal de la plaque 83 est opéré en relation avec l'opéra tion d'espacement des lignes et la mise en place du chariot dans sa position de commen cement des lignes. Le mécanisme pour effec tuer cette relation sera décrit ci-après.
Les moyens F de placement du ruban. d'avancement et de retenue comportent deux rouleaux 109, 110 non réversibles. capables de saisir le ruban 57 tendu vers la, gauche au delà de la ligne d'impression. Le rouleau 109 peut tourner sur une broche fixe 111 portée par une plaque 112 qui se trouve sur un allon gement 113 de la plaque extrême 3 du chariot. Le rouleau 109 est muni d'une roue à rochet 114 qui coopère avec un cliquet 115 porté par un ressort de façon à permettre la rotation du rouleau dans la direction de la, flèche et (voir fig. 6) mais à empêcher la rotation en sens contraire. Le rouleau 110 est tourillonné sur une broche 117 portée par un support 118 fixé sur le levier 4 d'espacement des lignes.
Le rouleau 110 est muni d'une roue à rochet 119 qui peut coopérer avec un cliquet 120 commandé par un ressort 121, de sorte que le rouleau peut tourner dans la direction indi quée par la flèche t à la fig. 6, mais est empêché de tourner dans un sens opposé. Le levier 4 d'espacement des lignes et avec lui le support 118 sont commandés par un ressort 122 monté entre ce support et un piton 123 pour maintenir le rouleau 110) serré contre le rouleau 109.
Quand une ligne doit être impri mée et que le chariot se meut dans la direction d'espacement des lettres, les rouleaux 109, 110 saisiront le ruban 57 et, comme ces rouleaux ne peuvent pas tourner dans une direction inverse de celle indiquée par les flèches a, a', les rouleaux tireront le ruban dans la direc tion de la flèche b, de sorte que du nouveau ruban passe vers et au delà du point d'im pression et exactement à la même vitesse que le tambour et le ruban matrice 56. Lorsque le chariot doit être retourné à la position de mise en marche, le levier d'espacement des lignes oseille pour séparer le rouleau 110 du rouleau 109 et permet au chariot de retourner sans que les rouleaux 109, 11U tirent le ruban dans le mouvement de retour du chariot.
Pour déplacer le ruban transversalement et pour présenter les zones déterminées du ruban au point d'impressiou, un dispositif de déplacement dit ruban ordinairement désigné par 124 est monté sur la gauche des rouleaux 109, 110. Ce dispositif comporte une plaque l25 (fig 7 et 8) pouvue d'une grille de guide 126 qui peut se déplacer sur un rail plat 127 fixé sur le dessous de la plaque 112.
La pla que 125 est mutnie d'un guide en forme d'U 128 du ruban 57 qui est guidé entre les deux bras de ce guide en forme d'U (voir la fi-.<B>7).</B> Pour maintenir le ruban dans sa position ajus tée, un arrêtage 129. attaché à la plaque 112 par des rivets<B>130,</B> est prévu et. coopère avec des encoches<B>131,</B> 132 faites dans la plaque <B>125.</B> Une touche 134, prévue sur la plaque l25# facilite le déplacement .du guide en<B>U.</B> L'écart de ce guide vers le haut est limité par la griffe de guide 126 qui touche la pla que 11? et; l'écart: vers le bas est limité par mie butée 135 qui arrête cette griffe de guide 126.
Le mécanisme pour actionner les moyens <I>F et</I> T pour opérer l'espacement des lignes et le retour du chariot dans leurs relations mutuelles comporte une bielle 136 articulée à l'une de ses extrémités, en 137, sur un bras 138 qui se trouve sur le support 118 porté par le levier 4 d'espacement des lignes. L'extrémité postérieure de la bielle 136 pos sède une fente 139 (fig. 18) dans laquelle est engagé un boulon 140 fixé sur un bras 141 qui est monté sur un arbre 142 porté par les extrémités postérieures des plaques extrêmes 3, 3' du chariot. Le boulon 140 et la fente 139 permettent une perte de course entre le levier et l'arbre 142.
L'extrémité de droite de cet arbre (fig. 4) est munie d'un bras 143 (fig. 3) qui est articulé en 144 sur l'extrémité postérieure d'une bielle 145 dont l'extrémité frontale est articulée en 146 sur un levier coudé 147 qui est articulé en 148 sur le support 73. Le levier coudé 147 possède un bras 149 qui porte un long boulon 150 engagé dans une fente 151 de la plaque 83 qui peut se déplacer horizontalement. La longueur du boulon 150 est suffisante pour assurer l'en gagement permanent du boulon dans cette fente 151, même lorsque la plaque 75 se dé place verticalement dans l'une ou l'autre de ses deux positions quand la zone du ruban à présenter au point d'impression est changée.
Si, pendant l'opération, le levier 4 d'espa cement des lignes et de retour du chariot oscille en sens inverse du mouvement des aiguilles d'une montre (vu en fig. 4), la bielle 136 sera poussée en arrière de .sa position de la fig. 9 jusqu'à ce que l'extrémité frontale de la fente 139 engage le boulon 140.
Pendant ce mouvement perdu de la bielle 136, le cliquet 51 d'espacement des lignes aura passé par ce mouvement perdu. Le mou vement continu du levier d'espacement des lignes poussera la bielle 136 plus en arrière et fera balancer le bras 141 et l'arbre 142 simultanément avec le mouvement d'espace ment des lignes du tambour C. L'oscillation de l'arbre 142 fera osciller le bras 143 et retirer la bielle en arrière, oscillant par là le levier coudé 147 et amenant la plaque- support 83 vers la gauche (vu en fig. 4). Pendant ce mouvement de la plaque 83 et des rouleaux 93, 94 qu'elle porte, le rouleau 94 s'éloignera du rouleau 93 et, comme expliqué déjà ci-dessus, retournera vers le rouleau 93 pour saisir le ruban.
Pendant ce temps, le mouvement d'espacement des lignes du levier 4 aura été complété et un effort ultérieur manuel appliqué au levier amènera le chariot dans la direction de retour, tandis que .les rouleaux 109, 110 des moyens IF seront déga gés du ruban 57 et les rouleaux 93, 94 auront saisi le ruban et auront exercé une tension contraire à la direction de l'alimentation, cette tension étant contrariée par les, moyens G de relèvement du ruban qui seront décrits ci-dessous. Lorsque le chariot est retourné dans sa position de mise en marche, le levier 4 d'espacement des lignes sera débrayé et per mettra au ressort 122 de retourner dans la position montrée en fig. 4, où les rouleaux 109 et 110 ont saisi le ruban 57.
Ce retour du levier 4 fera cessar l'action de retenue du levier 147 sur la plaque 83 et permettra au ressort 88 de tirer la plaque et les rouleaux 93, 94 vers la droite et d'accomplir la tension finale du ruban pour l'impression d'une nou velle ligne.
Un dispositif est prévu pour relâcher les rouleaux 109 et 110 des moyens F et les rou leaux 93, 94 des moyens E lorsque le méca nisme de l'échappement du chariot est mis hors d'action. Ce dispositif comporte un bras 152 articulé en 153 sur la plaque extrême 3 du chariot (fig. 4) et faisant saillie sur la barre-anse 39. Un bras 154 (fig. 9), faisant saillie verticalement sur le bras 152, est muni -d'un tourillon 155 engagé dans une fente 156 -de la bielle 136.
Un bras 157,. articulé en 158 sur la plaque extrême .3' @du chariot, fait saillie sur la barre 39 et possède une mani velle 159 articulée en 160 sur l'extrémité d'une bielle 161, dont l'autre extrémité est articulée -en 162 sur le bras 97a du levier coudé 97. Si :la crémaillère 10 est soulevée par l'abaissement de l'un :des leviers 13, 13', ou par l'abaissement :de la touche 29, les bras 15:2 et 157 seront .soulevés.
Le soulèvement du bras 152 fera osciller le bras 154 et, au moyen du tourillon 155, poussera la bielle 136 en arrière et fera osciller l'arbre 142 et dépla- cera la plaque et les rouleaux 93, 94 vers la gauche, (vu en fig. 4). Le mouvement en arrière de la bielle 136 fera, osciller aussi le levier 45 suffisamment pour éloigner le rou leau 110 des moyens. lF du rouleau 109. Le soulèvement du bras 157 par la barre 39 fera osciller la manivelle 159 vers l'arrière, pro duira une traction sur la bielle 161 et fera osciller le levier coudé 97, de manière à pro duire une séparation relative des rouleaux 93, 94. La manivelle 159 sert à séparer les rou leaux 93, 94 et à faciliter l'introduction du ruban entre ces rouleaux sans séparer les rou leaux 109 et 110.
Les moyens de relèvement C reçoivent le ruban passant du guide de placement 124 autour d'une poulie à brides 163 de guide montée sur Lui bras 164 qui peut osciller sur un pivot 165 prévu dans un support 166 porté par le cadre principal A. Le ruban passe du rouleau 163 autour d'une poulie à brides 167 portée par un support 168 attaché au support. 166. Le ruban 57 passe du rouleau 167 vers le bas autour d'un rouleau à brides 169 monté sur un support 170 porté par le cadre 171 des moyens de relèvement, attaché au cadre prin cipal en 172 (fig. 10). Le ruban passe du rouleau 169 vers une bobine enrouleuse 173 monté folle sur un arbre 174 monté dans le cadre 171.
Des connexions intercalées entre la bobine enrouleuse 173 et le cadre B servent à faire marcher la bobine pendant le mouvement d'espacement des lettres du chariot, mais pas du tout pendant son mouvement de retour.
Une roue d'engrenage 175 (fin. 9), atta chée au barillet 5, est en prise avec une roue 176 fixe sur un arbre 177 monté sur un support 178 qui est attaché en 179 au cadre 171. du mécanisme. Une roue conique 180, fixe sur l'arbre 177, engrène avec une roue 181 fixe sur un arbre 182 monté sur le cadre du mécanisme 171 et une roue conique 183 (fig. 10), fixe sur l'arbre 182, engrène avec une roue conique 184 reliée par ulle vis d'ar rêt 185 avec un manchon 186. Selon la fig. 20, le manchon 186 passe à travers un support 187 monté sur le cadre du mécanisme 171. Une griffe d'accouplement 188, solidaire du manchon 186 au moyen d'une vis d'arrêt 189, coopère avec la roue conique 184 et maintient le manchon 186 stationnaire. U n arbre 190 est muni d'une partie supérieure 191 de diamètre réduit, sur laquelle le manchon tourne fou.
U n épaulement 192, à la jonction de la partie massive et de la partie réduite de l'arbre 190, et une rondelle 193 à l'extrémité de la partie réduite, limitent les extrémités du manchon 18G pour assurer l'arbre contre tout mouve ment axial.
Un élément 194 d'un embrayage à griffes peut glisser sur l'arbre 19() mais participe aux rotations de cet arbre par une cheville 195 engagée dans une fente 196 prévue dans Lin collier 197 qui est solidaire de l'arbre 190 grâcee à une vis d'arrêt 198. Un ressort 199, intercalé entre ce collier 197 et l'élément d'embrayage 194, amène et normalement maintient l'élément 194 dans une position soulevée telle qu'elle est représentée en fig. 1l), où l'élément 194 se trouve en enga gement cooperatif avec un élément 900 de cli- quet à ressort, attaché en 201 à l'élément supérieur 194 de l'embrayage.
Une roue coni que 202, fixée sur l'extrémité inférieure de l'arbre 190 par une vis d'arrêt 203, engrène avec une roue 204 fixée sur l'arbre 174 par une vis d'arrêt 205 (fig. 10).
Pour transmettre le mouvement de l'arbre 174 à la bobine 173, un cliquet 206 est pivoté en 207 (fig. 3) sur un bras 208 solidaire de l'arbre 174 et est amené, par uin ressort 209, nl engagement élastique avec une roue den telée 210 solidaire de la bobine 173 de relève- nient. Lorsque le chariot est entraîné dans la direction d'espacement des lettres, le mouve nient sera transmis par le train d'engrenage et d'embrayage 188-20(I-194 à l'arbre 174 et fera tourner le bras 208 et le cliquet 206 dans la direction qui fait tourner la bobine 1"r3 en direction de la flèche C ,dans les fi-. 3, 9 et 10.
Le rapport d'engrenage entre le elia- riot et l'a.rbre 174 est. tel que l'arbre 174 cher che à faire tourner la, bobine 173 à une telle vitesse que le ruban est. enroulé plus vite qu'il n'est amené par les rouleaux 1119, 11O des moyens F.
Le dispositif de commande du glissement consistant dans le cliquet 206 et la roue dentelée 210 provoque l'actionne- ment de la bobine 173 à une vitesse qui cor respond exactement à la vitesse du ruban amené et maintient en même temps le ruban en tension, entre les moyens F et la, bobine, de sorte que le ruban serra enroulé dans un état tendu. Les dents de la roue 210 ont la même inclinaison des deux côtés et l'angle est tel qu'il n'y existe aucune connexion posi tive de commande entre le cliquet 206 et la roue dentelée. La dentelure prévoit un con tact à friction plus grand entre le cliquet et les dents qu'on le prévoirait si la circonfé rence de la roue était lisse.
C'est ainsi que le cliquet 206 actionne la bobine d'enroulement par friction pour maintenir le ruban tendu; cependant, les surfaces inclinées des dents peuvent soulever le cliquet et permettre un glissement relatif entre cliquet et roue quand la tension nécessaire a été atteinte. Puisque la cliquet 206 agit sur la circonférence de la roue dentelée 210, aucune pression non dési rée n'est exercée sur la bobine.
Pendant le retour, les éléments 188 et 200 de l'embrayage tourneront en arrière et l'élément 200 glisse sans effet par-dessus les dents de l'élément 194 sans transmettre un mouvement. Pour empêcher une rotation en arrière de la bobine d'enroulement 173, un cliquet de retenue 211, articulé en 212 sur le cadre 171 du mécanisme, a été prévu. Ce cli- quet est actionné par un ressort 213 et atta que un rochet 214 à dentelure fine monté sur la bobine enrouleuse.
Pour permettre l'enlèvement du ruban,de la bobine 173, après qu'il a été enroulé com plètement, et le remettre sur la bobine 60 d'alimentation pour faire avancer le ruban. le long de la ligne d'impression et présenter une nouvelle zone à l'impression, cette bobine 173 est constituée de deux disques 215-216 placés des deux côtés d'un noyau 68 amovible ajusté sur un moyeu 216a. Le noyau est forcé de tourner avec le disque 216 au moyen d'une goupille 217 engagée dans une perforation du noyau. Un collier 218, solidaire de l'arbre 174 au moyen d'une vis d'arrêt 219, possède une rainure annulaire 220 dans laquelle est enga gée une goupille 221 portée par un ressort 222 vissé sur un bouton 223.
De préférence, le bouton 223 est fixé dans le disque 215, de sorte que lorsque la goupille 221 est reti rée de la rainure 220, le bouton 223 et le disque 215 peuvent être enlevés comme une seule pièce, après quoi le noyau 68 portant le ruban enroulé peut être retiré facilement et transféré sur la bobine d'alimentation.
Comme déjà dit, les rouleaux des moyens E et F, quand la touche 29 du tabulateur est abaissée, sont délivrés du ruban de façon à ne plus amener du ruban pendant l'opération de tabulation. Pour empêcher la bobine enrou leuse de tirer du ruban de la réserve pendant la tabulation, des moyens sont prévus pour mettre les éléments d'embrayage 200 et 194 hors d'action quand la touche 29 est abaissée. Un arbre 224 est monté dans le cadre A en 22 25 et 226 (fig. 1) et est pourvu à une extré mité d'un bras 227 articulé en 228 sur une bielle 229 (fig. 3) -dont l'extrémité inférieure forme une boucle dans laquelle est engagé un tourillon 231 fixé sur le levier de la touche 29.
Un bras 232, solidaire,de l'arbre 224, est articulé en 233 à l'extrémité frontale d'une bielle 234 dont l'extrémité postérieure est arti culée en 235 à un levier 236 articulé en 237 sur 1e cadre 171 du mécanisme. Le levier 236 porte un bouton 238 qui :s'engage sur la bride 194a @de, l'élément 194 de l'embrayage (fig. 20).
Un ressort 239, attaché au levier 236, maintient normalement le levier en posi tion avec le bouton 238 soulevé pour dégager la pression sur la bride 194a et pour permettre que le ressort 199 tienne l'élément 194 de ,l'embrayage en engagement opératif avec le cliquet à ressort 200.
Lorsque la touche du tabulateur 29 est abaissée, le tourillon. 231 viendra en contact avec le bas @de la boucle 230 et abaissera la bielle 229 pour faire oscil ler le bras '227, l'arbre 224 et le bras 232 et tirer la bielle 234 vers le front,de la machine. Ce mouvement fera osciller le levier 236 et abaisser la bride '194a de l'embrayage au moyen du tourillon 238, -dé sorte que Z'élé- ment 194 de l'embrayage prend la position de la fig. 20 où le cliquet 200 est hors de prise. Ainsi le mouvement du chariot dans la direction d'espacement des lettres pendant.
la tabulation ne transmettra pas le mouve ment à la bobine 173.
La fig. 16 montre une forme modifiée de la commande de l'embrayage de la bobine enrouleuse. Les parties montrées dans cette modification sont les mêmes que celles mon trées dans les fig. 10 et 20 et qui forment l'embrayage, à l'exception du disque d'em brayage 188a, dans la modification, qui pos sède des dents rigides 188b au lieu d'un res sort élastique comme en 200 de la première forme d'exécution.
Quand le chariot a été déplacé vers la gauche considérablement au delà de la posi tion montrée en fig. 1, le ruban 57 sera tendu du rouleau 70, en face de l'axe du tambour, jusqu'au delà de l'extrémité droite du tam bour C. Si le bouton qui sert à tourner ce tambour était fixé sur l'arbre 40, pour tourner autour du même axe que le tambour, comme c'est usuel, le bouton serait disposé immédia tement derrière et près du ruban 57. Dans une telle position, il serait difficile pour l'opé rateur de manier le bouton sans déranger le ruban et, même si l'opérateur prenait soin de ne pas le toucher, la manche ou la manchette de l'opérateur pourrait frotter le ruban.
Cet inconvénient est évité en disposant le bou ton, qui sert à tourner le tambour, à un cer tain niveau au-dessus de la ligne d'impres sion, en intercalant des connexions de mise en marche entre le bouton et l'axe du tam bour. Dans la machine représentée, l'arbre 40 possède un prolongement axial 40a qui est, logé en 240, 241 dans une extension 242 du support 73 (fig. 12). Un engrenage 243, monté sur le prolongement 40a (fig. 5) du tambour, engrène avec un engrenage fou 344 monté sur une petite cheville 245 qui est por tée par l'extension 242. Cet engrenage fou 244 engrène g avec un engrenage 246 solidaire d'un arbre 247 qui porte un bouton 248, qui sert à tourner le tambour C. Ainsi qu'il est montré en fig. 5, le bouton 248 est placé bien titi -dessus du ruban et peut être manaeuvré sans risquer (le déranger l'aliguenent du ru ban.
Mise eu marche.
Pour préparer la machine à la mise en marche, les supports 71 et 164 sont disposé de façon à placer les poulies à brides 70, 163 tel qu'il est indiqué à la fig. 1. Le ruban 57 de la bobine d'alimentation 60 est amené autour des poulies à brides 70, 91. La mani velle 159 est poussée en arrière pour faire oreiller le levier coudé 9 7 et pour éloigner le rouleau 94 des moyens E du rouleau 93, après quoi le ruban est enfilé entre les rou leaux 94, 93 et est entraîné le long de la ligne d'inipression du tambour. Le levier d'espace ment des lignes 4 oseille juste assez pour séparer le rouleau 110 du rouleau 109, appar tenant aux moyens F, et le ruban est intro duit entre les rouleaux 109. 110).
Ce levier 4 despacement des lignes peut alors être relâ ché pour permettre que le rouleau 110 presse le ruban contre le rouleau 109 et le ruban peut alors être tiré à la main vers la gauche tant que le permet la rotation des rouleaux 109 et 110 autour de leurs broches 111, 117 respectivement. Cette rotation peut avoir lieu sans résistance de la part des cliquets 115. 120. Alors le ruban est introduit à travers le guide 128 en forme d'U et, de là, successive- nient autour des poulies â bride 163, 167, 169 et, de là, vers la bobine enrouleuse 173.
Cette bobine peut être tournée plusieurs fois à la main pour retenir le bout du ruban sur le noyau 68 et polir effectuer une. tension ini tiale de la longueur du ruban étendue entre la bobine enrouleuse et les moyens F d'ali- nnentation. Le mouvement du ruban vers la gauche, produit par une rotation, à la main, de la, bobine enrouleuse<B>173.</B> peut s'effectuer sans résistance de la part des rouleaux 109, 110 parce que ces rouleaux peuvent tourner librement dans la direction des flèches a et <B><I>d</I></B> en fi--.<B>6.</B>
L n des leviers 13 ou<B>13'</B> de relâchement du chariot est abaissé pour soulever la cré maillère 10 et délivrer par là le mécanisme, d'échappement, séparant en même temps les rouleaux appartenant aux moyens E et F. Le chariot est mû alors librement dans la direction d'espacement des lettres pour essayer la résistance de la bobine d'approvisionne ment 60. Cette résistance devrait suffire pour éviter que la bobine enrouleuse 173 soit en traînée de façon à retirer du ruban de la bobine d'approvisionnement 60.
L'ajustage est effectué en serrant l'écrou à tête moletée 62 jusqu'à ce que la bobine d'approvisionne ment 60 retienne le ruban 57 et la bobine enrouleuse 173 assez solidement pour provo quer un glissement du cliquet de commande 206 sur la roue rochet 210.
Alors l'impression est effectuée de la ma nière usuelle et, lorsque le chariot avance dans la direction d'espacement des lettres, les rou- leauk 109 et 110 des moyens F, qui ne sont pas capables de tourner en arrière, entraîne ront le ruban 57 ensemble avec le tambour. Le ruban étendu vers la gauche au delà des moyens F sera maintenu tendu et enroulé par la bobine 173, comme décrit ci-dessus.
Si, pendant l'impression d'une ligne, une opéra tion du tabulateur est exécutée, un abaisse ment de la touche du tabulateur 29 séparera les rouleaux 94 et 109 des rouleaux 93, 110 respectifs et, en même temps, interrompra la marche vers la bobine enrouleuse 173 et per mettra ainsi que le chariot avance librement sans amener du ruban au delà du point d'im pression, tandis qu'aucune impression ne sera effectuée et<I>des</I> déchets seront évités aussi longtemps que le mécanisme d'échappement est mis hors d'action de la manière décrite, aucun mouvement du chariot, dans n'importe quelle direction, ne peut produire une avance du ruban 57. Si le chariot doit être retourné, le cliquet 200 glissera à vide sur l'élément d'embrayage 194 sans faire tourner les arbres 190, 174.
Si le chariot avance librement dans la direction d'espacement des lettres pendant que d'échappement est mis hors d'effet, les arbres 190, 174 seront mus, par le barillet 5, l'engrenage de jonction et l'embrayage 200-194, mais la bobine enrouleuse 173 ne tournera pas à cause du frottement effectué sur da bobine d'approvisionnement 60, de sorte que la bobine enrouleuse 173 restera stationnaire et le cliquet 206 glissera à vide sur le rochet 210.
Si l'on désire faire retourner le chariot sans conférer au tambour le mouvement d'es pacement des dignes, toute pièce solidaire du chariot telle que le bouton 248, qui sert à tourner le tambour, peut être pressée vers la droite de l'opérateur. Ce fait ne séparera pas le rouleau 110 du rouleau 109, mais le ruban 57 n'en sera quand même pas déchiré parce que les rouleaux 109,'110 sont libres -de tour ner dans les directions des flèches a--a mon trées en fig. 6.
Si l'impression d'une ligne a été complé tée, le .levier 4 d'espacement; des lignes oscille et provoquera le mouvement d'espacement des lignes du tambour et le retour du chariot de la manière ordinaire. Un mouvement du levier d'espacement -des lignes éloignera en premier lieu .le rouleau 110, appartenant aux moyens F, du rouleau 109, et séparera le rouleau 110 du ruban.
Tout mouvement ultérieur du levier 4 provoquera l'espacement des lignes du tambour et poussera la. bielle 136 en arrière et oscillera l'arbre 142, tirera la bielle 145 en arrière, oscillera de levier coudé 147 et déplacera la plaque 83, de la position mon trée en fig. 4 vers la gauche.
Pendant ce mouvement de la plaque 83, le rouleau 94 des moyens E sera .éloigné du rouleau 95 jusqu'à ce que le crochet 108 du levier 97.soit passé au delà de la surface-came<B>107,</B> après quoi le rouleau 94 se retirera pour serrer .le ruban contre le rouleau 93, ainsi qu'il est montré en lignes pleines en fig. 12.
Une pression ulté rieure .à la main sur le levier 4 d'espacement des lignes :déplacera le chariot dans la posi tion pour commencer une nouvelle ligne et, pendant ce mouvement, la résistance des rou leaux 93 et 94 -des moyens E contre leur rota tion cherchera. à tirer le ruban 57 vers la droite. Puisque le ruban est préservé contre tout mouvement par la bobine enrouleuse 173, un retour des moyens E ensemble avec le chariot effectuera une tension préliminaire du ruban. Si le levier 4 d'espacement des lignes est déclenché et, an moyen du ressort l22, retourne dans sa position normale, le ressort.
88 des moyens E tirera la plaque 83 vers la droite, de la position montrée en lignes pleines en fig. 12 à la position montrée en lignes pointillées en fig. I2 et en lignes pleines en fig. 1 et 4. Ce mouvement final (le la, plaque 83 et des rouleaux 93, 94 produira une tension finale sur le ruban 57 qui est assuré à l'extrémité gauche du tambour C, contre tout mouvement, de sorte que le ruban sera, étiré légèrement et redressé, corrigeant ainsi tout dérangement de son alignement provoqué par le mouvement d'espacement des lignes du tambour C et du ruban-matrice 56.
A cause de l'alignement très exact dut ru ban, avant le commencement d'une nouvelle ligne d'impression, rendu possible par la ten sion finale du ruban décrite ci-dessus, l'im pression peut être exécutée séparément dans les trois zones I, II et III distinctes, étroite et longitudinales, sans risquer un recouvre ment des impressions. Quand un ruban nou veau est mis en service, les moyens E de guide du ruban peuvent être ajustés comme indiqué en lignes pleines en fig. 5 et 13 où la plaque,<B>75,</B> qui peut se déplacer verticale ment, et les pièces portées par cette plaque sont dans leur position inférieure. Le guide 124 du ruban, sur la gauche du chariot, sera aussi ajusté dans sa position inférieure, ainsi q 'il est montré en lignes pleines en fig. 7.
u<I>n</I> Alors, le ruban sera placé de façon à présen ter sa zone centrale I le long de la ligne d'im pression comme indiqué en fig. 13. Quand cette zone centrale a été utilisée complète ment, on enlève le noyau 68 de la bobine enrouleuse 173 et le place, sans l'inverser, dans la, bobine d'approvisionnement 60 et on introduit de nouveau le ruban entre les guide qui, cependant, sont déplacés maintenant dans leurs positions supérieures, comme il est indiqué en lignes pointillées en fil. 5, respec tivement 7. Le ruban sera alors guidé de façon que la zone II soit conduite le long de la ligne d'impression.
Après que la zone II a été utilisée complètement, le noyau 68, sur lequel est enroulé le ruban, est de nouveau retiré de la bobine enrouleuse 173, ramené sur la- bobine d'approvisionnement 60, mais cette fois-ci, il doit être inversé sur la bobine d'approvisionnement et le ruban doit être introduit dans les guides de sorte que la zone III soit présentée lelong de la ligne d'im pression.
Les moyens de placement, d'alimentation et de tension du ruban expliqués dans le pré sent exposé peuvent être appliqués facilement à une machine normale afin de l'adapter à être utilisee pour des travaux d'hectographie ou de photo-offset. Une machine équipée avec de tels moyens peut être vite adaptée aussi pour dles travaux ordinaires sans qu'il soit nécessaire d'en enlever une pièce quelconque.