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PROCEDE.DE FABRICATION DE SACS A PARTIR DE BANDES, SACS FABRIQUES PAR CE FROIDE, ET MACHINE POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDEo
La présente invention concerne un procédé pour fabriquer mécaniquement des sacs, des corps tubulaires analogues et articles similaires, à partir de feuilles ou bandes en une matière telle que le papier, la cellulose régénérée, ou en d'autres matières analogues; l'invention a aussi pour objet les sacs èt corps tubulaires analogues fabriqués par ce procédé, ainsi qu'une machine permettant la mise en oeuvre du dit procédé.
On connaît déjà plusieurs procédés et machines permettant de fabriquer mécaniquement des sacs avec du papier et des matières analogues ; dans ces procédés et machines, la matière utilisée avance par intermittence à travers la machine, et elle est repliée sur elle-même autour ou dans un appareil de moulage tel qu'un mandrin. Un autre procédé connu de fabrication de sacs à l'aide des matières mentionnées ci-dessus consiste à faire passer la matière utilisée d'une manière continue à travers une machine et à obtenir par moulage la forme tubulaire parfaite désirée en repliant la matière autour d'un axe, coïncidant avec la direction de son passage, de manière à en faire un tube, dont on réalise la ligne de fermeture longitudinale en scellant les deux bords l'un sur l'autre dans la direction du mouvement de la matière.
On coupe ensuite cet objet tubulaire transversalement par rapport au mouvement de la matière ; puis on forme le fond en repliant ensemble une ou deux fois les deux bords d e l'une des extrémités du corps tubulaire, et on scelle le simple ou double pli ainsi exécuté.
Cependant, ces procédés connus n'offrent que des possibilités très restreintes pour fabriquer des sacs dé différentes formes. Ainsi, il était impossible jusqu'à présent de fabriquer mécaniquement des sacs ordinaires, c' est-à-dire des sacs comportant une bordure repliée vers l'intérieur dans le fond et ayant une forme déterminée de l'ouverture; en faisant passer la matière d'une façon continue à travers la machine, ou des sacs repliés en soufflet
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avec un fond sans ligne de raccordement. On était donc obligé de fabriquer ces sacs à la main. Les fonds repliés des sacs, que l'on pouvait fabriquer mécani- quement jusqu'à présent, ne présentaient pas une grande résistance.
Pour fabriquer mécaniquement, conformément à l'invention, des sacs ou des corps tubulaires analogues à partir de feuilles ou bandes d'une matière telle que le papier, la cellulose régénérée,l'acétate de cellulose, etc..,on réalise la forme tubulaire parfaite désirée par moulage en faisant passer la matière longitudinalement et d'une façon continue à travers la ma- chine et en la repliant au moins une fois transversalement à la direction de son mouvement.
Grâce à la présente invention, il est possible de fabriquer méca- niquement par un procédé continu un très grand nombre de sacs ou articles tu- bulaires analogues; la machine conforme à l'invention et permettant de fabri- ' quer ainsi des sacs ou articles tubulaires analogues est d'une construction relativement très simple et peut être facilement modifiée pour s'adapter à la fabrication de sacs de différents modèles.
Si on utilise, comme matière de départ, des feuilles d'une longueur appropriée, il n'est pas nécessaire de couper la matière en tronçons, dans le cas contraire, il faut ajuster la matière en la coupant transversalement à son mouvement à un moment approprié quelconque pendant l'exécution du procédé.
Pour fabriquer des sacs plats avec une ligne de raccordement lon- gitudinale, on rnsplie la matière deux fois transversalement par rapport à son mouvement et sur la même face, la distance entre les deux plis étant égale à la largeur du sacs que l'on veut obtenir en définitive. Les deux extrémités de la feuille,qui sont devenues adjacentes l'une à l'autre par suite de ce repliage, sont alors collées l'une sur l'autre et la ligne longitudinale de raccordement du sacs plat se trouve ainsi formée. On peut former le fond du sac en scellant, par exemple par collage, les deux parois simples l'une sur l'autre, mais on préfère former un ourlet replié vers l'intérieur au bord du fond,et par conséquent au bord de la matière en déplacement qui deviendra le fond du sac.
Les portions de surface de cet ourlet, qui sont adjacentes' l'une à l'autre après le repliage transversal de la matière, sont scellées l'une à l'autre pour former le fond. On fabrique ainsi un sac ayant un fond lisse et résistant, spécialement quand on scelle cet ourlet replié vers l'intérieur sur la paroi avant ou arrière du sac; un tel sac a en outre l'avantage d'avoir une profondeur plus grande qu'un sac dont l'ourlet replié vers l'intérieur est scellé à la fois sur la paroi avant et sur la paroi arrière.
Par fond lisse, il faut entendre un fond ne présentant aucune par- tie saillante.
Il est possible également, conformément à la présente invention, de replier mécaniquement un ourlet à l'ouverture du sac pendant le mouvement de la matière ; peut sceller cet ourlet sur la partie voisine de la matière, ou découper une patte ou rabattant dans le bord correspondant de la matière dans le cas où l'on veut fabriquer des sacs possédant une patte dans leur ou- verture.
Les sacs possédant aux bords de leur ouverture un ourlet replié vers l'intérieur sont très avantageux. De nombreux articles, par exemple les articless textiles, sont actuellement enveloppés dans des sacs transparents, par exemple en cellulose régénérée, et sont ainsi exposés dans les magasins.
Les bords de ces sacs se déchirent facilement, soit pendant qu'on y enveloppe les articles en question, soit quand on pousse ceux-ci un grand nombre de fois vers l'intérieur ou l'extérieur des sacs pendant la présentation aux clients, C'est pourquoi la présence d'un bord renforcé dans l'ouverture du sac et dans le fond de celui-ci présente une grande importance.
On peut réali- ser ce renforcement en formant par exemple un ourlet le long de ces bordsa
En outre,quand on forme dans la matière en mouvement un plissé ou troussis, c'est-à-dire une ondulation à pli dirigé vers le bas, par exemple dans la portion de matière correspondant à la partie supérieure du sacs, on obtient un sacs avec un plissé transversal tout-autour de son périmètre, le
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plissé étant replié vers le bas dans la direction du fond. Il est facile de fermer un tel sac hermétiquement à la main en poussant sa partie supérieure sous ce plissé et en repliant ensuite à plat cette partie supérieure ; il est facile d'ouvrir de nouveau à la main.le sac fermé de cette manière.
Dans un but d'ornementation, de renforcement, ou dans d'autres buts, il est également possible, conformément à la présente invention, d'ap- pliquer sur la matière en mouvement une petite bande d'une matière différen- te ou d'une matière d'une autre couleur ou encore par exemple un cordon, transversalement par rapport au sac plat terminé, pendant la mise en oeuvré du même procédé mécanique, par exemple sur les bords de la matière, et si on le désire dans l'ourlet ou les ourlets.
Il est ainsi possible de fabriquer des sacs plats avec une bande de déchirure, destinée à ouvrir le sac fermé, telle que la bande utilisée fréquemment dans les paquets de cigarettes, ou encore une bande scellée seulement sur les bords latéraux du sac ; ouseulement sur sa face avant ou sur sa face arrière; on peut pousser sous cette bande la patte ou la partie supérieure du sac pour réaliser la fermeture manuelle de celui-ci.
@ Conformément à l'invention, on peut également fabriquer des gous- sets à fond non scellé, en formant un pli symétriquement sur les deux bords et du même côté de la matière en mouvement, la distance entre ces plis étant égale à la largeur du sac terminé;
on replie ensuite la matière, éventuelle- ment sous la forme de feuille-ayant la longueur voulue, transversalement par rapport à son mouvement, à une certaine distance, égale à la hauteur du sac terminé, y compris éventuellement sa patte, comptée à partir de l'extrémité avant de la matière en mouvement, et de telle manière que les deux parties de chaque pli longitudinal ainsi réalisé transversalement se trouvent en contact l'une avec l'autre sur -*toute léur longueur, puis on scelle l'une à l'autre les bandes longitudinales sur les bords intérieurs des deux parties de ces plis longitudinaux.
On peut obtenir des sacs avec des plis plus résis- tants en soufflet, en repliant en outre un ourlet sur chaque bord et sur la même face de la matière de départ, mais sur la face opposée à celle des plis longitudinaux ; après le repliage de la matière transversalement par rap- port à son mouvement, les deux parties ainsi formées de chaque ourlet se trou.. vent adjacentes l'une à l'autre et on peut les sceller ensemble. On scelle de préférence ces ourlets à la portion voisine de matière, et on scelle les plis en soufflet sur le fond ou une partie du fond du sac, de manière à empêcher ces plis, et sépcialement leur partie inférieure, de se retourner vers l'ex- térieur.
De tels sacs ont l'avantage d'être étanches aux matières en pou- dre, à cause de leur fond d'une seule pièce, et du fait qu'il est facile d' appliquer une bande de colle ininterrompue et efficace sur la matière en mouvement, conformément à l'invention ; grâce à quoi les lignes longitudinales de -,-raccorde-ment dans les plis en soufflet sont donc fermés avec une étanchéité effective. Un autre avantage de ces sacs est la facilité de donner à leur fond une forme carrée, rectangulaire ou même ronde, qui convient particulièrement bien pour envelopper des objets de même forme.
On décrira maintenant, à titre d'exemple, plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, qui n'ont cependant aucun caractère li- mitatif, en se référant au dessin annexé dans lequel : la figure 1 représente schématiquement une machine conforme à l' invention.
Les figures 2, 3 et 4 représentent, conformément à plusieurs modes de réalisation différents, les traitements successifs d'une bande de matière dont on veut faire un sac plat.
La figure 5 est une vue en perspective de la partie supérieure d' un sac conforme à l'invention, dont la ligne longitudinale de raccordement n'est pas encore fermée et qui comporte un plissé transversal tout autour de sa surface.
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La figure 6 représente en coupe verticale la portion de sac de la figure 5, le sac étant encore ouvert mais la ligne longitudinale de raccordement étant maintenant fermée.
La figure 7 représente en coupe verticale la portion de sac ' de la figure 6, sa partie supérieure étant rabattue, puis, poussée sous le plissé et enfin repliée à plat.
La figure 8 représente un gousset conforme à l'invention, avec des ourlets scellés dans les portions intérieures des plis en soufflet.
Sur la figure 1, la matière venant du rouleau d'alimentastion 1 et passant sur les rouleaux de guidage 2 et 2 franchit les rouleaux de collage 4a et 4b. Ces rouleaux de collage 4a et 4b sont alimentés en colle par le rouleau 1 à partir du récipient 22 et n'ont qu'une faible largeur. Ils appliquent, de petites bandes de colle sur les deux bords longintdinaux de la matière en mouvement. L'une de ces bandes de colle peut être ininterrompue comme on le voit sur la figure 3, tandis que l'autre bande peut être interrompue de manière à obtenir un sac plat dont le fond comporte un ourlet rabattu vers l'intérieur; dans un tel sac l'ourlet n'est collé à la paroi adjacente que sur la face avant ou arrière du sac. Le fond de ce sac est ainsi très résistant.
Dans ce cas, l'ourlet de l'ouverture est collé sur la paroi avant adjacente aussi'bien que sur la paroi arrière adjacente.
Il est évident qu'en modifiant ces rouleaux de collage on peut fabriquer d'autres modéles de sacs plats, par exemple un sac avec l'ourlet de l'ouverture et celui de la bordure du fond collés sur les deux faces à la paroi adjacente, un sac avec l'ourlet de l'ouverture non collé à la paroi, etc....
En 24, les ourlets sont repliés sur un bord ou sur les deux bords de la matière en mouvement dans le sens longitudinal. Ce repliage est connu en soi et n'a pas été par conséquent décrit ici plus en détail, Il est également possible de découper des pattes ou rabattants dans l'un des bords de la matière en mouvement, afin d'obtenir des sacs plats comportant un rabattant dans leur ouverture. Ce cas est représenté sur la figure 2, où le découpage des rabattants en correspond au travail du rouleau de la figure 1, rouleau qui est alors un rouleau de découpage.
On peut aussi appliquer une bande d'une autre matière, ou d'une matière de couleur différente, ou encore un cordon, sur la matière première en mouvement,par exemple en 24.
Après le repliage de l'ourlet ou des ourlets et leur collage sur la portion adjacente de matière, si les bandes de colle sont appliquées par les rouleaux de collage 4a et 4b,la matière première passe sur le rouleau de guidage 25, puis entre le rouleau de collage 6 et le rouleau de poussée 7. Grâce à ce rouleau de collage 6 qui est aussi alimenté par le rouleau 5, la bande de colle, destinée à sceller le fond du sac plat final, n'est appliquée que sur un bord de la matière, celui qui franchit ce rouleau.
Cette bande de colle est appliquée d'une manière interrompue sur une longueur égale seulement à la largeur du fond du sac à fabriquer. Les rouleaux 8 et 2. sont des rouleaux de tirage et le rouleau 10 est un rouleau de guidage; ils sont construits de préférence de manière à ne pas toucher la bande de colle. On supprime naturellement cette bande de colle appliquée par le rouleau 6. si on veut fabriquer seulement des corps tubulaires ne comportant pas de bande de colle à l'une de leurs extrémités.
Après avoir passé entre ces rouleaux, la matière est découpée à la longueur voulue par le couteau tournant supérieur 11 et le couteau fixe inférieur 12 de; préférence par une action analogue à celle des ciseaux et à l'aide d'un dispositif spécial mais connu ; ce dispositif comprend des roues dentées elliptiques ou des moyens d'entraînement analogues pour commander la vitesse variable du couteau supérieur en fonction, par exemple de la position des couteaux. Il faut prendre des dispositions pour faire arriver correctement la matière sur ces couteaux, en particulier, en la guidant immédiatement avant ceux-ci.
Les fauilles séparées ainsi obtenues sont di-
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rigées par les moyens de guidage 13a, 13b, 13c, 13d, et 14 jusqu'aux moyens de collage et de repliage des rouleaux 26, 27 et 28 tournant dans les sens indiques par les flèches.
Ces rouleaux 26, 27 et 28, tirent les feuilles de matiè- re en dehors de l'espace compris entre les moyens de guidage 13a, 13b,
13c, 13d et Il±. Pendant le passage de la première partie de chaque feuil- le entre.les rouleaux 26 et 27. une bande de colle 30 est appliquée sur cette partie, transversalement par rapport à la direction de son mouve- ment, au moyen de la bordure de collage 16 du rouleau 26 cette bordure étant guidée dans une direction radiale, si cela est nécessaire. Cette bordure de collage 16 reçoit sa colle d'un récipient 23 par 1'intermédiains du rouleau 21.
Cette première partie de la feuille forme finalement, avec la partie opposée ou extrémité de la feuille, la ligne longitudinale de rac- cordement du sac plat à fabriquer. On pourrait évidemment enduire d'une ban- de de colle la portion d'extrémité de chaque feuille, au lieu de la premiè- re partie de celle-ci.
La bordure de pliage 15 du rouleau 26 pousse la matière, à peu près au milieu de la longueur de la feuille, pendant, le mouvement de la matière, dans les moyens de serrage et de pliage 17 du rouleau 27, cette bordure de pliage 15 étant guidée dans une direction radiale, si cela est nécessaire, par exemple au moyen d'un axe excentrique. Par suite de la rotation du rouleau 27, la feuille est tirée sur les moyens de guidage 29 et transférée entre les rouleaux 27 et 28. grâce auxquels la ligne de rac- cordement du fond est formé par lepliage à plat des bords corfespondants.
Quand la feuille ainsi repliée est passée presque complètement entre les rouleaux 27 et 28, le bord saillant de la feuille, qui formera avec le Bord adjacent la ligne longitudinale de raccordement du sac, est poussé dans les moyens de serrage et de pliage 19 du rouleau 28 par la bordure de pliage 18 du rouleau 27, bordure qui estguidée dans une direction radiale si cela est nécessaire. En même temps, on un instant plus tard, la feuille repliée est¯libérée des moyens de serrage 17, c'est-à-dire tirée en dehors de ceux-ci. Par suite de la rotation continue du rouleau 28 la ligne longitudinale de raccordement du sac est ensuite fermée et terminée. Dans ce but, le sac est poussé vers le rouleau 28 par le bord 31 du pupitre de décharge 20, ou encore par un rouleau de poussée.
Les sacs ainsi-terminés sont déchargés des moyens de serrage 19 au moment opportun, par exemple en ouvrant mécaniquement ces moyens de serrage à l'aide de disques coulissants ; les sacs sont ensuite déposés sur la table 20.
Le nombre des moyens de pliage et de serrage, ainsi que des bordures de pliage et des moyens correspondants de chaque rouleau 26 27, et 28 est conditionné par la dimension des sacs, mesurée dans la direction du mouvement de la matière, ainsi que par le diamètre de ces rouleaux.
Il est évident que l'alimentation en matière première des moyens de découpage et de pliage transversal doit être commandée et réglée avec précision afin d'obtenir des sacs d'une forme correcte. On peut utiliser dans ce but différents dispositifs mécaniques connus, ou de préférence des dispositifs photo-électriqueso
Il est facile de modifier cette machine pour satisfaire aux conditions imposées par d'autres modes de réalisation de l'invention.
Quand il s'agit de fabriquer des sacs, avec un ourlet non scellé sur la matière adjacente, soit au fond, soit au bord de l'ouverture, on peut supprimer le rouleau de collage 46, ou le rouleau de collage La¯, ou même ces deux rouleaux. Si l'ourlet du fond n'est scellé à la paroi du sac que sur une seule face de celui-ci,auquel cas on obtient un sac d'une plus grande profondeur, le rouleau de collage 4b doit appliquer une
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bande discontinue de colle sur le bord de la matière et doit être par conséquent construit d'une manière appropriée, par exemple comme on le voit sur la figure 1; si l'ourlet du fond doit être scellé sur les deux parois du sac, le rouleau de collage 4b doit avoir une section transversale ayant une forme circulaire ininterrompue.
Si on désire fabriquer des sacs avec un ourlet au fond et/ou à l'ouverture, le rouleau de collage'±µ et le rouleau de collage 4a, ainsi qu'éventuellement les moyens de repliage 24 ou . une partie de ceux-ci peuvent être supprimés.,
Pour appliquer une petite bande d'une autre matière ou d'une matière de couleur différente, ou encore un cordon, sur le trajet de la matière, et par conséquent transversalement sur le sac plat final, ou longitudinalement sur le gousset final si on be désire, aux bords de l'ouverture ou' au. fond du sac plat, on utilise un rouleau de la matière désirée se dépla- çant parallèlement à la machine, et on alimente celle-ci, par exemple entre les rouleaux 3.
et les rouleaux 4a et 4b, si cela est nécessaire en utilisant les rouleaux de collage et 4b ou d'autres moyens pour coller cette matière auxiliaire d'une manière intermittente ou continue sur la matière principale.
Pour fabriquer des sacs plats comportant un rabattant dans leur ouverture, on peut constituer les rouleaux 7 ou 2. ou 10 pour découper les fragments voulus dans le bord de la matière, par exemple en faisant une coupe ondulée dans celle-ci,auquel cas les parties des feuilles de matière, comportant les ondulations sur leurs bords adjacents, constituent la paroi du sac avec le rabattant, tandis que les parties Voisines forment la paroi opposée du sac plat final.
La figure 2 représente schématiquement, dans une vue par dessus, les traitements successifs de la matière dans le, cas où on veut fabriquer des sacs avec un rabattant à la partie supérieure et un ourlet au fond, cet ourlet étant replié vers l'intérieur du sac et étant collé sur une seule paroi latérale de celui-ci.
Sur la figure 2, aussi bien que sur les figures 3 et 4, la matière passe de la gauche vers la'droite à travers la machine. Des incisions longitudinales sont découpées en 7 dans le bord supérieur de;la matière; la forme du rabattant est réalisée en 2 par des découpures semi-elliptiques dans le bord de la matière. Une bande discontinue de colle est appliquée en 4b sur le bord opposé de la matière au moyen du rouleau de collage 4b de la figure 1, en vue de coller l'ourlet du fond sur une seule,face latérale du sac plat final. Une bande de colle est appliquée en 6 par le rouleau de collage 6 pour sceller le fond.
La bande de matière est coupée en 11 12. transversalement par rapport à son mouvement, de manière à obtenir des feuilles d-une longueur appropriée. Le pli longitudinal du sac est formé en 15, 17. Une bande de colle est appliquée en 30 pour réaliser la ligne longitudinale de raccordement du sac. On voit en 18, 19 le joint longitudinal non encore fermé du sac plat, qui est fini par ailleurs et qui comporte un rabattant à la partie supérieure; ce sac est représenté en 20 avec un joint longit u- dinal scellé et fermé.
La figure 3 représente schématiquement, dans une vue pardessus, les traitements successifs de la matière, dans le cas de;la fabrication ci:' un sac plat comportant un ourlet au bord de son ouverture et m autre ourlet ou bord - du fond,ces ourlets étant repliés vers l'intérieur du sac, l'ourlet du bord de l'ouverture étant collé sur les deux parois du sac final et l'ourlet du fond n'étant collé que sur une seule paroi latérale du sac. Une bande continue de colle est appliquée en 4a sur le bord supérieur de la matière en mouvement ; bord constituera finalement le bord de l'ouverture du sac. La signification des autres nombres de référence est la même que sur la figure 2.
La figure 4 représente, dans' une vue latérale et d'une manière schématique, les mêmes traitements de la matière que sur la figure 3.
La figure 5 représente la partie supérieure d'un sac, la
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ligne longitudinale de raccordement 35 n'étant pas encore fermée, un plis- sé 36 étant disposé transversalement tout autour de la surface' du sac et étant rabattu à plat du côté du fond. On peut fermer hermétiquement un tel sac et l'ouvrir plusieurs fois à la main sans endommager les parois. Comme on le 'boit sur les figures 6 et 7, la partie supérieure 37 du sac est rabat- tue dans la direction de la flèche, poussée sous le plissé 36 et repliée à plat. Ces opérations manuelles permettent de fermer hermétiquement le sac qui ne peut pas s'ouvrir accidentellement. Cependant, il'est facile de l'ouvrir à la main.
Ce plissé est réalisé dans la matière en mouvement à l'aide de dispositifs appropriés comprenant des moyens de rabattement et de pliage connus en soi; on insère ces dispositifsdans la machine, par exem- ple entre les rouleaux et 1 de la figure 1.
Conformément à un autre mode de réalisation de l'invention; on prépare les deux bords de la matière en mouvement pour constituer res- pectivement le bord supérieur et le bord inférieur du sac plat terminé; à un ';moment approprié, la matière est tronçonnée en deux parties, par exemple suivant une ligne ondulée, dans le but mentionné ci-dessus. De cette manière, on fabrique en même temps deux sacs plats et on double par conséquent la production de la machine. Si on prépare les deux bords de la matière premiè- re pour en faire des bords supérieurs, les nouveaux bords, formés par ce tron- çonnage de ma matière sont collés pour former le fond des sacs à fabriquer.
Si cela est nécessaire on peut renforcer ces nouveaux bords en appliquant une petite bande de matière sur la matière principale dans la partie qui doit être coupée.
La figure 8 représente un gousset avec un fond 38 sans joint conforme à l'invention. On peut fabriquer ce gousset avec la même machine que l'on vient de décrire, après avoir apporté à celle-ci des modifications appropriées mais simples. Pour fabriquer ces goussets, des plis longitudinaux 39 sont formés symétriquement dans les deux bords et sur le même face de la matière en mouvement, à l'aide de moyens appropriés de pliage et de rabattement que l'on insère par exemple entre les rouleaux 25 et 7, de la figure 1.
Dans ce mode de réalisation, on forme d'abord un ourlet 40 sur les deux bords et sur la même face de la matière en mouvement mais sur la face opposée à celle des plis longitudinaux; on peut coller ces ourlts à la matière voisine, auquel cas on applique les bandes de colle au moyen des rouleaux de collage 4a et 4b (pour la fabrication des goussets, le rouleau de collage 6 est supprimé). Ensuite, la matière, dont la longueur peut être éventuellement réglée en fonction du sac à fabriquer, passe entre les rouleaux 26 et gz de la figure 1, où elle est repliée, transversalement par rapport à son mouvement, par les moyens de pliage 17 et les moyens de poussée 15 de la figure 1, à une certaine distance de l'extrémité avant de la matière égale à la hauteur du sac, y compris éventuellement son rabattant.
Si on veut fabriquer des sacs avec un rabattant à la partie supérieure, l'une des parois 41, représentée sur la figure 8, est plus longue que la paroi opposée 42,
La position de départ des rouleaux 26 et 27 doit être réglée, pour l'alimentation en matière, en fonction des conditions de travail, qui sont, dans le cas présent, celles de la fabrication de goussets. On fabrique donc de préférence ces rouleaux de manière à pouvoir les commander et les régler.
Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 8, les portions d'ourlet, suivant lesquelles les ourlets sont divisés par le replia ge transversal, soivent être collées les unes aux autres; dans ce but, on insère des rouleaux de collage correspondants dans la machine, par exemple entre les rouleaux 7. et 8 de la figure 1. Si les bords ne comportent pas d'ourlet, les bandes longitudinales des deux parties, suivant lesquelles les plis longitudinaux sont divisés par le repliage transversal, sont collées les unes sur les autres.pour terminer les soufflets du gousset.
Si cela est nécessaire, on utilise le rouleau 28 avec les moyens de pliage 19 et la bordure de poussée du rouleau 27 pour plier à l'avance la paroi latérale se prb-
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longeant sous la forme d'un rabattant. 11 est évident que les moyens de collage du rouleau 26 ne sont pas utilisés quand on fabrique des goussets avec cette machine, sauf dans le cas où des bandes de colle sont appliquées sur le rabattant du sac uniquement ;pour celui-ci pendant son utilisation.
D'autres combinaisons et modifications sont encore possibles dans le domaine de la présente invention.