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APPAREIL A TAMBOUR ROTATIF ET DISPOSITIF EMPECHANT LES MATIERES A TRAITER DANS CET APPAREIL DE S'ACCUMULER DANS CELUI-CI.
La présente invention concerne un appareil à tambour rotatif et un dispositif empêchant les matières à traiter de s'accumuler sur cet appareil.
Elle s'applique plus particulièrement aux appareils à tambour rotatif qui sont destinés à traiter des matériaux.contenant des particules fines, dans lesquels les matériaux ont tendance à adhérer aux parois de l'appareil et à s'y accymu- ler, et qui sont munis d'une garniture flexible, fixée à l'appareil au moins dans ses parties périphériques, et libre de se déplacer par rapport au tambour entre ses parties périphériques. La présente invention se propose de réaliser pour les appareils de ce genre un dispositif susceptible de plier la garniture de manière à chasser lés matériaux qui s'y trouvent accumulés,
L'appareil conforme à la présente invention est susceptible de re- cevoir de nombreuses utilisations et son application n'est pas limitée à une matière particulière quelconque.
Parmi d'autres applications de l'appareil conforme à l'invention, on peut citer par exemple le traitement des minerais de fer destinés à produire une charge convenant à la production métallurgique du fer, les minerais traités pouvant être concentrés de manière à former une charge à teneur en fer relativement élevée par comparaison avec le minerai primitif. Il est courant actuellement de concentrer de cette façon certains minerais tels que la taconite et la magnétite. Ces minerais peuvent être mélan- gés par exemple dans un appareil conforme à la présente invention, dans le but de les agglomérer. Les opérations d'agglomération ne comportent pas nécessai- rement la formation de grains ou nodules à partir des minerais ou des concen- trés de minerais, bien que cette formation de grains ou nodules soit pratiquée dans certains cas.
La présente invention peut être mise en oeuvre dans toutes les applications, quelles qu'elles soient, si l'on estime que ses avantages sont désirables.
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En appareil particuliers, dans lequel on traite des matériaux du type mentionné plus haut, consiste en un tambour servant à traiter la pyrite humide, qui est constituée par des particules très petites, sous la forme d' un concentré de flottage dans lequel plus de 90% des particules traversent un tamis à mailles de 325. On désire donner à cete matière la forme de grains ou nodules de manière à pouvoir la traiter par lé procédé décrit dans le brevet américain n 2.530.630 du 21 Novembre 1950.
On peut former les nodules ou grains, à partir d'une matière sensi- blement pulvérulente mélangée à un liant liquide ou semi-liquide, en faisant arriver un tel mélange dans un tambour rotatif de manière que les particules roulant sur la matière en vrac forment les grains à la manière d'une boule de neige. En utilisant l'eau comme lian, de la pyrite, on a obtenu de bons résul- tats. On s'aperçoit cependant qu'une matière de ce genre a tendance à adhérer aux parois du tambour rotatif et à s'accumuler sur ces parois.
Finalement, des masses importantes de matière non agglomérée peuvent tomber en gros morceaux des parois intérieures du tambour quand ces masses se trouvent à la partie su- périeure de leur trajectoire de rotation ; chute de tels blocs de matière apporte un trouble sérieux dans les opérations désirées.
On a suggéré différents dispositifs, dont quelques uns ont même été essayés, pour surmonter les difficultés que l'on vient de souligner. Par exem- ple, on peut prévoir à l'intérieur du tambour rotatif, et dans une position sensiblement fixe, un ou plusieurs racloirs pouvant être constitués par de lourdes barres, de manière que le tambour tourne par rapport à ces racloirs.
Quand on veut former des nodules à partir de pyrite fine, comme on l'a indiqué ci-dessus, on s'aperçoit que le racloir s'use très rapidement et agit en même temps comme un frein continu sur la rotation du tambour en augmentant ainsi sensiblement la puissance nécessaire pour faire tourner celui-ci.
On a réalisé ensuite un dispositif comprenant un certain nombre de marteaux, c'est-à-dire des bras à contre-poids articulés sur le tambour et disposés de manière à frapper contre celui-ci au moins une fois pendant chaque tour. Ces dispositifs ne donnaient pas non plus entière satisfaction. On s'est aperçu que, si le tambour était assez lourd de manière à ne pas être sensible- ment endommagé par la succession des impacts des marteaux, ces derniers n'é- taient pas efficaces pour chasser les matériaux adhérant et s'accumulant à 1' intérieur du tambour. Il fallait d'ailleurs prévoir de lourds tampons amortis- seurs à l'endroit des impacts des marteaux pour éviter la détérioration du tambour. Il en résultait une perte d'efficacité des marteaux pour chasser les matières adhérentes.
On a proposé également d'utiliser des lames animées d'un mouvement alternatif et chargées de nettoyer le tambour, L'action de freinage était mi- nime dans ce cas, mais la construction était très compliquée et relativement coûteuse, car un mécanisme important était nécessaire pour communiquer aux lames leur mouvement alternatif.
On peut résumer la présente invention en disant qu'elle a pour ob- jet un tambour rotatif destiné aux utilisations indiquées d'une manière géné- rale, pouvant tourner autour d'un axe sensiblement horizontal ou légèrement incliné, et muni d'une garniture constituée par une feuille flexible, en ca- outchouc ou en caoutchouc renforcé par exemple, cette feuille flexible étant accouplée à des moyens susceptibles d'exercer une force par intermittence sur la surface extérieure de la feuille, du côté du tambour rigide, de manière à faire fléchir la garniture par intermittence en la déplaçant par rapport au tambour ; la garniture tend ainsi à chasser les matières qui s'accumulent sur sa surface intérieure.
Cette garniture flexible est fixée au tambour tout le long de sa périphérie, mais peut se déplacer librement par rapport au tambour dans les parties autres que sa périphérie. Dans un mode de réalisation préfé- ré, la garniture se compose de plusieurs anneaux longitudinaux, s'étendant sensiblement d'une extrémité à l'autre du tambour; et fixés chacun au tambour sur toute sa périphérie et de préférence d'une manière étanche à l'air par des moyens appropriés. On associe à la garniture, et de préférence à chacun de ces panneaux, un organe capable d'appliquer par intermittence une force
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de flexion sur la surface extérieure de la garniture et dans la partie ou les parties de celle-ci qui peuvent se déplacer librement par rapport au tam- bour.
La flexion de la garniture qui en résulte empêche pratiquement l'accu- mulation indésirable à l'intérieur de celle-ci des matières à traiter. Un dispositif particulier capable d'appliquer cette force de flexion consiste en des organes pivotants relativement lourds qui peuvent comprendre une ou plu- siars chaînes, ou une pièce allongée et alourdie, fixées à l'intérieur du tam- bour et pouvant pivoter par rapport à celui-ci. Dans certains cas, il peut être désirable de prévoir dans le tambour une cavité ouverte vers l'intérieur de celui-ci et dans laquelle les organes pivotants peuvent passer ou être re- çus pendant leur mouvement à travers une zone préférée telle que la partie inférieure de leur trajectoire de rotation.
De cette manière, la garniture flexible peut épouser le contour intérieur et sensiblement cylindrique du tam- bour pendant cette portion inférieure de son mouvement. Un autre dispositif, destiné à appliquer à la garniture une force de flexion dans le même but, est constitué par une ou plusieurs barres longitudinales qui peuvent, se déplacer sous l'action d'organes mécaniques agissant positivement, ces organes mécani- ques pouvant être constitués par exemple par une came disposée de manière à faire fléchir la garniture une fois au moins pendant chaque tour du tambour et en réponse à la rotation de celui-ci.
L'expérience a montré que ces différents genres de dispositifs maintiennent effectivement la garniture sensiblement libre de toute accumula- tion importante de matière adhérente!, en particulier quand ces dispositifs servent à former des nodules de pyrite comme il a été mentionné plus haut; 1' expérience a montré aussi que l'opération de formation des'nodules s'effectue ainsi sans être gênée par les difficultés mentionnées précédemment qui ont affecté les appareils connus jusqu'à présent et utilisés dans le même but.
D'autres caractéristiques et objets plus détaillés de la présente invention apparaîtront au cours de la description.qui va suivre et qui se réfère au dessin annexé dans lequel @
La figure 1 est une vue en élévation, avec une partie arrachée et en coupe verticale, représentant un mode de réalisation particulier de 1' invention dans lequel une longue chaîne est reliée au tambour en deux points écartés l'un de l'autre dans le sens de la longueur.
La figure 2 est une coupe transversale et verticale suivant la ligne 2-2 de la figure 1.
La figure 3 est une vue analogue à la figure 2 et représente une vvariante de l'invention dans laquelle plusieurs petits tronçons d'une lourde chaîne sont utilisés à la place des chaînes représentées sur les figures 1 et 2.
La figure 4 est une vue analogue à la figure 1 et représente un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel des barres sont suspen- dues à l'intérieur du tambour par des organes flexibles de suspension en deux points écartés l'un de l'autre dans le sens de la longueur.
La figure 5 est une coupe transversale et verticale suivant la li- gne 5-5 de la figure 4.
La figure 6 est une vue analogue à la figure 1 et représente un au- tre mode de réalisation dans lequel la force de flexion est appliquée à l'aide d'un fluide sous pression.
La figure 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 6 et représente une valve rotative de distribution pour le fluide sous pression.
La figure 8 est une vue analogue à la figure 1 et représente un autre mode de réalisation dans lequel des moyens mécaniques agissant positive- ment sont prévus pour produire la flexion de la garniture,
L'appareil conforme à la présente invention peut être utilisé dans tous les appareils à tambour destinés à traiter différentes sortes de matières qui comprennent des particules fines et qui ont tendance à adhérer et à s'ac-
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cumuler à l'intérieur du tambour; cependant, le dispositif conforme à 1' invention que l'on va décrire en détail ci-après convient plus particuliè- rement à la formation de grains ou nodules à partir de fines de pyrite, tels que des concentrés de flottage;, que l'on peut agglomérer en leur ajoutant une quantité convenable d'eau qui sert de liant.
L'application de l'invention n'est pas limitée à la matière particulière que l'on vient de mentionner, ni même à la formation de nodules à partir de certaines matières à l'exclusion des autres traitements que l'on peut faire subir à celles-ci dans des.appa- reils de ce genre. Comme on l'a.indiqué ci-dessus, les nodules formés avec de la pyrite dans un appareil conforme à la présente invention peuvent être traités ensuite par les procédés décrits dans le brevet américain cité plus haut en référence., Les fines de pyrite, qui sont mélangées avec une certaine quantité d'eau, ont tendance à adhérer et à s'accumuler à l'intérieur d'un tambour dans lequel doivent se former les nodules.
La présente invention per- met d'empêcher d'une manière effective l'accumulation de matières adhérentes sur la surface intérieure du tambour.
Si l'on considère maintenant le dessin annexé, et plus particuliè- rement les figures 1 et 2, on y voit un tambour 10, qui peut être d'une cons- truction rigide et appropriée quelconque, généralement métallique, et qui comporte plusieurs frettes de support et d'entraînement en rotation il. Lés frettes 11 sont appuyées d'une manière appropriée sur des galets 12 qui sont montés sur des arbres 13 et qui servent à supporter et/ou à entraîner le tam- bour. Comme on le voit, le tambour peut tourner autour d'un axe sensiblement horizontal.
Cependant, on peut, si on le désire, adopter un axe de tambour légèrement incliné par rapport à l'horizontale, par exemple, de manière que l'extrémité de décharge du tambour se trouve à un niveau légèrement inférieur à celui de l'autre extrémité et que les matériaux puissent ainsi s'écouler à travers le tambour.
Comme on le voit sur la figure 1, l'extrémité de droite du tambour est ouverte et constitue l'extrémité de déchargeo Comme'on le voit sur la mê- me figure, l'extrémité de gauche peut être fermée, et les matières à traiter peuvent arriver dans le t ambour par l'intermédiaire d'un couloir d'alimenta- tion ou d'un transporteur approprié (non représenté). Conformément à une va- riante, les matières que l'on veut former en grains ou nodules, peuvent arri- ver à l'extrémité de gauche du tambour à l'aide de moyens quelconques appro- priés (non représentés) et à travers une ouverture prévue à cet effet dans cette extrémité du tambour.
Puisque la construction que l'on vient de décrire est entièrement connue, on n'a pas jugé nécessaire de la décrire ou de la représenter d'une manière plus détailléeo
Conformément à la présente invention, on utilise une garniture désignée dans son ensemble par le nombre de référence 14 et constituée par une feuille flexible. Cette garniture peut être formée par exemple par une feuille de caoutchouc d'une épaisseur de 3,1 mm, et peut être renforcée, si on le désire, par une toile de renforcement appropriée comme celle qui est utilisée dans la fabrication des pneumatiques.
On peut employer des garnitu- res constituées autrement que par une feuille de caoutchouc; la seule condi- tion nécessaire est que la garniture soit suffisamment résistante à l'usure dans les conditions de son utilisation et soit d'autre part assez flexible pour pouvoir fléchir sous l'action de la force appliquée par des moyens pré- vus à cet effet et décrits un peu plus loino La matière en feuille utilisée peut être élastique comme le caoutchouc, ou ne pas l'être, car cette caracté- ristique n'a pas d'importanceo Dans l'application du dispositif aux fines de pyrite, l'expérience a montré, comme on l'a déjà indiqué, qu'une feuille de caoutchouc de 3,1 mm d'épaisseur donnait entière satisfaction,
mais ce chif- fre n'est donné qu'à titre d'exemple et ne limite évidemment en rien le domai- ne de l'inventiono
On pourrait évidemment réaliser la garniture en une seule pièce, sous la forme d'un corps annulaire cylindrique dont le diamètre extérieur serait sensiblement égal au diamètre intérieur du tambour; on préfère cepen- dant réaliser la garniture sous la forme de plusieurs panneaux=qui peuvent être des parties d'une feuille unique ou être obtenus à partir de plusieurs
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feuilles différentes. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, on a dans 1' exemple décrit six panneaux de ce genre désignés par les nombres dé référen- ce 15, 16, 17, 18, 19 et 20.
Chacun de ces panneaux est fixé sur toute sa périphérie à l'intérieur du tambour à l'aide de moyens appropriés, comprenant par exemple une bague 21 à chaque extrémité du tambour, assurant une fixation correcte des,différents panneaux à l'intérieur de celui-ci et les maintenant en place d'une manière appropriée quelconque (moyens non représentés). On a prévu également plusieurs barres longitudinales 22 dont chacune assure la fi- xation des bords des panneaux adjacents sur la surface intérieure du tambour.
Entre les parties périphériques ainsi fixées de chaque panneau, celui-ci peut se déplacer librement par rapport au tambour puisqu'il n'est pas fixé à celui- ci en dehors de ces parties périphériqueso
On pourrait théoriquement compter sur la matière même des panneaux flexibles pour faire fléchir ceux-ci et leur faire perdre le contact avec 1' intérieur du tambour; cependant, conformément à la présente invention, on préfère utiliser un dispositif d'application de force qui est capable de dé- placer la garniture par rapport au tambour en faisant fléchir les portions libres de celle-ci, de préférence pendant chaque tour du tambouro Ces moyens d'application d'une force de flexion peuvent être constitués par exemple, soit par un dispositif mécanique, soit par un dispositif à fluide sous pression;
si l'on utilise un dispositif mécanique, il peut être actionné par gravité, comme on l'expliquera ci-après d'une manière plus détaillée, ou être actionné d'une façon positive par exemple en réponse à la rotation du tambour.
Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, les moyens de flexion de la garniture consistent en un certain nombre de chaînes métalliques d'une construction relativement lourde ; chaquechaîne est fixée à ses extrémités au tambour, en des points 24 et 250 On remarquera que les points 24 et 25 sont écartés l'un de l'autre dans le sens de la longueur du tambour d'une distance inférieure à la longueur de celui-ci, et que cette distance est en outre sensiblement plus petite que la longueur de la chaîne 23.
Ainsi, chaque chaîne 23 prend une certaine flèche entre ses points de sup- port pendant son passage à travers la portion supérieure de sa trajectoire de rotation, comme on le voit sur les figures 1 et 2, en faisant fléchir la partie libre et adjacente de la garniture; cette flexion de la garniture, pendant cette partie de la trajectoire, est due au fait que la chaîne pend avec une certaine flèche, comme on le voit clairement sur le dessin. On réa- lise ainsi un dispositif actionné par gravité et qui n'absorbe qu'une faible puissance venant s'ajouter à la puissance nécessaire pour faire tourner le tambour et son contenu. Pendant chaque rotation du tambour, les différentes portions libres de la garniture fléchissant d'une manière indépendante et tendent à chasser les matières accumulées sur celle-ci.
L'expérience a montré qu'un tel dispositif est parfaitement efficace pour empêcher l'accumulation de matière sur la garniture du tambour.
Une caractéristique particulière du dispositif est représentée clairement sur la figure 2; cette caractéristique consiste en des cavités voisines des points de support des organes pivotants de flexion, c'est-à-dire des chaînes 23; ces cavités sont représentées par exemple en 26; elles sont disposées, par rapport aux points de support, comme on les voit sur la figure 2 où le tambour est supposé tourner dans le sens inverse de celui des aiguil- les d'une montre.
Ces cavités 26 sont ouvertes à l'intérieur du tambour ; sont disposées et dimensionnées de telle manière que les chaînes 23, qui sont montées respectivement à côté de ces cavités, viennent se placer à l'intérieur de celles-ci, comme on le voit dans@la pare inférieure de la figure 2, pen- dant que les chaînes et les cavités traversent la partie inférieure de leur trajectoire de rotationo La garniture flexible 14 peut ainsi épouser le contour inférieur et sensiblement cylindrique du tambour 10 (en négligeant les cavités 26) pendant son passage à travers la partie inférieure de sa trajectoire de rotation, dans la partie du tambour où la charge agit activement pour former les nodules dans le cas de l'exemple particulier envisagé ci-dessus.
Cette u- tilisation de telles cavités est désirable dans quelques installations ; dant, on peut les supprimer dans d'autres applications, comme on le verra dans
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les autres modes de réalisation représentés que l'on décrira un peu plus loin.
On va considérer maintenant le mode de réalisation représenté sur la figure 3. Le tambour 10 et ses moyens de montage et d'entraînement en rota- tion peuvent être les mêmes que ceux qui ont été décrits précédemment en se référant aux figures 1 et 2. La garniture 14 peut être également la même que celle décrite précédemment; les pièces déjà décrites ont reçu sur la figure 3 les mêmes nombres de référence que précédemment.
La différence entre le mode de réalisation de la figure 3 et celui des figures 1 et 2 réside dans le fait que, au lieu d'utiliser une seule chaîne associée à chacun des panneaux 15 à 20 et disposée à peu près au milieu de ceux-ci, on emploie dans le dispo- sitif de la figure 3, en coopération avec chaque panneau de la garniture, une ou plusieurs chaînes, courtes et relativement lourdes représentées en 27. Con- formément à une variante, chacune de ces chaînes peut porter à son extrémité libre un poids (non représenté) une telle construction équivalent en effet à une chaîne lourde. Dans cette réalisation, chaque chaîne courte 27 est fixée à l'intérieur du tambour par une extrémité seulement., comme on le voit en 28 sur la figure 3. Cette fixation est réalisée d'une manière quelconque qui n' a pas été représentée.
On n'a représenté sur la figure 3 qu'une seule série de chaînes courtes 27, mais il est bien entendu que plusieurs de ces chaînes peu- vent être disposées suivant une rangée longitudinale par rapport au tambour pour chacun des panneaux 15 à 200
Dans ce mode de réalisation, on n'a pas de cavités correspondant aux cavités 26 de la figure 2, de telle sorte que les chaînes 27, quand elles traversent la partie inférieure de leur trajectoire de rotation, partie où se trouvent les panneaux 18, 19 et 20 sur la figure 3, reposent contre l'inté- rieur du tambour et produisent sur la partie adjacente de la garniture un lé- ger bombement de forme cylindrique. Ce genre de construction peut sembler in- téressant du fait qu'il dispense de donner au tambour une forme spéciale com- prenant les cavités 26.
Ainsi, un tambour ordinaire, tel qu'on peut en trouver facilement dans le commerce, peut être utilisé pour construire le dispositif représenté sur la digure 3; au contraire, le tambour des figures 1 et 2 avec ses cavités 26 exige une construction spéciale, et on ne peut pas en général le trouver dans le commerce, à moins de l'avoir commandé spécialement.
Puisque le tambour de la figure 3 est lui-même sensiblement aylin- drique, du fait de l'absence des cavités 26, la garniture prend une forme lé- gèrement ondulée. On s'est aperçu que cette forme était très efficace, et on croit qu'elle le sera, même quand on désire former des nodules conformément à l'application particulière envisagée ici, tant que les matières à traiter pourront rouler à l'intérieur du tambour. Le fonctionnement du dispositif de la figure 3 découle d'une manière évidente de la description précédente.
Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4 et 5, la construction du tambour,son montage, et sa garniture sont dans l'ensemble sensiblement les mames que sur les figures précédentes. On a donc donné aux pièces déjà représentées les mêmes nombres de référence. A la différence des autres dispositifs déjà décrits, les moyens employés ici pour appliquer une force de flexion à la garniture consistent en pièces longues et rigides 29 re- liées à la surface intérieure du tambour en deux ou plusieurs points par'des moyens flexibles de liaison; chacun de ces moyens est représenté sur le dessin sous la forme d'une courte chaîne 30; chaque pièce 29 comporte deux chaînes de ce genre. Les pièces 29 sont de préférence des barres, des tiges ou des tu- bes assez lourds, par exemple des pièces métalliques, creuses ou non.
Ces piè- ces 29 sont de préférence légèrement plus courtes que le tambour 10 et sont disposées dans le sens de la longueur de celui-ci, près des parties de la gar- niture 14 qui peuvent se déplacer librement par rapport au tambour. Comme on le voit sur le dessin, chacun des panneaux 15 à 20 est associé à l'un de ces organes pivotants composés d'une pièce 29 et de ses éléments de support 30.
Les organes de suspension de chaque pièce 29 peuvent être d'un type désiré quelconque,mais sont de préférence tels que les pièces 29 peuvent pivoter par rapport au tambour 10 sous l'action de leur poids,comme cela apparaît, d'une manière évidente sur le dessin annexé. On a trouvé que des chaînes courtes ,
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pouvaient donner entière satisfaction comme moyen de suspension; il est évi- dent cependant pour les techniciens et d'après la description précédente que l'on peut remplacer ces chaînes par d'autres organes équivalents.
Les chaînes 30 sont fixées en des points de la surface intérieure du tambour 10 d'une ma- nière désirée quelconque qui n'a pas été représentéeo Les points de suspen- sion des chaînes 30 sur le tambour 10 sont écartés sensiblement l'un de l'au- tre d'une longueur égale à celle séparant les points où ces chaînes sont re- liées aux organes associés 29. Ainsi, chaque pièce 29 peut pivoter, par suite de la rotation du tambour, comme on le voit sur la figure 1.
On n'a représen- té sur les figures 4 et 5 aucune cavité correspondant aux cavités 26 de la figure 2; il est évident cependant que de telles cavités pourraient être pré- vues pour coopérer avec les moyens pivotants représentés en 29 et 30, de la même manière que ces'cavités ont été prévues pour coopérer avec les chaînes 23 du dispositif de réalisation représenté sur les figures 1 et 2.
Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 6 et 7, on utilise la pression d'un fluide pour exercer une force de pression sur la garniture ou sur certaines parties de celle-ci. Le fluide sous pression utili- sé pourrait être évidemment un fluide hydraulique, mais on préfère généralement utiliser une pression d'air, car dans ce cas l'échappement peut communiquer directement avec l'atmosphère et le mécanisme s'en trouve simplifié.
On a représenté sur les figures 6 et 7 un dispositif dans lequel une pression d'air, pouvant être fournie par une source appropriée quelconque non représentée, est distribuée à chacun des panneaux de la garniture; comme on l'a expliqué précédemment, et comme les figures 1 à 5 l'ont déjà montré, la garniture est encore composée ici de plusieurs panneaux. Considéré d'une manière générale, le dispositif représenté comprend un moyen pour distribuer le fluide sous pression venant d'une source appropriée à chacun des espaces compris entre l'un des panneaux 15 à 20 et le tambour 10.
Une valve de dis- tribution est prévue, non seulement pour distribuer le fluide sous pression, mais également pour l'évacuer, de manière que chaque panneau soit par l'in- termittence soumis à une flexion par la pression qui lui est fournie et puis- se s'affaisser pour épouser la forme du tambour quand la pression qui lui était appliquée a été évacuéeo On comprend, comme on l'a déjà dit, que cha- que panneau est fixé sur toute sa périphérie au tambour, d'une manière sen- siblement étanche à l'air comme on 1'a déjà indiqué, de telle sorte que la pression fournie à l'espace se trouvant derrière le panneau et limité par cette périphérie agit d'une manière efficace pour faire fléchir le panneau et tend ainsi à chasser les matières accumulées sur la surface intérieure de celui-ci.
Comme le montre le dessin, on a prévu une valve rotative de dis- tribution constituée en partie par un carter semi-circulaire 31 qui peut être assemblé d'une manière rigide sur un support approprié 32 ou faire partie in- tégrante de ce support; ce carter semi-circulaire 31 est disposé de manière à entourer partiellement un boisseau rotatif 33. Le boisseau rotatif 33 est entraîné de préférence en synchronisme avec la rotation du tambour. On a re= présenté un dispositif simple capable de faire tourner le boisseau 33; ce dispositif comprend un support 34 fixant coaxialement le boisseau 33 sur le tambour 10 à une extrémité de celui-ci.
Le carter 31 de la valve peut être. relié à une source de fluide sous pression( non représentée) par l'intermé- diaire d'un canal ou canalisation 35 communiquant avec une gorge 36 s'éten- dant sur une fraction de circonférence; cette gorge est formée dans le car- ter 31 en face du boisseau 33 comme on le voit sur les figures 6 et 7. La gorge 36 se trouve en face d'une portion du boisseau 33, qui est muni d'un certain nombre d'orifices 37 dont à chaque instant quelques-uns se trouvent en regard de la gorge 36. A chaque instant,., quelques autres orifices communi- quent directement avec l'atmosphère.
Ainsi, puisque les orifices 37 communi- quent respectivement par l'intermédiaire des tubulures 38 avec les espaces situés derrière les différents panneaux 15 à 20, on voit qu'à tout instant quelques-uns des panneaux sont alimentés en pression, tandis que les autres sont évacués dans l'atmosphère, et que chaque panneau est par intermittance alimenté en pression et évacué pendant chaque tour du tambour afin de réali-
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ser le même genre de fonctionnement que celui des différents modes de réali- sation décrits ci-dessus.
Dans le cas où l'on utilise la pression d'un liquide au lieu de la pression d'un gas, on peut employer un carter analogue au carter 31 (ou un prolongement de ce carter entourant complètement le boisseau 33) et com- muniquant avec les autres orifices 37 qui sont représentés sur les figures 6 et 7 comme étant en communication avec l'atmosphère.
Le boisseau 33 peut être maintenu en position, comme le montre le dessina, par une bague 39fixée convenablement sur le carter 31 ou sur le support 32 par plusieurs boulons 40. Le fonctionnement de ce dispositif doit découler maintenant dèune manière évidente de la description précédente.
La figure 8 du dessin représente un dispositif dans lequel la flexion de la garniture ou de certaines parties de celle-ci est effectuée par des moyens mécaniques agissant d'une manière positive, de préférence en réponse à la rotation du tambour 10. Le tambour peut être construit com- me les autres tambours décrits précédemment dans les autres modes de réali- satiob les parties communes recevant les mêmes nombres de référenceo
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Dans ce mode de réalisatflenroolúttlioo,des. plè:selgues.;.;1 à. ai.soa t3.'tw de ces .es pour des panneaux. coes piècest clssontcdisposéés der préfénence dans les espaces compris entre la garniture 14 et le tambour 10.
Chaque pièce 41 est suscep- tible de se déplacer par rapport au tambour 10 dans une direction sensiblement radiale, grâce à une tige rigide 42 prévue sur chaque pièce 41 et pouvant coulisser dans un guide de forme appropriée du tambour 10 ; ici, ce guide est représenté comme une collerette annulaîre 43. On n'a représenté qu'une seu- le tige 42 pour chaque pièce 41, mais il est bien entendu que l'on peut pré- voir, si on le désire, deux ou plusieurs de ces tiges ou d'organes de guida- ge équivalents, de manière à empêcher tout mouvement latéral entre la pièce 41 et le tambour. La tige 42 peut avoir une section non circulaire ou être munie d'une clavette de manière à remplir son rôle d'une manière connue.
Pour fournir la force nécessaire au déplacement positif.de la pièce 41 dans les deux sens, on peut utiliser un moyen mécanique quelcon- que approprié, prélevant de préférence sa puissance sur la puissance servant à faire tourner'le tambour 10. On a représenté un dispositif très simple pour remplir cette fonction ; comprend un organe annulaire fixé 44 qui est disposé comme le montre le dessin et supporté d'une manière appropriée quel- conque non représentée. Cet organe 44 comporte une gorge 45 formant came et dans laquelle des galets 46, fixés respectivement aux différentes tiges 42, peuvent se déplacero Ainsi, en donnant à la gorge 45 un profil de came con- venable, on peut communiquer un ou plusieurs mouvements alternatifs à chacun des organes 41 pendant chaque tour du tambour 10.
Les moyens prévus, tels que le dispositif à came que l'on vient de décrire, peuvent être conçus pour réaliser le même genre de fonctionnement que celui des dispositifs représentés sur les figures 1 à 5 ; autrement dit, chaque .portion de garniture ou panneau subit une flexion pendant chaque tour du tambour et en particulier pendant que le panneau traverse la portion su- périeure de sa trajectoire circulaire. Pendant que chaque panneau se déplace sur la moitié inférieure de sa trajectoire, les pièces 41 s'effacent au maxi- mum de sorte que la garniture 14 peut alons épouser sensiblement le contour de l'intérieur du tambour.
On peut prévoir, si on le désire, des cavités analogues à celles représentées en 26 sur la figure 2, pour recevoir les pièces 41 dans leur position d'effacement.
Les espaces compris entre les différents panneaux 15 à 20 et le tambour, dans le cas où ces espaces sont rendus complètement étanches à la périphérie; des différents panneaux ; doiventêtre également évacués à l'air libre de manière à permettre une flexion libre des parties flexibles de la garniture sans aucun trouble apporté par la pression atmosphérique ou l'ab- sence de celle-ci. C'est pour cette raison que l'on a prévu des'orifices 47 à certains endroits appropriés du tambour. Des orifices correspondants
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désignés également par le nombre de référence 47 peuvent être prévus égale- ment dans d'autres modes de réalisation, comme on le voit par exemple sur les figures 1 et 4.
Ces orifices ne sont pas naturellement nécessaires et sont mêmes indésirables dans le mode de réalisation des figures 6 et 7, puisque le fonctionnement est réalisé dans ce cas par une pression pneuma- tique. Dans certains modes de réalisation de l'invention, dans lesquels la garniture n'est pas fixée sur toute sa périphérie par un joint étanche à l'air, les orifices d'évacuation 47 ne sont pas nécessaires et peuvent être omis.
On a décrit et représenté différents types de moyens de flexion de la garniture; cependant, d'autres types équivalents de ces moyens peuvent être imaginés facilement par les techniciens d'après la description précé- dente. Tous ces moyens équivalents doivent être considérés comme inclus dans le domaine de la présente invention.
REVENDICATIONS.