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PERFECTIONNEMENTS--AUX MACHINES POUR L'ENLEVEMENT -DU DUVET-ET DE LA LAINE DES PEAUX DE LAPIN, LIEVRE ETAUTRES PEAUX A FOURRURE.
La présente invention a pour objet l'enlèvement du duvet et de la laine des peaux de lapin et de lièvre et autres peaux à fourrure avant que l'on enlève la fourrure proprement dite de la peau pour permettre l'utili- sation de ladite fourrure pour l'obtention de feutre ou pour la fabrication de chapeau de feutre.
Antérieurement à la présente invention, on utilisait une machi- ne pour enlever un tel duvet et laine, machine qui comprenait deux galets formant pinces et dont l'une était cannelée, et une barre métallique que le préposé pouvait déplacer vers ces galets ou écarter de ceux-ci tandis que l'on faisait passer la peau sur la barre pour présenter différentes parties de ladite peau aux galets et que l'on déplaçait la barre pour ame- ner le duvet et la laine à portée d'action des galets formant pinces.
Suivant la présente invention, il est prévu une machine pour l'en- lèvement du duvet et de la laine des peaux de lapin et de lièvre et autres peaux à fourrure, cette machine comportant une bande transporteuse perforée soumise à l'action du vide et destinée à amener et à maintenir la peau devant un mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient et susceptible de saisir le duvet et la laine et d'arracher la laine et de détacher le duvet de la peau.
La bande transporteuse peut être montée sur deux galets dont l'un, se trouvant au voisinage du mécanisme effectuant un mouvement de va- et-vient, présente des fentes ou des nervures annulaires ou encore\est con- stitué par des disques écartés l'un de l'autre de telle sorte que le galet permette l'action du vide sur la bande transporteuse perforée même aux points où elle passe sur ledit galet.
-Le mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient est de préfé-
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rence susceptible de déplacer et de rabattre le duvet et la laine dans le sens latéral après que ce duvet et cette laine ont été saisis, une lame étant prévue pour coopérer avec ce mécanisme pour rabattre la four- rure et la laine pendant que l'on détache leduvet et que l'on arrache cette laine formant des poils de fond de petite longueur.
Il peut être prévu.'un dispositif d'aspiration pour entraîner la lai- ne et la fourrure portant son duvet dans une position favorable pour la saisie du duvet et de la laine par le mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient.
Un dispositif de succion peut également être prévu pour entraî- ner le duvet et la laine après qu'ils ont été séparés de la peau et ensuite dégagés du mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient.
Le mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient comprend une série de paires de mâchoires disposées côte à côte et fonctionnant à des moments différents, chaque paire comportant une mâchoire commandée mécani- quement et une mâchoire déplacée par la première mâchoire à l'encontre d'un ressort, les mâchoires de chaque paire pouvant saisir le duvet et la laine entre elles et arracher vers le haut ou vers le bas le duvet et la laine ainsi saisis.
On peut prévoir un dispositif de succion d'air pour aspirer l'air fortement entre les mâchoires de chaque paire lorsque celles-ci sont ouver- tes et pour entraîner ainsi le duvet et la laine encore fixés qui se trou- vent au voisinage des mâchoires ouvertes dans une position entre les mâchoi- res ouvertes pour être saisies par ces dernières.
Les mâchoires commandées formant les premières mâchoires de cha- que paire peuvent être commandées par excentriques, cames, manivelle, etc..
Une lame fixe à arête mousse peut être associée aux mâchoires pour rabattre le duvet saisi par les mâchoires au point de fixation du du- vet sur la fourrure et pour rabattre également la laine saisie par les mâ- choires à une distance uniformément écartée de la peau avant arrachement du duvet et de la laine de telle sorte qu'une résistance par frottement est provoquée par le bord de la lame qui fonctionne de manière à empêcher l'arra- chement de la fourrure sous l'action de la traction exercée vers le haut ou vers le bas par le mécanisme effectuant un mouvement de va-et-vient par rapport à la peau pour détacher le duvet et arracher la laine.
Sur le dessin ci-joint,
Fige 1 est une vue latérale d'une machine servant à enlever le du- vet et la laine.
Fig. 2 est une vue en plan, avec arrachement.partiel de la machine représentée en Fig. 1.
Fige 3 est une vue en bout partiellement coupe de la machine re- présentée en Fig. 1.
Fig' 4 est une vue latérale fragmentaire en coupe partielle repré- sentant une variante de détails
Dans le cas représenté en Figs. 1, 2 et 3, la machine servant à l'enlèvement du duvet et de la laine comporte une table soumise à l'action du vide et comprenant une boîte à vide 1 et une cloison d'aérage perforée 2 se déplaçant sur cette table, tournant autour d'un galet 3 présentant au moins une fente annulaire et d'un galet plein 4 et entraînée par la rotation de 'arbre 5 du galet 3 à fentes annulaires, cet arbre étant entraîné par l'arbre principal non représenté de la machine On place une peau reposant par le côté opposé à la fourrure sur la table à vide pour qu'elle soit entraînée par la cloison perforée 2 autour du galet à fentes,
la peau étant amenée à adhérer étroitement à la cloison 2 sous l'action du vide partiel produit dans la boîte à vide grâce au dispositif d'évacuation d'air approprié relié à la boîte 1 par une tuyauterie 6.
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Derrière la cloison 2 se trouvent les guides 7 et 8 entre les- quels sont disposées les séries correspondantes de coulisseaux de saisie 9 et 10. dont les éléments se trouvent côte à côte au contact. L'une des séries forme la série entraînée et chaque coulisseauélémentaire 10 de cet- te série est relié par une biellette 11 à un excentrique 12 monté sur l'ar- bre 13, les excentriques 12 étant disposés côte à côte et décalés angulaire- ment l'un par rapport a l'autre de telle sorte que les coulisseaux entraî- nés 10 subissent des mouvements de va-et-vient verticaux décalés dans le temps., Ces éléments menés mécaniquement coopèrent avec les organes de sai- sie 9 de l'autre série ou série complementaire,
ces organes 9 se trouvant disposés au-dessus des éléments entraînés 10 tout en pouvant coulisser dans .Le guide 7 constitué par une surface arrière de guidage 14 et un plaque min- ce avant 15. Chacun des organes ou coulisseaux complémentaires 9 est soumis a l'action d'un ressort de compression 16. Ces ressorts 16 s'opposent élas- tiquement au déplacement vers le haut des organes associés de saisie 9 et par suite ils provoquent le pinçage entre les coulisseaux entraînés 10 et les coulisseaux associés 9.
Ces coulisseaux entraînés et coulisseaux associés 9 coulissent dans un pian vertical qui peut être oblique par rapport à la table à vide comme représenté en Fig. 1 et est disposé à une telle distance derrière la cloison perforée 2 passant sur le galet à fentes 3 que le duvet et la lai- ne dépassant la fourrure puissent se trouver verticalement au droit des coulisseaux 9 et 10.
Il est prévu un canal 17 à l'arrière des coulisseaux 9 et 10, ce canal 17 étant relié à un dispositif d'évacuation de l'air non représen- té. L'avant du canal 17 passe entre les guides 7 et 8 et les pièces effec- tuant un mouvement de va-et-vient 9 et 10, ce qui permet la succion de l'air entre chaque coulisseau 10 et le coulisseau associé 9 lorsque ceux- ci s'écartent l'un de l'autre tout en empêchant une telle aspiration d'air entre le coulisseau entraîné 10 et le coulisseau associé 9 lorsqu'ils se referment sur le duvet et la laine de la peau. Une butée 18 définit la po- sition inférieure que peuvent atteindre les coulisseaux associés 9 lors- qu'ils retombent sous l'action de leurs ressorts.
En fonctionnement-, chaque coulisseau de saisie 10 est amené à effectuer une course vers le haut qui suffit en premier lieu pour refer- mer l'intervalle qui le sépare du coulisseau associé 9 et en deuxième lieu à repousser ce coulisseau associé 9 vers le haut jusqu'à ce que la ligne de contact entre les coulisseaux 9 et 10 se trouve au-dessus de l'arête in- férieure mousse de la plaque 15. La période de montée et de descente de chaque coulisseau entraîné 10 est décalée dans le temps par rapport à la période de montée et d.e descente des autres éléments entraînés 10. Il en résulte que les coulisseaux 10 fonctionnent à des époques différentes et que couverture du canal 17 n'est jamais découverte à un moment quelcon- que sur toute la longueur de la machine à la fois.
Le courant d'air aspiré dans le canal 17 entre chaque coulis- seau entraîné 10 et le coulisseau associé 9 lorsque ces coulisseaux sont écartés l'un de l'autre, entraîne la laine et le duvet encore fixés à la peau dans le voisinage de l'intervalle entre lesdits coulisseaux de telle sorte que la laine et le duvet pénètrent dans cet intervalle avec une éner- gie suffisante pour qu'ils soient saisis par la pince formée par les cou- lisseaux 10 au moment de la fermeture dudit intervalle.Ce duvet et cette laine étant ainsi, saisies sont entraînes vers le haut en raison de la con- tinuation du déplacement vers le haut du coulisseau entraîné et du dépla- cement vers le haut du coulisseau associé 9,
ce dernier déplacement étant provoqué par la poussé du coulisseau 10 sur le coulisseau associé à 1'en- contre de Inaction du ressort de compression 16. Ce déplacement des deux coulisseaux 9 et 10 rabat la fourrure et le duvet qui lui est fixé par dessus le bord de la plaque mince 15 au point d'attache du duvet sur la fourrure;, c'est-à-dire au point offrant la moindre résistance de la four- rure et du duvet qui lui est fixé et ce déplacement entraîne également une
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traction sur le duvet. La flexion et la traction exercées par les deux coulisseaux 9 et 10 détachent le duvet de la fourrure en ce point faible et par suite l'ensemble du duvet sans la fourrure proprement dite est dé- taché de la peau à laquelle la fourrure reste adhérente.
La fourrure est maintenue d'une manière suffisamment solide à la peau pour ne pouvoir ê- tre arrachée par les efforts nécessaires au détachement du duvet par son extrémité et ce phénomène est favorisé par le frottement produit par le passage de la fourrure par dessus le bord mousse de la plaque mince 15. La laine saisie entre les deux coulisseaux est rabattue et entièrement arra- chée de la peau. Le coulisseau entraîné 10 s'abaisse alors et est suivi par le coulisseau associé 9 qui est repoussé vers le bas par le ressort de compression 16 jusqu'à ce que ledit coulisseau associé 9 soit arrêté par la butée 18; à la suite de quoi le coulisseau entraîne 10 s'écarte du cou- lisseau associé 9 de telle sorte que le duvet et la laine détachés sont li- bérés et entraînés par le courant d'air passant par l'intervalle séparant les deux coulisseaux 9 et 10.
Peu après que deux coulisseaux d'une rangée ont commencé leur cycle de fonctionnement, les deux coulisseaux suivants de la rangée commencent à leur tour leur cycle de fonctionnement.
Par suite, bien que tous les coulisseaux 9 et 10 considérés ensemble agissent sur le duvet et la laine sur toute la-largeur de la peau, seule une partie du duvet et de la laine s'étendant sur cette lar- geur est arrachée à un moment donné et par suite la traction exercée sur la peau par les coulisseaux ne suffit pas à écarter la peau de la cloison perforée ni à déplacer la peau sur celle-ci. A mesure que la cloison per- forée 2 avance, elle présente de nouvelles parties de la peau aux coulis- seaux 9 et 10 et par suite le duvet et la laine sont retirés progressive- ment d'une extrémité à l'autre de la peau.
Dans la forme d'exécution représentée en Fig. 4, la machine est semblable à celle qui vient d'être décrite en se référant aux Figs. 1, 2, 3 sauf en ce qui concerne les points suivants : à la place de la pla- que mince, il est prévu une mâchoire fixe 19. Les mâchoires mobiles 21 associées à la mâchoire fixe 19 pour agir en combinaison avec elle, sont montées à coulissement côte à côte sur les saillies 22 des coulisseaux entraînés formant les organes de saisie 23 dont le fonctionnement et l'uti- lité sont les mêmes que ceux des coulisseaux 10 de la machine décrite pré- cédemment. Chaque mâchoire 21 est soumise à l'action d'un ressort de com- pression 24 monté entre elle et la saillie correspondante 22 d'un coulis- seau 23.
Chaque saillie 22 comporte une butée 26 servant en combinaison avec l'épaulement 27 de la mâchoire 21 à empêcher tout déplacement sous l'action du ressort 24 de la mâchoire vers le haut au-delà du bord supé- rieur du coulisseau 23 sur lequel,ladite mâchoire est montée.
En fonctionnement, chaque coulisseau entraîné 23 est amené à se soulever à tour de rôle et à soulever ainsi la mâchoire correspondante 21.
Chaque mâchoire 21 saisit à son tour entre elle et la mâchoire fixe 19 la fourrure et le duvet qui lui est encore attaché par un côté du point de fixation du duvet sur la fourrure. Chaque coulisseau entraîné 23 saisit le duvet et la laine, de l'autre côté de ce point de fixation, entre lui et la pièce associée 20, étant entendu qu'il existe un nombre de telles piè- ces 20 correspondant aux coulisseaux 9 et 10 des Figs. 1 à 3. Le fonction- nement ultérieur des pièces 20 et 23 est semblable à celui décrit ci-des- sus en se référant aux coulisseaux 9 et 10. Les mâchoires 19 et 21 demeurent fixes tandis que les coulisseaux 23 et 20 se déplace vers le haut.
Le res- sort de compression 24 permet au coulisseau 23 de soulever la mâchoire 21 jusqu'à ce que celle-ci soit arrêtée, après quoi il continue son mouvement vers le haut pendant que la mâchoire 21 demeure arrêtée et ledit ressort ramène ensuite cette mâchoire 21 à la position de départ par rapport au coulisseau 23 quand celui-ci revient dans sa position inférieure. Les piè- ces 20,23 exercent une traction latérale sur le duvet et la laine et cet- te traction latérale détache le duvet de la fourrure ainsi que les extrémi- tés de la laine qui sont à peu près à niveau avec les pointes de la fourru- re.
Lorsque les pièces 20 et 23 sont revenues à leur position de dégagement, le duvet et la laine enlevés peuvent être évacués de la manière décrite ci-
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dessus sous Inaction d'un courant, d'air s'écoulant dans le canal 25 cor- respondant au canal 17 de la forme d'exécution décrite ci-dessus en pre- mier lieu- L'action de saisie par les mâchoires 19 et 21 rend possible l'application pour tenir la peau d'un vide moins poussé que celui qui est utilisé dans la forme d'exécution décrite en premier lieu.
Au lieu d'une série de mâchoires 21, d'une série de pièces as- sociées 20 et de coulisseaux 23, on pourrait n'utiliser pour chaque série qu'une seule pièce s'étendant sur toute la largeur de la machine à la pla,- ce de ce grand nombre de pièces séparées.