BE497702A - - Google Patents

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BE497702A
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    • HELECTRICITY
    • H05ELECTRIC TECHNIQUES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR
    • H05BELECTRIC HEATING; ELECTRIC LIGHT SOURCES NOT OTHERWISE PROVIDED FOR; CIRCUIT ARRANGEMENTS FOR ELECTRIC LIGHT SOURCES, IN GENERAL
    • H05B33/00Electroluminescent light sources
    • H05B33/12Light sources with substantially two-dimensional radiating surfaces
    • H05B33/20Light sources with substantially two-dimensional radiating surfaces characterised by the chemical or physical composition or the arrangement of the material in which the electroluminescent material is embedded

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  • Luminescent Compositions (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  LAMPES   ELECTRO-LUMINESCENTES.   



   La présente invention est relative aux lampes dans lesquelles la   l'ornière   est produite par   Inapplication   d'un champ électrique   à   une région contenant une matière phosphorescente.   Elle   concerne également des matières phosphorescentes convenant particulièrement pour cet usage et des procédés pour leur préparation. 



   On connaît déjà des lampes électriques utilisant des matières phosphorescentes. Dans un type vendu sur le marché on applique le champ électrique à un gaz et on utilise le   rayonnement     ultra-violet   résultant pour exciter la matière phosphorescente. Dans un autre on applique le champ à un espace dans lequel des électrons sont accélérés et on utilise le rayonne- ment cathodique résultant pour exciter la matière phosphorescente. Mais dans   aucun   de ces   dispositifs   la   l'ornière   nest produite par   Inapplication     direc-     tionnelle     d'un   champ suffisamment intense   au   voisinage immédiat de la matiè- re phosphorescente. 



   De   plus.,   chacun de ces deux dispositifs comme la lampe incandes- cente nécessite une ampoule ou tube hermétiquement scellé avec les   difficul-     tés que cela entraîne pour la fabrication et les limitations de forme gécmétrique., Les dispositifs selon l'invention sont beaucoup moins limités sous   ce rapport,, leur fonctionnement ne nécessitant pas  -d'ampoule   ou de tube scel- lé et pouvant être réalisés dans n'importe quelle forme et taille   convena-   bles, ce qui rend possible pour la  première   fois de nouvelles applications   d'éclairage   telles que   l'illumination   d'une pièce par tout un plafond de   pla-   ques électriquement lumineuses. 



   Gomme dans certains modes de réalisation particuliers de l'inven- tion décrit ci-après.9 de telles plaques comportent avantageusement une plaque de verre conducteur au contact   d'un   côtéd   d'une   couche mince de matière phos- phorescente noyée dans une matière diélectrique transmettant la   lumière   et une couche conductrice au contact de 1'autre coté de ladite   couche     phospho-   rescente. 

 <Desc/Clms Page number 2> 

 



   Le dispositif a une caractéristique volt-ampère positive et par conséquent ne nécessite pas de lest. On peut le faire fonctionner directement sur une ligne à courant ordinaire 110 volts   60-cycles     seconde.,   bien que dans 
 EMI2.1 
 certains cas un transfonnateur puisse être désirable pour un fonctionnaient sous plus haut voltage. 



   Le dispositif est en effet une capacité lumineuse et la lumière produite semble être due à l'action du champ électrique sur la matière phos- phorescente ou sur la matière phosphorescente et la matière d'incorporation ou d'application.. 
 EMI2.2 
 



  On a déjà observé l'apparence d'une faible lueur lors de Inapplica- tion   d'un   champ électrique à un film de matière phosphorescente mais seulement 
 EMI2.3 
 orme un obscur phénomène scientifique. On a tenté d'obtenir une lumière d'ln- tensité lumineuse pratique par ce moyen mais ces tentatives semblent n'avoir pas réussi   comme   le remarque Leverenz dans son livre récents "An introduction 
 EMI2.4 
 to the luminescence of solidst! zizis Millany Nex York, 1950, page 290)

   Leve- renz trouve que le excitation des films de matière phosphorescente excités par un champ cité précédemment ne produit   aucune   faible lueur bleue à peine per- ceptible à des yeux partiellement adaptés à l' obscurité et il attribue la lueur à l'excitation des aérosphères d'azote atmosphérique emprisonnés dans l'agent d' application plut8t qu'à l'excitation de la matière phosphorescente 
 EMI2.5 
 eJ7.m.ze par le champ. 



   Au contraire la lumière produite par la présente invention n'est pas du tout la lueur bleue de le azote atmosphérique et on peut la rendre bleue., verte,jaune., rouge, ou d'une autre couleur selon le choix de la matiè- re phosphorescente. Et au lieu de la lueur faiblement perceptible des films examinés par Leverenz les lampes peuvent avoir des brillances allant jusqu'à 60 lamberts par mètre ou plus. On peut maintenir cette brillance sur de gran- des surfaces pour obtenir une très grande quantité de lumière totale., 
Ces résultats inattendus semblent être dus à l'excitation directe de la matière phosphorescente par le champ bien que les raisons exactes de cette action ne soient pas facilement   explicables   du point de vue théorique. 



  Le champ peut modifier la valeur quantique des niveaux d'énergie dans   l'atome   
 EMI2.6 
 comme dans 1-'effet Stank, et le retour des niveaux à leur état original peut entraîner l' émission de lumière. Cependant une analyse mathématique de cette possibilité indique que le champ nécessaire devrait être beaucoup plus grand 
 EMI2.7 
 que celui utilisé. L' édssion peut également être due au déplacement de quel ques électrons dans la bande de conduction de la matière phosphorescente mais ici encore le champ utilisable semble beaucoup trop petite   Levèrent   par   exem-   ple à la page 290 du livre cité précédemment indique que les champs de rup- ture d'isolateurs sont trop faibles'pour l'excitation électronique des   cris- -   taux des matières phosphorescentes. 



   Car marne si on a 250 volts au travers   d'une   couche de matière phos- phorescente d'un   millième   de centimètre la chute de deux volts nécessaire à 
 EMI2.8 
 l'émission dans la bande visible nécessite une distance d'environ 30 centi- mètres ou environ 1000 fois le rayon du type d9 atcane présent. Le parcours li- bre minimun nécessaire à un électron pour être accéléré pour être capable , d' exciter un atome pour   émettre   de la lumière visible semble ainsi   tre   beau- coup plus grand que celui disponible dans le cristal. 



   Ce qui précède repose sur la supposition que le champ est   unifor-   
 EMI2.9 
 me. En réalité le champ est non uniforme au moins dans le cristal et égale- ment hors du cristal si   celui.-ci   est dans un agent diélectrique de constante diélectrique différente.

   Si le existai est un disque plat et mince perpendi-   culaire   à la direction générale-du champ extérieur, le champ dans le cristal 
 EMI2.10 
 lui-màne peut être supérieur au champ appliqué d'un facteur égal au rapport entre la constante diélectrique de   1.' agent   d'application et le sel du cris- tal   lui-même,,   Et à 1'intérieur du cristal peut se produire la   même   sorte de multiplication de champ s'il existe une petite   région 'a   basse constante   dié-   lectrique. 



   Dans les modes de réalisation décrits ci-après la matière   phospho-   

 <Desc/Clms Page number 3> 

 rescente est disposée entre deux conducteurs entre lesquels on applique une tension. Dans un mode -de réalisation préféré une couche mince   d'une   matière diélectrique dans laquelle sont noyées de fines particules cristallines de matière phosphorescente, remplit   1-'espace   entre les couches électriquement conductrices   1'-une     d elles   au moins transmettant la   lumière   telle que du 
 EMI3.1 
 verre conducteur ou une matière plastique. En l' absence de cette matière de application, les cristaux semblent ne donner de lueur queen leur point de contact avec un conducteur.

   La présence de le agent d-1 application augmente considérablement la lueur que   l'on   peut voir au microscope provenir de la totalité 'du cristal. La matière phosphorescente noyée dans le diélectrique semble être excitée directement par le champ. 
 EMI3.2 
 



  L3utilisation d-lune matière d3 application de constante diélec- trique élevée par rapport à celle de la matière phosphorescente diminue le voltage nécessaire à l.\1excitation du dispositif pour une brillance donnée, à condition que la résistivité de la matière diélectrique soit également élevée par rapport à celle de la matière phosphorescente. Une constante dié- 
 EMI3.3 
 lectrique élevée n?est pas suffisante en elle-même comm-e le montre 12'ineffica- cité de la glycérine qui a une constante diélectrique d,j) environ 56 mais une résistivité de seulement 104 ohm-centimètres valeur suffisannnent élevée pour beaucoup d'utilisation mais pas suffisamment pour l'utilisation dans le dis- positif décrit   ici.,   
De plus, la caractéristique supplémentaire de faible acidité pro- cure une longue vie aux dispositifs.

   Par exemple la durée   d'usage   est augmen- tée de 50 à plus de 1000 heures dans le cas d'un dispositif selon   13 inven-   
 EMI3.4 
 tion comportant de la nitre=cellulose plastifiée comme diélectrique d'appli- cation par addition à la nitro-cellulose   d'un   petit pourcentage de carbonate de sodium comme agent   neutralisant,,   Certains diélectriques tels que   1-'huile   de castor hydrogénée., une cire, ayant des indices   diacide   inférieurs   à   3 ont une acidité suffisamment faible pour conférer une bonne durée sans   addi-   tion de matière neutralisante. La raison exacte de   1-'effet   de l'acidité sur la durée n'est pas connue.

   Cet effet peut être du à une réaction de l'acide avec la matière phosphorescente ou avec les plaques conductrices; ou à des phénomènes entièrement différents. 



   On ne peut pas prévoir la réaction   d'une   matière phosphorescente particulière à cette méthode   d'excitation   diaprés sa réaction à d'autres formes   d'excitation..   Certaines des meilleures matières phosphorescentes pour lampes fluorescentes ne réagissent pas sous   Inaction   d'un champ électrique, mais les matières phosphorescentes à base de sulfure de zinc peuvent- être très efficaces dans ce buta Les cristaux   d'une   matière phosphorescente effi- cace du type au sulfure de zinc sont des hexagones grossièrement plats de sulfure de zinc qui semblent avoir de petites inégalités sur leurs surfaces 
 EMI3.5 
 plates ces inégalités pouvant être de plus petits cristaux d oyde de zinc juxtaposés aux cristaux de sulfure de zinc principaux,

   ou pouvant être dues à quelque autre influence déformante.. Si les inégalités ou protubérances sont des cristaux   d'oxyde   de zinc, il peut alors exister un champ élevé à l'in- terface entre eux et le cristal principal de sulfure de zinc. Si ce ne sont pas des cristaux d'oxyde de zinc, les inégalités peuvent encore augmenter le 
 EMI3.6 
 champ à cause de la déformation de la forme du cristal. De- toute façon l'ooey- de les activateurs et autres 1?3mpwetés?? ajoutés au cristal semblent assu- rer une irrégularité suffisante à 7n ¯éreux  du cristal pour permettre la possibilité   d'une   augmentation localedu champ en un point quelconque du   cristal.   
 EMI3.7 
 



  L3 effet du champ sur l'émission de lumière peut cependant être du â des raisons entièrement différentes et le présent brevet na pas pour but de se   limiter   à aucune théorie particulière. 



   Cependant les cristaux hexagonaux plats et minces du type sulfure, comportant sur leurs surfaces plates des protubérances ou inégalités, noyés dans un agent   d'application   semblent particulièrement convenables pour l'é- mission de   lumière   par application   d'un   champ électrique,. 

 <Desc/Clms Page number 4> 

 



   Une certaine quantité   d'oxyde   de zinc est utile dans le mélange de sulfure de zinc quand on grille celui-ci probablement parce   qu'il.   aide 
 EMI4.1 
 à la fomation du type et de la constitution appropriée de cristaux" Néan- moins le lavage de la matière phosphorescente par un solvant convenable de 
 EMI4.2 
 l'oxyde de zinc tel qu'une solution diacide acétique ou d'acétate d'ammo- nium améliore et multiplie la brillance de ces matières phosphorescentes. 



  Ces solvants peuvent également avoir 1,9effet d' éliminer des surfaces des cristaux actifs,les impuretés de surface ce qui peut être en réalité le 
 EMI4.3 
 facteur déterminant, mais en tout cas les solvants éliminent l'excès d'oey- de de zinc qui est a basse résistivité. Ceci a pour effet   d'augmenter   la ré- sistivité de la matière phosphorescente   d'environ   100 fois dans certains cas et la résistivité élevée résultante améliore la matière phosphorescente. 



     L'émission   à partir des matières phosphorescentes sulfurées peut être un effet de surface ou due à une couche de surface entre   1-'agent   dié-   lectrique   et -la partie principale du cristal, mais la grande brillance de ces matières phosphorescentes à haute résistivité peut indiquer que le champ pénètre bien dans celles-ci et excite une plus grande partie de la matière cristalline que ce ne serait le cas avec des matières phosphorescentes à plus faible résistivité. 



   D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront lors de la description détaillée suivante de modes de réalisa- tion particuliers de celle-ci. 



   Sur le dessin annexé on a représenté trois dispositifs corres- pondant à différents aspects de   l'invention,   la figure 1 étant une vue per- spective partiellement coupée   d'un   tel dispositif, la figure 2 étant une vue perspective d'un second dispositif et la figure 3 étant une coupe agran- die du dispositif de la figure   2,   la figure 4 étant une coupe en plan d'un troisième dispositif suivant la ligne   4-4   de la figure 5 et la figure 5 étant une coupe agrandie suivant la ligne 5-5 de la figure   4.   



   Le dispositif représenté sur la   figure   1 est constitué par une pla- que de verre 1   comportant   une surface transparente conductrice 2 sur laquelle repose une couche mince 3 d'une matière diélectrique imprégnée   d'une     matiè-   
 EMI4.4 
 re phosphorescente avec une couche métallique d,j) appui 4 reposant sur elle en contact intime. Ceci constitue une source d'éclairage susceptible d'étre uti- lisée came plaque lumineuse pour des murs ou des plafonds par. exemple,, 
On peut relier à la couche de métal   de appui   4 une borne d'une source convenable de tension variable ou alternative   l'autre   borne étant reliée 
 EMI4.5 
 à une fiche métallique 5 elle-méne au contact de la surface conductrice 2. 



   Selon un autre mode de réalisation de ce dispositif,, la couche 4 peut être en verre conducteur au lieu de métal, ce qui réalise ainsi une   pla-   que émettant de la   lunière   sur ses deux côtés, et translucide quand elle n'est pas excitée,On peut utiliser un tel   dispositif   de diverses façons, par exem- ple pour des lampes de table et autres appareils d'éclairage ou même comme vitres de fenêtre transmettant la   lumière   du soleil de jour et émettant sa propre   lumière   la   nuit.   



   Une surface conductrice 2 ayant une bonne transparence ou translu- cidité est difficile à obtenir car les bons conducteurs électriques sont géné- 
 EMI4.6 
 ralement de bons réflecteurs de Luaiêre-plut8t que des transmetteurs. Cepen- dant- bien qu'on puisse utiliser d' autres revêtments, on peut réaliser une surface conductrice particulièrement efficace en chauffant le verre et en l'exposant tandis   qu'il   est encore chaud à des vapeurs de chlorures de sili- 
 EMI4.7 
 CiUM5 étain ou titane puis en plaçant le verre traité dans une atmosphère légèrement réductrice. Si Inapplication a 1-'état de vapeur n,9est pas pratique on peut obtenir de bons résultats en mélangeant du chlorure   stanique   avec de l'alcool absolu et de l'acide acétique glacial et en plongeant la plaque de verre dans ce mélange. 



   . Quel que soit le mode d'application la surface conductrice résul- tante semble contenir de   l'oxyde   d'étain (ou de   silicium.   ou de titane) pro- 
 EMI4.8 
 bablement réduit à une forme inférieure au di-sxyde bien que la composition 

 <Desc/Clms Page number 5> 

 exacte soit difficile à déterminer. 



   La surface conductrice 2 ainsi appliquée à une résistance d'envi- ron 100 ohms par élément carré c'est-à-dire une résistance de 100 ohms mesu- rée entre les deux faces opposées totales de tout élément carré de la surfa- ce 2. 



   La couche 3 imprégnée de matière phosphorescente et placée sur la couche transparente conductrice 2 est constituée par une matière phosphores- cente au sulfure de zinc activée par du cuivre comme décrit si-dessus sous   forme   de fines particules noyées dans de la nitro-cellulose   Plastifiée,   et la couche d'appui 4 est constituée par du métal de préférence un métal bon réflecteur tel que   If) aluminium.   ou le chrome qui ne réagit pas de façon appré- ciable avec la matière phosphorescente ou matière   d application   utilisée. 



  La couche métallique ou surface conductrice 4 est de préférence à basse ré- sistance et on peut l'appliquer de toutes maniéres pratiques en prenant soin de ne pas endommager la couche cellulose-matière phosphorescente. Cependant on obtient les meilleurs résultats par dépôt sous vide du métal. La plaque de verre 1 avec sa surface conductrice 2 est revêtue de la couche phosphores- cente   noyée 3,   placée dans un récipient en forme de cloche et on vide ce der- nier. On chauffe alors le revêtement 3 pendant un moment par exemple en   fai-   sant passer un courant à travers la surface conductrice 2. Le chauffage est de préférence de l'ordre de celui utilisé pour le séchage et ne doit pas naturellement être suffisant pour carboniser la matière d'application dans la couche phosphorescente 3.

   Le chauffage   n'est   pas essentiel pour produire une plaque à bonne brillance initiale, mais aide à maintenir la brillance pendant toute la durée de la lampes 
On dépose   ensuite     l'aluminium   ou autre métal sur la couche de ma- tière phosphorescente dans le vide., par exemple en étant placé sur un fila- ment de tungstène et en chauffant ce dernier par un courant électrique, comme il est décrit par exemple dans le brevet   américain     2.123.706   du 12   j'aille'!:   1938 par O.H. Biggs. 



   On prépare la matière phosphorescente pour son application sous forme d'une suspension contenant par exemple les matières suivantes-, 
 EMI5.1 
 
<tb> Matière <SEP> phosphorescente <SEP> 10 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Bicarbonate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 2 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Nitro <SEP> cellulose <SEP> (viscosité <SEP> 1/4 <SEP> de
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> seconde)

   <SEP> 8 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Huile <SEP> de <SEP> castor <SEP> 1 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Ortho <SEP> nitro <SEP> diphényle <SEP> 3 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Sébagate <SEP> de <SEP> dioctyle <SEP> l <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> diphényl <SEP> chloré <SEP> 2 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Phtalate <SEP> de <SEP> dioctyle <SEP> 1 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Benzo <SEP> phénone <SEP> 2 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Ricinoléate <SEP> de <SEP> méthylacétyle <SEP> 2 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Ricinoléate <SEP> cellosolve <SEP> 2 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Ricinoléate <SEP> de <SEP> triacétoglycéryle <SEP> 3 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Acétate <SEP> de <SEP> butyle <SEP> 85 <SEP> ce
<tb> 
 
Le dépôt du film métallique   conducteur   sur la suspension de ma- tière 

  phosphorescente dans le vide a pour effet d'assurer un contact intime entre le film et la suspension et   d'éviter   l'occlusion de gaz qui serait autrement retenu entre le film et. la suspension de matière phosphorescente. 



   Les substances figurant entre la nitro cellulose et l'acétate de butyle dans la liste précédente sont des plastifiants de la nitro cellulose. 



  Cette combinaison particulière de plastifiants donne un mélange plus vitreux avec moins de tendance à la cristallisation. On peut cependant utiliser   d'au-   tres plastifiants et un seul suffit souvent. L'acétate de butyle est un sol- vant de la nitro cellulose et des plastifiants. 



   Le plastifiant constitue généralement une grande proportion de la 

 <Desc/Clms Page number 6> 

 
 EMI6.1 
 matière d' application car Pélectro luminescence de la matière phosphorescen- te semble être meilleure quand la matière d'application est   douce.   



   Le plastifiant doit avoir une résistivité élevée, une constante diélectrique élevée et une force diélectrique élevée pour ne pas diminuer con-   sidérablement   les valeurs de ces facteurs dans le principal composant   cellu-   
 EMI6.2 
 losique. Le diflù$1 chloré par exemple a une constante diélectrique d9envi- ron 6. La nitro cellulose elle-même a une constante de 7, 5- 
Les proportions de matière diélectrique par rapport à la matière phosphorescente dans   l'exemple   précédent (après séchage) sont comme on le voit d'environ 2,5 à 1 en poids. Des proportions   comprises   entre 2 et 3 sont géné- ralement satisfaisantes pour les meilleurs résultats bien qu'on puisse modi- fier considérablement ce rapport. 



   Le bicarbonate de sodium prolonge la durée de la lampe probablement 
 EMI6.3 
 en réduisant ou en neutralisant l'acidité de la matière du applications Lors de la préparation de la suspension ci-dessus on dissout la   ni-   
 EMI6.4 
 tro cellulose dans environ 35 ce d'acétate de bur3e puis on ajoute cette la- que au reste du mélange. On répand cette suspension sur la surface conductrice 2 de la plaque de verre 1 avec un pistolet du type   classique.   



   Le revêtement est séché à   l'air   ou dans un four et sur sa surface 
 EMI6.5 
 exposée, on dépose une couche mince d'un métal par exemple de aluminium par les méthodes d'évaporation classiques ou autres comme on l'a expliqué   précédemment..   



   On peut utiliser diverses autres matières plastiques au lieu de la nitrocellulose. On peut utiliser du verre et divers émaux en particulier du verre à point de fusion   suffisamment   bas pour être sur que les cristaux de ma- tière phosphorescente ne fondent pas. 



   La tension sous laquelle la couche 3 présente une brillance donnée peut être réduite si l'on utilise de   1-'huile   de castor hydrogénée ou de la cire de castor dans   l'agent     d'application.   Cette cire a un indice d'acide de 2 et une constante diélectrique   d'environ   12.

   Un agent d'application   convena-   ble et une combinaison de matière phosphorescente avec ce type de cire est la suivante.- 
 EMI6.6 
 
<tb> Matière <SEP> phosphorescente <SEP> 20 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Cire <SEP> de <SEP> castor <SEP> 24 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Graisse <SEP> de <SEP> boeuf <SEP> 12 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> huile <SEP> de <SEP> castor <SEP> 4 <SEP> g
<tb> 
 On forme une suspension en dissolvant les trois derniers composants 
 EMI6.7 
 dans un solvant constitué par 200 ce de benzène et 50 ce de tétralgrdrofurme, et on malaxe la matière phosphorescente dans la suspension avec un mortier et un pilon. On peut alors étaler la suspension résultante sur le revêtement con- ducteur 2 de la plaque de verre 1. 



   Le benzène et le   tétrabydrofurane   s'évaporent au séchage laissant 
 EMI6.8 
 la matière phosphorescente et l'agent d'application" Le revêtement tend à être quelque peu écailleux à ce moment. Un chauffage rapide ou instantané avec une flamme adoucit le   revêtement.   Ge chauffage instantané met les particules de matière phosphorescente en suspension pendant un   mazent,   puis 1-'ensemble se 
 EMI6.9 
 congèle tandis qi:1,'elles sont encore en suspension., Un chauffage plus long per- mettrait aux particules de se déposer dans la suspension. 



   La graisse de boeuf et l'huile de castor sont des plastifiants et bien qu'on puisse   utiliser     d'autres   plastifiants, la combinaison des deux pré- cédents est   particulièrement   satisfaisante, probablement en raison de leurs propriétés diélectriques. 



   On peut modifier   l'épaisseur   des diverses couches selon les diver- ses conditions de tension et analogues. La tension dépend nécessairement de la 
 EMI6.10 
 matière phosphorescente utilisée" de l'épaisseur de la couche 3 de matière phosphorescente et de la brillance désirée, mais on utilise des tensiom oom- prises entre 25 et 2500 volts et même plus.

   On peut fabriquer une lampe fonc- 

 <Desc/Clms Page number 7> 

   tionnant   sur   courant   alternatif à 110 volts avec la surface conductrice 2   d'une   épaisseur   d3 environ   une longueur d'onde de la   lumière,   ce qui produit un effet d'irisation vu sous une certaine inclinaison, la couche de matière 
 EMI7.1 
 phosphorescente 3 d21environ 5/100 de zen et la couche métallique 4 d'une frac- tion de 1/100 de mm. La plaque 1 peut avoir toute épaisseur convenable et doit être transparente ou translucide. 



   On peut préparer une matière phosphorescente très efficace en mé- langeant intimement sous forme de poudre fine environ 75 parties en poids de sulfure de zinc et 25 parties d'oxyde de zinc avec environ 1,0 partie de chlorure de zine, environ   0,075   partie de sulfate de cuivre et environ 1 par- tie de sulfate de plomb,, 
Ces valeurs sont les préférables pour obtenir les meilleurs résul- tats, mais on peut modifier le cuivre,,   calculé   en cuivre   métallique   dans un 
 EMI7.2 
 d#ne.ine d'environ 0 0 à 0, et la quantité de chlorure calculée en chlo- rure de zinc doit être comprise entre 0,4 et 2 0 %, bien que si on utilise un fluorurela quantité ajoutée ne doit ordinairement pas être supérieure à 
 EMI7.3 
 environ 0,

  1 a La quantité de plomb calculée en sulfate doit être comprise en- tre   1/4   et 5 %, les quantités les plus élevées   n'étant   utilisées que   s'il   se produit un dégagement considérable   d'azote   ou d'un autre gaz inerte pendant la cuisson pour entraîner   1-'excès   de plomb. 



   On doit mélanger intimement les composants sous forme de poudre 
 EMI7.4 
 fine et les chauffer jusqu' à 900 à 12500 en atmosphère inerte par exemple dans un four électrique étanche au gaz rempli d'azote et relié à une chambre d'azote permettant de le faire traverser par un lent courant du gazOn cuit une charge de 200 g dans un four électrique à environ   1000Q   dans une petite coupelle de silice dans un tube de silice de 7,5 cm de diamètre et 75 cm de 
 EMI7.5 
 long scellé aux deux extrémités avec un tube de silice de 6 nu pour lintro- duction de 1 azote à l'extrémité de ce tube et un tube de 6 ma. pour la sor- tie de l'azote à l'autre extrémité. Le débit d'azote est d'environ 0,1 litre par minute. 



   Il y a trois étapes distinctes lors de la cuisson de la matière phosphorescente. Dans la première étape le mélange émet des vapeurs de l'ha- 
 EMI7.6 
 logénure et du composé de plomb utilisé et prend une couleur jaune qui s'ap-   profondit   avec le chauffage. Si on la retire du four à cette étape, la ma- tière ne présente pas de électroluminescence appréciable. Dans la seconde étape le dégagement de vapeur diminue beaucoup et la couleur de la matière 
 EMI7.7 
 phosphorescente s9assombrit un peu jusque a un gris verdâtre. Si on la retire du four pendant cette étape, la matière est luminescente. Enfin il y a une troisième étape durant laquelle la matière phosphorescente sasS#Bbrit en- core et devient granuleuse, perdant graduellement sa capacité' d' électrolu- minescence.

   On doit retirer la matière phosphorescente du four de cuisson vers la fin de la seconde étape ou le cammencement de la troisième.. On peut alors broyer ou secouer la masse douce et pelucheuse pour sépare les parti- cales de poudre 
Après la cuisson de la matière phosphorescente, un traitement par   l'acide   acétique ou l'acétate   d'ammonium.   améliore sa luminescence. La bril- lance est généralement augmentée de plusieurs fois et dans beaucoup de cas le traitement entraîne une différence entre une bonne brillance et pas de brillance du tout. 



   Pour le traitement de la poudre de matière phosphorescente cuite par l'acide acétique, on chauffe une solution   d'environ     5 %   de l'acide dans l'eau à 60 à 1000 de préférence au voisinage de 60  et on la verse sur la matière phosphorescente tandis que cette dernière est soumise à une action 
 EMI7.8 
 de broyage doux jusque a ce qu'elle soit complètement traitée,, par exemple pendant environ 2 minutes, puis on filtre la suspension,, on la lave à Peau et on la sèche. On maintient la température de la solution à environ 60 à 1000 pendant tout le traitement, marne pendant la filtration. 



   Bien que le traitement précédent améliore la matière phosphores- 
 EMI7.9 
 cente on peut préférer un traitement â 1 acétate da aon. car selui-si a 

 <Desc/Clms Page number 8> 

 des conditions d'usage moins critiques et augmente la brillance avec davan- 
 EMI8.1 
 tage d ' efficacité" Dans certains cas, 1'acétate donne 'une matière phospho- rescente de 50 % plus brillante que   l'acide   acétique. Pour   l'utilisat.ion   de ce traitement on ajoute à la matière phosphorescente une quantité suffi- sante d'une solution saturée d'acétate   d'ammonium   dans   1'eau   pour obtenir une boue que l'on agite dans un mortier et que l'on broie complètement 
 EMI8.2 
 jusque à ce que les gros agrégats soient réduits en leurs particules compo- santes.

   Puis on ajoute une certaine quantité d'une solution   d'acétate   à demi saturée,les proportions étant de 200 cc pour 100 g de matière phosphores- cente, cette quantité étant suffisante pour donner une boue plus diluée et l'on décante la suspension qui surnage., On ajoute ensuite une quantité analo- gue de solution à demi saturée d'acétate à la matière phosphorescente et   l'on   sépare par décantation ou filtration. On répète le procédé avec des dilutions successives.,   deux:   traitements avec une solution saturée à 1/8 puis 
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 deux avec une saturation de 1a/12$ deux avec une saturation de 1/16 et plu- sieurs avec de l'eau pure.

   Le traitement peut si on le désire être continu 
 EMI8.4 
 avec deux courants de liquides, l'un d'eau et l'autre de solution deacétate versés sur la matière phosphorescente, le débit de la solution   d'acétate   étant graduellement réduit. Si la concentration de   1-acétate   sur la matière phospho- 
 EMI8.5 
 rescente n'est pas diluée complètement et graduellement, 19 y de de zinc dis- sous précipite à nouveau sur la matière phosphorescente. 



     Inefficacité   du traitement réside apparemment dans 1'  élimination   
 EMI8.6 
 de 1-*excès d5czyde de zinc,, laissant le sulfure et probablement aussi de pe- tites particules   d'oxyde   de zinc qui ont pu se fixer sur le sulfure ou être dispersés dans les cristaux de sulfure  Si l'on utilise la solution diacide 
 EMI8.7 
 acétique. elle doit être suffisamment faible pour éliminer l'ozyde sans éli- miner en même temps le sulfure. Avec la solution d'acétate le sulfure n'est pas affecté et l'on peut modifier le pH de la solution de 4 à 9 en modifiant les proportions des radicaux ammoniaques et acétates, et elle reste efficace. 



  Ceci constitue une circonstance avantageuse car les acétates   d'ammonium.   com-   merciaux   varient généralement en composition en différant considérablement 
 EMI8.8 
 des proportions stochicmétriquesa Il est possible que la solution d'acétate élimine également tout film superficiel sur les cristaux de sulfure et peut être un peu du   cuivre,   bien que ceci semble moins vraisemblable. 
 EMI8.9 
 



  D'autres sels d'atmnonium., . tels que le chlorure sont également efflm caces, mais l'ammoniaque lui-même ne convient pas. La raison semble en être que lors d'une réaction entre â crde de zinc et l' acétate d'ammonium" il se forme un complexe acétate de zinc diamine plus de l' eau L'ammoniaque lui- même ne possède pas de radical négatif pour former un tel complexe pour éli- miner à la fois 19 de et le zinc de 1-'axrde de zinc. Mais le chlorure   d'ammonium.   et beaucoup d'autres sels   d'ammonium.   agiraient comme   1-,acétate.   



   Les effets des traitements décrits sur une matière phosphorescente ZnS-ZnO convenablement activés sont indiqués dans le tableau suivants 
 EMI8.10 
 %deens dans le BRILLANCE RELATIVE 
 EMI8.11 
 
<tb> mélange <SEP> de <SEP> départ <SEP> non <SEP> traité <SEP> traité
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 100 <SEP> 1 <SEP> 1
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 90 <SEP> - <SEP> 10
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 80 <SEP> 0 <SEP> 50
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 70 <SEP> 0 <SEP> 60
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 50 <SEP> 0
<tb> 
 
Le traitement dans les essais précédents est celui à 1'acide   acéti-   que. Le traitement à l'acétate   d'ammonium.   donne généralement environ 50 % plus de brillance vers le poids maximum. 
 EMI8.12 
 



  On voit diaprés ce tableau que le traitement n9 a pas d effet sur l'échantillon à 100 % de sulfure de zinc probablement parce que dans ce cas il n9ar a pas d-laDWde de zinc à éliminer, mais dans les autres cas., le traitement a un effet remarquable d'augmentation de la brillance. Les échantillons non traités   semblent,   n'avoir aucune luminosité appréciable avant traitement et ce- 

 <Desc/Clms Page number 9> 

 ci peut être du à l'effet d'écran de   l'oxyde   de zinc qui a une conductivité électrique élevée par rapport   à   celle du sulfure. 



   On fait passer dans le dispositif essayé 100 fois plus de cou- rant avec les matières phosphorescentes non traitées qu'avec celles qui sont traitées. Avec un courant sinusoïdal de 100 volts à 60 cycles par seconde sur un dispositif   dressai   utilisant une cellule de 0,25 mm   d'épaisseur   et de 30 cm2 de surface entre une plaque métallique à la base et un morceau de verre conducteur au sommet, et 1,5 g de matière phosphorescente dans 1,2 ce d'huile de castorle courant est de 5 milliampères avant traitement et 0,05 milliampère après traitement.

   Ainsi on définit une matière phosphorescente à haute résistivité dans ce texte coma celle à travers laquelle passe un cou- rant de l'ordre de 0,05 milliampère quand elle est essayée dans l'appareil- lage précédent dans les conditions spécifiées., c'est-à-dire dans lequel ne passe pas plus que 0,5   Milliampère.   



   La résistivité de la matière phosphorescente est même   plus   éle- vée que le courant traversant la cellule ne semble 1'indiquer   d'abord,   car une grande partie du courant à travers la cellule est due à la capacitance. 



  Le   courant   de   0,05   milliampère quand la cellule est remplie d'huile de cas- tor et de matière phosphorescente traitée dans l'exemple précédent est en- viron le double de celui qui passe quand la cellule est remplie d'huile de castor seule.   Gamme   le déphasage entre la tension et le courant ne peut pas être de plus de 5 ou 10 , une petite partie seulement de cette augmentation de courant est due à la conductivité de la matière phosphorescente. La plus grande augmentation semble être due à l'augmentation de la constante dié- lectrique du mélange contenant la matière phosphorescente.

   Comme la   constan-   te diélectrique du mélange huile-matière phosphorescente est le double de celle de l'huile seule, la constante de la matière phosphorescente est très élevée, supérieure à 10 car la matière phosphorescente ne présente un volume que 1/3 environ seulement du mélange de la cellule. 



   Mais quand la matière phosphorescente   n'est   pas traitée, une   quan-   tité   considérable -de oxyde   de zinc est présente et comme la constante   diélec-   trique de l'oxyde   n-est   que d'environ 2,5, la grande augmentation du courant avec la matière phosphorescente non traitée est due à sa conductivité élevée. 



   Un autre exemple de matière phosphorescente utilisable dans le dispositif. électroluminescent peut être préparé en mélangeant intimement les ingrédients suivants sous forme de poudre finement divisée dans les propor- tions indiquées 
 EMI9.1 
 
<tb> Sulfure <SEP> de <SEP> zinc <SEP> (ZnS) <SEP> 75,60 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Oxyde <SEP> de <SEP> zinc <SEP> (ZnO) <SEP> (CO3 <SEP> 24,42 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Carbonate <SEP> de <SEP> plomb <SEP> (CO3Pb) <SEP> 1,87 <SEP> g
<tb> 
<tb> 
<tb> 
<tb> Oxyde <SEP> cuivreux <SEP> (CuO) <SEP> C, <SEP> 0637 <SEP> g
<tb> 
 
Le sulfure   utilisé   contient 5 g   d'eau   et 1 % de   chlorure   de zinc,

   On élimine l'eau en séchant le mélange à 160 .On place ensuite la charge dans un moulin d'un litre et on la moud avec de l'acétone pendant 1/2 heure après quoi on la sèche   à   nouveau puis on la cuit à 1000  sur un plateau ou- vert en silice pendant   1/2   heure dans un four. On fait passer de l'azote préalablement   purifié   sur le mélange dans le-four à une vitesse de 0,06 li- tre par minute pendant 'le chauffage. Après cechauffage, on broie légèrement la matière phosphorescente dans un mortier pour briser le gateau pelucheux résultant en ses particules composantes ou en plus petits agrégats de par- ticules. 



   On traite ensuite la poudre avec une solution bouillante   à 5 %   d'acide acétique dans l'eau puis avec une solution identique à   1/2 %   puis on la lave avec de l'eau. Dans chaque cas on place la matière phosphorescente dans la solution diacide acétique et on élève le tout à la température d'é- bullition en environ 10 minutes, et on continue l'ébullition pendant 5 minutes. 



   Dans les matières phosphorescentes contenant environ 25 % d'oxyde 

 <Desc/Clms Page number 10> 

 dans le mélange de départ on a trouvé que le pourcentage était encore   sensi-   blement de 25 % après la   cuisson.   Hais après traitement avec les solutions comme décrit précédemment la quantité d'oxyde présente est réduite   à 5 %   ou moins de sorte que la matière phosphorescente finale est constituée par environ 95 % de sulfure ou plus 
Des matières phosphorescentes préparées sans oxyde dans les   matiè-   res de départ sont luminescentes mais avec seulement environ 20 % de la bril- lance de celle préparée avec l'oxyde.

   La teneur en cuivre même pour les 20 % de brillance doit être beaucoup plus grande que les valeurs optima pour les matièresphosphorescentes utilisant les   oxydes.   Il est possible qu'une petite quantité d'oxyde puisse se former dans cette matière phosphorescente pendant la cuisson car il est difficile de s'assurer qu'aucune trace   d'oxygène   n'est présente dans   1-'azote   atmosphérique utilisé pendant la cuisson,, 
La matière phosphorescente au sulfure préparée comme dans les exem- ples précédents présente une fluorescence jaune verdâtre sous une excitation de 60 cycles par seconde et une fluorescence bleue sous une excitation d'en- viron 2000 cycles. 



   On peut préparer une matière phosphorescente présentant une   fluo-   rescence jaune orange en utilisant du manganèse en quantité activatrice avec le sulfure. Par exemple, on prépare une telle matière phosphorescente   en mé-   langeant 87 parties en poids de sulfure de zinc et 13 parties   d'oxyde   de zinc sous forme de poudres finement divisées en   même   temps qu'environ 2,1 % de sulfate   manganeux,   0,8% de chlorure de zinc et 1 % de sulfate de plomb. On mélange les constituants sous   fornae   de poudres sèches de préférence finement divisées ou bien on peut les mélanger à l'humidité par exemple en boue dans   l'eau,  et sécher.

   Certains des composés demeurent sous òrne de poudre et certains se dissolvent dans   l'eau.   



   Dans tous les cas, après le mélange intime des composants, il faut cuire le mélange résultant de préférence en atmosphère inerte comme pour la matière phosphorescente précédemment décrite à une température d'environ 900 à 1200 C de préférence à environ 1000 .Après cuisson, on concasse la masse résultante à la taille de particules désirées, bien que moins elle soit bro- yée meilleure est la matière phosphorescente. 



   On peut alors faire subir à la matière phosphorescente un traite- ment tel que les traitements à l'acide acétique ou à 1'acétate d'  ammonium   précédemment décrits pour améliorer sa   brillance.   Un tel traitement a un effet moins marqué sur la matière phosphorescente au manganèse problablement en raison de la plus petite quantité d'oxyde dans le mélange de départ. 



   Parmi les autres matières phosphorescentes activées au manganèse et présentant une   électroluminescence.,   on peut citer le silicate de   cadmium   et le fluorure de zinc. On peut également préparer des matières phosphores- centes au sulfure électroluminescentes dans lesquelles le zinc est remplacé partiellement ou entièrement par du calcium ou du strontium,, 
Les figures 2 à 5 représentent des formes de l'invention dans les- quelles des conducteurs étroits accouplés et espacés 6 et 7. et 8 et 9 sont placés cote à côte, les conducteurs et l'espace compris entre eux étant   oc-   cupés par un revêtement ou couche 10. 11, constitué par une matière phospho- rescente électroluminescente noyée dans une matière diélectrique.

   Les conduc- teurs et la couche sont portés par des supports isolants 12 et   13.  Sur la figure 2 les conducteurs 6,7 sont des fils portant une couche isolante en émail   14   entourés cote à cote   l'un   près de   l'autre   mais espacés d'une   distan-   ce de quelques centièmes de millimètre ou moins. Sur la figure 4 les   -conduc-   teurs 8 et 9 comportent des prolongements imbriqués pouvant être fixés de façon convenable à un support isolant tel que la plaque de verre 13. Les sé- ries opposées   8,   9 de conducteurs bien qu'enchevétrées ne sont pas en con- tact l'une avec l'autre étant espacées de quelques   centièmres   de   millimètre   ou moins. 



   Une lampe selon l'invention est un dispositif produisant une lu-   mière     d'intensité     d'illumination   pratique. Des intensités inférieures à 3 

 <Desc/Clms Page number 11> 

 lamberts mètres sent utilisables pour certaines applications, bien que les lampes décrites ici donnent plusieurs lamberts mètres sous une alimentation par une tension alternative de 60 cycles par seconde et 45 à 60   lamberts   mé- tres sous une alimentation de plusieurs milliers de cycles par seconde. 



   De telles lampes sont utilisables pour l'éclairage en général c'est-à-dire des   panneaux   lumineux pour plafonds, des sources d'éclairage pour   lampes   de table, des signes lumineux et des cadrans d'horloge, des   pla-   ques   lumineuses   pour interrupteurs électriques domestiques, pour l'éclaira- ge des rues et beaucoup d'autres applications. 



    REVENDICATIONS.   



   1. Lampe électroluminescente, comprenant une première électrode, une seconde électrode à proximité de la première et une couche entre ces élec-   trodes,   couche contenant une matière phosphorescente électroluminescente.

Claims (1)

  1. 2. Lampe suivant la revendication 1, dans laquelle la matière phos- phorescente est composée de particules séparées et l'espace entre les électro- des non occupé par les particules est rempli de matière diélectrique.
    3. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 1 et 2, dans laquelle la matière-phosphorescente électroluminescente est à haute résisti- vité électrique.
    4. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 1, 2 et 3, dans laquelle au moins une desdites électrodes est une matière solide conduc- trice transmettant la lumière en contact direct avec ladite couche.
    5. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes., dans laquelle la matière conductrice transmettant la lumière est une plaque de verre transparente à sur-face conductrice.
    6. Lampe suivant l'une ou l'antre des revendications 2 à 5, dans laquelle ladite matière diélectrique est un solide mou.
    7. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, dans laquelle la matière phosphorescente électroluminescente est constituée essentiellement par des cristaux électroluminescents minces relativement plats et comportant de petites protubérances sur leurs cotés plats.
    8. Lampe suivant la revendication 5, dans laquelle la plaque de verre transparente conductrice est constituée par une plaque de verre compor- tant un revêtement conducteur transparent de chlorure stannique partielle- ment réduit, ledit revêtement étant directement au contact d'une face de la couche contenant la matière phosphorescente électroluminescente.
    9. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précédentes, dans laquelle la matière phosphorescente électrolumescente est constituée essentiellement par des cristaux activés d'oyde de zinc et de sulfure de zinc combinés et est sensiblement exempte de tout oxyde de zinc non combiné., 10. Lampe suivant la revendication 9, dans laquelle la matière phosphorescente contient une petite quantité de plomb.
    11. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 8, dans laquelle la matière phosphorescente est-constituée par un mélange cuit de sulfure de zinc, d'ocyde de zinc d'un composé de cuivre et d'un composé de plomb.
    12. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 10 et 11, dans laquelle un des ingrédients du mélange cuit est un halogénure.
    13. Lampe suivant la revendication 11, dans laquelle le mélange cuit contient 75 parties de sulfure de zinc pour 25 parties d'oxyde de zinc.
    14. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précéden- tes, dans laquelle la matière phosphorescente est sensiblement exempte de cristaux à basse résistivité non combinés. <Desc/Clms Page number 12>
    15. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 8 à 14 in- clusivement,dans laquelle la matière phosphorescente cuite à été traitée avec un solvant sélectif pour éliminer l'oxyde de zinc et garder le sulfure.
    16. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précéden- tss, dans laquelle la matière phosphorescente électroluminescente cuite, a été lavée dans une solution faiblement acide, filtrée et rincée avec de l'eau.
    17. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 8 à 14, dans laquelle la matière phosphorescente cuite a été lavée, dans une solution d'un composé susceptible de réagir avec l'oxyde de zinc pour former un com- plexe soluble de l'oxydepuis filtrée et rincée, 18. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14 in- clusivement, dans laquelle la matière phosphorescente électroluminescente cuite a été lavée dans une solution d'acétate d'ammonium, puis filtrée et rincée dans l'eauo 19.
    Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14 in- clusivement, dans laquelle la matière phosphorescente cuite a été traitée en la mélangeant avec une solution sensiblement saturée d'acétate d'ammonium pour former une boue, la solution d'acétate étant subséquemment diluée jusqu'à ob- tenir de l'eau sensiblement pureo 20. Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 9 à 19 inclusivement,dans laquelle la matière phosphorescente électroluminescente contient environ 95 % de sulfure de zinc et pas plus de 5 % d'oxyde de zinc.
    21. Procédé de fabrication d'une lampe électroluminescente sui- vant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14, dans lequel on lave la ma- tière phosphorescente cuite, avec une solution susceptible d'éliminer l'oxy- de de zinc et de laisser le sulfure, on filtre et on rince les solides non dissous restants avec de l'eau.
    22. Procédé de fabrication d'une lampe électroluminescente sui- vant l'une ou l'autre des revendications 1 à 14, dans lequel on lave la ma- tière phosphorescente cuite, dans une solution faiblement acide, on filtre et on rince les solides non dissous restants avec de l'eau.
    23. Procédé de fabrication d'une lampe électroluminescente sui- vant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14, dans lequel on lave la ma- tière phosphorescente contenant de l'oxyde de zinc cuit dans une solution d'un composé susceptible de réagir avec l'oxyde de zinc pour former un com- posé de-zinc soluble contenant un complexe d'oxyde, on sépare par filtra- tion cette solution ainsi que le complexe d'oxyde de zinc dissous et on rin- ce les solides non dissous restants avec de l'eau.
    24. Procédé de fabrication d'une lampe électroluminescente sui- vant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14, dans lequel on lave la ma- tière phosphorescente cuite contenant de l'oxyde de zinc avec une solution d'acétate d'ammonium, on filtre et on rince les solides non dissous restants avec de l'eau.
    25. Procédé de-fabrication d'une lampe électroluminescente sui- vant l'une ou l'autre des revendications 9 à 14, dans lequel on mélange la matière phosphorescente cuite contenant l'oxyde de zinc avec une solution sensiblement saturée d'acétate d'ammonium pour former une boue et on dilue la solution d'acétate jusqu'à ce que ce soit de l'eau sensiblement pure.
    26. Procédé d'obtention de matière phosphorescente électrolumi- nescente, dans lequel on mélange avec des composés activants convenables et approximativement 3 parties de sulfure de zinc, approximativement une partie d'oxyde de zinc, dans le but d'assurer la formation de cristaux convenables <Desc/Clms Page number 13> par cuisson, on cuit le mélange puis on immerge le mélange cuit, dans un sol- vant de l'oxyde de zinc pour éliminer les cristaux d'oxyde non combinés, 27. Lampe électroluminescente suivant l'une ou l'autre des re- vendications 1 à 20, dans laquelle la matière phosphorescente est noyée dans une matière à bas indice d'acide.
    28. Lampe électroluminescente suivant la revendications 27, dans laquelle la matière d'incorporation a un indice d'acide inférieur à 3.
    @ 29. Lampe électroluminescente suivant l'une ou l'autre des reven- dications 1 à 20, dans laquelle la matière phosphorescente est noyée dans une' matière diélectrique alcaline.
    30.Lampe électroluminescente suivant les revendications 27 et 28, dans laquelle ladite matière d'incorporation est une matière cellulosi- que neutralisée par un acideo 31.lampe électroluminescente suivant les revendications 27 et 28, dans laquelle ladite matière d'incorporation est une cire d'une huile de castor hydrogénéeo 32. Lampe électroluminescente suivant l'une ou l'autre des re- vendications 1 à 20,dans laquelle ladite matière d'incorporation est du ver- ré.
    33.lampe électroluminescente suivant l'une ou-1?autre des re- vendications 5 et 27 à 32, dans laquelle la constante diélectrique et la ré- sistivité de la matière dans laquelle est noyée la matière phosphorescente sont élevées par rapport à celle de cette dernièreo 34, Lampe électroluminescente suivant 'l'une ou l'autre des re- vendications 5 et 27 à 32, dans laquelle la constante diélectrique et la ré- sistivité de la matière d'incorporation sont élevées, 35.Lampe électroluminescente suivant l'une ou l'autre des re- vendications 5 et 27 à 34,
    dans laquelle la matière diélectrique solide rem- plit l'espace entre les deux électrodes et consiste essentiellement en une matière phosphorescente pulvérulente et électroluminescente noyée dans la matière diélectrique.
    360 Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications précéden- tes, dans laquelle les deux electrodes sont des plaques transmettant la lu- miére et conductrices superficiellemento 37.Lampe suivant l'une ou l'autre des revendications 1 à 20 et 27 à 36, dans laquelle un des conducteurs est un film métallique obtenu par dépôt de vapeur. enannexe 1 dessina
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