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PERFECTIONNEMENTS AUX MOUTONS POUR ESTAMPAGE-
L'invention a pour objet un mouton dans lequel on peut régler à volonté le point bas à partir duquel la masse qui frappe la matrice est sollicitée par une force ascendante pour la relever et le point haut à par- tir duquel la masse, remontée, est abandonnée à elle-même pour tomber sur la matrice.
Suivant l'invention, il est possible de faire tomber à volonté la masse depuis deux hauteurs de chute différentes réglables chacune à vo- lonté, sans qu'il soit besoin d'arrêter la masse pour passer d'une série de chutes depuis la hauteur la plus grande à une série de chutes depuis la hauteur la plus faible. )et, inversement
Autrement dit, on peut à volonté frapper un ou plusieurs grands coupssuivis immédiatement d'un ou de plusieurs petits coups, puis revenir
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immédiatement à un ou plusieurs grands ooups, sans être obligé d'immobi.- liser la masse à sa position d'arrêt,
Ce-résultat, est obtenu grâce au fait que' la masse porte un orga- ne, tel qu'un doigt, qui,,
dans la course qu'exécute la masse, agit sur tois contacts placés à des hauteurs différentes et réglables en hauteur. Le con- tact le plus bas se trouve au voisinage du point à partir duquel le mouton doit être remonté. Le contact intermédiaire correspond à la hauteur de chu- te'la plus faible (petits coups). Le contact le plus élevé correspond à la hauteur de chute la plus grande (grands coups)
Lorsque le doigt porté par la masse agit sur le contact le plus bas, il provoque le relèvement de la masse. Lorsque:il agit sur l'un ou l'au- tre des deux autres contacts il provoque la chute de la masse.
Le relèvement de la masse est obtenu grâce à l'action de rouleaux, tournant constamment au voisinage de la planche qui supporte la masse, et qu'un dispositif électro-pneumatique rapproche lorsque le doigt de la masse agit sur le contact inférieurs
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La chute de la masse est provoquée par l'écartement de ces rou- leaux à l'aide du dispositif électro-pneumatique mû, dans ce cas, par l'ac- tion du doigt de la masse sur l'un des deux autres contactsa L'un ou l'autre de ces deux contacts est rendu actif par un plot de contact actionné par l'opérateur.
Enfin, un dispositif de frein, constitué par des mâchoires mûes également par un dispositif électro-pneumatique, agit- sur la planche qui sup- porte la masse et l'immobilise pour mettre la machine au repos.
Dans un mode de réalisation particulièrement ingénieux, la pé- dale qui commande le frein commande en même temps le plot qui met à volonté en position active le contact correspondant aux grands coups ou le contact correspondant aux petits coupsa L'invention a en outre pour objets divers dispositifs de détail qui apparaîtront au cours de la description qui va suivre.
Sur les dessins annexés, on a représenté schématiquement, à titre d'exemple, un mode de réalisation de 1-'invention.
La figure I est une vue schématique de la masse et des dispositifs électro-pneumatiques essentiels pour commander les rouleaux de relevage et le frein.
La figure 2 est une variante comportant, en outre, divers disposi- tifs auxiliaires de sécurité et de manoeuvre à la main du mouton.
La figure 3 est un schéma de connexions électriques correspondant à la figure I.
La figure 4 est un schéma analogue correspondant à la figure 2.
La figure 5 montre les diverses positions de la pédale de commande
Sur la figure I, on voit en 18 la masse, en 19 le doigt de la masse en 22 le contact inférieur, en 20, 21 le contact supérieur et le contact inter- médiaire,, en 37 les rouleaux qui agissent sur la planche 17 de la masse 18, en R un cylindre dans lequel se meut un piston 34 qui rapproche ou éloigne ces rouleaux, en P Q le dispositif électro-pneumatique de commande du piston 34, en 16 les mâchoires de frein, en F le dispositif électro-pneumatique qui com- mande ou rapproche ces mâchoires, en I la pédale de manoeuvre agissant à la fois sur un contact 2 qui commande le frein etsur un contact 3 qui commande la mise en position active du contact 20 ou du contact 21 à volonté.
Voici comment fonctionne le dispositif:
Lorsqu'on appuie sur la pédale I, le contact 2 commandé par cette pédale envoie le courant de la source de courant 54 à la bobine 53 Celle- ci attire son armature et déplace vers le haut le double piston 4 du distri- buteur 5 de commande du frein. L'air comprimé, arrivant d'une source non re- présentée,par l'orifice 6 et les canaux 7 et 8, agit sur la face intérieure II'du piston 12, après avoir obligé le clapet 9 à obturer l'orifice d'échap- pement 10. Il en résulte que le piston 12 se déplace vers la droite en sur- montant l'action du ressort 13. Sa tige 14 agit, par une bielle 55 et un ex- centrique 15, sur le frein 16 qui se trouve desserré, de sorte que la masse 18 tombe et que le fonctionnement de la machine commence.
Lorsque la masse 18 arrive au bas de sa chute, le doigt 19 ferme le contacteur 22. (Le doigt 19 est, pendant la descente, sans effet sur les contacts 20 et 21 parce que ces contacts, normalement fermés, comportent des dispositifs tels que des lames flexibles 56 qui cèdent à la descente de la
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masse et-.zont, SOul:eVéSLpar...1e --La fermeture du contact 22 établit le courant dans la bobine 23 par :
A, point M, contact 22, fil G, bobine 23, fil D point B. La bo- bine 23 attire son .contact de maintien 24, ainsi que son armature qui commande le piston 25 du distributeur Q. L'air comprimé, arrivant par l'orifice 27, passe par les canaux 28 et 29 et agit sur la face supérieure 30 du grand double piston 31 qui descend en surmontant l'action du ressort 32.
L'air com-
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primé arrive ainsi de l'orifice 27 à la face 33 du piston 34, ce qui applique les rouleaux 37 contre la planche 17 en surmontant l'action des ressorts 36.
Ces rouleaux étant, comme on l'a dit, constamment entraînés en rotation, remontent la masse 18. Ce mouvement se continue après que le doigt 19 a réouvert le contact 22, grâce au contact de maintien 24 de la bobine 23.
Lorsque, la masse remontant, le doigt 19 ouvre celui des contacts 20 ou 21 qui a été rendu actif par le dispositif qui sera décrit ci-après, on voit, par le schéma de la figure 3, que le circuit de maintien de la bobine 23 est coupé. Par suite, par un processus inverse de celui qui vient d'être décrit, les rouleaux 37 s'écartent sous T'action des ressorts 36 et la masse retombe. Ce mouvement continue jusqu'au moment où, l'opérateur abandonnant la pédale I, les mâchoires 16 immobilisent à nouveau la planche 17.
Pour mettre à volonté en position active le contact 20 ou le con- tact 21, on a prévu un contact 3 disposé dans le circuità la manière repré- sentée fig. 3. On voit immédiatement que lorsque le contact 3 est fermé, 1' action du doigt 19.sur le contact 21 ne provoque pas la rupture du circuit de maintien de la bobine 23. Cette rupture est obtenue par le contact 20, de sorte que la masse frappe de grands coups. Au contraire, si le contact 3 est ouvert, l'ouverture du contact 21 coupe le circuit de maintien de la bobine 23, et la masse frappe de petits coups.
Dans le mode de réalisation représenté, les contacts 2 et 3 se trouvent tous deux sous la pédale I. Les trois positions de cette pédale sont représentées sur la figure 5.
Dans la position 1, 2 et 3 sont ouverts. Le frein est serré.
Le mouton est au repos.
Dans la position II, 2 et 3 sont fermés . Le mouton frappe de grands coups.
Dans la position III, 2 est fermé, 3 est ouvert. Le mouton frap- pe de petits coups.
On voit qu'une simple inclinaison du pied de l'opérateur qui porte sur la pédale I permet, à volonté, de passer des grands coups aux petits coups, ou inversement.
Ainsi qu'on l'a dit, chacun des contacts 20, 21 et 22 peut être réglé en hauteur, par exemple en les faisant coulisser le long d'une glissiè- re contre laquelle on les immobilise dans la position voulue En particu- lier, on pourra régler le contact 22 en fonction de la hauteur des matrices, afin de communiquer à la masse 18 son mouvement ascendant au moment exact où elle atteint le point jusqu'où elle a rebondi après sa chute.
Sur les figures 2 et 4, on a représenté un sectionneur de sécuri- té 39, lui-même réglable en hauteur, destiné à éviter des accidents, au cas où le contact 20 ou 21 ne fonctionnerait pas.
Sur les figures 2 et 4, on a représenté, en outre, des contacts 40 et 41 qui permettent de faire monter et descendre à volonté la masse 18, par exemple pour effectuer le montage des matrices. Les moteurs qui action- nent les rouleaux 37 étant supposés arrêtés, et la masse 18 étant immobilisée par le frein en position élevée, on peut, en agissant sur le contact à main 40 en parallèle avec le contact 22, mettre le rouleau 37 en position de ser- rage contre la planche 17 En agissant alors sur la pédale I, on fait des- cendre la masse 18 très lentement, les rouleaux 37 freinant la descente jusqu' à ce que les matrices viennent au contact.
Une fois le montage terminé, on ouvre le contact 41 qui est norma- lement formé, ce qui coupe le courant dans la bobine 23 et ce qui. provoque l'é- cartemenb des rouleaux 37. On met alors en route les moteurs qui actionnent les rouleaux et on ferme le contact 40, ce qui rapproche à nouveau les rou- léaux et fait monter la masse 18 à la hauteur désirée.
Il est inutile d'appuyer sur la pédale I pendant cette remontée, car le frein peut, pendant cette manoeuvre de la masse, rester en position de
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fermeture. En effet, la planche 17, sollicitée vers le haut par les rouleaux 37, écarte automatiquement le frein, en raison de la forme des mâchoires 16 qui se desserrent lorsque la planche s'arrête et à tendance à descendre.
On peut d'ailleurs faire descendre et remonter, par déplacements commandés, la masse 18 pendant que les moteurs qui actionnai les rouleaux sont en marche. Pour la descente, on ouvre le contact 41, ce qui écarte les rou- leaux, et on appuie ensuite., par saccades, sur la pédale I, ce qui provoque des desserrages successifs du frein et permet à la masse de descendre par saccades.
Pour faire ensuite remonter la masse à la hauteur désirée, éven- tuellement par saccades, ilsuffit de refermer le contact 41, puis de commander le mouvement ascendant de la masse en appuyant sur le bouton du contact 40, et d'arrêter ce mouvement en abandonnant le bouton 40.
Pendant le fonctionnement de la machine, un voyant 42 indique, si on le désire, que la partie électrique de la machine est sous tensiono Un sectionneur 43, figures 2 et 4, permet de couper l'alimentation en courant.
Quoique, dans tout ce qui précède, on ait prévu que le plot de contact 3 est actionné par la pédale qui actionne également le contact 2, cette disposition n'est pas indispensable et l'on pourrait, sans sortir de l'invention, actionner le plot 3, indépendamment de la pédale I, soit par le pied qui actionne cette pédale, soit de toute autre manière, par exemple par l'autre pied, par un genou, etc....