CH289767A - Mouton à commande électropneumatique. - Google Patents

Mouton à commande électropneumatique.

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CH289767A
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CH
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Louvroil-Montbard-Auln Societe
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Louvroil Montbard Aulnoye Soc
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B21MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21JFORGING; HAMMERING; PRESSING METAL; RIVETING; FORGE FURNACES
    • B21J7/00Hammers; Forging machines with hammers or die jaws acting by impact
    • B21J7/20Drives for hammers; Transmission means therefor
    • B21J7/46Control devices specially adapted to forging hammers, not restricted to one of the preceding subgroups
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B21MECHANICAL METAL-WORKING WITHOUT ESSENTIALLY REMOVING MATERIAL; PUNCHING METAL
    • B21JFORGING; HAMMERING; PRESSING METAL; RIVETING; FORGE FURNACES
    • B21J7/00Hammers; Forging machines with hammers or die jaws acting by impact
    • B21J7/20Drives for hammers; Transmission means therefor
    • B21J7/36Drives for hammers; Transmission means therefor for drop hammers

Description


  Mouton à     commande        électropneumatique.       L'invention a pour objet un mouton, ca  ractérisé par le fait que la masse agit dans  son mouvement alternatif de montée     ,.    et de  chute sur des contacts électriques disposés à  des hauteurs réglables pour provoquer cette  montée et cette chute. La     manoeuv        re    de ce  mouton ne nécessite aucun effort appréciable  de la part de l'opérateur qui le commande et  permet une très grande précision dans l'es  tampage. Il se distingue à ces points de vue  de toutes les machines d'estampage connues  à ce jour.  



  Les principaux avantages sont:  réglage précis du point. où la masse com  mence son mouvement     ascensionnel    en fin de  chute,  réglage précis de la hauteur à partir de  laquelle la masse tombe, c'est-à-dire de la  force avec laquelle la masse frappe la ma  trice.  



  Ces résultats sont     obten        iLs    grâce au fait  que     é'est    la. masse elle-même qui commande  le début. et la fin de sa propre chute en agis  sant sur des contacts électriques: disposés à.  des hauteurs réglables.  



  Plusieurs formes d'exécution de l'objet-de  l'invention sont représentées, à titre d'exem  ples, dans les dessins annexés.  



  La fia. 1 représente la machine en éléva  tion.  



  La     fig.    2 de profil.  



  La fia. 3 est une demi-coupe par 3-3  fia. 2.    La fia. 4 est une coupe à plus grande  échelle de la partie supérieure de la machine  par     4--4    fia: 3.  



  La     fig.    5 est une coupe du distributeur  d'air comprimé.  



  Les     fig.    6 et 7 sont des schémas du fonc  tionnement de la machine et des connexions  électriques dans le premier mode de réalisa  tion.  



  La fia. 8 est une figure, correspondant à  la fia. 6, relative au second mode de réali  sation.  



  La     fig.    9 est     analob        ie    à la.     fig.    8,     mais     montre quelques dispositifs supplémentaires  de sécurité ou de réglage.  



  Les fia. 10 et 11 sont des schémas de con  nexions électriques relatifs respectivement  aux fia. 8 et 9.  



  La fia. 12 est une vue de détail montrant  les diverses positions de la pédale de com  mande dans le second mode de réalisation.  



  D'après les     fig.    1 et 6, la. masse 20     coin-          mande    automatiquement son propre relevage  ou sa propre chute en agissant, par exemple  par un doigt 21, sur des contacts électriques  2, 3 et 4. Ces contacts sont réglés en hauteur  par tout moyen convenable, de façon à per  mettre un réglage très précis du moment où  la masse se relève et du moment où elle com  mence à tomber.  



  Il existe deux contacteurs permettant de  déterminer la chute: le premier, 4, se trouve  au voisinage de l'extrémité     supérieure    de la.      course de la masse et sert à déterminer la  chute normale pour l'estampage.  



  Le second, 3, se trouve situé à un niveau  sensiblement moins élevé et détermine une  chute de hauteur beaucoup plus faible qui  sert par exemple au  repassage  de la pièce  estampée après son ébarbage.  



  D'une façon générale, le fonctionnement  de la machine est le     suivant:    A la manière  connue, la masse 20 est attachée à une  planche 22 que deux rouleaux, 23, 24, peuvent  serrer entre eux en se rapprochant. Ces rou  leaux sont animés continuellement d'un  mouvement de rotation, par exemple à partir  de moteurs 25     (fig.    1) qui transmettent par  des courroies 26 leur mouvement à des pou  lies 27 calées sur les arbres 28 des rouleaux,  les deux rouleaux tournant en sens contraire.  



  L'écartement et le rapprochement du  rouleau 24 est commandé par des pistons 16       (fig.    3 ) sur les tiges 82 desquels sont montés  les paliers 29 dudit rouleau 24. Suivant que  les pistons 16 se déplacent dans leurs cy  lindres 30, le rouleau 24 se rapproche ou  s'éloigne du rouleau fixe 23 et, par suite,  serre ou non la planche 22 entre les rouleaux.  Lorsque la planche est serrée, elle est entraî  née     vers    le haut par les rouleaux en soule  vant la masse 20. Au contraire, lorsque les  rouleaux s'écartent, la masse 20 retombe par  son poids.  



  Le mouvement du     piston    16 est. com  mandé à partir d'un distributeur pneuma  tique dont le fonctionnement est lui-même  commandé par un relais électrique     manoeuvré     par les     cbntacts    2, 3 et 4. Un mode de réali  sation de cette commande sera décrit ulté  rieurement.  



  Pour maintenir la masse dans sa. position  levée entre deux opérations d'estampage, on  prévoit un dispositif d'arrêt ou frein cons  titué par deux mâchoires 31, 32     (fig.    6) dont  l'une, 31, est commandée par un piston 8 se  déplaçant dans un cylindre 14. Ce déplace  ment est commandé par un distributeur 7 qui  est, lui-même, actionné par un relais élec  trique 5, 6 actionné par une pédale 1. La. pé-         dale    1 est une simple pédale de contact, de  sorte que sa     manoeuvre    n'exige aucun effort.  



  Le fonctionnement est. donc le suivant  Lorsque l'ouvrier appuie sur la pédale 1, les  mâchoires 31, 32 s'écartent et la masse tombe.  Lorsque le doigt 21 touche le contact 2, les  rouleaux 23, 24 se rapprochent et la masse       remonte    jusqu'au moment. où le doigt 21  vient toucher le contact 4. A ce moment, les  rouleaux s'écartent, la     masse    retombe et ainsi  de suite. La masse frappe ainsi de grands  coups.  



  Pour le repassage, après ébarbage, ou si,  pour toute autre raison, on désire frapper de       petits    coups, on introduit dans le circuit le  contact 3 au lieu du -contact 4, de sorte que la.  hauteur de chute est réduite.  



  On va maintenant. décrire plus en détail  les divers mécanismes ainsi que le schéma.     des     connexions. Des deux rouleaux, un seul, 24,  est déplacé par les pistons 16, l'autre, 23, est  fixe, mais sa position peut être réglée par  des vis 33 agissant sur ses paliers 34     (fig.    3).  Les vis 33 avancent ou reculent dans un bloc  fixe 100 .solidaire du bâti de la machine sous  l'action d'écrous 80 munis d'une languette  d'arrêt 81     (fig.    3 et 4) s'engageant dans des  encoches     8lcc    et d'écrous 35 bloqués par des  contre-écrous     35a-.    Ce dispositif permet. de  régler l'intervalle entre les rouleaux de  manière à. l'adapter à     l'épaisseur    de la  planche 22.  



  Le mécanisme de commande du piston 16  est représenté schématiquement sur les     fig.    5  et 6. L'admission au cylindre 30 est com  mandée par un distributeur P actionné     lui-          même    par une     servo-valve        électropneuma-          tique        Q.    Le distributeur     (fig.    5) se compose  d'un corps 36, à l'intérieur duquel coulisse un  tiroir 3R portant deux pistons 37, 39.  D'autre part, le corps 36 est. constamment en  communication par un orifice 40 et des lu  mières 41, avec une source d'air comprimé et,  par des lumières 42, avec une chambre annu  laire 43 qui communique avec le conduit 44  d'arrivée au cylindre 30.

   Enfin, à la partie  inférieure du corps 36 se trouve une     ouv    er-      tune 45 pour l'échappement de l'air contenu  dans le cylindre 30.  



  On comprend aisément que, suivant que le  tiroir distributeur 37, 39 fait communiquer  les lumières 42 avec le conduit 40 ou avec  l'orifice 45, la pression s'exerce sur le piston  16 ou, au contraire, ce piston est déchargé  de la     pression.    La tige du piston 16 est,  d'autre part, soumise à l'action de puissants  ressorts de rappel 18 agissant sur une tra  verse 83     (fig.    3). Lorsque le piston n'est plus  sous pression, ces ressorts le tirent immédiate  ment en arrière et écartent par suite les rou  leaux 23, 24.  



  Mais la     manceuvre    du tiroir distributeur  37, 39 exige une force trop grande pour pou  voir être déterminée directement par     im    or  gane de commande électrique tel qu'un solé  noïde. Aussi a-t-on prévu     une        servo-v        alve    qui  va être décrite ci-après     (fig.    5). Celle-ci  comporte un corps 47 à. l'intérieur duquel se  déplace un petit. tiroir distributeur 48, 49.  Dans le corps 47 sont percées     deux    séries de  lumières: 50 qui, par le canal 51, commu  niquent avec le conduit 40 d'arrivée d'air  comprimé, et 52 qui, par le conduit. 53, com  muniquent avec la partie supérieure du corps  36 du tiroir distributeur<B>37,</B> 39.

   La partie in  férieure du corps 47 est ouverte et commu  nique, par un canal 92 et une ouverture 54,  avec l'air libre.  



  Le tiroir distributeur 37, 39 est actionné  à partir de cette     servo-valve    de la manière  suivante:  La tige 55 du petit tiroir distributeur 48,  49 est reliée au noyau d'un solénoïde 12       (fig.    6) dont. le fonctionnement est commandé  par les contacts 2, 3 et 4, comme on le verra  plus loin. Sous l'action du noyau     :12    et d'un  ressort antagoniste 150, la tige 55 est. abaissée  ou relevée en entraînant le tiroir distribu  teur 48, 49. Dans la position relevée de ce  dernier, l'air comprimé arrivant par 40 et 51  aux lumières 50 ne trouve pas d'issue.

   Mais,  si le tiroir distributeur est abaissé, l'air com  primé passe par les lumières 52 et arrive, par  le canal 53, à la partie supérieure du piston  39, de sorte qu'il provoque la descente du ti-         roir    distributeur 37, 39 en surmontant l'ac  tion de ressorts de rappel 56     (fig.    5), dont  l'agencement sera décrit plus loin.  



  Si, à ce moment, le tiroir distributeur 48,  49 est remonté par le ressort 150, l'air com  primé cesse d'arriver au-dessus du piston 39,  mais la partie supérieure de ce piston est  mise en communication, par le canal 53 et les  lumières 52, avec la partie inférieure du  corps 47 et., par suite, avec l'orifice 54. Les  ressorts 56 font remonter le tiroir distribu  teur 37, 39 en chassant l'air par 54.  



  On voit en 57     (fig.    '5) -un pointeau de  réglage destiné à agir sur l'arrivée d'air aux       hunières    50.  



  Les ressorts de rappel 56 sont attelés à       une    traverse 58 calée sur la tige 38 du tiroir  distributeur 37, 39 et oscillent entre deux bu  tées 59, 60 (de préférence garnies     d'une    ma  tière     amortissante).     



  La butée inférieure 60 peut être réglée au  moyen     d'une    vis 61, ce qui permet d'agir sur  l'amplitude de la, course du tiroir distribu  teur 37, 39.  



  L'échappement., par l'orifice 45, de l'air  contenu., dans le cylindre 30, lors du retour  en arrière du piston 16, est dirigé sur la ma  trice inférieure 62, de manière à souffler  cette matrice par le conduit. 95 et l'orifice 96       (fig.    1). On remarquera. que, ainsi, ce souf  flage se produit au moment précis où les rou  leaux 23, 24 s'écartent, c'est-à-dire au début  de la chute de la masse 20.  



  On va maintenant décrire le mécanisme  du frein d'arrêt. On voit sur les fi,-. 2, 4 et 6  un ressort de rappel 63 qui sert à amener les  mâchoires 31, 32 en contact avec la planche  et à les y maintenir lorsque le piston 8       (fig.    6) n'est pas actionné. Il agit par l'inter  médiaire de la. tige 13 sur- le piston 8. Par  suite, en cas d'arrêt de fonctionnement ou  d'avarie, le frein est automatiquement serré.  La position de la mâchoire fixe 32 peut être  réglée au moyen d'un excentrique 64     (fig.    6),  calé sur un axe 85 commandé lui-même par  un levier 67     (fig.    2) et une tige 68 dont des  écrous de réglage 69 permettent de régler la  position.      Le serrage ou le desserrage du frein est.

    obtenu en rapprochant ou en éloignant la  mâchoire 31 de la mâchoire 32 et de la  planche 22 sous l'action du piston 8 com  mandé par le distributeur     I'        (fig.    6). Ce der  nier est à son tour commandé par l'électro  aimant 5. L'armature 6 de cet électro-aimant  est attachée à, la tige 101 d'un tiroir à double  piston 102. Ce dernier met en communica  tion, par le conduit 103 et par le conduit 104,  les extrémités de l'intérieur du cylindre 14  soit avec un canal 106 .amenant l'air com  primé depuis une canalisation 0     (fig.    6), soit  avec les ouvertures 107, 109 ouvertes à l'at  mosphère.  



  On voit que, lorsque l'armature 6 est  attirée, le tiroir 102 prend sa position élevée  et met     l'extrémité    droite (sur la     fig.    6) du  cylindre 14 en     communication    avec 109,     c'est-          à-dire    avec l'atmosphère et l'extrémité gauche  de ce cylindre en communication avec 106,  c'est-à-dire avec la pression. L'inverse se pro  duit lorsque le relais 5 est     dés'énergisé    et  lorsque l'armature 6 descend sous l'action de  son poids.  



  On va maintenant décrire les connexions  électriques qui permettent de commander le  solénoïde 12 à partir des contacts 2, 3 ou 4.  Ces contacts sont représentés en traits pleins  dans leur position normale (2 ouvert, 3 et     4:     fermés) et en pointillé dans la position       qu'ils    prennent momentanément au passage  du doigt 21.     L'ensemble    de l'installation est  alimenté en courant par une source quel  conque 98 reliée à deux bornes     _1,    B     (fig.    6).  



  D'autre part, on remarquera que le con  tact 3 est placé en dérivation sur le circuit.  du contact 4 entre les points     DI    et<I>N</I> (fils I,  VI et II,     fig.    7).  



  Le circuit électrique fermé par le con  tact 4 comprend un contacteur ou commuta  teur 9, commandé, ainsi qu'on le décrira plus  loin, par les appuis successifs de l'opérateur  sur la pédale 1. Dans l'exemple représenté, ce  contact 9 est actionné par une tige 70 reliée  au levier 10 de commande de la mâchoire 31  du frein, Le contacteur 9 est du type va-    et-vient, de sorte qu'à.     chaque    ouverture du  frein il est, alternativement, ouvert ou fermé.  On remarquera également. que le solénoïde 12  comporte un contact de maintien 77.  



  Lorsque l'ouvrier appuie sur la pédale 1  et desserre le frein en établissant le courant  dans les conducteurs IV, V, la masse descend  et ferme le contact     ?.       Le circuit du relais 12 s'établit alors par  les fils IV et III et, comme on l'a vu, le dis  tributeur des cylindres 30 est actionné, les  rouleaux 23, 24 se rapprochent et la masse  20 est     soulevée.    Si l'on suppose que le con  tacteur 9 est. fermé, le circuit. du relais 12  reste fermé par A. point. Z, point.     T4,    fil II,       1I,    fil II, 9, N, fil II, contact 77, point.     S,     relais 12, point     I',    fil IV, B.

   L'ouverture du  contact 3 au passage ascendant. de la.     masse     est sans action (fi-. 7), mais l'ouverture du  contact 4 interrompt. le circuit; 12 cesse  d'être     énergisé    et, par le mécanisme déjà. dé  crit, les rouleaux s'écartent-, ce qui provoque  la chute de la masse en même temps que le  contact 77 s'ouvre sous l'action du ressort  150. Ce fonctionnement. dure tant que la pé  dale 1 est abaissée. Si l'ouvrier relâche la pé  dale, le, relais 5 cesse d'être     énergisé    et le  frein est serré. Mais, en même temps, la po  sition du contacteur 9 est modifiée, de sorte  que l'appui suivant sur la. pédale 1 trouve le       contacteur    9 ouvert.

   La remontée de la     masse     20, consécutive à sa chute, trouve alors le  circuit établi     comme    suit:     _l,    point Z, point.  T,     contact    4, fil II,     1Î,    fil. VI, contact 3,  fil<I>I, N,</I> contact 77,     S,    relais 12,<I>l',</I> fil IV, B.  Dans ces conditions, c'est. l'ouverture du con  tact 3 qui provoque l'interruption de cou  rant dans le relais 12 et, par suite, la chute  de la masse.  



  On voit que les appuis successifs de  l'ouvrier sur la pédale 1 déterminent alter  nativement la chute de la masse depuis la  grande hauteur et depuis la petite hauteur.  



  Toutefois, si, pour une raison quelconque,  on désirait que plusieurs pressions succes  sives sur la pédale déterminent la chute de  puis la grande hauteur, un contact 99 shun-      tant le commutateur 9 permettrait de main  tenir entre les points     DI   <I>et N</I> le circuit  fermé par le contact 4, c'est-à-dire de rendre  l'ouverture du contact 3 inactive.  



  Dans ce qui vient d'être décrit, la com  mande de la masse 20 est disposée pour que  le mouton frappe successivement une série  de grands coups, puis une série de petits  coups pour deux appuis successifs sur la  pédale 1.  



  Dans la réalisation qui va être décrite  maintenant, il est possible, en appuyant sur  la pédale 1, de frapper de grands coups ou  de petits coups, à volonté, et de passer, sans  abandonner la pédale, des grands coups aux  petits coups ou inversement.  



  Cette variante est représentée sur les       fig.    8 à 12.  



  Le mécanisme du distributeur P     (fig.    8)  et de son servomécanisme Q sont les mêmes  que dans la réalisation précédente, mais leur  commande est différente. Par ailleurs, le  commutateur 9 est supprimé. Le contact 3  ou le contact 4 sont. rendus actifs à volonté  au moyen d'une commande qui est.     sous    le  contrôle de l'opérateur et qui est, de préfé  rence,     man#uvrée    par la pédale 1 de com  mande de frein.  



  Le distributeur 7, sous l'action de l'élec  tro-aimant     â,    agit comme dans la réalisation  de la     fig.    6. Les mêmes organes portent les  mêmes chiffres de référence.  



  On voit que, lorsque le circuit. de     l'élec-          tro-aimant    5 est fermé par le contact 121 de  la pédale 1, l'armature 6 est. attirée, de sorte  que la pression s'exerce sur la face gauche du  piston 8 et déplace celui-ci vers la droite en  surmontant le ressort. 63, ce qui provoque la  rotation de la bielle 10 et le desserrage du  frein, ainsi qu'on l'a vu précédemment.  



  Si l'on relâche la pédale 1, le contact 121  s'ouvre et l'électro-aimant 5     cesse    d'être     éner-          gisé.    L'armature 6 retombe et le tiroir 102  est amené à sa position basse (position repré  sentée     fig.    8). La bielle 10 tourne alors en  sens inverse, ce qui serre le frein.  



  Lorsque la masse 20 arrive au bas de sa  chute, le doigt 21 ferme le contacteur 2. (Le    doigt 21 est, pendant la descente, sans effet  sur les contacts 4 et 3 parce que ces contacts,  normalement fermés, comportent des dispo  sitifs, tels que des lames flexibles 86, qui.  cèdent à la descente de la masse et sont sou  levés par le doigt 21 lorsque la masse re  monte). La fermeture du contact 2 établit le  courant dans la bobine 12 par:  A, point     17,    fil V, contact 2, fil C, bobine  12, fil<I>D,</I> point<I>X,</I> point B. La bobine 12  attire son contact de maintien 77 ainsi que  son armature qui commande le piston 49 du  distributeur Q, ce qui détermine, comme on  l'a vu, le rapprochement des rouleaux 23, 24  et la montée de la masse.  



  Lorsque, la masse remontant, le doigt 21  ouvre celui des contacts 3 ou 4 qui a été  rendu actif par le dispositif qui sera décrit  ci-après, on voit, par le schéma de la     fig.    10,  que le circuit de maintien de la bobine 12 est  coupé et la bobine 12 cesse d'être     énergisée.     Par suite, les rouleaux s'écartent sous l'ac  tion des ressorts 18 et la masse retombe.  Cette série de mouvements continue jusqu'au  moment où, l'opérateur abandonnant la pé  dale 1, les mâchoires 31, 32 immobilisent à  nouveau la planche 22 à sa position élevée.  



  Pour mettre à volonté en position active  le contact 4 ou le contact 3, on a prévu un  contact 123 disposé dans le circuit à la ma  nière représentée     fig.    8 et 10. On voit immé  diatement que, lorsque le contact 123 est  fermé, l'action du doigt 21 sur le contact 3  ne provoque pas la rupture du circuit de  maintien de la bobine 12. Cette rupture est  obtenue par l'action du doigt 21 sur le con  tact 4, de sorte que la masse frappe de  grands coups. Au contraire, si le contact 123  est ouvert, l'ouverture du contact 3 coupe le       circuit    de maintien de la bobine 12, et la  masse     frappe    de petits coups.  



  Dans le mode de réalisation représenté,  les contacts 121 et 123 se trouvent tous deux  sous la pédale 1. Les trois positions de cette  pédale sont représentées sur la     fig.    12.  



  Dans la position I (pédale- libre), 121 et  123 sont ouverts. Le frein est serré. Le mou  ton est au repos.      Dans la position II (pédale appuyée avec  le pied horizontal), 121 et 123 sont fermés.  Le mouton fonctionne et frappe de grands  coups.  



  Dans la position III (pédale appuyée  avec le pied incliné), 121 est fermé, 123 est  ouvert. Le mouton fonctionne et frappe de  petits coups.  



  On voit qu'une simple inclinaison du pied  de l'opérateur qui porte sur la pédale 1 per  met, à volonté, de passer des grands coups  aux petits coups ou inversement, et cela sans  jamais ouvrir le contact 121, donc sans faire  fonctionner le frein, c'est-à-dire sans faire  marquer au mouton un temps d'arrêt.  



  Les     fig.    9 et 11 sont relatives à une ma  eliine plus complète munie d'un contact de  sécurité 15, lui-même réglable en hauteur,  destiné à éviter des accidents au cas où les  contacts 3 ou 4 ne fonctionneraient pas. Ce  contact est intercalé sur le fil D et empêche,  quoi qu'il arrive, la masse 20 de monter     phis     haut.  



  Sur les     fig.    9 et 11. on a représenté, en  outre, des contacts 140 et 141 qui permettent  de faire monter et descendre à volonté la  masse 20, par exemple pour effectuer la  mise en place des matrices. Le contact 140  est en dérivation entre les fils C et     V    et  shunte le contact 2. Lorsqu'il a été fermé, les  rouleaux 23, 24 serrent la planche 22 et la  maintiennent serrée entre eux, absolument  comme lorsque le contact 2 a été actionné par  le doigt 21.  



  Le contact 141 est en série, sur le fil D,  avec le contact 15. Par suite, l'ouverture du  contact 141 a la même action que l'ouver  ture du contact 15. La bobine 12 est     déséner-          gisée    et les rouleaux 23 et 24 s'écartent.  



  Normalement, le contact 141 est fermé, et  le contact 140 est ouvert.  



  Les moteurs 25 qui actionnent les rouleaux  23, 24 étant. supposés arrêtés et la masse 20  étant immobilisée par le frein en position  élevée, on peut, en agissant sur le contact. à  main 140, en parallèle avec le contact 2,  mettre le rouleau 24 en position de serrage  contre la planche 22. En fermant alors le    contact 121, on fait descendre la masse 20  très lentement; les rouleaux 23,     ?4    freinent  la descente, jusqu'à ce que les matrices 62,       16\3    viennent an contact.  



  Une fois le montage terminé, on ouvre le  contact 141 qui est normalement fermé, ce  qui coupe le courant dans la bobine 12 et ce  qui provoque l'écartement des rouleaux 23,  24. On referme le contact 141. On met alors  en route les moteurs qui actionnent les rou  leaux et on appuie sur le contact 140, ce qui  rapproche à nouveau les rouleaux et fait  monter la masse 20.  



  Il est inutile de fermer le contact. 121 pen  dant cette remontée, car le frein peut, pen  dant cette     manoeuvre    de la masse, rester en  position de fermeture. En effet, la planche  22, sollicitée vers le haut par les rouleaux  23, 24, écarte automatiquement le frein     cri     raison de la forme des mâchoires 31, 32, re  présentée     fig.    8 et 9. Ces mâchoires s'évasent  vers le bas, de sorte qu'elles se desserrent  lorsque la planche 22 monte et se resserrent  lorsque la planche s'arrête et a tendance à  descendre.  



  On peut aussi faire descendre et remon  ter, par déplacements commandés, la niasse  20 pendant     que    les moteurs 25 sont en  marche. Pour la descente, on ouvre le con  tact 141, ce qui annule l'effet du contact. 2  au passage de la masse, de sorte que les rou  leaux peuvent rester écartés jusqu'au moment  où les matrices 62, 162 se touchent. On com  mande la descente en fermant et en ouvrant  plusieurs fois successives le contact 121, ce  qui provoque des desserrages successifs du  frein et permet à la masse de descendre par  saccades jusqu'à ce que les matrices soient en  contact.  



  Pour faire ensuite remonter la masse à la  hauteur désirée, éventuellement par mouve  ments successifs discontinus, il suffit de re  fermer le contact 141, puis de déclencher le  mouvement ascendant de la. masse en ap  puyant un instant sur le bouton du contact  140. On arrête ce mouvement en ouvrant le  contact 141.      Pendant le fonctionnement de la machine,  un voyant 142     (fig.    9) indique, si on le dé  sire, que la partie électrique de la machine  est sous tension. Un sectionneur 143     (fig.    9)  permet de couper l'alimentation en courant.  



  Quoique, dans tout ce qui précède, on ait  prévu que le contact 123 est actionné par la  pédale 1 qui actionne également le contact  121, cette disposition n'est pas indispensable  et l'on peut actionner le plot 123, indépen  damment de la pédale 1, soit par le pied qui  actionne cette pédale, soit par l'autre pied,  soit encore par un genou.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Mouton à commande électropneumatique, caractérisé par le fait que la masse (20) agit dans son mouvement alternatif de montée et de chute sur des contacts électriques (2, 3, 4) disposés à des hauteurs réglablës pour provoquer cette montée et cette chute. <B>SOUS-REVENDICATIONS:</B> 1. Mouton suivant la revendication, carac térisé par le fait que le contact inférieur (2) détermine la montée du mouton, le contact supérieur (4) détermine l'arrêt de la montée lorsque la masse atteint le point. le plus élevé et la chute du mouton, le contact intermé diaire (3) détermine l'arrêt de la montée lorsque la masse atteint une hauteur inter médiaire de la chute du mouton. 2.
    Mouton suivant la revendication, carac térisé par le fait que la masse peut être maintenue dans sa position la plus haute par un frein formé par deux mâchoires (31, 32) serrant sur la planche (22) de la masse dont l'une (31) est commandée par un piston (8) se déplacant dans un cylindre (14) sous l'ac tion d'un distributeur de fluide (7) actionné à partir d'une pédale (1). 3. Mouton suivant la revendication, carac térisé par le fait que la. planche (22) de la masse est placée entre deux rouleaux (23, 24) qui tournent continuellement, le contact inférieur (2) provoquant, lorsqu'il est ac tionné, le rapprochement, des rouleaux et l'un des detnx autres (3, 4) provoquant, lorsqu'il est actionné, l'écartement des rouleaux. 4.
    Mouton suivant la revendication et la sous-revendication 3, dans lequel un des deux rouleaux est maintenu fixe dans une position réglable, par rapport à la planche (22), tan dis que l'autre rouleau est mobile perpendi culairement à cette planche. 5. Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que le rouleau mobile est déplacé par un piston (16) mobile dans un cylindre (30), le déplacement. du piston étant commandé par un distributeur (37, 39), manaeuvré lui-même par une servo-valve (47, 48, 49) à commande électrique. 6.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 3 à 5, dans lequel la commande électrique de la servo-valve est constituée par un enroulement (12) dont le noyau est fixé à la tige (55) du tiroir du distributeur (47, 48, 49), ledit enroulement étant énergisé par un circuit fermé par le contact inférieur (2), et un contact (77) ac tionné par le courant qui circule dans ledit circuit maintenant ce circuit fermé, même après l'ouverture du contact inférieur (2). 7.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 3 à 6, caractérisé par le fait que les interrupteurs électriques intermé diaire (3) et supérieur (4) sont intercalés dans le circuit. fermé par le contact inférieur (2), de telle faon que le passage du mouton, dans sa course ascendante, coupe ce circuit et désénergise l'enroulement (12) de sorte que les rouleaux (23, 24) s'écartent et que la planche (22) est abandonnée à elle-même. 8. Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que les appuis successifs sur la pédale (1) qui provoquent le desserrage du frein (31, 32) ont pour effet de rendre actif, alter nativement, le contact intermédiaire (3) et le contact supérieur (4). 9.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 1 à 6 et 8, caractérisé par le fait que l'enroulement (12) qui com mande le rouleau mobile (24) est en série dans un circuit sur lequel sont montés l'in terrupteur supérieur (4), et le contact de maintien (77), l'interrupteur intermédiaire <B>(3)</B> et un interrupteur du type va-et-vient (9) commandé par la pédale (1) étant mon tés sur deux dérivations parallèles à ce cir cuit. 10. 1@Touton suivant la revendication et les sous-revendications 1. et 2, caractérisé par le fait que l'un des contacts (3, 4) provoquant la chute de la. masse est rendu actif à volonté par la manoeuvre d'un contact (123) com mandé directement par l'opérateur.
    11. Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 3 à 6 et 10, caractérisé par le fait que le contact. (123) commandé di rectement par l'opérateur et le contact inter médiaire (3) sont placés sur deux dérivations parallèles entre le contact supérieur (4) et le contact clé maintien (77). 12. Mouton suivant la revendication et les sous-revendieations 1, 2 et 10, caractérisé par le fait que le contact (123), commandé di rectement par l'opérateur, est actionné par la pédale (1) qui agit sur le contact (121) de desserrage du frein (31., 32). 13.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 1, 2, 10 et. 12, caracté risé par le fait que la. pédale (1) est guidée verticalement et inclinable autour d'un axe horizontal, le contact (123) commandé direc tement par l'opérateur étant placé sous le bord susceptible d'être abaissé par l'inclinai son de la pédale. 14. Mouton suivant la. revendication et la sous-revendication 5, caractérisé par le fait. que le distributeur d'air comprimé (37, 39) peut être réglé au moyen d'un pointeau (57) sur l'arrivée d'air et au moyen d'une butée réglable (60). limitant vers le bas la course de la tige (38) du tiroir du distributeur. 15.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 3 à 5, caractérisé par le fait que l'échappement d'air du cylindre (30) du piston de commande (16) du rouleau mobile envoie de l'air de balayage sur la ma- t.riee inférieure (62). 16. Mouton suivant la revendication et la sous-revendieation 2, caractérisé par le fait que les mâchoires de frein (31, 32) ont. une surface de contact. avec la planche (22) de la masse telle qu'elles se desserrent. d'elles- mêmes lorsqu'elles sont, serrées sur la planche (22) et que cette planche se déplace vers le haut. 17.
    Mouton suivant la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 10, caractérisé par le fait que des contacts (140, 141) manoeu- vrés par l'opérateur permettent de faire des cendre lentement à la main la masse (20) jusqu'à amener au contact les matrices (62, 162) puis de faire remonter cette masse à sa position normale.
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