Dispositif de commande non manuelle d'au moins un abattant La présente invention a pour objet un dispositif de commande non manuelle d'au moins un abattant, par exemple d'abattants simples ou doubles tels que ceux des cuvettes de W.-C., comportant siège et couvercle, et dont l'hygiène moderne demande, dans toute la mesure du possible, une commande par organes mécaniques, électriques, hydrauliques ou équivalents interposés, excluant tout contact manuel.
Le dispositif objet de la présente invention est caractérisé par le fait qu'il comprend une bielle prin cipale commandée à partir d'un organe de com mande, de façon que son extrémité supérieure effec tue, à la volonté de l'usager, une série de va-et-vient selon un arc de cercle déterminé entraînant la rota tion, dans un sens ou dans l'autre, de l'abattant, sans contact des mains de l'usager.
Sur le dessin ci-contre, on a représenté, à titre d'exemple, diverses formes d'exécution du dispositif selon l'invention avec des variantes de commande mécanique, hydraulique et électrique.
La fig. 1 est une vue axiale d'un mécanisme comprenant une came pour commander deux abat tants, les deux abattants étant abaissés.
La fig. 2 est une vue analogue, les deux abat tants étant relevés.
La fig. 3 est une vue analogue, un seul des abat tants étant relevé.
La fig. 4 est une vue analogue, l'abattant relevé étant en train de se rabattre sur celui qui est abaissé. La fig. 5 est un schéma d'une variante à com mande mécanique par pédale. La fig. 6 est un schéma d'une variante à mande hydraulique.
La fig. 7 est un schéma d'une variante à com mande électrique.
Les fig. 8, 9 et 10 sont des schémas d'une va riante de construction comportant une came à double rampe.
La fig. 11 montre un agencement de commande du siège d'un appareil sanitaire, sans couvercle, à une pédale travaillant directement à la poussée.
La fig. 12 montre un agencement analogue, à une pédale travaillant à la poussée sur une came intermédiaire à ressort.
La fig. 13 montre un agencement à deux pédales doubles travaillant à la poussée, l'une pour le siège, l'autre pour le couvercle.
La fig. 14 montre un agencement à bielle agis sant par traction directe sur un flasque, sans point mort.
La fig. 15 représente une variante à bielle agis sant par traction sur une came à ressort et encoches assurant une position relevée de l'abattant lorsque l'on abandonne la pédale, et le rabattant sur deuxième manaeuvre de celle-ci.
Sur les fig. 1 à 10, une bielle 18 constitue l'élé ment principal de transmission d'une commande (pédale 37 ou bouton 52 ou 74) à un dispositif comprenant une came tournant autour d'un axe 3.
Dans tous les cas représentés sur lesdites fig. 1 à 10, le dispositif ne comporte qu'un seul organe de commande (pédale ou bouton) pour déterminer les différents mouvements des abattants (siège 1, cou vercle 2). Dans les exemples décrits, il est admis qu'une première action sur la pédale ou le bouton de commande détermine le relevage concomitant des deux pièces 1 et 2 ; - la seconde action identique détermine le rabattement du siège 1 seul ; - la troisième action détermine le rabattement du cou vercle 2 sur le siège 1 déjà rabattu ; le cycle de manaeuvre. est terminé, les pièces 1 et 2 se retrou vant alors dans leur position intiale rabattue.
En se reportant tout d'abord à la fia. 1 (position initiale), on voit donc le siège ou lunette et le cou vercle 2 rabattus ; ils sont tous deux axés sur le même axe de rotation 3, placé normalement au- dessus et en arrière de la cuvette (non représentée).
Le rattachement du siège 1 et du couvercle 2 à l'axe 3 se fait par tout moyen connu en soi, par exemple par bossages venus de moulage et percés de trous non représentés sur les figures, et par une pièce plate 4 fixée sur le côté droit du siège 1 par des vis 5, tandis que le couvercle 2 s'articule sur l'axe 3 par l'intermédiaire d'un plateau 6 qui peut être venu de moulage avec le couvercle lui- même. La pièce 4 pivote autour de l'axe 3 devant le plateau 6 (pour l'observateur considérant le dessin). Elle est échancrée selon un profil présentant deux fonds d'échancrure arrondis 7 et 8, ce dernier se trouvant plus près que l'autre de l'axe 3.
Le pla teau 6 porte, de son côté, une gorge 9 profilée comme l'échancrure de la pièce 4, mais présentant deux fonds d'encoche 10 et 11 - ce dernier plus proche que l'autre de l'axe 3 - et un dégagement en arc de cercle 12. Dans la position initiale (indiquée par I sur la fig. 1), les fonds d'encoche 7 et 10 sont pratiquement alignés l'un sur l'autre.
Par ailleurs, un doigt cylindrique 13, fixé à l'ex trémité supérieure d'une biellette 14, est appelé à évoluer le long du profil d'échancrure de la pièce 4 et, par son prolongement axial (perpendiculaire au plan du dessin), dans la gorge 9.
La biellette 14,à son extrémité inférieure, s'arti cule en 15 sur une extrémité d'un maneton 16 dont l'autre extrémité peut pivoter autour d'un axe fixe 17, de telle sorte que l'articulation 15 puisse décrire un arc de cercle 15-15' .(indiqué en trait mixte sur les figures) lorsqu'une poussée lui est appliquée de bas en haut par la bielle principale 18, laquelle transmet au dispositif à came les actions des organes de commande. L'articulation 15 est le lieu commun d'application de l'effort moteur de l'une des trois variantes de commande qui seront décrites plus loin en référence avec les fig. 5, 6 et 7.
La biellette 14 est sollicitée vers la droite ou vers la gauche par le parallélogramme articulé 15 17-19-20 dont la branche 19-17 se prolonge, en faisant un certain angle jusqu'à un point .d'accro- chage 21 d'une des extrémités d'un ressort de trac tion 22 dont l'autre extrémité est accrochée à un ergot 23 fixé sur un bossage 24 que présente la péri- phérie du plateau 6.
Si l'on considère les fig. 1, 2 et 3, on voit que cet ergot, selon la position du couvercle 2, se trouvera à droite (fig. 1) ou à gauche (fig. 2 et 3) de l'axe fixe 17, et que le ressort 22 attirera, en conséquence, l'extrémité 21 du bras coudé 21-17-19 vers la droite (fig. 1) ou vers la gauche (fig. 2 et 3) ; par conséquent, la biellette 14 sera sollicitée, soit vers la gauche (fig. 1), soit vers la droite (fig. 2 et 3) par le parallélogramme articulé 15-20-19-17, quelle que soit la position de l'articu lation 15 sur l'arc de cercle 15-15'.
On comprend donc que, si une poussée ascen dante est exercée sur cette articulation 15 par la bielle 18, cette poussée sera transmise par la biel- lette 14 au doigt 13 lequel, tendant à se déplacer d'abord vers la gauche jusqu'à buter sur l'appen dice 25 de la pièce 4, s'engagera dans les fonds d'encoche 7 et 10 et fera pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre l'ensemble constitué par la pièce 4, le siège 1, le plateau 6 et le couvercle 2 (ce dernier poussé de surcroît par le siège 1 lui- même). Siège et couvercle se relèveront donc jusqu'à prendre leur position selon la fig. 2 (position relevée).
La longueur de l'arc de cercle 15-15', et les dimen sions des pièces, sont telles que l'ensemble précité décrit un angle d'un peu plus de 90 (en pratique 95o), de façon que la verticale passant par le centre de gravité dudit ensemble se trouve alors à droite de l'axe 3, ce qui assure un bon équilibre aux abat tants relevés contre une butée (non représentée) pla cée en un endroit convenable.
Dans cette position relevée, telle que la montre la fig. 2, les organes mobiles sont indiqués en trait tireté (II) dans leur position en fin de la course ascendante sur l'arc 15-15'. L'ergot 23 est alors placé de telle sorte que la traction du ressort 22 s'exerce sur le point d'accrochage 21 vers la gauche de l'axe fixe 17 ; en conséquence, la biellette 14 sera sollicitée vers la droite.
Si, à ce moment, la bielle 18 redescend (comme on l'expliquera plus loin), jusqu'à sa position indiquée en trait plein sur la fig. 2 (III), le doigt 13, glissant le long de l'échan crure de la pièce 4 et dans la gorge 9 du plateau 6, viendra finalement buter sur un arrondi convexe 26 que présente la même pièce 4, prêt à s'engager dans le fond d'encoche 8 dès une nouvelle poussée ascen dante de la bielle 18. Cet arrondi 26 empêche le doigt 13 d'aller s'engager dans le fond d'encoche 1 1 du plateau 6.
Une seconde poussée ascendante de la bielle 18 provoque la rotation de la pièce 4 en sens inverse des aiguilles d'une montre, et le rabat tement du siège 1 sur la cuvette, le couvercle 2 restant relevé. C'est ce que représente la fig. 3, où l'on voit en tireté la position haute (IV) de la bielle 18 ; le doigt 13, évoluant dans le dégagement 12 dû plateau 6, ne pousse pas au fond d'encoche 8 à cause de l'inclinaison de la biellette 14; le siège 1 retombe sur la cuvette par le simple effet de la gra vité.
La biellette 14 est toujours sollicitée vers la droite, car l'ergot 23 n'a pas bougé ; mais, lorsque la bielle 18 redescend de nouveau pour gagner sa position indiquée en trait plein sur la fig. 3 (V), le doigt 13 vient se présenter finalement à l'entrée du fond d'encoche 11 du plateau 6. Le siège est toujours rabattu, le couvercle toujours relevé.
Lors de la troisième poussée ascendante de la bielle 18, le doigt 13 s'engage franchement dans le fond d'encoche<B>11,</B> et fait tourner le plateau 6 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, jus qu'à atteindre la position intermédiaire indiquée sur la fig. 4 (VI). A ce moment, le couvercle 2 est entraîné par son propre poids et se rabat de lui- même sur le siège 1. Les pièces sont revenues sur les positions initiales selon la fig. 1. Le cycle de manoeuvre est accompli.
On a obtenu successivement a) le relevage du siège et couvercle par la pre mière poussée ascendante de la bielle 18 ; b) le rabattement du siège seul par la deuxième poussée ; c) le rabattement du couvercle par la troisième poussée.
Ceci n'interdit pas, le cas échéant, de rnanoeuvrer le siège ou le couvercle à la main, quelle que soit leur position, sans aucun risque de fausser le méca nisme ou de briser les pièces moulées en matière plastique, comme peuvent l'être le siège et le cou vercle eux-mêmes.
Les fig. 5, 6 et 7 montrent les trois variantes envisagées de commande du mouvement ascendant de la bielle principale 18.
Sur la fig. 5, on voit la commande mécanique directe par pédale: à sa partie inférieure, la bielle 18 comporte une partie réglable faite d'un embout 27 bloqué sur la bielle elle-même par deux vis 28 ser rées sur des trous oblongs 29 percés dans la bielle ; ceci permet de compenser les différences de hauteur qui pourraient exister entre différents types de cuvettes.
L'extrémité inférieure de cet embout s'articule en 30 dans une chape 31 terminant un fléau 32 oscillant autour d'un axe fixe 33 soutenu par un berceau 34 fixé au sol 35 par des boulons 36. L'autre bout du fléau 32 porte la pédale 37 sur laquelle l'usager appuie avec le pied pour faire par courir à l'extrémité supérieure de la bielle 18 la course courbe l5-15'. Un ressort antagoniste 38 rap pelle le fléau sur sa position initiale dès que l'on retire le pied de la pédale ; la bielle redescend et reprend sa position abaissée indiquée en trait plein sur la fig. 5.
Sur la fig. 6, on voit un mode de commande hydraulique: la bielle 18' (homologue de la bielle 18) a son extrémité inférieure articulée par un axe 39 sur un piston 40 coulissant dans un cylindre fixe 41. Un cuir embouti 42, fixé sur le piston par une rondelle 43 et un écrou 44 vissé sur un filet 45 prolongeant le piston, assure l'étanchéité du piston cylindrique. Le retour au point bas du piston et de la bielle 18 est assuré par un ressort à boudin 46 qui prend appui entre le piston et un chapeau 47 vissé à la partie supérieure du cylindre 41. Ce dernier est scellé sur le sol 35 par une collerette 48 et des vis de scellement 49.
De l'eau sous pression est envoyée dans le cy lindre 41, ou évacuée, par -une canalisation 50 et un distributeur 51 ; ce dernier comporte un double clapet commandé au pied pour relier le cylindre 41, soit à la distribution de l'eau sous pression (quand on enfonce avec le pied le bouton 52), soit à la vidange (quand cesse cette pression). Le bouton de commande 52 commande l'équipage mobile 53 com portant deux rondelles en caoutchouc formant clapet l'une 54 à sa partie inférieure, l'autre 55 à sa partie supérieure. Ces rondelles appuient, à tour de rôle, sur leurs sièges respectifs 56 et 57. Un ressort 58, logé dans l'équipage mobile, pousse normalement la rondelle-clapet 54 contre son siège 56, tandis que la rondelle-clapet 55 est tenue écartée de son siège 57.
Un fond 59, vissé dans le corps du dis tributeur 51 et serrant un joint d'étanchéité 60, pré sente en son centre une partie cylindrique 61 guidée dans l'équipage mobile 53 et assurant l'appui du ressort 58. Une collerette 62, traversée par des vis de scellement 63, fixe le tout sur le sol.
Au repos, le cylindre 41 communique avec la vidange 64 par le clapet 55, normalement écarté de son siège 57. Le ressort 58, aidé par la pression de l'eau, maintient fermé le clapet 54 sur son siège 56. Lorsque l'on appuie (avec le pied) sur le bouton 52, on comprime le ressort 58 et le cla pet 55 vient s'appliquer contre son siège 57 tandis que le clapet 54 quitte son siège 56. Le cylindre 41 communique alors avec la canalisation d'eau sous pression 65, et non plus avec la vidange 64.
L'eau sous pression arrive dans le cylindre 41 et soulève le piston 40, qui pousse vers le haut la bielle 18', dont l'extrémité supérieure parcourt l'arc de cercle 15-1.5'. Le ressort 46 est comprimé entre le piston 40 et le chapeau 47.
Lorsque cesse la pression du pied de l'usager sur le bouton 52, le ressort 58 rappelle sur leur posi tion initiale les pièces de l'équipage mobile dont le clapet 54 se ferme, tandis que s'ouvre de nouveau le clapet 55. L'eau sous pression cesse d'intervenir dans le cylindre 41, et l'effort du ressort 46 oblige le piston 40 à chasser du cylindre l'eau qui se retire par la vidange 64. Le piston 40 redescend en ramenant avec lui la bielle 18' dont l'extrémité supérieure revient de 15' en 15. On répète cette intervention pour chaque manoeuvre de la bielle.
La fig. 7 montre un schéma de commande élec trique. Dans ce cas, l'extrémité inférieure de la bielle 18" est articulée sur un maneton 66 rivé excentri quement sur la face d'une roue dentée<B>67;</B> la cir conférence d'excentrement 68 que parcourt ce ma- neton a un rayon tel que l'autre extrémité de la bielle 18" parcourt l'arc de cercle 15-15' en aller et retour pendant une révolution de la roue 67. Sur les dents de celle-ci, engrène une démultiplica tion (70, 69) disposée près d'un moteur électrique 72, sur l'arbre duquel est calé un pignon 71.
Le moteur est relié au réseau par deux inter rupteurs, dont le premier est du type à poussoir 73, fixé par exemple au sol et commandé au pied par bouton isolant 74 établissant le contact quand on l'enfonce. Il sert au démarrage. Le second inter rupteur relaie le premier ; il est commandé par la roue dentée 67, et constitué par un linguet 75 tenu, d'une part, à un point fixe 76, et assurant, par son autre extrémité, qui est mobile, le contact avec une languette 77.
Un sabot isolant 78, solidaire du lin- guet 75 et interposé entre celui-ci et le maneton 66, écarte provisoirement le linguet de la languette 77 quand le maneton est en face du sabot (position basse de la bielle 18), rompant ainsi le contact électrique.
Un évidement 79 du sabot 78 assure la fixité de la bielle dans cette position. Lorsque l'on appuie sur le bouton 74, le moteur démarre et entraine la roue 67 selon la flèche 80 ; au bout d'une certaine course, le maneton 66 se dégage du sabot 78 ; le linguet 75 n'est plus contraint à s'écarter de la lan guette 77, et vient y établir le contact électrique entre moteur et réseau, en parallèle avec l'interrup teur 73.
Dès cet instant, on peut retirer son pied du bouton 74: le courant n'est pas coupé pour autant, et le moteur continue de tourner jusqu'à ce que la roue dentée 67 ait accompli un tour complet, ce qui ramène le maneton 66 à appuyer sur le sa bot 78, coupant ainsi le contact entre le linguet 75 et la languette 77. Le moteur 72 s'arrête. Le frot tement du maneton 66 sur le sabot 78 freine le mouvement, et l'évidement 79 du sabot positionne le maneton au point le plus bas.
Au cours de la révolution complète de la roue 67, le maneton 66 a d'abord poussé la bielle 18" vers le haut, puis l'a ramenée vers le bas, faisant parcourir à son extrémité supérieure l'arc de cercle 15-15', et retour l5'-15, quelle que soit la durée de l'appui du pied de l'usager sur le bouton 74, qui peut être très courte.
On voit que, avec l'un de ces trois dispositifs de commande, on provoquera, par une simple pres sion du pied - sur la pédale 37, le bouton 52 ou le bouton 74 selon la variante choisie - l'aller et retour de l'extrémité supérieure de la bielle 18, 18' ou 18" sur le parcours en arc de cercle 15-15'. Chaque fois, attaquant le -dispositif à came, on obtiendra, successivement et dans l'ordre, l'un des trois mouvements du cycle de la manoeuvre des abattants, sans toucher aucune pièce avec les mains.
Les fig. 8, 9 et 10 montrent une variante d7exé- cution dans laquelle la bielle principale 18 agit tou jours selon le même principe et est commandée toujours de la même manière.
La bielle 18 est articulée en 15 sur une extré mité d'un bras intermédiaire 100, qui pivote d'autre part sur l'axe 103 d'une came<B>101.</B> D'autre part, le bras 100 porte, articulé vers son milieu en 102, un cliquet 104 retenu élastiquement par un ressort 105 qui le sollicite constamment vers l'axe<B>103,</B> de sorte qu'il s'enclenche dans l'une ou l'autre des dents 106, 106' ou 106" d'une première tranche 107 de la came 101. La came comprend aussi deux autres tranches 108 et 109 présentant chacune une rampe à bec commandant respectivement des galets 110 et 119, situés dans leur plan respectif de rotation.
Le galet 110 et un galet 111 sont montés fous aux deux extrémités d'un levier 112 formant culbuteur et susceptible d'osciller autour d'un pivot fixe<B>113.</B> Ce culbuteur présente, en outre, un prolongement 114 articulé en<B>115</B> sur un bras 116 dont l'autre extrémité est articulée en 117 au siège 1.
Sur l'axe fixe<B>113</B> est monté, d'autre part, un bras 118 formant levier de commande du couver cle 2. Ce bras porte le galet 119 situé dans le plan de rotation de la tranche 109 de la came 101 et il possède un prolongement au bout duquel est arti culé en 120 un bras 121, lui-même articulé en 122 au couvercle 2.
<I>Fonctionnement</I> Sur la fig. 8, les pièces sont au repos, siège et couvercle rabattus. Lorsque la bielle 18 s'élève jus qu'à ce que sa tête passe de 15 en 15', comme pré cédemment, elle fait tourner la came autour de l'axe 103 par son cliquet 104 ; la rampe 108 excentrée repousse donc le galet 110, faisant basculer dans le sens dés aiguilles d'une montre le levier 112 ; il en résulte le relèvement du siège et, par conséquent, du couvercle; les pièces prennent leur position selon la fig. 9.
La bielle 18 redescend seule, puisqu'elle n'est pas solidaire de la came; mais, à son ascension suivante, elle encliquette la came; celle-ci, en tour nant de nouveau, amène sa rampe 108 à repousser le galet 111, qui se trouve dans son plan de rota tion et abaissé par le relèvement du siège (bascule- ment du levier 112). Le levier 112 bascule, cette fois, en sens inverse ; il peut le faire, puisque le galet 110 ne rencontre plus de rampe excentrée. Le siège 1 est donc rabattu sans que le couvercle 2 le soit (fig. 10). La rampe 109 tourne sans toucher le galet 110, qui n'est pas dans son plan de rotation. La bielle 18 peut redescendre de nouveau seule.
A sa troisième ascension, la rotation de la came amène la rampe 109 à repousser le galet<B>119,</B> fai sant ainsi rabattre le couvercle 2. Les pièces se retrouvent dans la position initiale.
On peut évidemment doter les abattants de contrepoids ou de ressorts compensateurs contribuant à réduire l'effort nécessaire au relevage, et assurer un certain amortissemnet, à friction par exemple, pour éviter tout choc trop brusque du siège ou du couvercle lors de leur fermeture.
En se reportant maintenant à la fig. 11, on voit la cuvette A de l'appareil sanitaire, sur laquelle on a représenté en trait plein le siège la, pivotant autour de l'axe horizontal 3 solidaire de la cuvette. Le siège est solidaire, par ailleurs, d'un flasque 4a qui pivote avec lui, et sur lequel est articulée en 5a l'une des extrémités d'une bielle<I>6a</I> dont l'autre extrémité est articulée en 7a sur le bras 8a d'un levier pivotant autour d'un axe horizontal fixe 9a et dont l'autre bras 18a se termine par une pé dale 10a. Toutes ces pièces sont indiquées en trait plein dans leur position correspondant à la position rabattue (horizontale) du siège<I>la.</I>
En appuyant sur la pédale 10a, on l'abaisse selon la flèche Y jusqu'à la position 10'a, les bras du levier pivotant en 9a prenant alors les positions 18'a et 8'a indiquées en trait mixte. Il s'ensuit que l'articulation<I>7a</I> passe en<I>7'a,</I> ce qui a pour résultat de soulever la bielle 6a approximativement vertica lement (flèche Z) pour la porter dans la position<I>6'a.</I> L'élévation de l'articulation 5a qui se trouve désor mais en 5'a, fait donc pivoter autour de l'axe 3 le flasque <I>4a</I> (qui passe en<I>4'a)</I> et le siège la qui se relève selon la flèche W jusqu'à la position l'a ou même jusqu'à une position presque verticale.
L'abandon de la pédale 10a (10'a) permet à la gravité de ramener immédiatement toutes les pièces dans leur position primitive.
La fig. 12 montre un dispositif analogue, diffé rencié du premier en ce que la première manoeuvre de la pédale 10a relève le siège la et que l'on peut abandonner la pédale sans que ce siège retombe ; pour le replacer en position rabattue (traits pleins), on agira de nouveau sur la même pédale.
Ce dispositif comprend une came 4b solidaire du siège la, et susceptible de pivoter autour du même axe horizontal 3. Cette came présente deux encoches arrondies 14a et 14b ; sur le dessin, elle est repré sentée en trait plein pour la position rabattue du siège (I), et son encoche 14a reçoit l'extrémité supé rieure d'une bielle 16a ; cette extrémité porte, en 5a, un ergot auquel est accrochée une extrémité d'un ressort 12a travaillant à la traction et dont l'autre extrémité est accrochée à un ergot 13a situé à la périphérie de la came, et vers son milieu. Le res sort 12a est situé le long du flanc de la came.
Un ressort analogue 11a tend constamment à attirer vers le bas le bras 8a du levier axé en 9a et dont l'autre bras 18a porte la pédale 10a.
Sur première action d'appui sur cette pédale (flèche Y), le levier 8a/18a. bascule dans le sens inverse des aiguilles d'une montre et, par le jeu de l'articulation 7a, la bielle 16a s'élève jusqu'à sa position II, en 16'a, faisant pivoter la came 4b dans le sens des aiguilles d'une montre (flèche I/II) jus qu'à occuper la position indiquée en trait mixte en 4'b.
Le siège se relève en même temps jusqu'à sa position verticale l'a (II-III). Si l'on abandonne la pédale 10a (alors en 10'a), le ressort lla fait basculer le levier inférieur, qui ramène son extré- mité 7a à sa position initiale, ce qui fait glisser l'er got 5a de sa position 5'a à la position 5"a, sous l'action du ressort 12a/12'a, lequel oblige finale ment l'ergot à venir se loger en 5"a, dans l'en coche 14b déplacée de la came 4b/4'b (III). La came ne bouge pas, non plus que le<I>siège</I> qui occupe toujours la position l'a.
Ce n'est que si l'on agit de nouveau sur la pédale selon la flèche Y, que la bielle, alors en 16"a, repoussera en sens inverse (flèche III/IV) la came pivotant en 3, et la ramènera dans sa position ini- tiale ; le siège se rabat sur la cuvette, toutes les pièces ont repris leur position indiquée en trait plein.
Une seconde pédale, agencée de façon identique, pourrait commander, de la même façon, un couvercle (non représenté) tel que celui qui existe sur la fig. 13. Toutefois, pour cette double commande, on a pré féré le dispositif selon cette dernière figure.
Dans cette variante, il y a quatre pédales, dis posées à raison de deux par levier basculant autour de l'axe horizontal commun 9a. Le levier 8b/18b, qui porte comme précédemment la pédale lob, est complété par un troisième bras 28b portant, à son extrémité, une pédale 20b ; ce bras est placé dans le même plan général que les deux autres, mais il est dirigé presque perpendiculairement à eux (dans la pratique, il sera légèrement incliné sur cette per pendiculaire). Le levier 8c/18c/28c est identique, et porte les pédales 10c et 20c dans les mêmes conditions.
Le levier 8b/18b/28b est articulé, <I>en 7b,</I> comme précédemment, à l'extrémité inférieure de la bielle verticale 16b, dont l'extrémité supérieure est articulée en 5b sur une oreille du flasque 4c, pivotant autour de l'axe horizontal 3 et solidaire du siège la. Le levier 8c/18c/28c est articulé en 7c à l'extrémité inférieure d'une seconde bielle 17b dont l'extrémité supérieure est articulée en 5c sur l'oreille d'un flasque 4d pivotant autour du même axe 3 et soli daire du couvercle 2a.
Sur la fig. 13, les pièces sont représentées, en trait plein, siège rabattu mais cou vercle relevé. Les positions en trait mixte sont la position rabattue du couvercle, relevée du siège, mais il est évident qu'elles sont incompatibles simultané ment, contrairement à l'inverse.
Si l'on désire relever le siège, on abaissera, comme précédemment, la pédale lob pour élever l'articu lation 7b, la bielle 16b et l'articulation 5b qui gagne la position 5'b ; le flasque 4c prend la position 4'c et le siège se relève en l'a, comme précédemment. Une action repoussant la pédale 20b en sens inverse provoquera les mouvements inverses des pièces mo biles, et le rabattement du siège. De même, en repoussant vers la droite de la figure la pédale 20c, on fera descendre l'articulation 7b, la bielle l7b et l'articulation <I>5c</I> qui ira en<I>5'c ;</I> le couvercle bascu lera avec son flasque 4d et se rabattra sur le siège.
On pourrait d'ailleurs placer tout aussi bien un des deux leviers de chaque côté de la cuvette A. En se reportant maintenant à la fig. 14, on voit la pédale 10d montée sur l'extrémité du levier 8d pivotant sur l'axe horizontal fixe 9a. Vers son milieu, le bras de levier 8d porte, articulée en 7d, l'extré mité inférieure de la bielle 6d dont l'extrémité supé rieure est articulée en 5d sur le flasque 4d solidaire du siège 1d <I>et</I> susceptible de pivoter avec lui autour de l'axe fixe horizontal 3.
En appuyant sur la pédale IOd (flèche Y), on abaisse le levier 8d en 8'd. L'articulation 7d vient en<I>7'd ;</I> la bielle<I>6d en</I> 6'd, l'articulation 5d en 5'd, le flasque<I>4d</I> en<I>4'd</I> et le siège I d en I'd (flèche W). Le siège n'est pas relevé jusqu'à la verticale, de sorte que, lorsque l'on abandonne la pédale, son poids le fait retomber dans sa position rabattue, les pièces mobiles revenant chacune dans la position initiale en trait plein.
Sur la fig. 15, où les pièces homologues portent les mêmes chiffres et lettres de références, un res sort 1<B>I d,</B> travaillant à la pression, tend constamment à relever le levier 8d. L'extrémité supérieure de la bielle 6d porte un ergot 5d auquel est accrochée une extrémité du ressort à boudin 12d travaillant à la traction et dont l'autre extrémité est accrochée à l'ergot 13d de la came 4e.
Celle-ci présente, vers le haut, deux encoches arrondies de part et d'autre de son axe de rotation 3. Dans la position du siège rabattu (I), l'ergot 5d est logé dans l'une de ces encoches où le maintient le ressort 12d. Si l'on abaisse la pédale 10d (flèche Y) et, avec elle, le levier 8d et la bielle 6d, en sur montant la résistance du ressort 11d, on fait basculer la came dans le sens des aiguilles d'une montre (flèche W) ; elle vient d'ans sa position en trait mixte 4'e, relevant avec elle le siège qui se place verticalement en 1'd (Il et III).
Si l'on abandonne la pédale, le ressort 1 l d relève le levier 8d et la bielle, qui passe de la position 6'd (II) à la posi tion 6"d (III) parce que le ressort 12d aura fait glisser l'ergot terminal de bielle de la position 5'd à la position 5"d. C'est la position point mort, siège relevé.
Pour le rabattre, on abaisse de nouveau la pédale l Od et, par le jeu des pièces mobiles articulées, l'ergot passe de la position 5"d à la position 5'd, ramenant la came et, avec elle, le siège, sur sa position initiale (IV), après quoi, sur dernier abandon de la pédale, le ressort 11d relève le levier 8d et renvoie vers le haut la bielle, dont le ressort 12d rappelle fina lement l'ergot 5d sur sa position initiale, dans son encoche du début.