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PROCEDE DE GALVANISATION ET PRODUITS UTILISES! DANS CE PROCEDE.
Les procédés de galvanisation connus consistent à immerger un ob- jet en fer dans un bain de métal en fusion composé soit de zinc seul, soit de plomb et de zinc. Mais dans ces procédés, le zinc, comme tous les métaux fondus,forme chimiquement un alliage binaire de zinc, oxyde zinc ( Zn + ZnO); c'est cet alliage binaire qui constitue en fait le revêtement de l'objet en fer à galvaniser.
La présence d'oxyde de zinc dans le revêtement du fer occasionne de multiples inconvénients. Notamment, l'oxyde de zinc semble bien son propre métal,de sorte jouer le rôle de catalyseur d'oxydation vis à vis de/la quantité d'oxy de dans le revêtement croît tandis que l'efficacité de ce dernier dimi nue simultanément et peut même s'annuler. Pour assurer une protection de durée raisonnable on se trouve ainsi dans l'obligation d'exécuter des revêtements d'épaisseur notable.
Depuis longtemps on a reconnu les inconvénients de l'oxyde de zin et pour les combattre on a cherché à réduire cet oxyde par l'opération dite de perchage qui consiste à introduire dans le zinc en fusion une ou plusieurs perches de bois vert. On détermine ainsi dans la masse de métal en fusion la formation de carbone naissant qui réduit l'oxyde de zinc à l'état de zinc métallique,
Mais jusqu'à ce jour, l'effet de cette réduction de l'oxyde est de trop courte durée pour avoir une valeur industrielle pratique : très rapidement le zinc s'oxyde à nouveau et donne encore naissance à des revêtements qui contiennent une notable teneur d'oxyde de zinc.
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La présente invention a pour but d'éviter cet inconvénient. Elle concerne d'abord un procédé de galvanisation, caractérisé parce qu'on élimine dans les bains de zinc en fusion, non seulement l'oxyde de zinc mais aussi les oxydes de métaux étrangers, tels que fer, cuivre, cadmium et plomb, ce qui supprime la possibilité pour le zinc de s'oxyder et assure par suite une désoxydation effective du zinc,
Dans ces conditions, on obtient un bain de zinc désoxydé et qui par suite peut donner naissance, dans l'opération de galvanisation,à une couche de zinc métallique sans trace d'oxyde.
L'invention s'applique non seulement au traitement de bains de @ zinc en fusion, mais aussi au traitement de ces bains de zinc surmontant des bains de plomb : dans ce cas,conformément à la présente invention, on élimine tout d'abord dans le bain de plomb, qui sera surmon té du bain de zinc, tout oxyde métallique,ce qui supprime toute possibilité de transport d'oxyde dans le bain de zinc ultérieurement ajouté et,en conséquence, de formation d'oxyde de zinc dans le revêtement.
En définitive, lorsqu'on traite suivant l'invention un bain de zinc surmontant un bain de plomb, de manière à éliminer tout oxyde métallique, d'abord dans le bain de plomb, puis dans le bain de zinc, on obtient deux bains de métaux superposés et ne contenant pratiquement aucune trae d'oxyde métallique.
Dans ces conditions, l'objet en fer amené par le bain de plomb à sa température de galvanisation, se recouvre dans le bain de zinc d'une couche de zinc métallique, sans trace d'oxyde, et par suite dans les conditions optima de solidité et d'homogénéité du revêtement.
L'invention s'étend aux procédés de galvanisation ci-dessus décrits quels que soient les réducteurs utilisés.
Toutefois, suivant un mode de réalisation particulièrement intéressant de l'invention, on traite le bain de zinc métallique par un alliage d'argent, zinc et aluminium, qui non seulement réduit efficacement les oxydes métalliques du bain, mais présente également un pain; de fusion suffisamment bas pour être facilement incorporé au bain, et finalement a l'avantage, par le constituant argent qu'il contient, de séparer les bains de plomb et de zinc et de réduire ou d'éviter le
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plomb dans les revêtements lorsque ces deux bains de plomb et de zinc sont employés simultanément.
On peut avantageusement fabriquer cet alliage d'argent, zinc et aluminium de la manière suivante :
A du plomb doux porté à une température élevée convenable, on ajou te une quantité déterminée d'argent vierge mélangé à des corps réducteurs. On laisse tomber la température aux environs supérieurs du point de fusion du zinc, puis l'on ajoute du zinc éleotrolytique. Après un temps convenable de repos, pour permettre la phase d'introduction de l'argent dans le zinc, on ajoute par immersions successives l'aluminium jusqu'à sa dose moléculaire, c'est-à-dire un poids tel que le rapport des poids de zinc et d'aluminium soit égal au rapport des poids moléculaires de ces deux métaux. Puis on laisse refroidir l'alliage ainsi obtenu jusqu'à solidification en ayant soin de ne pas laisser se solidifier le plomb. On retire ensuite l'alliage solide nageant sur le plomb.
L'on peut ensuite refondre l'alliage pour le lingoter ou le laisser tel quel. Le plomb utilisé peut servir indéfiniment pour recc=i mencer la même opération.
En principe, la quantité d 'argent sera aussi faible que compatible avec l'obtention d'un alliage capable de fondre à la température du bain de zinc ; est normalement de l'ordre de 4%.
L'invention s'étend d'ailleurs non seulement au procédé de fabrication ci-dessus, mais aussi à titre de produit industriel nouveau, à l'alliage argent, zinc et aluminium conforme à celui obtenu par ce procédé.
On a décrit ci-après à titre d'exemple un mode de réalisation du procédé de galvanisation conforme à l'invention, dans le cas d'un bain de zinc surmontant un bain de plomb*
La masse de plomb est soumise à plusieurs phases de fusion à haute température, suivies de refroidissement jusqu'au dessus du point de solidification. A chaque phase on procède à un perchage énergique avec bois vert. A la dernière phase, l'on étend sur le plomb encore liquide une couche de corps réducteurs composés de soude et de borax mélangés préalablement à du charbon de bois pulvérisé.
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Après un repos assez long à la même température, on ajoute les lingots nécessaires de zonc et l'on procède à leur fusion définitive.
Les corps réducteurs remontent à la surface d'où on les retire.
Il convient maintenant de réduire l'oxyde de zinc mélangé au zinc métallique. Pour cela on effectue une réduction par perchage, puis on fait fondre par friction dans la masse de zinc en fusion l'alliage argent, zinc et aluminium : on obtient ainsi un bain de zinc entièrement débarrassé de tout oxyde de zinc ou d'autres oxydes de métaux étrangers tels que fer, cuivre, cadmium et plomb; ce bain surmontant un bain de plomb métallique débarrassé lui aussi de tout oxyde.
On plonge ensuite l'objet de fer dans le bain métallique zinc, plomb, ainsi obtenu et on constate que l'on obtient un revêtement de zinc métallique tout à fait pur, appliqué sur l'objet de fer. Ces revê tements ont une adhérence parfaite et se prêtent à tous les efforts de pliage, de tension, voir même d'emboutissage supportés par le métal prc t égé.
On peut résumer en ces termes les avantages principaux de la présente invent ion :
1 Revêtement présentant la plus haute résistance à la corrosion qu'il soit possible d'atteindre, dépassant même celle des revêtements obtenus par l'alliage eutectique Cd/Zn ;
2 Revêtement à adhérence parfaite, se prêtant à tous les efforts de pliage, de torsion, voir même d'emboutissage supportés par le métal protégé ;
30 Economie de zinc de plus de 50 %;
4 Suppression quasi totale des cendres ;
REVENDICATIONS.