Alliage de magnésium La présente invention se rapporte à un alliage de magnésium contenant au moins 80 /o de magnésium. Il est d'expérience courante que dans les alliages de magnésium, une phase intergranulaire peut avoir un effet fragilisant ou autrement nuisible sur l'alliage,
et le but de l'invention est de combattre cet effet nuisible.
Par exemple, l'addition de métaux des terres rares au magnésium a pour effet, lorsque le métal des terres rares dépasse un certain pourcentage, de produire une phase intergranulaire fragile. Lorsque l'addition de mé tal des terres rares ne dépasse pas un pourcentage connu,
la phase intergranulaire peut être mise en solu tion par traitement thermique de manière connue et l'effet fragilisant est .ainsi réduit. Cependant, si la teneur en métaux des terres rares dépasse la limite de soli- bilité solide,
une complète dissolution de la phase par un traitement thermique de la manière connue est im- possible. On sait également que si l'alliage de magné sium contient du zinc,
la phase intergranulaire résultant de l'addition d'un métal des terres rares est très stable et ne peut pas être dissoute par un traitement thermique de la manière connue.
On sait d'autre part que l'addition de certains élé ments, comme par exemple des métaux des terres rares et le thorium, aux alliages de magnésium, particulière- ment à ceux contenant du zinc, procure certains avan tages techniques, par exemple des moulages plus sains et une meilleure aptitude nu travail par déformation plastique.
L'emploi d'additions de métaux des terres rares ou de thorium est actuellement limité par les effets fragilisants de ces additions.
L'alliage selon l'invention, qui contient au moins 80 '1/o de magnésium en poids avec au moins un cons- tituant allié choisi parmi les métaux des terres rares et le thorium,
est caractérisé en ce qu'il contient en outre de l'hydrogène en proportion d'au moins 50 cm3 d'hy- drogène mesurés dans les conditions normales par 100 g d'alliage. Le procédé préféré de préparation de cet alliage
consiste à former tout d'abord un alliage de magnésium comprenant un constituant allié, consistant en au moins l'un des éléments métaux des .terres rares et thorium, dont au moins une partie est incorporée dans une phase intergranulaire,
puis à chauffer l'allflage en présence d'hydrogène afin que l'hydrogène agisse avec ledit cons- tituant et qu'au moins une partie de la phase inter- granulaire diffuse dans le métal de base.
Telle qu'on l'envisage ici, l'expression métaux des terres rares , englobe l'yttrium.
L'élément allié qui doit réagir avec l'hydrogène peut être qualifié de constituant actif .
Par exemple, l'hydrogène peut réagir avec le cons- tituant ,actif dans les zones intergranulaires en formant un hydrure, attaquant ainsi la phase intergranulare et libérant un ou plusieurs die ses constituants, qui entrent en solution dans le magnésium.
Comme autre exemple, l'hydrogène peut réagir avec l'élément .actif déjà dissous dans la phase ., ce qui permet une dissolution à partir de la phase intergranulaîre, avec continuation de l'atta que progressive du constituant actif dissous.
L'invention trouve une application particulière dans les alliages de magnésium contenant du zinc.
Par exem ple, un alliage de magnésium contenant 6 p/o de zinc et 0,6-0,9 % de zirconium offre une haute résistance mécanique à la température ordinaire. Cependant,
cet alliage a une tendance marquée à la microporosité à l'état moulé, et cette porosité est cause d'un affaiblisse- ment considérable. Cette tendance à la microporosité limite l'exploitation commerciale de cet alliage. Il est également bien connu que la <RTI
ID="0001.0231"> tendance de cet alliage à la microporosité peut être améliorée par une addition de métaux des terres rares, par exemple de cérium- mischmetall ou de didyme-mischmetall, qui sont deux formes commerciales de métaux des terres rares. Cepen dant,
ces additions abaissent la résistance à la traction de l'alliage et le rendent commercialement inintéressant. Par contre, dans un exemple de l'invention, un ou plu sieurs métaux des terres rares est inclus dans l'alliage, puis l'alliage est traité thermiquement en présence d'hy drogène afin que l'hyydrogène réagisse avec un ou plu sieurs des métaux des terres rares.
Les résultats donnés dans le tableau suivant illustrent l'amélioration des pro- priétés qui peut être obtenue par l'emploi du nouveau procédé décrit dans le présent exposé
EMI0002.0026
Alliage <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> contenant <SEP> nominalement <SEP> 6 <SEP> % <SEP> de <SEP> zinc <SEP> et <SEP> 0,7'% <SEP> de <SEP> zirconium
<tb> Atmosphère <SEP> du <SEP> traitement <SEP> thermique <SEP> L. <SEP> E. <SEP> (1) <SEP> 0,1 <SEP> % <SEP> L. <SEP> E. <SEP> (2) <SEP> 0,2 <SEP> % <SEP> R. <SEP> T.
<SEP> (s) <SEP> A(4)
<tb> S02 <SEP> (atmosphère <SEP> normale <SEP> pour <SEP> les
<tb> alliages <SEP> de <SEP> magnésium) <SEP> <B>.......... <SEP> .......</B> <SEP> 3
<tb> Hydrogène <SEP> ................................................ <SEP> 2
<tb> Alliage <SEP> de <SEP> magnésium <SEP> contenant <SEP> nominalement <SEP> 6 <SEP> % <SEP> de <SEP> zinc, <SEP> 2 <SEP> % <SEP> de <SEP> métaux
<tb> des <SEP> terres <SEP> rares <SEP> et <SEP> 0,7 <SEP> % <SEP> de <SEP> zirconium
<tb> 502 <SEP> <B>....
<SEP> .......................................</B> <SEP> 4
<tb> Hydrogène <SEP> _......<B>...........</B> <SEP> .<B>.......</B> <SEP> .<B>.....................</B> <SEP> 10,5
<tb> (1) <SEP> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> à <SEP> 0,1 <SEP> % <SEP> d'allongement <SEP> permanent <SEP> (kg/mm2)
<tb> (2) <SEP> Limite <SEP> d'élasticité <SEP> à <SEP> 0,2 <SEP> % <SEP> d'allongement <SEP> permanent <SEP> (kg/mm-)
<tb> (s) <SEP> Résistance <SEP> à <SEP> la <SEP> traction <SEP> (kg/mm2)
<tb> (4) <SEP> Allongement <SEP> à <SEP> la <SEP> rupture <SEP> (%) Ces résultats ont été obtenus sur des barres d'essai moulées,
confectionnées suivant 1a norme britannique L,101, fig. 1. Dans chaque cas, le traitement thermique a été effectué à 500C pendant 24 heures dans une atmosphère de S02 ou d'hydrogène, puis à 1250C pen dant 64 heures à l'air.
Dans le cas de l'alliage décrit en détail dans l'exem ple ci-dessus, l'amélioration des propriétés mécaniques résultant de l'application de ce nouveau principe est associée à la modification d'une phase métallurgique présente dans la zone intergranulaire de l'alliage. La présence de cette phase est responsable de l'amélioration de la mieroporosité et également de la <RTI
ID="0002.0053"> perte dans les propriétés à la traction. La phase est normalement très stable et ne peut pas être facilement dissoute par un traitement thermique de la manière précédemment con nue.
On suppose que l'introduction d'hydrogène pendant le traitement thermique transforme le métal des lierres rares en hydrure, ce qui provoque la décomposition de la phase originale et élimine ainsi l'effet nuisible sur la résistance mécanique.
La probabilité d'une amélioration de le résistance due à l'emploi d'un constituant actif donné peut donc être estimée par un examen métallo graphique comparé d'échantillons traités thermiquement de la manière précédemment connue, et d'échantillons traités thermiquement de la manière décrite dans le présent exposé.
Ces :examens métallographiques comparés ont per- mis d'établir que des changements de phase favorables se produisent dans les alliages de magnésium contenant du thorium, en sorte que les métaux des terres rares peuvent être remplacés en partie ou en totalité par du thorium.
L'yttrium peut également être utilisé comme consituant actif .
De préférence l'alliage de magnésium consiste, en dehors des impuretés, en
EMI0002.0109
T. <SEP> R. <SEP> * <SEP> ....................................... <SEP> 0,2 <SEP> - <SEP> 6 <SEP> O/o <SEP> en <SEP> poids
<tb> Zinc <SEP> <B>........................ <SEP> .................</B> <SEP> 0,25 <SEP> -10 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> H <SEP> ................................................ <SEP> au <SEP> moins <SEP> 50 <SEP> cc/100g
<tb> (approx. <SEP> 0,005 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids)
<tb> Zirconium <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 1 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> Manganèse <SEP> ..............................
<SEP> 0 <SEP> - <SEP> 2,5 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Métaux <SEP> des <SEP> terres <SEP> rares Dans les alliages contenant à la fois du zirconium et du manganèse, si l'un ou l'autre de ces éléments est présent en teneur d'au moins 0,3 0/0,1a teneur de l'autre ne doit pas dépasser 0,
2 %.
Dans les alliages qui ne contiennent pas de zirco- nium et qui contiennent du fer en proportion de, par exemple 0,03 à 0,1 0/0, la teneur en silicium doit être inférieure à 0,05 %.
Si désiré, un ou plusieurs des éléments suivants peu vent être inclus dans l'alliage
EMI0002.0141
Ag <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 8 <SEP> % <SEP> en <SEP> poids
<tb> Cd <SEP> <B>_ <SEP> ..................... <SEP> .....</B> <SEP> 0 <SEP> -5 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Li <SEP> <B>..............................</B> <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 6 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Ca <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Ga <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 2,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> In <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 2,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Ti <SEP> ..............................
<SEP> 0 <SEP> @-.5,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Pb <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Cu <SEP> <B>......................... <SEP> <SEP> ....</B> <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 0,25 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Bi <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> 0 <SEP> -3 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Fe <SEP> <B>........................... <SEP> _ <SEP> 0,03-</B> <SEP> 0,1 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Be <SEP> .............................. <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 0,05 <SEP> <SEP> <SEP> Le domaine de composition plus limité ci-après est encore préféré:
EMI0003.0005
TR <SEP> <B>..... <SEP> ........................</B> <SEP> 0,75 <SEP> - <SEP> 4 <SEP> %en <SEP> poids
<tb> Zn <SEP> <B>........... <SEP> _ <SEP> ................</B> <SEP> 3 <SEP> - <SEP> 8 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Zr <SEP> <B>........ <SEP> .....................</B> <SEP> 0,3 <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Ag <SEP> .... <SEP> .................... <SEP> 0 <SEP> - <SEP> 0,25 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Hydrogène <SEP> ...............
<SEP> au <SEP> moins <SEP> 50 <SEP> cc <SEP> / <SEP> 100 <SEP> g Pour une haute ductilité combinée à une limite d'élasticité satisfaisante, les teneurs en métaux TR et zinc peuvent être limitées aux gammes suivantes
EMI0003.0010
TR <SEP> .............................. <SEP> 0,75 <SEP> - <SEP> 1,5 <SEP> b/o <SEP> en <SEP> poids
<tb> Zn <SEP> ..............................
<SEP> 3,5 <SEP> - <SEP> 5 <SEP> <SEP> <SEP> Les limites ci-après des teneurs TR et zinc confè rent une haute limite d'élasticité avec une bonne ducti lité:
EMI0003.0022
TR <SEP> <B>..... <SEP> . <SEP> ... <SEP> ...................</B> <SEP> 1,75 <SEP> - <SEP> 4,0 <SEP> %en <SEP> poids,
<tb> Zn <SEP> <B>...................... <SEP> . <SEP> .......</B> <SEP> 5,5 <SEP> .- <SEP> 7,5 <SEP> <SEP> <SEP> Pour les plus hautes limites d'élasticité, la composi tion suivante est préférée
EMI0003.0025
TR <SEP> <B>....... <SEP> ......................</B> <SEP> 1,75 <SEP> - <SEP> 4 <SEP> ID/o <SEP> en <SEP> poids,
<tb> Zn <SEP> <B>......................... <SEP> . <SEP> ....</B> <SEP> 5 <SEP> - <SEP> 8 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Zr <SEP> <B>................ <SEP> .... <SEP> . <SEP> ........</B> <SEP> 0,3 <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Ag <SEP> ..............................
<SEP> 0,5 <SEP> -- <SEP> 5 <SEP> <SEP> <SEP> Comme la proportion de certains de ces éléments (en particulier le zinc) est pratiquement limitée par leur effet défavorable sur certaines propriétés, telles que la porosité, la tendance au fissurage pendant la solidi fication, la soudabilité, etc.,
et comme l'addition des constituants qualifiés d' actifs dans cet exposé com bat cette tendance,
(utilisation des principes divulgués dans le présent exposé rend possible d'accroître les te neurs admissibles en certains de ces constituants alliés au-delà des niveaux rencontrés dans la pratique actuelle, et met ainsi à disposition des alliages de plus haute résistance.
Gomme il est connu que l'addition de constituants actifs combat la tendance d'un alliage de magné sium à se fissurer lorsqu'il est refroidi rapidement (par exemple par trempe à l'eau ou à l'huile) à partir d'une haute température,
on peut s'attendre à ce que l'utili- sation du principe divulgué dans cet exposé permettra ce refroidissement rapidement de systèmes d'alliages avec lesquels il n'est pas praticable actuellement. On peut s'attendre à ce qu'un tel refroidissement rapide améliore encore la <RTI
ID="0003.0085"> résistance de l'alliage.
En ce qui concerne l'argent en tant qu'élément allié, il est connu que l'addition d'argent, par exemple en teneur allant jusqu'à 6 %, à l'alliage de magnésium contenant 6 o/a de zinc et 0,7 'o/o de zirconium procure une amélioration notable de la résistance à la traction. Cependant,
cette addition n'apporte aucune amélioration à la tendance marquée de cet alliage de présenter de la microporosité à l'état moulé, en sorte que l'exploitation commerciale de ces alliages contenant de l'argent est également limitée en raison de cette caractéristique.
Il a été trouvé que l'application du principe divulgué dans cet exposé procure également une amélioration signi ficative en ce qui concerne l'absence de porosité de l'alliage contenant de l'argent avec récupération subsé quente de propriétés par le traitement thermique dans l'hydrogène.
L'addition d'argent semble diminuer la vitesse de l'attaque de la phase intergranulairc par Illy- drogène, mais une transformation complète ou sensible ment complète de la phase peut être effectuée par un traitement de durée un peu plus longue que celle du traitement de l'alliage exempt d'argent.
En ce qui concerne le thorium utilisé comme élé ment allié actif, li est connu que la phase intergranu- laire formée, en particulier lorsque le zinc est également présent, a un effet fragilisant moins marqué que d'ans le cas des métaux des terres rares,
bien que l'effet fragili- sant soit trop important pour de nombreuses applica tions. Il peut donc être avantageux de remplacer par tiellement ou complètement les métaux des terres rares par du thorium comme constituant actif, en particulier lorsqu'une transformation seulement partielle de la phase intergranulaire est désirée.
Dans ce cas, la teneur en thorium peut être de 0,5 à 2,5 a/o, et la teneur en mé taux TR peut être de 0,75 à 2,5 %. Si désiré, on. peut utiliser des métaux des terres rares. dans lesquels la teneur en lanthane a été diminuée, par exemple du di- dyme.
Il est bien connu que les alliages de magnésium des tinés à être employés à des, températures élevées peu vent contenir des métaux des. terres rares ou du thorium comme addition alliée essentielle.
Après avoir été traités thermiquement de la manière décrite dans cet exposé, les alliages de ce type peuvent être affectés d'une baisse de la résistance à haute température,
due à la transfor- m@ation de l'addition alliée essentielle en une forme qui ne convient pas .au développement de la résistance à haute température. La transformation de l'élément ao- tif peut être interrompue avant son achèvement,
par exemple par un choix approprié deRTI ID="0003.0219" WI="3" HE="4" LX="1714" LY="1475"> 11a durée et de la température, ce qui permet au reste de l'élément ac tif d'exercer son autre fonction, qui est de procurer la résistance à haute température. De cette manière,
des alliages de moulabilité et de résistance à la tempé- rature ordinaire améliorées, mais conservant la résis- tance à haute température, peuvent être produits.
Un autre avantage se rapporte aux alliages à fort pouvoir d'amortissement. Il est connu qu'un alliage bi- naire de magnésium contenant nominalement 0,6 'o/o de zirconium a un fort pouvoir d'amortissement et cet alliage est utilisé commercialement pour ce but.
Cepen dant, cet alliage a une moulabilité .très médiocre et son emploi commercial basé sur son fort pouvoir d'amor tissement est limité par (impossibilité de mouler des formes compliquées. L'addition des constituants ac- tifs indiqués dans cet exposé,
de préférence avec une addition de zinc, améliore sensiblement la moulabilité de cet alliage binaire magnésium-zirconium, mais l'ad dition de ces métaux .actifs diminue le pouvoir d'amortissement. De même,
le magnésium pur et les alliages de magnésium contenant du manganèse sont également connus pour leur fort pouvoir d7amortisse- ment,
mais ne sont pas employés pratiquement en rai son de l'impossibilité de mouler des formes compli- quées. La moulabilité de ces alliages peut aussi être améliorée par addition des constituants actifs indi- qués dans cet exposé, mais.
ces additions abaissent éga lement le pouvoir d'amortissement. Le pouvoir d'amor tissement des alliages de magnésium contenant des élé ments actifs peut être .amélioré par un traitement thermique dans l'hydrogène.
Les compositions préférées conférant un bon pouvoir d'amortissement combiné à une bonne moulabilité sont les suivantes
EMI0004.0005
TR <SEP> <B>................</B> <SEP> -<B>...........</B> <SEP> ... <SEP> 0,2 <SEP> -- <SEP> 4 <SEP> !o/o <SEP> en <SEP> poids
<tb> Zn <SEP> <B>............... <SEP> . <SEP> .................</B> <SEP> 0 <SEP> .- <SEP> 3 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> Zr <SEP> ................................. <SEP> 0,3 <SEP> - <SEP> 1,0 <SEP> <SEP> <SEP>
<tb> H <SEP> <B>........ <SEP> . <SEP> ......... <SEP> ....
<SEP> ..............</B> <SEP> au <SEP> moins <SEP> 50 <SEP> <B><I>ce</I>/</B> <SEP> 100 <SEP> g Lorsque l'alliage ne contient pas de zirconium, la. teneur en TR est de préférence de 0,25 - 3 1% avec 3,
5 - 8 % de zinc et 0,15 - 2,5 '% de manganèse, l'ar- gent étant compris entre 0 et 0,25 '% ou entre 0,
25 et 5 0/0 lorsque des propriétés améliorées sont désirées. Ces compositions conviennent également bien à la dé- formation plastique par les procédés connus.
La température de traitement thermique de l'alliage de magnésium peut être comprise entre 1500C et le voi sinage immédiat du solidus. Les températures d'au moins 450t,C sont normalement employées pour le stade d'hy- druration, lequel est normalement suivi d'un traitement de précipitation à une température non supérieure à 250C.
Au cours du traitement thermique décrit ici, il est essentiel que l'alliage puisse absorber une quantité signi- ficative d''hydrogène. La teneur en hydrogène de l'al liage de magnésium doit être d'au moins. 50 cc par <B>100</B> g de l'alliage et peut être d'au moins<B>80</B> cc.
Le trai tement thermique peut être effectué dans une atmo sphère d'hydrogène ou dans une atmosphère riche en hydrogène, par exemple de l'ammoniac, des hydrocar bures gazeux, etc., et également dans une atmosphère humide, l'alliage de magnésium réduisant l'humidité ;en libérant de l'hydrogène.
Le traitement thermique peut également être effectué dans n'importe quel autre milieu, par exemple dans un bain de sel, à condition. que ce milieu convienne au traitement thermique des alliages de magnésium (par exemple, les bains de nitrate sont généralement considérés comme indésirables en raison du risque de réaction explosive entre le magnésium et les nitrates en fusion,
mais les bains de chlorures peu vent être employés sans ce risque), et à condition que l'hydrogène puisse accéder à l'alliage de magnésium, par exemple par addition au bain d'hydroxydes ou d'hydrures instables tels que l'hydrure de sodium.
L'ac cès de l'hydrogène dans un tel traitement thermique peut également être obtenu grâce à un processus élec trolytique.
Dans ce traitement thermique, on peut s'attendre à ce que la vitesse d'absorption de l'hydrogène augmente avec la pression du milieu contenant de l'hydrogène qui entoure le magnésium.
On peut également s'atten dre à ce qu'une ionisation partielle ou complète du milieu contenant de l'hydrogène augmente la vitesse d'absorption de l'hydrogène. Ceci est conforme aux principes connus de l'absorption des gaz.
Il a été en outre constaté que la surface de l'alliage de magnésium peut être avantageusement soumise à un traitement aug- mentant la vitesse d'absorption de Parmi ces traitements, on peut mentionner le grenaillage,
la formation d'un film de chromate sur la surface de l'al liage de magnésium et l'application d'une solution saline sur la surface de l'alliage de magnésium.
II a en outre été constaté que l'absorption d7hy- drogène peut être réduite ou inhibée par d'autres traite ments de la surface. Les surfaces de magnésium net toyées par oxydation anodique dans une solution de bifluorure d'ammonium tendent à s'opposer à l'absorp- tion d'hydrogène.
Les surfaces de magnésium revêtues d'acide borique fondu peuvent être rendues totalement résistantes à la pénétration de l'hydrogène et il a égale ment été démontré que la surface d'un alliage de ma gnésium recouverte étroitement d'une gaine en acier résiste à la pénétration de l'hydrogène.
Il est donc possible de produire des articles en alliage de magné sium dans lesquels des propriétés mécaniques spécifi ques sont développées dans des parties choisies de l'ar ticle, le autres parties ayant des propriétés spécifiques d'une nature différente. Par exemple, on pourrait con fectionner un article moulé en un alliage de magnésium contenant nominalement 3 p/o de métaux des terres rares,
3 % de zinc et 0,6 % de zirconium. Cet alliage a une bonne résistance mécanique aux températures éle vées et une très bonne moulabilité mais est affecté d'une ductilité assez médiocre,
de l'ordre de 5 % d'allonge- ment à la rupture. A l'aide de l'invention, on peut aug menter la ductilité jusqu'à un allongement à la rupture d'environ 15 0/0, cependant, dans cet alliage particulier,
il faut s'attendre à ce que le nouveau principe de traite- ment entraîne une certaine perte de résistance à haute température.
En masquant des surfaces choisies de l'ar ticle moulé, on peut limiter le traitement d''hydruration aux surfaces non masquées, et obtenir ainsi un article moulé présentant une bonne résistance au fluage dans des parties choisies et une bonneRTI ID="0004.0229"WI="13" HE="4" LX="1649" LY="1195"> ductilité dans d'autres parties choisies.
Il a en outre été trouvé que, par un choix approprié de la durée, de la température, du milieu de traitement thermique, etc.,
on peut .agir sur la vitesse de progres sion de la conversion de l'élément actif de manière à modifier les propriétés sur une profondeur limitée en dessous de la surface de l'article traité. L'invention peut donc être utilisée pour la production d'articles à base de magnésium ayant des caractéristiques de résistance mécanique nettement différentes à leurs <RTI
ID="0004.0250"> surfaces, en comparaison avec les caractéristiques vers le centre de leur section transversale.
On sait également que l'addition des métaux ac tifs indiqués dans cet exposé améliore les caractéris tiques de déformation des alliages de magnésium, mais que leur emploi est limité par leur effet de réduction de la résistance. Les alliages et les méthodes divulgués ici peuvent donc aussi être appliqués à des formes forgées.
L'invention permet de produire des moulages pos- sédant au moins 14,2 kg/mm2 de limite d'élasticité à 0,1 % d'allongement permanent, combinée à une va- leur <U>minim</U>um d'allongement à la rupture d'au moins 7 0/0, ces chiffres se rapportant à des échantillons dé coupés dans le moulage.