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"Machine à mouler à commande mécanique avec vibreur".
La présente invention est relative à une machine à mouler d'un fonctionnement sûr et rapide et dont tous les organes en mouvement sont totalement à l'abri des poussières de sables ou autres et, par conséquent, de l'action abrasive de ces dernières.
Cette machine se caractérise particulièrement par le fait qu'elle peut réaliser, par une action purement mécanique la compression à un taux élevé du sable dans le châssis; le dit châssis ainsi que la plaque modèle étant, en outre, soumis à l'action d'une table vibrante provoquant le tasse- ment régulier et parfait du sable avant sa compression.
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D'autre part, la machine à mouler suivant la présente invention, est munie de moyens appropriés pour verrouiller et déverrouiller automatiquement la table, ainsi que de moyens réglables pour dégager le châssis de la plaque modèle. D'autres particularités de cette machine seront définies au cours de la description qui suit.
En principe cette machine à mouler, comprend un mon- tant vertical, muni d'un bras orientable, pouvant exécuter une rotation d'au moins 45 et réglable en hauteur, qui porte le plateau, contre lequel vient prendre appui la face supé- rieure du sable déposé et tassé dans le châssis; une table vi- brante portée par une fausse table, elle même solidaire d'un bras vertical guidé et actionné dans un socle disposé en/des- sous du niveau du sol, par un mécanisme attaqué par un moteur électrique approprié et contrôlé par un levier d'embrayage se trouvant à la portée de l'opérateur.
La table vibrante, commandée par un second moteur électrique, porte deux rai- nures en croix permettant la fixation, par vis, de toute plaque-modèle ; cette table, ainsi que la fausse table est, en outre, munie des échancrures pour permettre le passage des chandelles destinées à l'enlèvement du châssis, lors du mouvement de descente .de la table. Les chandelles sont ré- glables quadrangulairement à n'importe quel point situé dans les échancrures de la table.
Une forme d'exécution, donnée à titre d'exemple non limitatif est représentée, aux dessins annexés, dans les- quels : la figure 1 est une vue en élévation de l'ensemble de la machine; la figure 2 représente une coupe transversale de la fausse table vibrante et de la table.
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La machine à mouler est constituée par un montant vertical 1 solidaire de la plaque de base 2 qui est fixée au niveau du sol par des boulons de fondation 3. A sa partie supérieure, le montant vertical 1 est muni d'un bras mobile 4 ; tourillonné en 5, de manière à pouvoir se déplacer suivant un arc de cercle de 45 au moins. A son extrémité antérieure le bras 4 porte le plateau horizontal 6 dont le réglage en hauteur peut être effectué au moyen des écrous à poignée 7 et 7' agissant sur la queue filetée du plateau et engagée dans la douille verticale 8' formant l'extrémité antérieure du bras 4. Une poignée 9' verticale est fixée à la dite douille et facilite le déplacement manuel du bras 4.
Le plateau 6 est muni des moyens permettant la fixa- tion éventuelle des formes.
Sous la plaque de base 2 et, par conséquent, dans une fosse appropriée, est disposé le socle 8, faisant corps avec la dite plaque de base., qui guide le bras vertical de presse 9 traversant la plaque de base 2 par une manchette appropriée et portant la fausse table 10 et la table vibrante 11. Le socle 8 supporte également le mécanisme de levée et de descente de la table ainsi que le moteur électrique 12 entrainant le dit mécanisme, décrit plus loin.
La fosse, contenant la partie souterraine de la machine à mouler, est dimensionnée de manière à ménager une chambre de visite permettant d'atteindre aisément la substruc- ture de la machine, pour les besoins éventuels d'entretien, de réglage et de réparation. Cette chambre de visite est re- couverte par une porte ou un couvercle rigoureusement étanche.
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Afin d'éviter toute introduction de poussières abrasives, provenant du sable mis en oeuvre, des soufflets élastiques, exécutés en une matière convenable et appropriée, par exemple, du cuir, sont fixés d'une manière rigoureusement étanche, respectivement, entre la plaque de base 2 et la fausse table et entre la fausse table et la table. Le souf- flet 13 entourant le bras 9, dans sa partie dépassant le sol, est fixé à la face supérieure de la plaque de base 2 ou mieux, passage de la manchette livrant/au dit bras et à la face inférieure de la fausse table 10, tandis que le soufflet 13' est disposé entre la face supérieure de la fausse ta le 10 et la face inférieure de la table 11.
Ces soufflets, qui s'étendent lors de la levée du bras portant les tables et qui se rétractent lors de la descente de ce même bras, mettent tous les organes en mouve- ment à l'abri des poussières de sable et autres..
La fausse table vibrante 10, se compose d'un carter métallique 14, par exemple, en fonte, fixé d'une ma- nière appropriée à la tête du bras de presse 9. Son profil en plan est celui d'un carré, dont les quatre coins ont été coupés comme représenté schématiquement à la figure 3. Le profil de la table 11 est identique à celui de la fausse table 10.
Le carter 14 contient le mécanisme générateur de vibrations, les dispositifs de suspension et de liaison de la table 11 ainsi que d'autres accessoires, tels que : interrupteurs électriques non représentés aux dessins et les graisseurs 33.
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Le mécanisme générateur de vibrations est constitué par un moteur électrique 15, fixé et maintenu dans le carter 14 par tous moyens connus et usuels, et dont le bout d'arbre 16 sorti est prolongé par un axe 17,légèrement excentré par rapport au bout d'arbre 16; dans la forme d'exécution repré- senté, l'excentricité est de l'ordre de deux dizièmes de mil- limètre. L'extrémité antérieure de l'axe 17 est supporté par un palier à billes.
Deux roulemants à billes supportant une jante métallique 18 sont calés sur l'axe 17 ; cette jante s'enroule un feuillard d'acier 24, qui guidé par les galets 19 et 20 est fixé par une de ses extrémités au coulisseau 21, contrôlé par la vis de tension 22; l'autre extrémité du feuillard étant fixé dans l'appendice centrale 23, solidaire de la table 11 proprement dite décrite plus loin.
De ce qui précède et de l'exécution représentée par la figure 2 il est clair que les battements de l'axe 17, légèrement excentré par rapport à l'arbre 15 du moteur,sont transmis par le feuillard à la table 11, sous forme de vibra- tions; l'amplitude de ces dernières est réglable par la va- leur de la tension donnée au feuillard 24 par la manoeuvre de la vis de tension 22.
La table 11 est constituée par un plateau carré, échancré aux quatre coins (voir fig.3), dans la face supé- rieure duquel sont taillées deux rainures en T renversé, se coupant perpendiculairement au centre du plateau et destinées à la fixation par vis des plaques modèles. La face inférieure de la table porte, au centre, l'appendice 23 auquel vient se fixer l'extrémité du feuillard 24 et, en trois points situés à 120 l'un de l'autre, une extension constituée par un bras cylindrique 25 s'engageant dans des guides verticaux,
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prévus à cet effet, dans la fausse table 10.
La longueur de ces bras cylindriques est sensiblement plus grande que celle des guides qui les reçoivent, la section de la partie 26 de ces bras qui dépasse le bord inférieur des guides, est infé- rieure à celle de la partie guidée et est engagée dans un ressort cylindrique 27, prenant appui, d'une part, dans une cuvette 28 disposée au fond du carter 14 et, d'autre part, sur une bague ou une butée 29 prévue à. l'endroit du changement de section du bras 25. La bague ou butée 29 est évidemment fixé d'une, manière amovible sur le bras 25 de manière à facili- ter le montage et le démontage de l'ensemble.
Le système des trois bras 25/26 guidés dans le corps de la fausse table et prenant appui par l'intermédiaire des ressorts 27 sur le fond de la fausse-table, réalise, la suspension élastique de la table 11 et coopère avec le méca- nisme générateur de vibration décrit plus haut.
Entre les deux tables 10 et 11 sont disposés les butoirs 30 équipés d'une tête en cuir 31,la hauteur de celle-ci est réglable de façon à pouvoir compenser, soit, son usure, soit, son écrasement.
Quatre chandelles verticales 32 sont fixées à la plaque de base 2 de la machine de manière qu'elles traver- sent les échancrures découpées dans les coins des tables 10 et 11 . Leur longueur est prévue pour pouvoir être utilisée avec les plaques modèles à fixer sur la face supérieure de la table 11.
Le dispositif de fixation des chandelles à la plaque de base 2 de la machine est conçu de manière à permettre le réglage quadrangulaire de celles-ci à tout point situé dans les échancrures de la table.
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Le mécanisme de presse ou de levée et de descente de la table, est situé, comme déjà dit plus haut, dans la partie souterraine de la machine et est supporté, ainsi que le moteur d'entraînement 12, par le socle 8.
Ce moteur 12 contrôlé par l'opérateur au moyen d'interrupteurs à boutons-poussoirs disposés dans la fausse table 10, est équipé d'un volant 34. Sur l'arbre du moteur est placé l'embrayage 35 dont la partie mobile est commandée par un jeu de leviers aboutissant à la pédale d'embrayage 36, placée à portée de l'opérateur. La partie mobile de l'embrayage 35 est portée par un tronçon d'arbre qui est en prise avec une vis sans fin, supportée à ses deux extrémités par des paliers à billes. La vis sans fin entraîne une roue à den- façes ture hélicoïdale 37 qui sur chacune de ses/latérales porte un maneton 38.
Chacun de ceux-ci est engagé dans la lumière longitudinale 39 d'une bielle 40, dont l'extrémité supérieure est articulée sur le pivot fixe 41 solidaire du socle,tandis que son extrémité inférieure est articulée sur l'extrémité du bras intermédiaire 42 qui la relie à la bielle 43 attelée en 44 au bras vertical 9 portant les tables 10 et 11.
La liaison entre la bielle 43 et le bras intermé- diaire 42 est effectuéepar un pivot 45. L'axe de ce pivot est prolongé de part et d'autre de l'assemblage 43 - 42 et porte de chaque côté , de ce joint articulé, un galet 46.
Les galets 46 roulent sur et sont guidés par la rampe 47 qui présente une partie horizontale 47a suivie d'un plan incliné 47b. La valeur de l'inclinaison de ce plan 47b détermine celle de la descente et de la levée des tables depuis leur position de travail jusqu'à leur position la plus basse et leuru retour vers la position de travail.
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Le fonctionnement de l'ensemble constitué par la roue hélicoïdale 37, les manetons 38 les bielles 40, les bras 42 et les bielles 43 est le suivant; par sa rotation autour de l'axe de la roue 37, le maneton 38 circule dans la lumière 39 de la bielle 40 et imprime à cette dernière un mouvement pendulaire qui est transmis par le bras 42 à la bielle 43. Dans un sens, la bielle 43 roulant sur ses galets 46 monte le plan incliné 47b et poursuit ensuite sa course le long de la partie horizontale 47a de la rampe 47, elle pousse le bras 9 et par conséquent, les tables 10 et 11, vers le haut, la dernière fraction de la poussée vers le haut est effectuée pendant la course horizontale de la bielle 43 et c'est à ce moment qu'elle exerce son action de presse.
Dans l'autre sens, les mouvements sont renversés, et la bielle 43 revenant en arrière descend le plan incliné 47b et entraine par conséquent le bras 9 et les tables 10 et 11 vers le bas.
Le bras 9 et par suite, les tables 10 et 11, sont verrouillées dans une position de travail qui ne correspond pas à la levée maximum des tables mais: qui,dans la forme d'exécution représentée, lui est inférieure d'environ 50 mm, par un dispositif de verrouillage 48, actionné par un système de tringles et de palonniers qui est solidaire du jeu de le- viers de l'embrayage.
Lorsque l'opérateur provoque l'embrayage du moteur 12, par l'action qu'il exerce sur la pédale 36, le déverrouil- lage du bras 9 s'opère simultanément et ce dernier est poussée vers le haut pour effectuer sa course de compression ; le point mort haut est atteint, le bras et les tables, solli- cités vers le bas, effectuent leur course descendante jusqu' au point mort bas et, parvenus à ce point, reprennent immé- diatement leur course ascendante jusqu'au moment où ils at-
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teignent à nouveau la position de travail dans laquelle ils sont verrouillée par le dispositif 48 à l'intervention du le- vier coudé 49 et du cliquet 50 provoquant,au moment voulu,le déclenchement du verrou.
Les opérations de moulage et de démoulage sont, dans la forme d'exécution de la machine à mouler décrite ci- dessus, exécutées comme suit ; la table est verrouillée dans sa position de travail à 850 mm du sol.
Après avoir réglé et équipé la machine de la plaque- modèle ou de la forme voulue et placé un châssis sur la table, l'opérateur démarre les deux moteurs (celui du vibreur,et ce- lui du mécanisme de presse), il emplit ensuite le châssis de sable qui se tasse sous l'action de la table vibrante. L'opé- rateur arrête le moteur du vibreur, fait pivoter le bras mobile portant le plateau pour l'amener exactement au-dessus de la table (position qui est atteinte/automatiquement, le bras ve- nant buter contre le montant) et actionne la pédale d'embrayage.
La table se déverrouille, monte de 50 mm, comprime le sable, contenu par le châssis, contre le plateau, descend de 400 mm en laissant le châssis suspendu sur les quatre chandelles, puis remonte se verrouiller à son niveau initial, à 850 mm du sol.
Pendant la descente de la table, l'opérateur dé- gage le bras mobile et enlève rapidement le châssis suspendu.
A partir du moment où l'opérateur appuie sur le levier d'embrayage, il ne s'écoule pas 10 secondes jusqu'à ce que la table revienne à son point de départ.