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Chaîne à maillons entièrement estampés et sans soudure ayant fait l'objet d'une demande de premier certificat d'addition déposée en France le 9 Mars 1948.
On a déjà utilisé des chaînes à maillons entièrement estampés et sans soudure comprenant des maillons fermés et des maillons en plusieurs pièces constitués par un faux maillon ouvert pour permettre le passage dans les maillons fermés, et par des éléments de fermeture de ce faux maillon, l'assemblage des pièces de fermeture du faux maillon avec ce dernier se faisant au moyen de tétons portés par le faux maillon sur les côtés et à chacune de ses extrémités, ces tétons s'engageant dans des ouvertures correspondantes pratiquées dans les pièces 'de fermeture du faux maillon.
Selon la présente invention, le faux maillon ne comporte plus de tétons, et l'assemblage des pièces de
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fermeture du faux maillon Avec celui-ci se fait au moyen de boulons, de rivets ou de moyens équivalents qui passent, comme les tétons dans la réalisation précitée, à travers des ouvertu- res ménagées dans la ou les pièces de fermeture du faux amillon, et en outre à travers des ouvertures analogues ménagées en re- gard dans le faux maillon à la place des tétons précédemment prévus.
Cette manière de réaliser l'assemblage des pièces du maillon en plusieurs pièces présente entre autres l'avanta- ge de ne nécessiter l'usinage que de trous, opération plus cou- rante et plus rapide que l'usinage de tétons, par conséquent d'un prix de revient moindre, mais permettant aussi une plus grande précision et la suppression des jeux entre pièces assem- blées. Cette suppression des jeux contribue dans une mesure prépondérante à éviter ou à réduire l'allongement des maillons en service, et les inconvénients d'un tel allongement, comme le mauvais engrènement des maillons de la chaîne sur les noix ou éléments analogues des machines ou mécanismes comportant de telles chaînes.
Il est avantageux d'utiliser, comme organes d'assem- blage des pièces des faux maillons, des rivets posés à chaud, qui remplissent entièrement le logement qui leur est offert, supprimant aussi tout jeu dans l'assemblage, ou des boulons usinés ou décolletés avec précision.
Selon une autre variante d'exécution, les plaquettes de fermeture du faux maillon peuvent comporter un prolongement qui prend appui sur le corps du faux maillon à l'opposé de son intervalle d'ouverture, et qui sert ainsi d'étançon améliorant la rigidité du maillon et réduisant également sa tendance à l'allongement sous l'action des efforts de traction subis par la chaîne .
Selon une autre forme de réalisation, les deux branches par lesquelles le faux maillon se termine de part et .d'autre de son ouverture, peuvent être exécutées en forme de chapes, la fermeture du faux maillon se faisant à l'aide
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d'une plaquette unique qui s'insère entre les branches de chacune des deux chapes. Les branches des chapes sont percées en regard de trous ménagés dans la plaquette, pour le passage de rivets ou boulons.
La description qui va suivre en regard du dessin annexé donné à titre d'exemple non limitatif,va bien faire ressortir comment l'invention peut être mise en pratique.
La figure 1 est une vue en élévation d'un maillon en plusieurs pièces, engagé à chaque extrémité dans des maillons en une seule pièce et fermés, vus en coupe verticale par leur plan de symétrie.
La figure 2 est une vue en plan correspondante.
La figure 3 est une vue en plan d'une autre forme de réalisation.
La figure 4 est une vue en élévation d'une forme de réalisation encore différente du maillon en plusieurs pièces.
La figure 5 est une coupe suivant la ligne V-V de la figure 1.
La figure 6 est une coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 4.
Dans la forme de réalisation représentée dans les figures 1,2 et 5, le faux maillon 20 est engagé à chaque extrémité dans les maillons fermés 21 et 22. Il se termine de part et d'autre de son ouverture 23 par des oreilles 24 et 25 plus ou moins amincies et percées d'un trou pour le passage d'un rivet 26 et 27. De chaque côté, des plaquettes 28 et 29 sont appliquées contre les oreilles 24 et 25, ces plaquettes étant exécutées de facon à franchir l'intervalle 23 et comportant deux trous pouvant être mis en regard exactement des trous ménagés dans les oreilles 24 et 25.
Le rivetage des têtes des rivets 26 et 27 a pour effet,d'une part,de serrer fortement les plaquettes 28 et 29 contre les oreilles 24 et 25, c'est-à-dire d'assurer au moyen de ces
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plaquettes la fermeture du maillon, et,d'autre part de remplir entièrement les trous ménagés dans les oreilles 24 et 25 et dans les plaquettes 28 et 29. L'absence de jeu dans ces assemblages contribue efficacement à la réduction de l'allongement de maillon en service.
Dans la forme de réalisation représentée dans la figure 3, les oreilles 24 et 25 précitées ont été remplacées par des chapes 30 et 31 comprenant entre leurs branches une plaquette unique 32 semblable aux deux plaquettes 28 et 29 précitées, le tout étant assemblé,, comme dans la forme de réalisation précédente, par les rivets 35 et 34. Cet agencement présente l'avantage de ne comporter qu'une seule plaquette c'est-à-dire un nombre moindre de pièces.
Dans la forme de réalisation représentée dans les figures 4 et 6, le faux maillon 20 est semblable à celui des figures 1,2 et 5, mais les plaquettes latérales 35 et 36 comportent chacune un prolongement inférieur 37 et 38 respec- tivement, au moyen duquel elles s'appliquent contre la partie du faux maillon qui est à l'opposé de son intervalle d'ouverture 23, un rivet 39 maintenant les deux plaquettes assemblées dans la partie qui constitue leur prolongement inférieur 37 et 38. Ce prolongement solidarise ainsi les deux branches du maillon à la manière d'un étançon.
Il est avantageux éventuellement de prévoir sur la face intérieure des prolongements inférieurs 37 et 38 une gorge 40 et 41 dans laquelle le maillon 20 peut s'engager, ceci réduisant l'encombrement en largeur, et assurant une solidarisation meilleure de l'étançon avec le maillon 20,
Au lieu d'assurer les assemblages au moyen de rivets, comme c'ela vient d'être décrit, on peut également utiliser à cet effet des boulons ajustés assez exactement pour ne pas comporter de jeu dans leur logement, ou n'importe quel autre mode équivalent d'assemblage.