<Desc/Clms Page number 1>
Mandrin de serrage pour diamants à tailler
La présente invention concerne un nouveau type de mandrin de serrage pour le taillage ou la rectification des diamants, et la caractéristique de l'invention réside dans le fait qu'on munit le mandrin d'un dispositif mécanique de ré- glage grâce auquel on peut faire tourner, par l'intermédiaire d'un organe de liaison tournant, à pression ou autre, la pierre
<Desc/Clms Page number 2>
serrée élastiquement entre deux bras de serrage, cette rotation s'effectuant suivant une avance angulaire déterminée par rapport à une position de base inchangée.
Cette rotation partielle à exé- cuter mécaniquement de la pierre ainsi serrée permet à l'opéra- teur d'exécuter, sans effort manuel ou optique huit ou seize rectifications de facettes successives à chaque opération com- plète de rectification, du fait qu'il n'a pas à prendre la pierre en main. De cette façon, on assure une répartition précise et un emplacement mathématiquement exact des facettes à rectifier.
En dehors de l'économie appréciable de temps et de travail, le dispositif suivant la présente invention permet d'éliminer de nombreuses sources d'erreurs, de réduire au minimum la perte de matière par rectification et d'assurer une répartition cons- tamment uniforme des facettes, ce qui augmente considérablement la valeur de la pierre finie.
Suivant les modes d'opérations généralement ap- pliqués, après l'exécution des premières rectifications de facettes on fait tourner la pierre à la main de 180 après avoir ouvert le dispositif de serrage afin que la deuxième rectification se situe exactement à l'opposé de la première, pour réaliser une répar- tition uniforme des facettes. Ce procédé se répète six fois, par exemple, lorsqu'il y a huit facettes à rectifier, ce qui consti- tue, en dehors de l'inconvénient que constitue l'inévitable manque de précision du travail, une perte appréciable de temps et de travail.
Ces inconvénients très connus peuvent être éli- minés d'une façon décisive grâce à la présente invention.
Une autre caractéristique de l'invention consiste à soumettre également la hauteur, quelle qu'elle soit, de la ma- tière à rectifier par facette, à un contrôle précis après l'eégu@@
<Desc/Clms Page number 3>
de.la première rectification correcte. Pour atteindre ce but, on prévoit sur le mandrin un doigt de contact .interchangeable dont on règle la position précise de contact avec un autre organe de contact fixe approprié après l'exécution d'une première rectification de référence. Après une rotation partielle de la pierre, au moyen du dispositif de réglage suivant l'invention,. la distance entre le doigt réglable et l'organe de contact fixe donne la hauteur exacte de la matière à rectifier par la suite.
Le contact, qui s'établit immédiatement après l'éxécution de la rectification entre les deux organes de contact, met instan- tanément en jeu un interrupteur électrique approprié pour indi- quer au rectifieur soit optiquement, soit par le son, que la profondeur désirée et réglée de la rectification est atteinte avec exactement la même cote que pour la première rectification de référence. Non seulement on obtient une répartition et une division précises des différentes facettes rectifiées sur le périmètre de la pierre, mais aussi une concordance précise des profondeurs des facettes.
On a représenté sur le dessin annexé un mode de réalisation de l'invention donne à titre d'exemple, et la fig. 1 montre le mandrin de serrage la fig. 2 montre le même dispositif en coupe longitudinale, la fig. 3 montre ce même dispositif vu en plan la fig. 4 en est une coupe transversale et enfin la fig. 5 montre une vue d'ensemble de l'instal- lation de rectification.
Si l'on se réfère au dessin, on voit que le chif- fre de référence 1 désigne le corps de l'appareil d'une forme cylindrique appropriée muni d'un bras de serrage basculant 2,
<Desc/Clms Page number 4>
lequel est fixé au moyen de son arbre 6 et de la vis moletée 8 dans un boitier 5 solidaire d'un arbre 28 monté de façon à pou- voir tourner dans le corps 1 du dispositif, une rainure et une goupille 7 empêchant larotation entre l'arbre 6 et le boîtier 5. Une came à axe excentré 4 est commandée par une vis de réglage 3 ; cette came est destinée à exercer une pression par l'intermé- diaire du bpîtier 5 et du bras de serrage 2, en surmontant la résistance d'un ressort 22, contre la colonnette rotative 9 pour maintenir en place la pierre à travailler logée dans une cavité évasée 11 de la colonnette 9.
Lorsqu'on fait tourner la vis de réglage 3 en sens inverse des aiguilles d'une montre, le bras de serrage 2 reprend sa position d'ouverture pour libérer la pierre, grâce à l'action du ressort 22. La colonnette 9, de forme cylindrique, qui reçoit la pierre à travailler est ajustée solidement sur l'extrémité conique 21 de l'arbre 10 dont l'ex- trémité opposée est munie d'un rocher 12, ce même arbre 10 tour- nant, grâce à un tourillon 18, dans un coussinet 19 maintenu en place par un écrou 16. Le rochet 12 coopère avec un cliquet 13 qui s'articule sur un arbre 14 monté transversalement à l'axe longitudinal du corps 1 du dispositif et qui est soumis à l'action d'un ressort de rappel.
En appuyant sur le bouton 20, on fait avancer l'arbre 14 guidé dans la douille 23 par un dis- positif à fente 24 et à vis 25 contre l'action du ressort 26 de manière à entraîner le cliquet 13 qui entraîne à son tour le ro- chet 12 et son arbre solidaire 10 portant la colonnette 9 sur @ une distance angulaire correspondant à une ou deux dents du rochet, de manière à faire tourner également la pierre maintenue élastiquement sur la colonnette sur la même distance angulaire.
Chaque réglage nécessaire s'effectue en limitant la course de la vis de réglage 25. En libérant de nouveau le ressort 26,
<Desc/Clms Page number 5>
dont l'extrémité opposée est maintenue par le bouchon fileté 7, l'arbre 14 est renvoyé à sa position de départ en entraî- nant le cliquet 13 qui saute sur les dents de la roue à ro- che t .
Si l'on se réfère à la fig. 5, on voit que le man- drin est monté, par l'intermédiaire de sa tige de support 15, sur un bras spécial 29 monté solidement sur la table 31 au moyen d'une équerre 30. Sur le mandrin on a disposé en un point approprié un levier amovible 32 muni d'une lamelle de contact 33 en équerre portant à son extrémité inférieure un grain de contact 34. On a désigné par 38 une colonne munie d'un pied, sur laquelle est monté un bras transversal ou ho- rizontal 35 servant d'élément de contact et fixé à la colonne par un dispositif de réglage à vis et à échelle micrométri- ques 36 et 37.
Lorsque le grain de contact 34 rencontre le bras de contact 35 un circuit se ferme et éclaire la lampe témoin 39. On a représenté en 40 la pierre ou disque de rec- tification. La distance indiquée sur le dessin entre le grain de contact 34 et le bras de contact 35 représente la hauteur précise de la matière à enlever sur la pierre.
REVENDICATIONS
1 ) Mandrin de serrage pour le taillage des diamants caractérisé par le fait qu'il est muni d'un dispositif méca- nique de réglage grâce auquel on peut faite tourner la pierre à travailler autour de son axe avec un déplacement angulaire prédéterminé à partir de sa position de départ, la pierre é- tant montée élastiquement entre doux bras de serrage sur un organe de liaison à pression, à rotation ou similaire.