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Machine pour mouler des blocs creux.
Cette invention se rapporte à une machine pour mouler des blocs creux en béton de l'espèce qui est destinée à être utilisée dans les chantiers de construction. De telles machines doivent être facilement transportables et d'un usage simple. En outre, il est de grande,importance que le ou les ouvriers qui manient la machine soient à même d'employer leut temps de travail d'une manière efficace. Enfin, il est avantageux que la machine puisse être conduite à la main, de manière qu'elle ne néces- site aucun moteur ou énergie électrique.
L'objet de la présente invention est de procurer une machine qui satisfasse toutes ces exigences.
La machine suivant l'invention est de l'espèce qui comprend un bâti sur lequel est placé un châssis à mouler qui est agencé pour pouvoir pivoter latéralement d'un angle de 180 autour d'un axe horizontal et comprend, en outre, des noyaux qui,.pendant'le moulage, pénètrent à l'inté- rieur du châssis au travers d'ouvertures du fond mais peuvent en être retirés lorsque le châssis doit être retourné et aussi des moyens pour la vibration de la matière à mouler pendant le moulage.
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Dans la construction de telles machines, une certaine diffi- culté survient du fait que la matière moulée doit être vibrée en même temps que le châssis à mouler doit être retourné après que les noyaux ont été ehlevés du châssis. Si le châssis est suspendu au bâti, le châssis lui-même ne peut pas vibrer et on doit donc se borner à faire vibrer les noyaux. Ceci n'est pas une solution satisfaisante. Si le châs- sis n'est pas suspendu au bâti, d'autres moyens étant agencés pour le re-' tourner, on peut sans doute faire vibrer le châssis. Comme les noyaux doivent pouvoir être retirés du châssis lorsque celui-ci doit être re- tourné, les noyaux doivent être indépendants du châssis et ne peuvent donc pas prendre part à la vibration. Ceci non plus n'est pas une solu- tion satisfaisante.
Cette difficulté est solutionnée suivant l'invention par le fait que les moyens produisant la vibration agissant sur un cadre qui peut se déplacer verticalement dans le bâti, dans lequel cadre repose le châssis à mouler et y est suspendu par un de ses bords. Les noyaux sont fixés à des corps qui sont agencés pour pouvoir se déplacer verticalement sur le bâti. Pendant le moulage, les noyaux son', de préférence, fixés rigidement au cadre précité.
Lors du moulage de blocs creux de l'espèce en cause ici, l'em- ploi d'au moins deux ouvriers est toujours nécessaire dans la pratique.
Auprès des machines usuelles, à l'aide desquelles un bloc seulement est moulé à la fois, un des ouvriers sera, en ce cas, en partie inactif. Un but important de la présente invention est d'utiliser la main d'oeuvre d'une manière plus efficace. Ceci est réalisé en moulant simultanément deux blocs creux dans une même machine. Dans ce but, dans le cadre hori- zontal mentionné, sont agencés deux châssis à mouler qui peuvent être retournés vers leurs côtés respectifs. Dans les machines connues, il ne serait pas possible d'agencer deux châssis à mouler l'un près de l'autre.
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Son!: Ces machinesvnotamment sont construites de telle façon qu'une ou plu- sieurs des poignées ou dispositifs de manoeuvre nécessaires sont placés sur les parois opposées à celle vers laquelle le châssis à mouler est retourné. Une caractéristique importante de la présente invention est, aussi, que toutes les poignées, manivelles ou autres dispositifs de manoeuvre sont placés sur celles des parois opposées du bâti qui sont parallèles au mouvement de retournement des.châssis à mouler.
L'invention comporte encore plusieurs autres caractéristiques qui ressortiront de la description suivante en relation avec les dessins qui représentent schématiquement une forme de réalisation d'une machine suivant l'invention.
La fig. 1 des dessins représenté une coupe verticale suivant la ligne I-I de la Fig.5.
La fig.2 est une coupe correspondante suivant la ligne II-II de la fig.5.
La fig.5 est une coupe suivant la ligne III-III de la Fig.l tandis que la fig.4 représente un détail en plan.
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La machine qui est représentée par les dessins comporte un bât A la partie supérieure de celui-ci est placé le cadre horizontal rectan- gulaire 2. Celui-ci est construit avec des parois latérales extérieures qui sont adaptées aux parois correspondantes de l'extrémité supérieure du bâti de manière que le cadre, étant placé avec du jeu dans le bâti de façon qu'il puisse être déplacé dans le sens vertical, est ici mainte- nu latéralement de manière continue. Dans le but d'empêcher le cadre de se coincer fortement par une position de biais, un guidonnage supplé- mentaire du mouvement vertical est prévu.
Ce qui est obtenu en fixant, à deux parois opposées du cadre, des pièces 5 en forme de V ou en forme de fourche.. dont les extrémités supérieures 4 sont fixées au cadre et dont les extrémités inférieures forment une cheville verticale 5 s'étendant vers le bas. qui est guidée par un manchon 6 fixé au bâti.
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Dans le cadre 2 sont placés deux châssis à mouler 7 et 8. Ceux-ci sont suspendus en 9 et 10 à deux côtés opposas du cadre.11 représente un plateau ou une plate-forme fixée à l'extérieur du bâti et qui sert de support au châssis à mouler 7 quand il est retourné comme l'indiquent les lignes en pointillé. Avant le retournement, une planche 13 est placée sur le châssis et est fixée à celui-ci par des moyens appropriés non re ré- sentés au dessin. ,(!.près le retournement, la planche 13 se pose sur la plate-forme 11. Une paroi 12 du châssis est aménagée d'une manière connue en soit, pour demeurer fixée au bâti dans la position représentée par les lignes en pointillé, tandis que le reste du châssis 9. mouler peut retourner moulé en place.
La planche 15 avec le bloc complètement peut alors être enlevée et la paroi 12, remontée et fixée en place.
Une plate-forme correspondante est placée sur le côté opposé du bâti pour être utilisée en liaison avec le châssis 8 qui est fabriqué exactement de la même manière que le châssis 7. La plate-forme citée en der- nier lieu n'est pas représentée sur le dessin.
La machine est munie d'un dispositif actionné à la main pour la vibration des châssis pendant le moulage* Cet agencement comprend un arbre monté rotatif dans le bâti, lequel arbre est muni à une extrémité d'une mani- velle 15. Sur l'arbre sont fixées solidement deux roues secoueuses 16 et.
17 munies de dents en forme de rochets. Celles-ci sont destinées à travail- ler conjointement avec les chevilles secoueuses 18 et 19 qui sont solidaires du cadre 2. Les extrémités inférieures des chevilles secoueuses n'atteignent pas la base des creux des dents, ainsi qu'il ressort de la Fig.l. Les che- villes secoueuses sont, de façon appropriée, rendues réglables dans le sens vertical dans le but de permettre le réglage de la hauteur des secousses
La machine est en outre munie de noyaux faisant saillie vers le haut au travers d'ouvertures de la base des châssis mouler. Comme représenté aux dessins, on a agencé trois noyaux 20 et 21, respectivement pour chacun des deux châssis à mouler. Les noyaux 20 sont fixés sur une plaque à noyaux 22, et les noyaux 21 de l'autre châssis à mouler sont fixés, de façon cor- respondante, sur une plaque à noyaux 23.
Les plaques à noyaux sont fixées,
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d'une manière appropriée, aux extrémités supérieures de tiges verticales 24 et 25 qui sont montées amovibles dans le sens vertical dans des guides à 26,27, respectivementa 28, 29. 30 et 51 représentent des ressorts en spirale, dont les extrémités supérieures appuient contre le.. baguette 52 qui est fixée aux tiges 24 et 25 et tendent donc à maintenir les noyaux dans la position montrée par le dessin. A la baguette est fixée une corde, un fil ou une chaîne à galéts dont l'extrémité inférieureentoure la roue 54 qui est montée sur l'arbre 55. Cet arbre peut tourner, au moyen d'un dispo- sitif de commande non représenté aux dessins, de telle sorte que la corde soit enroulée sur la roue lorsque les noyaux sont abaissés.
Comme expliqué précédemment, il est important que les noyaux soient fixés rigidement au châssis à mouler pendant le moulage. Ceci est obtenu, suivant l'invention, de la façon suivante: au.cadre 2 est fixé ' un rail 56 qui est parallèle à l'arbre 14. Sur le rail est adapté, pour glis- ser, un glisseur 57, dont deux flancs opposés-sont reliés à des baguettes 58 qui sont parallèles au rail. Les baguettes s'allongent, d'un cote,au travers d'uuvertures du bâti et sont munies extérieurement d'une poignée 59 au moyen de laquelle elles peuvent être déplacées vers l'avant et vers l'arrière dans le sens longitudinal.
Les coulisseaux 57 sont mùnis,à la partie supérieure, d'une plaque d'arrêt 40 qui peut être enfoncée sous les bords des plaques 'à noyaux 22 et 25 et, donc ;.les verrouiller solidement au::cadre. Les plaques à noyaux sont, comme le représente le fig. 4, munies d'entailles 41 et 42, en sorte que les noyaux peuvent être descendus lors- que la plaque d'arrêt 40 est amenée sous les entailles. Le bord antérieur de la plaque d'arrêt est coupé en biseau approprié, .en 45, pour faciliter son enfoncement sous les plaques à noyaux en même temps qu'un effet de coin- çage est réalisé.
Lorsque la machine doit être utilisée, on doit procéder de la manière suivante:
Les châssis à mouler sont montés dans la position représentée Fig.l, les noyaux sont amenés dans la position représentée par les dessins et sont verrouillés solidement au cadre au moyen de la plaque d'arrêt 40.
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Un ouvrier se place alors d'un côté de la machine et tourne la manivelle
15. Les dents des roues secoueuses 16 et 17 lèvent: ?.lors le cadre 2 par leur contact avec leschevilles secoueuses 18 et 19, après quoi, le ca- dre, le point culminant de chaque dent étant passé, retombe sous l'influ- ence de la gravité jusqu'à ce qu'avec un heurt puisssnt il vienne s'ap- puyer sur le bâti. Une vibration très efficace est donc atteinte.
Un autre ouvrier verse alors la matière à mouler de l'autre côté de la machine. La matière est alors régalée, à la partie supérieure, au moyen d'une planche qui est:ensuite placée sur le châssis à mouler at y est fixée par des moyens appropries. La plaque d'arrêt 40 est alors ramenée en position libre, après quoi les noyaux sont descendus, par exemple au moyen d'une pédale. Les deux ouvriers retournent alors, chacun, son propre châssis à mouler sur la plate-forme ll. Lorsque les parois 12 des châssis à mouler sont attachées au bâti et, simultanément, détachées des châssis à mouler, elles sont ramenées en place; après quoi chaque ouvrier prend sa propre planche, avec le bloc dessus, et la transporte à un end oit de séchage et ensuite le bloc // autre côté.
Alors, les parois-'12 sont ramenées en pla place. Ensuite, les noyaux sont remontés et verrouillés solidement au cadre.
La machine est alors prête pour le moulage d'une nouvelle série de blocs.
REVENDICATIONS.
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