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Poutre-hourdis --------------
La présente invention est relative à une poutre-hourdis réalisée de préférence en un matériau léger, comme par exemple le gaz-béton, le béton mousse, le béton cellulaire, etc., ou comportant des produits organiques légers, notamment le liège, copeaux, paille et analogues.
La construction moderne tend à réaliser les poutres-hour- dis de différents blocs assemblés en longueur afin de faciliter tant le transport que la pose au chantier, les dites poutres étant alors constituées de deux ou plusieurs blocs réunis bout à bout.
Les blocs en béton et analogues ne résistant qu'à la com- ression, il est nécessaire de prévoir des armatures qui sont a cet effet logées dans des cavités longitudinales; mais par suite de rendre l'armature solidaire du hourdis, les armatures se plaçaient volontiers entre les différents blocs.
La pratique a montré que l'on rencontre de sérieuses dif- ficultés de pose et d'enrobement des armatures, de sorte que le plus souvent l'on préférait passer par un coffrage complet du hourdis.
De plus, ces armatures s'étendaient sur toute la longueur du hourdis, ce qui avait nécessairement pour conséquence d'ame- ner une section des armatures notablement plus élevée que la section utile aux appuis.
La présente invention a pour but d'obvier à ces inconvé- nients tout en permettant une pose des blocs en un matériau léger composant la poutre hourdis et une coulée des poutres de remplissage en béton, sans nécessiter de coffrage.
Une caractéristique de l'invention réside en ce que les blocs composant la poutre-houdis comprennemt essentiellement une semelle rectangulaire surmontée d'un corps trapézoïdal, de ma- nière à ce que la juxtaposition de deux blocs assure la forma- tion d'une rainure de section croissante vers le centre de la poutre-hourdis, des moyens étant prévus pour assurer l'entre- toisement des poutres en béton de remplissage se noyant entre les blocs.
Au dessin annexé est représenté, à titre d'exemple, un mode d'exécution de la présente invention.
La f ig. 1 montre schématiquement un plancher en construc- tion avec les blocs suivant la présente invention.
La fig. 2 donne une vue en plan d'un bloc, alors que la fig. 3 en est une coupe suivant I-I.
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Suivant le mode de réalisation de la présente invention, des dalles ou blocs 1 de construction sont prévus pour la formation d'une poutre-hourdis de préférence en un matériau léger comme le béton cellulaire, béton mousse et autres, dont la masse forme à la base une semelle 2 de forme rectangulaire surmontée d'un corps trapézoïdal 3 de-dimensions telles à former un bord 4 sur au moins trois côtés du bloc.
Pour augmenter encore l'espace disponible pour le logement aes armatures, tout en augmentant considérablement la surface de contact d'un bloc avec le béton de remplissage, on peut au besoin creuser les flancs du corps-bloc.
Lors de la formation d'un hourdis, les blocs 1 sont juxtaposés de manière que les semelles 2 se touchent, alors que dans le sens longitudinal les blocs sont placés dans le prolongement l'un de l'autre, c'est à dire bout à bout et de telle manière que les sections les plus petites des corps 3 se trouvent vis à vis au centre de la portée.
Il y a ainsi formation de rainures 5 qui s'élargissent vers le centre de la poutre-hourdis en vue de permettre un renforcement de l'armature à l'endroit de flexion maximum et ce tout en permettant à cette armature supplementaire de se trouver aans le bas de l'armature principale qui est de toute la longueur de la rainure. En outre, l'élargissement central de la cavité permet une augmentation à la coulée au béton ordinaire, ce qui renforce le centre au moment de fléchissement de la poutre composée, dont l'âme est en somme constituée par un produit léger.
Du fait que le bord 4 se prolonge sur trois côtés au bloc, il se forme aussi des rainures transversales 6 constituant lo- gement pour des entretoises entre les rainures 5 a'appui, de sorte qu'il y a encrage du hourdis dans le sens transversal.
Il n'est point nécessaire de prévoir un coffrage puisque les semelles des blocs se touchent; pour la pose des blocs il suffit ue prévoir un simple gîte 1 sur plat étançonné normalement; ce gîte pendant la durée ne la prise du béton de remplissage des rainures sert a'appui aux extrémités des blocs comme figure au dessin.
A titre d'exemple, un bloc suivant l'invention d'environ 2,35 m de long et 0,4:0 m de large, qui couvre 1 m2, ne pèse que 30 à 30 kg. suivant la densité du béton que l'on peut admettre pour une résistance à la compression donnée, ce qui permet un transport et une pose faciles.
Les rainuresd'appui et les rainures transversales sont normalement, après avoir reçu les fers d'armement, remplies avec du béton ordinaire de bonne qualité, jusqu'à hauteur du bloc ; cependant dans les cas où le hourdis doit résister à une surcharge assez importante, la coulée peut se continuer en vue de l'obtention d'une couche 8 de recouvrement aont l'épaisseur est variable suivant les calculs.
Toujours sans nécessiter de coffrage, la couche 8 de recou- vrement peut recevoir toute armature désirable, suivant les nécessités et les usages des bâtiments.
L'invention a été décrite et illustrée à titre purement indicatif et nullement limitatif, et il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à.ses détails, sans s'écarter de son esprit.
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Beam slabs --------------
The present invention relates to a beam-slab preferably made of a light material, such as for example gas-concrete, foam concrete, cellular concrete, etc., or comprising light organic products, in particular cork, shavings, straw and the like.
Modern construction tends to produce beams-slabs of different blocks assembled in length in order to facilitate both transport and installation on the site, said beams then being made up of two or more blocks joined end to end.
Since concrete blocks and the like are resistant only to compression, it is necessary to provide reinforcements which are for this purpose housed in longitudinal cavities; but as a result of making the reinforcement integral with the slabs, the reinforcements were readily placed between the different blocks.
Practice has shown that we encounter serious difficulties in laying and covering the reinforcements, so that most often we preferred to go through a complete formwork of the slab.
In addition, these reinforcements extended over the entire length of the slab, which necessarily resulted in a section of the reinforcements significantly higher than the useful section for the supports.
The object of the present invention is to obviate these drawbacks while allowing the installation of blocks of a light material composing the slab beam and the casting of the concrete infill beams, without requiring formwork.
A characteristic of the invention resides in that the blocks making up the houdis beam essentially comprise a rectangular flange surmounted by a trapezoidal body, so that the juxtaposition of two blocks ensures the formation of a groove. of section increasing towards the center of the beam-slab, means being provided to ensure the spacing of the filling concrete beams embedded between the blocks.
In the accompanying drawing is shown, by way of example, an embodiment of the present invention.
The f ig. 1 schematically shows a floor under construction with the blocks according to the present invention.
Fig. 2 gives a plan view of a block, while FIG. 3 is a section along I-I.
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According to the embodiment of the present invention, slabs or building blocks 1 are provided for the formation of a slab beam preferably in a light material such as cellular concrete, foam concrete and others, the mass of which forms a base 2 of rectangular shape surmounted by a trapezoidal body 3 of such dimensions as to form an edge 4 on at least three sides of the block.
To further increase the space available for housing the reinforcements, while considerably increasing the contact surface of a block with the filling concrete, the sides of the body-block can be hollowed out if necessary.
When forming a slab, the blocks 1 are juxtaposed so that the flanges 2 touch each other, while in the longitudinal direction the blocks are placed in the continuation of one another, that is to say end at the end and in such a way that the smaller sections of the bodies 3 are facing each other in the center of the scope.
There is thus formation of grooves 5 which widen towards the center of the slab beam in order to allow reinforcement of the reinforcement at the place of maximum bending and this while allowing this additional reinforcement to be located in the bottom of the main frame which is the full length of the groove. In addition, the central widening of the cavity allows an increase in the pouring with ordinary concrete, which reinforces the center at the bending moment of the composite beam, the web of which is basically made up of a light product.
Due to the fact that the edge 4 extends on three sides of the block, transverse grooves 6 are also formed constituting a housing for spacers between the supporting grooves 5, so that the slab is anchored in the direction transverse.
It is not necessary to provide a formwork since the footings of the blocks touch each other; for the installation of the blocks it suffices ue to provide a simple deposit 1 on a flat propped up normally; this deposit during the time that the concrete filling the grooves does not support the ends of the blocks as shown in the drawing.
By way of example, a block according to the invention of approximately 2.35 m long and 0.4: 0 m wide, which covers 1 m2, weighs only 30 to 30 kg. depending on the density of the concrete that can be accepted for a given compressive strength, which allows easy transport and installation.
The support grooves and the transverse grooves are normally, after receiving the reinforcing bars, filled with ordinary good quality concrete, up to the height of the block; however, in cases where the slab must withstand a fairly large overload, the casting can be continued with a view to obtaining a covering layer 8, the thickness of which varies according to the calculations.
Still without requiring formwork, the covering layer 8 can receive any desirable reinforcement, depending on the needs and uses of the buildings.
The invention has been described and illustrated purely as an indication and in no way limiting, and it goes without saying that many modifications can be made to its details, without departing from its spirit.