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" Dispositif enregistreur à ou pour un appareil de pesage "
L'invention se rapporte à un dispositif enregistreur à ou pour un appareil de pesage, avec organe de réglage,mobi- le le long d'un support muni de goupilles ou autres pièces dont une au moins est déplaçable par cet organe par rapport au support, chaque fois que le dit organe aura atteint une position d'équilibre et sert alors, en concours avec un orga- ne d'arrêt, à établir la position d'un enregistreur,p. e. un dispositif imprimeur.
Un tel dispositif est connu du brevet français 788.219 (oomparer aussi le brevet 45.443 néerlandais).
Le dispositif connu présente l'inconvénient que l'exac- titude de l'enregistrement dépend exclusivement du nombre de goupilles, ou similaires, déplaçables dans son support.
Si donc un appareil de pesage d'une capacité de pesage de 100 Kg. devra enregistrer exactement jusqu'en hectogram- mes, son dispositif d'enregistrement devra avoir 1000 gou-
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pilles. Ce grand nombre rend nécessairement la construction plut8t chère.
L'invention se propose de remédier à cela o.à.d. d'obte- nir dans l'enregistrement, au moyen d'un nombre déterminé de goupilles ou analogues déplaçables dans son support,une exactitude plus grande que celle obtenue avec le dispositif connu .
D'après l'invention l'organe de mise au point par le mécanisme de pesage est façonné de telle sorte qu'il peut régler sur diverses distances la ou les goupilles sur la ou lesquelles il agit en dépendance de la position que cet or- gane prend, compté dans son sens de mobilité, le long du support, par .rapp ort à cette ou ces goupilles.
Le dessin fait voir comme exemple et de façon quelque peu schématique, une partie d'un appareil de pesage avec dis- positif enregistreur suivant l'invention; il montre :
Fig. 1 une vue de derrière de l'appareil dont certaines parties sont omises en vue de plus de clarté,
Fig. 2 une coupe de cet appareil, prise sur l'axe de l'aiguille,
Figs. 3 et 4 quelques détails sur grande échelle.
Une roue 1 posée sur un axe 22 présente près de sa cir- conférence un nombre de goupilles déplaçables 2 dépassant des deux côtés, parallèles à l'axe en question.
L'aiguille 3, qui indique le poids de la charge, est monté sur un axe 23 qui se trouve dans le prolongement de l'axe 22 et porte également une aiguille auxiliaire 4. L'ai- guille 3 se meut pendant le pesage sur un cadran 5 ; celui-ci est pourvu d'une graduation sur laquelle la distance angu- 1 laire entre deux graduations successives correspond à un poids de charge de 1 Kg. et est égale à celui entre 2 goupilles consécutives.
L'aiguille auxiliaire 4 qui se trouve derrière le (dans la figure 2 à gauche du ) cadran 5, porte à son extrémité
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une petite plaque 6' qui s'y trouve posée à angle droit et s'étend donc parallèlement à l'axe de l'aiguille . Le côté arrière de cette plaquette se trouve sur la surface cylindri- que qui contient es lignes centrales des goupilles et à petite distance de l'extrémité avant de la goupille qui se trouve juste en face; il est découpé en échelons et compte dix degrés indiqués sur la figure 3 par 0.1.2.:::9. La dis- tance mesurée dans le sens périphérique entre l'échelon "O" et le pied de l'échelon "9"est égal à la distance centrale entre deux goupilles 2.
L'aiguille auxiliaire 4 n'est pas montée directement sur l'axe de'l'aiguille principale , mais sur un bras 8 monté sur cet axe, sur lequel il se trouve articulé en charnière et peut tourner autour d'un petit axe 7 qui est à angle droit aussi bien sur l'axe 23 que sur la ligne centrale de l'aiguil- le auxiliaire , ce bras porte un petit contrepoids 9 fai- sant balance à l'aiguille auxiliaire . Un petit ressort de pression 4 A tache de tenir toujours l'aiguille auxiliaire à angle droit sur l'axe 23.
Un anneau 10 entre le cadran 5 et l'aiguille auxiliaire 4 est monté sur les goupilles 11 et. 12 qui se trouvent paral- lèles à l'axe de l'aiguille et sont déplaçables en arrière sur une petite distance angulaire par la pression de ressorts en hélice de sorte que l'anneau 10 fait mouvoir en arrière l'aiguille auxiliaire 4 autour de sa charnière et comprime en ce faisant le petit ressort 4 a. La personne desservait l'appareil peut déplacer les goupilles 11, 12 en abaissant un levier à main tournant 13 dont la position de repos est indiquée sur la figure 1 par des lignes pointillées.
Sur la dite manette - levier se trouve une came à action unilaté- rale 14 (voir aussi fig. 2) qui, aussit8t que le levier a quitté son état de repos, vient en contact avec un rouleau 15 au bout d'une tringle transversale d'une tringle verticale 16 soutenue dans le bâtis de l'appareil de façon à pouvoir
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tourner et qui, par des tringles transversales 17 est couplée en charnière avec les goupilles11, 12 ; par ce fait le rou- leau 15 se trouve poussé de coté et les goupilles 11, 12 avec l'anneau 10 sont tirés en arrière. Dès que la came 14 a glissé sur le rouleau, l'ensemble 10, 11,12 revient, sous ( la pression des ressorts 30, dans sa position @ origi- nale.
Par le mouvement montant du levier 13 la came glisse au-dessus du rouleau 15 dans se déplacer.
Le levier à main 13 forme l'un des bras d'un culbuteur dont l'autre bras est indiqué par 13a . Chacun de ces deux bras est relié par un ressort en hélice 18, 18a, à une goupil- le transversale 19a sur un secteur dentelé 19 pouvant tourner autour d'un axe 20 parallèle aux axes 22, 23. Le secteur 19 travaille en concours avec une roue de commande 21 qui se trouve fixée sur l'axe 22 de la roue à goupilles 1.
Sur cet axe se trouve encore calé par clavettes une roue dentelée 24 qui prend dans une came 25 avec, y attachée,,la roue dentelée 26, cette dernière agissant sur une came 27 qui actionne les roues indicatrices 28 d'un dispositif compteur avec dispositif imprimeur.
Ce dernier a une manette au moyen de laquelle le poids indiqué par le compteur peut être imprimé sur une carte; oel- le-ci doit, à cet effet, être introduite dans une fe nte. L'ap- pareil imprimeur ne fait pas partie de l'invention et n'est donc pas plus amplement dessiné.
Derrière la roue à goupilles 1 se trouve attachée au bâti de la machine une petite plaque 29. Celle-ci a une bordure d'arrêt de la même forme que celle de la plaque de réglage 6 ; cette dernière est placée de telle sorte que, lorsque la machine est au repos, son bord aussi bien que son échelon "08 se trouvent en face de la goupille 2 qui vient reposer, lorsqu'elle est suffisamment déplacée en arrière,
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avec son bout arrière sur l'échelon "o de la plaque d'ar- rêt 29 (voir figure 3). Une came 37 de la roue à goupilles 1 repose alors sur une goupille fixe d'arrêt 36.
Le levier à main 13 a une deuxième oame à action unila- térale 3 qui, lors d'un mouvement d'ascension, pousse en avant, au moyen d'un rouleau 33 et d'un système de tringles 34 (voir fig. 3) un doigt rectiligne conduit par la plaque d'arrêt 29; par ce fait ce doigt fait mouvoir en avant la goupille 2 qui repose avec son bout arrière sur un des éche- lons de la plaque 29 jusqu'à sa position normale ; unressort de torsion 35a retire le doigt 35 en arrière dès que la came 32 a glissé par dessus le rouleau 33. Un mouvement descendant du levier 13 laisse le doigt 35 en repos.
Le fonctionnement du dispoistif décrit, pour autant qu'il n'est pas expliqué dans ce qui précède, est comme suit :
Admettant que l'appareil de pesage chargé prend la posi- tibn d'équilibre et que l'aiguille principale indique un poids de 30 kg. juste (voir fige 1). L'aiguille auxiliaire 4 s'est déplacée alors, dans un même sens et sur une même dis- tance angulaire, de sa position de .repos que l'aiguille principale de la sienne et l'échelon "O" de la plaque de ré- glage 6 se trouve vis-à-vis de la goupille 2 de la roue 1.
Si on abaisse maintenant le levier 13)celui-ci pousse immé- diatement au moyen de sa came 14 le rouleau 15 de côté,ce qui fait glisser eh arrière l'anneau 10 et fait donc tourner l'aiguille 4 autour de sa charnière 7; en conséquence la gou- pille 2.qui se trouve exactement en face de l'échelon non de la plaque 6 se trouve poussée aussi loin que possible en ar- rière. L'anneau 10 s place immédiatement après.
Comme la mise au point de la goupille 2 en question a déjà été effectuée par la plaque 6 avant que le ressort 18 atactionné le secteur 19.ce dernier va seulement tourner sous l'action de la tension que le levier 13 entièrement baissé,
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a produite dans ce ressort . Ce ressort forme alors un mo- teur, qui tourne le secteur 19 en sens négatif (vu dans la fig. 1).
La suite en est que, indépendamment du fait que l'ap- pareil de pesage soit encore chargé ou non, la roue à goupil- ;les 1 est tournée, par sa came 21 en sens positif jusqu'à ce que la goupille 2, mise an point, butte contre l'échelon "O" de la plaque d'arrêt 29; cette goupille a alors parcouru la distance angulaire A-B (fig. 1). Evidemment) la distance angulaire donnée est égale à celle parcourue par l'aiguille principale sous l'action du poids de la charge et la came 37 s'est éloignée de cette même distance de la goupille d'ar- rêt 36. Le mouvement angulaire en question est reporté par les roues dentelées 24,25, 26 et 27 sur le dispositif compteur par quoi celui-ci indique le chiffre (30) conformément au poids de la charge pesée indiquée en kilogrammes.
En tournant la manette 31, on peut imprimer ce poids sur une carte.
Ceci une fois fait,on lève le levier 13 en passant par son point de repos vers le haut. Immédiatement la oame 32 (en concours avec le rouleau 33, le système de tringles 34 et le doigt 35) repoussera la goupille mise au point dans sa position normale, ensuite le ressort 18a accumule tant d'éner- gie qu'il fait tourner en sens positif le secteur 19 (vu fig. 1) et ramène ainsi la roue à goupilles 1 dans sa posi- tion initiale, donc dans la position dans laquelle la came
37 repose sur la goupille d'arrêt 36. Les roues indicatrices
28 du dispositif compteur se trouvent par là même toutes ra- menées à"zéro" .
Si le poids de la charge se trouve entre les 30 et les
31 Kg. et qu'il soit p.e. 30,3 kg.,la plaque 6 ne viendra pas à se trouver avec son échelon "O" mais bien avec son échelon 3" vis-à-vis de la même goupille 2, comme vu plus haut, après que l'aiguille principale aura indiqué le poids donné sur le Cadran.
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Lors du mouvement descendant du levier 13 cette goupil- le sera seulement poussée en arrière, par la came 14 et le dispositif 15, 16, 17, 11, 12, 10, 6 d'autant que la roue à goupilles 1 tournée sous l'action du ressort-moteur 18 ne se trouve arrêtée que par l'échelon "3" de la plaque d'ar- rêt 29, donc après avoir parcouru une distance angulaire exactement égale à celle parcourue par l'aiguille principale sous l'action du poids de la charge. Figure 4 illustre suffi- samment l'un et l'autre.
Par rapport au fonctionnement du dispositif suivant l'in- vention)il est indifférent que l'aiguille auxiliaire 4 soit accouplée directement sur l'aiguille principale et se meuve sur des distances angulaires identiques ou qu'elle soit raccordée à une autre partie du mécanisme de pesage et exéou- te un autre mouvement que l'aiguille principale, pourvu que @ l'un/mouvementé soit fonction de l'autre. Il est de même inu- tile que la roue à goupilles puisse tourner et que la plaque d'arrêt soit fixe; un aménagement opposé donnerait des résul- tats tout aussi exacts.
Il n'est non plus pas nécessaire que les goupilles réglables d'arrêt ou autres pièces analogues dé- crivent une course circulaire resp. soient rangées en un (ou plusieurs) ceroles; elles pourraient aussi bien former une (ou plusieurs) série (s) reotilignes. De plus,,la plaque de réglage 6 ou un organe correspondant peut être attaché à chacune des goupilles d'arrêt et l'aiguille auxiliaire être pourvue d'une simple goupille.
La plaque de réglage 6 et la plaque d'arrêt 29 peuvent avoir un nombre plus grand ou plus petit d'échelons que dessiné dans l'exemple décrit. Un nombre énorme conduirait à un ohamp de réglage plat et obliquec.à.d. un champ formant coin oblique par rapport à la direction dans laquelle les goupilles peuvent se déplacer. Dans-la pratique) on pourra se contenter d'un nombre relativement petit d'échelons. D'ail- leurs,le bord de réglage, échelonné ou non, pourrait aussi
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être courbé.
De plus,l'organe de réglage peut p.e. se compo- ser d'un nombre de goupilles dont les bouts se trouvent dans un champ plat, parallèle au champ de la roue à goupilles, mais qui peuvent être enfoncées, par la pression de légers ressorts, sur diverses distances lorsqu'elles buttent contre une goupille de réglage ; une autre possibilité est d'exécuter l'organe en question comme un levier tournable sous l'action de ressorts pouvant butter contre un arrêt fixe et qui, d'a- près la position de l'aiguille auxiliaire)vient en contact, à une distance plus ou moins grande de son point de pivotage, avec la goupille qu'il doit mettre au point.
L'organe d'arrêt devra avoir une forme ou construction répondant à celui (mais non nécessairement identique à ce- lui) de l'organe de réglage.
Quoique le dessin fasse voir un levier à main (31) sépa- ré pour l'impression du poids de la charge, sur une petite oarte, cette manipulation peut aussi être exécutée au moyen du levier 13 qui sert à exécuter les autres actions décrites oi-dessus.
Toutes les possibilités nommées doivent être considérées comme équivalents de ce qui est cité différemment dans les revendications.
REVENDICATIONS.
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