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"MACHINES A PESER ET A IMPRIMER LE RESULTAT DE LA :PESEE.
L'invention vise un mécanisme peseur et imprimant le résultat de la pesée et a pour but de réaliser un dispo- sitif assurant une mise en place exacte de la roue imprimeu- se malgré le mouvement perdu inévitable qui se produit dans les liaisons de fonctionnement.
Dans les machines à peser et à imprimer des tickets l'impression se fait au moyen d'une roue imprimeuse, por- tant sur son pourtour une série de nombres représentant les différentspoids à imprimer, avec divisions intermédiaires indiquant les fractions entre les nombres successifs. Cette
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roue imprimeuse est reliée au plateau de labalance au moyen d'un mécanisme de manoeuvre convenable comprenant une crémaillère et un pignon, de façon à cequ'elle tourne de sa position de zéro, au moyen d'une rotation partielle, d'une certaine quantité qui dépend du déplacement du pla- teau de la balance sous l'action du poids de la personne qui se pèse.
Il est très important que les organes transmettant le mouvement, en particulier la crémaillère et le pignon, se déplacent librement , car, s'il en était autrement, la résistance du mouvement nuirait à l'exactitude du mouvement du plateau, comme il est évident. Pour que le pignon se déplace librement, il est nécessaire d'avoir un peu de jeu dans les dents de la crémaillère et du pignon, et comme la roue imprimeuse est montée sur roulements à billes, est exactement équilibrée et est d'un poids important, elle tend à osciller dans l'arc qui permet le jeu des dents de la cré- maillère et du pignon, pendant quelques instants, avant de venir au repos, et elle peut s'arrêter avec le côté de com- mande des dents ou le côté inverse en contact.
Comme il est de pratique courante de munir les roues imprimeuses de balances de cegenre de nombres allant de zéro à 150, il suffit d'un trois centième de tour pour faire une différence de 500 gr. dans le poids imprimé sur le ticket et, comme il est inévitable d'avoir un mouvement perdu de cet ordre dans la transmission par engrenages, il a été impossible jusqu'ici d'avoir une exactitude plus fai- ble que 500 gr.
Grâce à l'invention, ce degré d'exactitude peut être sensiblement augmenté tout en permettant le mouvement perdu, dans les liaisons de la roue imprimeuse, nécessaire pour empêcher la résistanceau libre mouvement du fléau de la balance.
On va décrira ci-dessous, avec référence au dessin
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annexé , une forme de réalisation de l'invention appliquée à un mécanisme de pesage et d'impression.
Sur ce dessin a
La fig,l est une vue en élévation d'un mécanisme imprimeur et peseur, muni du perfectionnement conforme à l'invention, regardé par l'arrière.
La fig. 2 est une vue en élévation latérale en regardant ar la droite de la fig.l.
Les figures 3 et 4 sont des vues de détail.
En se reportant en particulier à la fig.l, 27 est le fléau de la balance qui est supporté à l'une de ses ex- trémités par un couteau 28 et est fixé à l'autre à l'extré- mité inférieure d'un ressort 29, 1,'extrémité supérieure du ressort 29 est montée de façon réglable sur une console 29a et le zéro, ou position de pesée minima du fléau, est dé- terminée par une vis de réglage 27' se vissant dans le fléau et portant contre une butée 37" fixée à la plaque ¯q7" fix'e ' plaque principale 26 sur laquelle le mécanisme est monté. Une tige
12 reliée au plateau de la balance, non représenté, fait descendre le fléau 27 en antagonisme à la traction du ressort.
,
La roue imprimeuse 45, qui est représentée en pointilé sur la fig.l est calée sur l'arbre 41 monté de façon à pouvoir tourner librement dans des paliers à billes, dont l'un est représenté en 48 sur la fig.l. L'arbre porte sur son extrémité extérieure un pignon 41 engrenant avec un secteur denté 38, pivotant sur la console 39 fixée à la pla- que 26. Le secteur denté 38 porte un bras en saillie vers le bas 37, lequel porte une coulisse 36 au moyen de laquelle le mouvement du fléau 27 se transmet au secteur denté, par l'imtermédiaire d'une goupille 35 portée par le fléau et faisant saillie dans une rainure en forme d'arc de la coulis- se.
Le rôle de la coulisse est de permettre de régler indi-
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viduellement chaque balance au point de vue de l'exactitude sur toute l'amplitude de son mouvement; ce réglage s'effec- tue en limant le bord supérieur de la fente de la coulisse, lequel porte sur la. goupille 35, de façon à lui donner la forme exactenécessaire pour lui permettre de faire effec- tuer au levier d'impression un déplacement égal pour chaque kilog ajouté sur le plateau de la balance aux différents points de l'amplitude de son déplacement.
Malgré la présence de la coulisse décrite ci- desuus, la balance n'imprimera pas toujours exactement le poids de la personne qui est sur la balance, pour la raison indiquée ci-dessus, à savoir l'oscillation de la rope imprimeuse qui peut être touchée par le marteau imprimeur à l'une ou l'autre des extrémités de son mouvement d'oscil- lation, inévitable dans un mécanisme de cegenre.
Le mécanisme suivant l'invention, permettant d'é- vier cet inconvénient, comporte une poulie A, oalée à l'ex- trémité de l'arbre 41; cette poulie porte une gorge périphé- rique profonde, dans laquelle passe une cordelette B dans une position telle que cette cordelette est enroulée pres- que complètement autour de la poulie quand la balance est au zéro ou dans sa position de pesée minima.
La cordelettre B va de la poulie 4 à une poulie C qui tourne librement sur un axe D porté par une console E portée elle-même par la plaque principale 26 dans la posi- tion représentée sur la fig.l. La console E est recourbée vers l'extérieur à son extrémité inférieure, comme repré- senté en F et dans la saillie extérieure ainsi formée est ménagé un trou, dans l'alignement de la poulie C. La cor- delette B passe dans ce trou et porte à son extrémité un poids G. L'extrémité supérieure de la console E est re- courbée sur le dessus de la poulie Ç pour maintenir ainsi la. cordelette dans la gorge de la poulie.
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Le dispositif fonctionne comt suit
Le poids G, agissant par l'intermédiaire de la cor- delette B, tend constamment à faire tourner l'arbre 41 vers la droite ou dans le sens des aiguilles d'une montre, comme on le voit sur la figure 3, maintenant ainsi les dents du pignon contre la face supérieure des dents du sec- teur denté et maintenant aussi le bord supérieur de la rai- nure/dela coulisse contre la goupille 35 du fléau, Le poids
G à une dimensions telle par rapport au poids de la roue imprimeuse qu'il absorbe rapidement l'oscillation que prend cette roue lorsque la balance se met à l'arrêt, de sorte que le poids imprimé sur le ticket sera toujours le poids correspondant à la position de la roue, en absorbant le mou- vement perdu, de la façon indiquées
En reliant le poids, comme indiqué, à l'arbre de la roue imprimeu se,
la traction du poids, tendant à dépla- cer la roue, est la même dans toutes les positions de la roue et comme il n'y a pratiquement pas de résistance de frottement dans le déplacement de la cordelette, la balance, une fois réglée exactement, le restera indéfiniment.