BE440636A - - Google Patents

Description

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  "Casse-trame pour métier à tisser circulaire" 
La présente invention a pour objet un cassetrame destiné à être monté sur un métier à tisser circulaire en vue de provoquer l'arrêt du tissage lorsqu'une trame vient à manquer par sa rupture ou par épuisement de la canette. 



   Ce casse-trame comporte essentiellement un organe articulé sur la navette de façon à pouvoir, en oscillant sous l'action de la force centrifuge, fermer un circuit électrique commandant un ou plusieurs dispositifs prévus pour arrêter le métier et fonctionner à 

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 l'arrêt du tissage, tels qutun dispositif assurant le découvrage des navettes, le débrayage de l'entraînement du tissu etc. Ledit organe articulé est normalement maintenu par la tension de la trame, qui glisse contre lui, dans une position telle que, malgré l'action de la force centrifuge, le contact électrique soit ouvert; il s'ensuit que ce contact se ferme seulement lorsque ladite tension vient à casser par rupture ou épuisement de la trame. 



   Une conséquence importante de cette invention consiste en ce que le circuit commandant l'arrêt du métier n'est fermé par le casse-trame que lorsque le métier est en marche et entraîne les navettes en rotation, et que la tension de la trame vient à faire défaut; par conséquent lorsque le métier est arrêté et qu'on a rattaché la trame ou remplacé la canette, ou lorsque le métier est arrêté pour une raison quelconque indépendante des trames, le cirouit reste ouvert   m'orne   avant que la tension de la trame soit rétablie, de sorte que la remise en marche du métier ne rencontre aucune difficulté. 



   L'utilisation de la force centrifuge pour provoquer la fermeture du circuit présente ainsi un avantage essentiel sur l'emploi d'un ressort dont l'action serait indépendante de la rotation des navettes et gênerait ou empêcherait la remise en marche du métier tant que les fils de trame ne seraient pas tendus à nouveau . 



   Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que ltorgane articulé qui est porté par la navette et sur lequel agit la tension de ce fil de trame, est conformé et agencé de façon que le fil passe à son 

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 contact en suivant un parcours sinueux et subit ainsi le freinage nécessaire pour assurer la tension voulue, sans qu'il soit utile de recourir à   Inaction   d'aucun autre organe de tension entre la canette et le point   dtinser-   tion de la trame au fond du pas. 



   Une forme d'exécution du casse-trame suivant l'invention est représentée en plan sur le dessin ciannexé à titre d'exemple, dans lequel la navette et son sabot sont partiellement coupés. 



   Le sabot 1 solidaire de la navette 2 est guidé sur un chemin circulaire concentrique à la buse 3 à travers laquelle descend le tissu formé; ce chemin est constitué par deux oouronnes 4 placées à une certaine distance l'une au-dessus de l'autre et portant des rangées   concen-   triques de broches 5 et 6 entre lesquelles glissent librement les bords supérieur et inférieur du sabot. Ce dernier est confectionné en bois dur ou autre matière isolante appropriée, et le chemin qui le guide est isolé du restant du métier. 



   La navette porte une oorne métallique 7 qui est constamment en connexion électrique avec la buse 3 par l'intermédiaire de picots flexibles 9. 



   Sur le sabot 1 est articulé en 10, près du point où la trame 11 sort de la navette, un organe ou bras de forme sinueuse 12, muni, d'un doigt de contact 13 disposé en face d'un plot 14 qui est monté sur le sabot et convenablement isolé de la navette. Ce plot est connecté à un trotteur élastique 15 qui est fixé au côté externe du sabot et qui glisse oontre les broches conductrices 5. 



  La buse 3 est connectée à   l'un   des pôles d'une source 

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 de courant à basse tension, tandis que la couronne 4, portant les broches 5 est connectée à l'autre pôle. 



   La trame passe à travers les ondulations du bras 12 de sorte que, lorsqu'elle est tendue entre l'orifice de la navette et son point dtinsertion dans le tissu, elle empêche ce bras de pivoter dans le sens de la flèche f sous Inaction de la force centrifuge et retient ainsi le doigt 13 écarté du plot 14; aucun courant ne peut alors passer de 3 à 4. Dès que la tension de la trame oesse pendant la marche de la navette, le bras 12 oscille autour du pivot 10 dans le sens de la flèche f, le doigt 13 s'appuie sur le plot 14 et le circuit de la source   d'électricité   se trouve fermé à travers 3, 7,   12,   13, 14, 15, 5 et 4 . 



   Ce circuit peut comporter un ou plusieurs relais servant à produire l'arrêt du métier le découvrage de la navette ou tous autres effets utiles. 



   Lorsqu'on aura remédié à la cause d'arrêt en rattachant la trame cassée ou en remplaçant la canette épuisée eto. et qu'on remettra le métier en marche, la tension rendue à la trame par son glissement à travers les ondulations du bras 12 maintiendra de nouveau ce bras écarté en position dtouverture du circuit. 



   Bien entendu le métier peut comporter un nombre quelconque de navettes semblablement équipées; l'arrêt du métier sera provoqué de la même façon par la cessation de la tension de la trame d'une quelconque de ces navettes. 



   Sans s'écarter de l'invention, on pourra varier les détails de construction représentés et appliquer le casse-trame décrit à tous genres de métiers à tisser oir- 

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 culaires. En particulier, on pourra adjoindre à ce cassetrame un léger ressort tendant   constamment   à écarter le doigt 13 du plot 14; ce ressort agissant, comme la trame tendue, à rencontre de   Inaction   de la force centrifuge, sera assez faible pour ne pas annuler l'action de celle-ci pendant la marche du métier, mais suffira pour assurer la rupture du circuit électrique tant que le métier arrêté ne sera pas remis en marche.

   Dans le cas où la vitesse de rotation du métier serait insuffisante pour que l'oscillation du bras 12 ou similaire soit toujours certaine lors de la rupture de la trame, on pourra aussi adjoindre un ressort agissant sur ce bras dans le même sens que la force centrifuge afin 4'assurer la projection du doigt 13 sur le plot 14 dès qu'une rupture se produira, et en outre en vue d'éviter les vibrations du dispositif pendant la marche normale. Ces deux ressorts ayant des actions opposées peuvent d'ailleurs être utilisés   oonourrem-   ment pourvu que la détente de chacun d'eux soit conve-   ablement   limitée. 



   Un petit poids peut éventuellement être monté sur l'extrémité du bras pivotant pour augmenter l'effet de la force centrifuge agissant sur ledit bras.

Claims (1)

1. -:- REVENDICATIONS -:- 1. Casse-trame électrique pour métiers à tisser circulaires, dans lequel un levier guide-fil est soumis à Inaction de la force centrifuge, caractérisé en ce que les conducteurs d'arrivée et de retour d'un circuit électrique dans lequel est intercalé un dispositif d'arrêt du métier, sont connectés l'un au chemin circulaire de guidage du sabot de la navette, ce chemin étant isolé électriquement de la masse du métier et ce sabot étant luimême isolant, et l'autre à la masse du métier, le pont conducteur entre le chemin de guidage et la masse étant constitué par deux organes de contact, dont l'un, monté sur le sabot et électriquement isolé de la navette, est connecté à un frotteur frottant sur les broches conductrices qui forment le chemin de guidage circulaire du sabot et dont l'autre,

   est solidaire dudit levier guide-fil articulé sur un support métallique solidaire du sabot et prolongé par une corne métallique frottant constamment sur des organes de contact flexibles solidaires de la masse du métier.

   2. Casse-trame suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le levier guide-fil a une forme sinueuse pour freiner le passage du fil de trame.

   3. Casse-trame suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de contact sur lesquels frotte la corne de la navette sont constitués par des pi- cots flexibles passant entre les fils de chaîne et faisant saillie à l'intérieur de la foule pour faire contact avec ladite corne. <Desc/Clms Page number 7>

   R E S U M E -:- Casse-trame électrique pour métiers à tisser circulaires, dans lequel un levier guide-fil est soumis à l'action de la force centrifuge, caractérisé en ce que les conducteurs d'arrivée et de retour d'un circuit électrique dans lequel est intercalé un dispositif d'arrêt du métier, sont connectés l'un au chemin circulaire de guidage du sabot de la navette, ce chemin étant isolé électriquement de la masse du métier et ce sabot étant lui-même isolant, et l'autre à la masse du métier, le pont conducteur entre le chemin de guidage et la masse étant constitué par deux organes de contact, dont l'un, monté sur le sabot et électriquement isolé de la navette, est connecté à un frotteur frottant sur les broches conductrices qui forment le chemin de guidage circulaire du sabot et dont l'autre,

   est solidaire dudit levier guide-fil articulé sur un support métallique solidaire du sabot et prolongé par une corne métallique frottant constamment sur des organes de contact flexibles solidaires de la masse du métier.