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On emploie souvent dans les dispositifs de bobinage de fils des dis- positifs de sécurité du fil, qui lors d'une rupture de fil ou lorsque l'ex- trémité du fil a cessé d'avancer, produisent un mouvement de basculement et de cette manière actionnent par la force inhérente à leur masse un dispositif de commutation mécanique ou électrique. Avec la finesse etsensibilité croissan- tes des fils synthétiques, on s'est efforcé de former ces dispositifs de sé- curité aussi légers que possible. En conséquence, il est également nécessai- re de disposerd'un dispositif de commutation qui se laisse mettre hors cir- cuit par un effort mécanique particulièrement faible.
Cela est notamment le cas pour les petits commutateurs électriques, par exemple pour les commutateurs dits "micro-commutateurs", qui ne nécessi- tent qu'un faible effort d'actionnement. Mais même ces dispositifs connus font défaut lorsqu'il s'agit de bobiner les fils les plus fins avec la ten- sion la plus faible possible (1 gr et moins), car l'effort inhérent à la masse ou le chemin de commutation du dispositif de sécurité lors du bascu- lement, ne se laissent pas amplifier-à volonté à cause de l'effet de recul sur la tension du fil et du manque de place. Par la préseriteinvention, ces inconvénients sont supprimés.
L'invention consiste en ce qu'un aimant per- manent ou un électro-aimant est joint au dispositif de sécurité pour emma- gasiner l'énergie, à proximité du chemin de basculement du dispositif de sé- curité permettant à celui-ci d'apporter l'énergie nécessaire pour l'actionne- ment du commutateur, plus spécialement d'un micro-commutateur. On peut connec- ter au commutateur un dispositif de signalisation connu en soi,qui fait allu- mer une lampe lorsque le dispositif de bobinage est mis hors circuit.
Le dessin ci-joint montre schématiquement un mode de réalisation de l'cbjet de l'invention.
En se reportant au dessin, le fil 1, qui est conduit directement ou par l'intermédiaire d'un frein de fil, est bobiné sur la bobiné 2 et est ainsi déplacé dans le bras basculant 3 par le guide-fil 4 animé d'un mouve- ment alternatif. L'actionnement de la bobine et le changement de direction du guide-fil se font de manière connue par le moteur 5 au moyen d'un engre- nage approprié placé dans l'enveloppe 6. Entre l'oeillet 7 de guidage du fil et le guide-fil 4 passe le fil 1 sur l'extrémité repliée du dispositif de sécurité 8, lequel à son autre extrémité est muni d'un poids mobile 9 et est monté de manière rotative sur la cheville 10. Le poids 9 pourra être ré- glé selon la tension du fil qui doit être exercée sur le fil qui avance.
Lora de la rupture du fil ou lorsque l'extrémité du fil cesse d'avancer, le dispositif de sécurité 8 bascule autour de son axe de rotation 10 dans le sens des aiguilles d'une montre. A proximité de son extrémité inférieure 11 on dispose un micro-commutateur 12 illustré à échelle plus grande, par rapport au reste du dispositif, de telle manière qu'il vienne en contact avec l'extrémité 11 du dispositif d'équilibrage lorsque le dispositif 8 bascule sur le trajet de la position de fonctionnement illustrée dans la position verticale, avec la languette élastique 13 de commutation qu'il entraîne, et le contact est coupé entre la languette 13 et'le contact fixe 14, ce contact 14 connectant le circuit du moteur avec le réseau.
Sur ce chemin de basculement,le dispositif de sécurité 8 arrive quelque peu à proximité de la position verticale avec le poids de réglage 9 dans le champ de forces de l'aimant 15 prévu selon l'invention, lequel tire si fortement le dispositif de sécurité que celui-ci avec son extrémité 11 entraîne la lan- guette 13 juqu'à fermeture du contact avec le contact mobile opératoire et le retient de manière fixe dans cette position. De cette manière,la force d'attrac- tion de l'aimant lors. d'une rupture de fil ou lorsque l'extrémité du fil s'est épuisée, est utilisée en plus comme force de réglage pour augmenter celle qui a été supprimée par le basculement du dispositif de sécurité du fil mais
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qui cependant est insuffisante en soi pour la commutation du micro-commuta- teur. tour.
Après avoir supprimé le dérangement, le dispositif de sécurité est amené à la main dans sa position opératoire dans laquelle se place également la languette de commutation, et retourne dans sa position de repos. Vice- versa, en cas de besoin le dispositif de sécurité peut être également rame- né à la main à proximité du champ de forces de l'aimant et le moteur est ain- si mis hors circuit. La commutation du dispositif a été montrée en pointillé dans l'enveloppe 6.
Avec le contact de travail 16 du micro-commutateur 12 on peut connecter, comme dans l'exemple illustré, une lampe de signalisation 17 qui s'allume lorsqu'on actionne le micro-commutateur lors d'une interruption du courant sur le réseau vers le moteur.
Par l'utilisation de moteurs à plusieurs phases on peut insérer entre le réseau et le moteur un dispositif de protection qui se laisse ac- tionner de manière sûre au moyen du micro-commutateur par l'aimant disposé à côté de celui-ci. Une solution plus simple serait cependant dans ce cas d'utiliser plusieurs micro-commutateurs ou des micro-commutateurs à plusieurs pôles avec des aimants selon l'invention ayant des dimensions correspondam- ment plus grandes.
L'aimant 15 peut être constitué soitpar un aimant permanent, soit par un électro-aimant.
IL est également possible d'utiliser le dispositif decommutation avec un micro-commutateur et avec l'aimant fournissant l'énergie selon la présente invention, dans les autres machines textiles où la commutation se fait par l'intermédiaire d'un dispositif de sécurité pour le fil.