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PROCEDE :rl' MACHINE P(713 L2 TRAITEMENT DES TIU::"1Jt ET AUTRES SURFACES PAR PULVERISATION.
La présente invention a pour objet un procédé et une machine, plus particulièrement pour l'application sur @ des tissus de latex de caoutchouc et corps analogues par pulvérisation.
Conformément à l'invention on fait passer le tissu successivement dans une chambre de pulvérisation et une chambre de séc@ago distinctes, et on lui fait exécuter une marche continue en circuit fermé, de telle façon que chaque élément du tissu passe un certain nombre de fois successivement devant des pulvérisateurs et dans la chambre de séchage, et
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que deux dépôts consécutifs de particules sont séparés par un séchage.
L'invention, qui est applicable à toutes les industries dans lesquelles on applique par pulvérisation des produits quelconques sur des surfaces, est caractérisée essentiellement par ce fait qu'avec la chambre de pulvérisation est combinée une chambre de précipitation des particules sur ces surfaces, de telle façon que les particules pulvérisées qui ne se sont pas déposées sur lesdites surfaces à l'instant même de la pulvérisation ne puissent retomber sur le sol, ou être entraînées à l'extérieur par le courant de ventilation, et de l'une ou l'autre manière être perdues.
L'invention est caractérisée également par la disposition spéciale de cette chambre de précipitation, qui présente la forme d'un couloir ou tunnel d'assez grande longueur, dans lequel passent les surfaces traitées et où elles se trouvent pendant un temps assez long en contact avec l@ courant gazeux, par exemple l'air, entraînant les particules pulvérisées.
Une autre caractéristique est que des entrées d'air réglables sont ménagées dans la chambre de pulvérisation, et à un niveau inférieur à celui des pulvérisateurs, de manière empêcher les particules qui ne se sont pas fixées sur la tissu de tomber sur le sol et à les entraîner dans le tunnel où elles viennent se déposer sur le tissu.
L'invention est caractérisée encore par ce fait que le couloir ou tunnel est incliné et que le tissu ou autre surface le parcourt en montant, de façon que déjà par la gravité les particules pulvérisées pourraient
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se déposer sur la face du tissu qui a été présentée aux pulvérisateurs.
Une autre caractéristique importante de l'in- vention est que le tunnel est muni d'une séried'entrées d'air réglables disposées sur toute sa longueur, ce qui a pour résultat que les courants d'air qui y entrent ra- battent contre les surfaces traitées les particules flottantes et en provoquent le dép8t.
.Enfin, pour assurer la direction de ces courants d'air, les ouvertures d'entrée sont munies de surfaces directrices conduisant l'air obliquement sur les surfaces, la présente invention a de plus pour objet une forme d'exécution particulièrement intéressante de la nou- velle machine présentant cette caractéristique que les pa- rois de la chambre de précipitation sont constituées pour la majeure partie par le tissu à traiter lui-même, de fa- çon à éviter presque complètement le dépôt de latex sur la machine et à réduire au minimum la perte de ce produit.
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Cette forme d'exécution est caractérisée de plus par ce fait que la chambre de précipitation présente la forme d'un tunnel dont l'une des parois est constituée par le tissu circulant d'abord dans un sens, tandis que la paroi opposée est formée par le tissu revenant en sens contraire avant d'entrer dans le séchoir.
Dans le dessin annexé donné à titre d'exemple seulement, on a représenté l'invention appliquée à une machine à pulvériser le latex sur un tissu en longue bande.
La fig. 1 est une élévation latérale de la ma- ohine, la chambre de pulvérisation et le tunnel étant montrés en coupe.
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Lu fig. 2 est une vue de face en élévation de la chambre do pulvérisation et de son tunnel.
La fig. 3 est une vue de la Machine du côté opposé à lu clambre de pulvérisation.
La fig. 4 est une vue de détail à plus grande échelle d'une portion d'une des chaînas.
La fig. 5 est une coupe verticale d'une variante d'exécution.
Comme ou le voit sur ce dessin, la machine comprend une chambre de pulvérisation P, un couloir ou tunnel C formant la chambre de précipitation et un séchoir S.
Le tissu à traiter est fixé pendant le travail sur un transporteur constitué par deux chaînes sans fin parallèles a, fig. 3, dans lesquelles chaque maillon porte une plaquette b, fi.. 4, munie de picots o qui sont engagés dans les bords du tissu, ainsi qu'il est déjà connu dans d'autres industries de traitement des tissus.
Pour maintenir le tissu sous tension dans le sens de sa largeur et lui permettre de se rétrécir quand il a été soumis à l'action des pulvérisateurs et de se détendre sans se plisser quand il sèche, les divers pignons d, e, f, etc,., servant à supporter les chaînes, à les guider et à les entraîner peuvent coulisser longitudinalement sur leurs arbres et les deux pignons d'une même paire sont constamment écartés l'un de l'autre par des ressorts tels que les ressorts g, fig. 3.
Le parcours accompli par les chaînes a se voit clairement fig. 1. Elles passent des pignons f à des pignons moteurs 1, en traversant la chambre de
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pulvérisation P et le tunnel 0; puis elles s'engagent dans le séchoir S où elles s'appuient sur une série de pignons de renvoi j1, j2, j3,.... k1, k2, k3 ... etc...
Elles sortent à ce moment par une fenêtre 1, fig. 3, passent à l'extérieur devant la face postérieure de la maohine et, après s'être appuyées sur les pignons e, reviennent aux. pignons f,
Certains des arbres portant les pignons de renvoi dans le séchoir peuvent être montés de façon à pouvoir coulisser et ils sont soumis à l'action de poids ou de ressorts tels que n, fig, 1, pour donner aux chafnes la tension nécessaire.
Dans son parcours à travers la chambre de pulvérisation le tissu est soutenu par un tablier sans fin en feutre m, qui passe sur des rouleaux concentriques aux pignons f et.1.. et sur des rouleaux de renvoi m1, m2. Ce tablier est entraîné exactement à la même vitesse que les chaînes
La chambre de pulvérisation est fermée de manière aussi étanche que possible, eu égard à la fenêtre oqu'il faut réserver pour l'entrée du tissu.
Elle est munie de portes o1, fig. 2; des vitrages o2 permettent de surveiller de l'extérieur la marche des pulvérisateurs. Dans les portes et dans les panneaux fixes o3 sont ménagées des ouvertures de rentrée d'air p, munies de trappes ou volets de réglage q, Les pul- vérisateurs r sont montés de façon que leur position soit réglable de l'extérieur. A cet effet, ils sont portés par des tringles qui traversent les parois et sont prolongées à l'extérieur par des poignées de commande permettant de les déplacer longitudinalement
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et de les faire tourner.
Le couloir 0 est muni d'une série de fenêtres t, avec registres de réglage u. Des surfaces directrices t1 dirigent contre le tissu les courants d'air entrant. l'extrémité supérieure du couloir est reliée à un conduit d'aspiration v débouchant à l'extérieur.
L'air chaud pour le séchage est fourni par un ventilateur logé dans une boîte x, fig. 2, qui aspire l' air extérieur et lerefoule sur une batterie de radiateurs à vapeur et de là, par des conduits y, dans le séchoir. Après avoir accompli son effet, l'air chaud est évacué à la partie supérieure en v1.
Pour traiter une bande de tissu, on l'engage dans la machine en la rendant solidaire des chaînes a.
Pour cela, appuyant le tissu T sur un cylindre cannelé élargisseur z, on une extrémité de la bande entre un cylindre h, fi,. 3, concentrique aux pignons e, et un autre cylindre h1, appliqué élastiquement contre le premier. On a soin de placer les bords du tissu sur les picots des maillons qui sont sous les pignons e, On fait tourner les chaînes à vitesse modérée ; letis- su est appelé et entraîné avec les chaînes. Ses bords sont pressés contre les picots des maillons par des brosses z1. Le tissu se place ainsi dans la machine sur tout le développement des chaînes.
Bien qu'on puisse traiter des bandes de longueur quelconque, il est plus commode d'avoir des bandes de tissu ayant exactement le développement des chaînes et de relier ensemble provisoirement les deux extrémités du tissu par des pinces ou une couture rapide.
La mise en place du tissu étant faite, on fait voyager les chaînes à leur vitesse normale. On
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met en marche simultanément les pulvérisateurs et le dispositif fournissant l'air chaud. Le tissu circule de manière continue en circuit fermé, porté par les chaînes sans fin; chaque élément du tissu vient passer un certain nombre de fois devant les pulvérisateurs. Chaque fois, il reçoit une légère couche de latex pulvérisé, passe dans le séchoir, revient après séchage devant les pulvérisateurs et ainsi de suite. On multiplie le nombre de passages devant les pulvérisateurssuivant l'épaisseur de gomme que l'on veut déposer sur le tissu.
Pour retirer le tissu, on arrête ses extrémités à l'extérieur en regard de deux rouleaux h2 et h3, fig. 1 et S, dont l'un est amovible et l'autre est moteur. On sépare les deux extrémités du tissu, on engage l'une d'elles entre les deux rouleaux h2 et h3 et on enroule sur le rouleau amovible, On fait tourner les chaînes et le tissu traité s'enroule sur le rouleau amovible.
Si deux tissus doivent être collés ensemble, on les passe alors dans une machine doubleuse, de disposition connue.
Ensuite, le tissu est, s'il y a lieu, traité par des vapeurs de solvant de caoutchouc, puis calandré et vulcanisé si la matière déposée est du latex ou du caout chouc.
Grâce à la disposition de la chambre de pulvérisation et du tunnel, les pertes de matière pulvérisées sont réduites au minimum, En effet, les particules de latex par exemple qui ne se fixent pas sur le tissu au moment de la pulvérisation même et auraient tendance à venir déposer sur le fond de la chambre, en sont empêchées par le courant d'air entrant par les fenêtres p,
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flèche 1, et elles sont entraînées vers le haut dans le couloir C. Dans ce couloir, elles sont rencontrées par les filets d'air entrant par les ouvertures t, flèches 2, de telle sorte qu'elles sont projetées oontre le tissu et s'y déposent.
On remarquera que, grâce à l'inclinaison du couloir, les particules entrafnées ont déjà tendance à déposer par gravité'sur le tissu. Les courants d'air entrant en t augmentent cet effet utile, surtout en vertu de l'action des surfaces directrices t1.
Dans la variante de la fig. 5, la machine comprend encore la chambre P contenant les pulvérisateurs, le tunnel 0 et le séchoir S.
La chambre P est complètement isolée par une cloison 15 de l'espace 16 où s'effectue la pulvérisation.
De cette manière on peut avoir aisément accès aux pulvérisateurs, même pendant la marche de la machine, pour les régler, les nettoyer, etc...
Le tissu T est porté par deux chaînes à maillons munis de picots, comme décrit plus haut, qui s'appuient sur des pignons portés par des arbres 1, 2, 3, 4,5, 6, 7,
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8,9,8,9 ,8 8\....... 10, 11, 12, 13, 14.
Le tissu, après s'être présenté aux pulvérisateurs, passe sur les arbres 2, 3,4 et 5, en formant une boucle dont l'intérieur constitue le tunnel ou chambre de précipitation des particules de latex pulvérisé. Comme on le voit, ce tunnel comporte une partie inclinée ascendante C, suivie d'une partie horizontale 0 occupant le dessus de la machine. Grâce à cotte disposition, la longueur du tunnel est rendue plus grande, sans que l'encombrement de la machine soit augmenté. Derrière le tissu
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se trouvent des cloisons fixes i, il, i2, i3, de façon à délimiter la capacité intérieure du tunnel.
Les particules de latex projetées par les pulvérisateurs, qui ne se fixent pas sur le tissu au moment même de leur projection contre ce tissu, sont entraînées dans le tunnel, où règne un courant d'air ou de gaz de vitesse modérée, par exemple grâce à une aspiration produite à travers des ouvertures 17 et un conduit 18. Les particules de latex entraînées peuvent donc se déposer sur le tissu, ce qui réduit au minimum les pertes de latex:
Ledit tunnel pourrait présenter plusieurs replis successifs et comporter par exemple une série de parties ascendantes et horizontales, pour augmenter sa longueur totale sans occasionner un trop grand encombrement de la machinât
Le tissu, à sa sortie du tunnel, passe sur les arbres 6 et 7 et se rend dans le séchoir S, où il est replié sur lui-même un grand nombre de fois, comme indiqué sur le dessin.
Un ventilateur V envoie de l'air sur une batterie de chauffage 19; l'air ainsi chauffé est distribué par des'ouvertures 20 sur toute l'étendue de la base du séohoir, L'air ayant traversé le séchoir est évacué par un conduit v.
Dans cette machine, le latex est appliqué sur le tissu par opérations successives, comme décrit cidessus,
Cette disposition a pour avantage essentiel de réduire au minimum possible la surface des parois de la machine sur lesquelles il pourrait se former des dépôts de latex.
Un avantage de l'invention est de permettre de
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pulvériser le latex en nuage beaucoup plus fin qu'on ne pourrait le faire autrement, ce qui assure une distribution plus régulière du latex sur le tissu.
L'invention est applicable, non seulement pour le dépôt du latex pulvérisé, mais aussi de toutes autres matières appliquées par pulvérisation, et dans certains cas le séchoir n'est pas nécessaire.
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1 V^u:dDICATIOriS 1'/ Procédé pour le traîteïuent des tissus et autres surfaces prar pulvérisation, consistant en principe à combiner avec une chambre de pulvérisation une chambre où passent ces surfaces après avoir été soumises à la pulvérisation, et dans laquelle les particules pulvérisées qui ne se sont pas fixées sur le tissu au moment même de la pulvérisation, peuvent continuer à se déposer sur ce tissu.
2 / Procédé co,.,rae revendiqué en 1 dans lequel ladite chambre a la forme d'un couloir ou tunnel d'assez grande longueur, dans lequel les surfaces sont en contact pendant un teps suffisant avec un courant gazeux entrainant les particules pulvérisées,
3 / Une Machine pour la réalisation du procédé comme revendiqué en 1, caractérises par l'application dans la chambre de pulvérisation d'entrées d'air réglables placées au-dessous des pulvérisateurs.
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4= / miac;,ine courne revendiqué en 5 caractérisée
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