BE427431A - - Google Patents

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BE427431A
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Description


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  Procédé de préparation d'un nouveau glucoside du strophantus kombé. 



   On extrait depuis longtemps des semences de strophantus kombé des préparations de glucosides destinées à la thérapeutique cardiaque, par suite de l'action énergi- que et rapide de ces préparations sur le coeur, leur usage s'est de plus en plus répandu. Ces préparations sont dési- gnées dans les pharmacies sous le nom de k-strophantine ou strophantine amorphe par opposition avec la strophantine G 

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 cristallisée, extraite du strophantus gratus, W.A. Jacobs de New York et ses collaborateurs (c.f. la monographie générale de W.A.

   Jacobs dans les Physiological Reviews 13 , 222,   1933)   ont montré que la k-strophantine est un mélange complexe de glucosides, les uns pauvres, les autres riches en sucre et ils ont pu isoler à l'état pur, de ce mélange, deux fractions cristallisées; : la   cymarine   et la k-strophan-   tine- .  La cymarine se compose de   l'aglucone   strophantidine et du désoxysucre méthylé qu'est la cymarose, tandis que la k-strophantine-ss renferme en plus une molécule de glucose liée à la cymarose.

   Par voie enzymatique, c'est-à-dire sous l'action de l'enzyme strophantobiase découverte par Jacobs, on parvient à détacher la molécule de glucose de la k-stro- phantine-ss et à transformer ce glucoside en cymarine, L'hydrolyse de la   k-strophantine-   par les acides fournit de la strophantidine ainsi que la strophantobiose isolée par   Jacobs   et constituée de glucose et de cymarose.

   Jusqu'à présent, il n'a jamais été isolé, à l'état pur ou cristallisé, de glucosides strophantiniques plus riches en sucre que la k-strophantine- ss 
Or la Demanderesse a trouvé que l'on peut pré- parer, à partir des semences de strophantus kombé, un nouveau glucoside parfaitement cristallisé qui contient une molécule ae glucose de plus que la   k-stropahtine- .   Dans ce but on prépare, en évitant le plus possible les actions enzyma- tiques et autres dédoublements hydrolytiques, un mélange des glucosides des semences du strophantus kombé dans lequel les quantités de cymarine et de   k-strophantine-   se trou- vent   fortement   diminuées au profit du nouveau glucoside qui représente, dans les préparations ainsi obtenues par ces 

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 modes d'extraction,

   jusqu'aux trois quarts et plus de la quantité des trois glucosides   cristalisés   désormais connus. 



   La Demanderssse a trouvé également que l'on peut obtenir le nouveau glucoside cristallisé du strophan- tus kombé en soumettant à un fractionnement répété les préparations   glucosidiques   obtenues comme il vient d'être dit. Ce mode de fractionnement pour la préparation du glucoside cristallisé consiste à dissoudre à plusieurs reprises la préparation glucosidique dans un solvant approprié comme le méthanol, l'éthanol, le propanol etc... et à la précipiter avec un solvant organique non miscible à l'eau comme l'éther ou l'éther de pétrole. 



   On peut aussi réaliser ce fractionnement en épuisant la solution aqueuse de la préparation glucosidique brute, par agitation avec du chloroforme pour la cymarine et avec le mélange chloroforme-alcool pour la   k-strophan-   tine- ss. Les préparations de glucosides ainsi obtenues et purifiées peuvent être éventuellement recristallisées dans le mélange   éthanol-chloroforme.   



   La Demanderesse a trouvé en outre que l'on peut aboutir, par une voie beaucoup plus rapide, au nou- veau glucoside cristallisé à l'état pur en acylant les préparations glucosidiques mentionnées ci-dessus et en séparant le glucoside acylé, qui cristallise bien, des substances qui l'accompagnent. 



   Au lieu d'acyler les préparations glucosidi- ques, on peut aussi acyler directement les glucosides avant leur extraction des semences. Pour mettre en pra- tique ce procédé, on traite les semences de strophantus kombé, de préférence moulues et débarrassées de leurs      

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 huiles et graisses naturelles (par exemple par pression ou extraction au moyen d'un solvant approprié comme l'éther de pétrole, le benzène, l'éther, etc..) par un agent d'acylation en présence d'un solvant comme la pyridine, la quinoléine, le chloroforme, etc... Le glucoside acylé ainsi formé est extrait des semences par le solvant qui est en leur présence et peut être précipité de la solution obtenue après séparation du résidu des semences. 



   Pour réaliser l'acylation, on peut utiliser des agents   acylants   tels que les chlorures d'acides ou les anhydrides d'acides carboxyliques de la série grasse ou de la série aromatique comme par exemple les anhydrides acétique, propionique et butyrique, les chlorures   d'acé-   tyle, de benzoyle, etc.. Si l'on soumet le glucoside acylé ainsi obtenu à une saponification alcaline conduite avec précaution par exemple avec un alcoolate de potassium, de sodium ou de baryum, on arrive à séparer le reste acylé sans porter atteinte à la structure de la molécule glucosi- dique. Le produit désacylé est alors obtenu à un état de pureté tel qu'il cristallise de la même façon et qu'il pré- sente toutes les propriétés d'une substance pure.

   Son acti- vité physiologique atteint et dépasse celle des préparations de strophantus   kombé   utilisées à ce jour dans la   thérapeu-   tique. En tant que produit pur, le nouveau glucoside offre l'avantage ae pouvoir être dosé exactement. Formant de beaucoup la plus importante fraction des glucosides purs tirés des semences du strophantus kombé, sous réserve que l'isolement ait été opéré avec soin, il représente prati- quement l'activité totale de la drogue naturelle. 



   Le nouveau glucoside cristallise dans les mé- langes méthanol-chloroforme ou éthanol-chloroforme en fais- ceaux serrés et de couleur blanche, constitués par des ai- 

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 guilles fines et ramifiées. A l'état sec (ce que l'on obtient dans le vide), la substance absorbe avidement l'humidité. Elle est très soluble dans l'eau et dans les alcools à petit nombre d'atomes de carbone et à peu près insoluble dans les solvants des graisses, entre autres le chloroforme et   l'éther.   A la réaction colorée de Lieber- mann,   c'est-à-dire   lorsqu'on mélange avec précaution une solution de la substance dans l'anhydride acétique avec de l'acide sulfurique concentré, le nouveau glucoside accuse un changement de couleur du rouge au vert.

   La substance, desséchée dans un vide poussé, fond vers 199  (corrigé) en se décomposant. En solution alcoolique, le nouveau glucoside dévie légèrement à droite le plan de la lumière polarisée. 



     [#] D20  = +   12  (c=1,2). L'analyse élémentaire de dédoublement indique la composition :C42H64O19. La titra- tion alcaline nécessite un équivalent de NaOH. L'hydrolyse par les acides fournit le chiffre correspondant à la théo- rie, soit 46,3% d'aglucone identique à la strophantidine   CE 0   et un trisaccharide bien cristallisé, à pouvoir réducteur, C19H34O14, constitué d'une molécule de cymarose et de deux molécules de glucose. 



   L'enrichissement en nouveau glucoside atrophantinique des préparations!, glucosidiques brutes peut s'effectuer de différentes façons. 



   1) On peut par exemple extraire jusqu'à épuisement les semences de strophantus kombé, finement divisées, avec un mélange de chloroforme et d'alcool dans la proportion 5 à 2 puis évaporer soigneusement jusqu'à siccité dans le vide et à basse température, l'extrait jaune-verdâtre obtenu, reprendre le résidu à l'éther ou à l'éther de pétrole et le traiter jusqu'à ce qu'il devienne granuleux et filtrable. Après un nouveau traitement inter- médiaire consistant à le faire bouillir avec de l'éther, on n - 

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 dissout le résidu dans une solution d'eau et d'alcool et on le débarrasse des impuretés tanniques qui l'ac-   compagnent   par traitement à l'hydroxyde de plomb puis, par addition d'eau et élimination ae l'alcool par évapo- ration, on transforme la solution eau-alcool en solution aqueuse pure.

   En agitant soigneusement avec du chloroforme, on élimine la cymarine qui passe dans ce solvant. Par addition d'un demi-volume d'alcool à la solution aqueuse, on élimine également la k-strophantine- ss par agitation avec du chloroforme. En évaporant à siccité la solution dans le vide et en séchant le résidu finement pulvérisé sur de l'anhydride phosphorique, on obtient une poudre hygroscopique qui convient par exemple pour   l'acétylation   avec l'anhydride acétique en vue de la préparation du dérivé heptacétylé du nouveau glucoside. 



   II) un peut aussi partir de semences de strophantus   kombé,   dégraissées à l'éther de pétrole et dont on extrait le mélange glucosidique avec de l'alcool   à 80 .   Le traitement ultérieur, en particulier la sépara- tion de la cymarine et de la   k-strophantine-    s'effec-   tue ainsi qu'il est dit dans le paragraphe précédent. 



   III) La cymarine et la k-strophantine- ss peuvent aussi être séparées du mélange glucosidique brut de la façon suivante: on évapore à siccité, dans le vide, et à basse température, la solution hydro- alcoolique que l'on a préalablement traitée à   l'hydro-   xyde de plomb, on reprend le résidu par de l'alcool absolu et on précipite la partie glucosidique riche en sucre par addition d'un volume double d'éther, en agitant énergiquement. La cymarine et la k-strophantine-ss restent en solution. Cette opération peut être éventuel- lement renouvelée. La dernière précipitation effectuée, 

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 on procède à l'acylation. 



   IV) En traitant la drogue initiale dans les conditions qui permettent d'éviter les dédoublements hydrolytiques des glucosides, on peut, grâce à la grande facilité de cristallisation du dérivé acylé du nouveau glucoside, effectuer avec succès l'acylation   déjà'direc-   tement sur le complexe glucosidique, débarrassé de ses impuretés tanniques, et obtenir un produit d'acylation à l'état bien cristallisé. Etant donné que c'est par exemple le dérivé   heptacétylé   du nouveau glucoside qui est le moins soluble et celui qui se trouve en proportion prédominante, on peut le purifier par plusieurs cristalli- sations successives. En éliminant par scission le groupe acétylique, on obtient directement le nouveau glucoside cristallisé. 



   V) En choisissant de bonnes semences de stro- phantus kombé, on peut obtenir le nouveau glucoside sans éliminer préalablement les impuretés tanniques, la cyma- rine et la k-strophantine- ss, on dissout pour cela dans la pyridine le complexe   gluoosidique   insoluble dans l'é- ther après son extraction suivant les procédés décrits dans les paragraphes I et II après l'avoir épuisé par ébullition dans l'éther jusqu'à poids constant ; on l'acé- tyle et on le traite ensuite suivant.le procédé décrit sous le paragraphe I. 



    EXEMPLE   1 : 
Partant d'un kg de semences de strophantus kombé, on les moud finement avec 1 kg de sulfate d'am- monium et on les soumet à l'extraction pendant 3/4 d'heu- re et en agitant avec 7 litres d'un mélange de chloro- forme et d'alcool dans la proportion de 5 à 2. On sépare le résidu des semences, on le lave avec 5 litres du 

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   mélange de chloroforme et d'alcool ( 5 : on le moud   de nouveau finement et on l'épuise une   seconde/fais.   On réunit les extraits jaune-verdâtre, on les évapore aussi près que possible de la siccité, à basse température (au- dessous de 40 ). Un traite le résidu vert avec 3 litres d'éther de.pétrole.

   Au bout d'environ 20 heures, il est aevenu granuleux et filtrable; on l'épuise alors à l'éther jusqu'à poids   constunt.   On dissout la partie insoluble dans l'éther dans 100 fois sa quantité d'alcool et on ajoute, en agitant, un volume égal d'une suspension dans l'eau distillée d'hydroxyde de plomb fraîchement préparé et lavé jusqu'à réaction neutre (5 g d'hydroxyde de plomb par litre). On laisse reposer quelque temps, on filtre sur du talc et on lave le résidu avec un mélange d'eau et d'alcool (1 : 1). 



   On réunit lesfiltrats qui contiennent le mé- lange des glucosides bruts, et on les concentre dans le vide à basse température jusqu'à élimination complète de l'alcool. 



   On complète à un litre et on élimine de la solution la cymarine ainsi que les impuretés jaunâtres et graisseuses en l'agitant avec 200 cm3 de chloroforme et en répétant cette opération 5 fois successivement. 



  On peut extraire la cymarine à l'état pur du résidu de la solution   chloroformique   évaporée, en le recristalli- sant dans l'alcool méthylique. La solution aqueuse clari- fiée présente une couleur jaune et son volume est d'un litre ; on 1'additionne de 500 cm3 d'alcool et d'un litre de chloroforme. La k-strophantine- ss passe en solution chloroformique et on la sépare. On concentre dans le vide la couche hydroalcoolique jusqu'à élimination dé l'alcool, puis on complète à un litre avec de l'eau et on répète la même séparation par épuisement au chloro- 

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 forme.

   Lorsqu'on broie les résidus de la distillation des deux extractions chloroformiques dans un peu d'eau, la k-strophantine- ss cristallise immédiatement; elle peut être ohtenue à l'état pur par recristallisation dans un mélange eau-alcool ou dans l'eau chaude. 



   La couche aqueuse, à la suite des deux épui- sements successifs, a été débarrassée de la majeure par- tie de la k-strophantine- ss ; on l'évapore complètement dans le vide jusqu'à siccité au-dessous de 40 . On re- absolu prend dans   l'alcool/le   résidu obtenu et on clarifie la solution par filtration. On évapore de nouveau dans le vide le filtrat jaunâtre, on pulvérise le résidu obtenu et on le sèche sur de l'anhydride phosphorique. On obtient 50 à 60 g d'une poudre sèche et hygroscopique qui renferme le nouveau glucoside. 



   Pour sa peracétylation, on la dissout dans 5 parties de pyridine anhydre et¯on ajoute, par portions, 1,5 partie d'anhydride acétique. Après 6 à 12 heures, on verse dans de l'eau contenant beaucoup de glace la solu- tion de couleur foncée. Un précipité graisseux se sépare; on le pétrit dans de l'eau glacée jusqu'à ce qu'il devienne soli'de et filtrable. Pour éliminer aussi complètement que possible la pyridine, on broie dans un mortier avec un peu d'eau, le résidu essoré, qui est alors de teinte claire, on   lessore   à nouveau et on le lave, à l'eau. Le dérivé   acylê   brut a un poids qui est à peu près celui de la quantité de glucosides soumise au traitement.

   On le sèche soigneusement et on le dissout au bain de vapeur dans environ 15 à   20-fois   sa quantité d'alcool absolu puis on le fait bouillir avec 5% de son poids de charbon animal et on le clarifie par filtration sur un filtre 

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 à plis. On laisse reposer la solution claire encore un peu jaunâtre environ 4 jours à la température du labo- ratoire, pour sa cristallisation. La masse cristaline est formée en partie d'aiguilles mais pour la majeure partie d'éléments verruqueux. On la fait cristalliser une seconde fois après l'avoir   dissoute   dans environ 100 fois sa quantité d'alcool absolu. En règle général, cette seconde cristallisation donne exclusivement des aiguilles. Si des éléments verruqueux sont encore visibles, on doit effectuer une nouvelle cristallisation.

   En con- centrant les eaux-mères, on peut encore récupérer quelques fractions de la substance pure. La quantité totale de dérivé heptacétylé pur est de 30 à 40 g . 



   Pour la saponification, on dissout 20 g du dérivé heptacétylé soigneusement desséché dans 3,5 litres de méthanol absolu et chaud et on laisse refroidir la solution claire à 15 . Un l'additionne alors, en agitant , de 15 cm3 d'une solution de méthylate de baryum (corres- pondant à 35 à 40 cm3 d'acide sulfurique décinormal et on la laisse reposer environ 12 heures à la glacière. 



     A   cette solution glacée, qui doit présenter une réaction alcaline à la phtaléine du phénol, on ajoute exactement la quantité d'acide sulfurique décinormale qui correspond au baryum; après avoir laissé reposer un peu, on filtre le liquide clair et on l'évaporé à com- plète siccité uans le vide, à la température de 30 . un dissout le résidu dans 200 cn3 d'alcool absolu. Si la solution est encore un peu jaunâtre, on la fait bouillir avec 0,5 g de charbon animal et on la filtre sur un peu de talc. On la verse ensuite en une seule fcis, en agitant constamment, dans un gros ballon 

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   d'Erlenmeyer   contenant 1800 cm3 de chloroforme sec opération après laquelle la solution doit rester absolu- ment claire.

   S'il se produisait un trouble, on l'empêche- rait en ajoutant quelques gouttes d'alcool absolu ; on laisse alors la solution reposer 8 à 10 jours sans la toucher. La cristallisation du nouveau glucoside, à l'état pur, commence alors lentement, d'abord sous la forme de petites masses verruqueuses qui apparaissent au microscope comme des faisceaux d'aiguilles denses. Ce n'est qu'au bout de quelque temps que commencent à se développer de longues aiguilles sur les faisceaux. En travaillant soigneu- sement, on atteint pratiquement le rendement théorique. 



  EXEMPLE   2:   
On moud finement 1 kg de semences de stro- phantus kombé et on agite pendant 6 heures avec 3 litres d'éther de pétrole: On sépare l'extrait jaune verdâtre ainsi obtenu; on lave le résidu et on le laisse digérer une seconde fois pendant environ 12 heures dans2 à 3 litres d'éther de pétrole. On essore et on sèche le résidu des semences puis on le soumet à une extraction dans 6 litres d'alcool à 80% pendant 5 heures en agitant constamment; on l'essore à nouveau, on le lave et on le soumet à un second épuisement avec 6 litres d'alcool à   80%). On'réunit   les extraits alcooliques, on les concentre à très petit volume, dans le vide, à 40 , après quoi on épuise le résidu à l'éther jusqu'à poids constant. 



   On traite la partie non soluble dans l'éther, après dissolution dans 100 fois sa quantité d'alcool, par un volume égal d'une suspension d'hydroxyde de plomb dans l'eau, ainsi qu'il a été dit dans l'exemple 1. On 

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 traite ensuite   comme   indiqué dans l'exemple 1 la solu- tion obtenue après filtration sur du talc et qui renferme le mélange des glucosides bruts. 



  EXEMPLE 3: 
Après traitement par l'hydroxyde de plomb, on évapore à siccité, dans le vide et à basse température la solution contenant le mélange des glucosides bruts, obtenue suivant les exemples 1 ou 2. On reprend dans 1 à 2 litres d'alcool absolu le résidu brun-jaunâtre obtenu et on débarrasse la solution de ses impuretés minérales par filtration, On ajoute à cette solution dans l'alcool absolu deux fois son volume d'éther sec, en remuant énergiquement; on essore le précipité qui se forme et on le reprécipite dans l'alcool, de façon ana- logue, par de l'éther. après cette seconde précipitation, lu préparation renferme le nouveau glucoside avec quelques traces de k-strophantine- ss ; on la dissout dans 5 par- ties de pyridine anhydre et on la traite suivant l'exemple 1, en vue de l'obtention du nouveau glucoside à l'état pur. 



  EXEMPLE 4 : 
Partant ae la solution du complexe glucosidi- que total dans l'alcool absolu et l'ayant débarrassée de ses impuretés minérales comme l'indique l'exemple 3, on l'évaporé à siccité dans le vide et à basse température. 



  On pulvérise le résidu et on le sèche à   l'exsiccateur,   On dissout le complexe glucosidique, sans fractionnement, dans 5 fois sa quantité de pyridine et on le traite en vue de l'obtention du dérivé heptacétylé (suivant   l'exem-   ple 1); on fait recristalliser ce dérivé dans 15 à 20 fois sa quantité d'alcool absolu. Plusieurs recristalli- sations qui doivent être conduites suivant l'exemple 1, 

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 sont nécessaires pour la purification complète du mpins soluble de tous lesproduits d'acétylation du nouveau ce glucoside. Le rendement est de/fait un peu plus faible que celui de l'exemple 1 mais le procédé est plus rapide. On obtient le nouveau glucoside   désacétylé   à l'état cristallisé en opérant comme dans l'exemple 1. 



    EXEMPLE   5: 
On dissout dans de la pyridine, on acétyle et on traite comme indiqué dans l'exemple 1 la frac- tion insoluble dans l'éther que l'on a obtenue de manière décrite dans les exemples 1 et 2 à partir de bonnes semences de strophantus épuisées à l'éther jusqu'à poids constant et qui contient encore les impuretés tanniques. 



  EXEMPLE 6 : 
On dissout à chaud dans 100 à 150 parties d'alcool méthylique absolu et chaud une partie d'hepta- cétyl-k-strophantoside. On ajoute à cette solution, refroidie à la température du laboratoire, une solu- tion à environ un cinquième de molécule-gramme de méthylate de sodium en quantité telle que pour 1 g de dérivé heptacétylé, on emploie environ 0,5 à 1 cm3 de la solution de méthylate. On laisse reposer cette solution environ 12 heures à la glacière. On reprend la solution glacée qui doit encore présenter une réaction alcaline à la phtaléine du phénol et on la neutralise avec une quantité de solution décinormale d'acide chlorhydrique ou sulfurique, exactement équiva- lente à celle de méthylate de sodium employée. On la filtre ensuite sur un filtre à plis et on l'évapore à siccité dans le vide à basse température.

   On reprend 

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 le résidu dans une petite quantité d'alcool absolu, on filtre, on évapore et on fait recristalliser le résidu obtenu dans un mélange d'alcool et de chloroforme. La substance est par toutes ses propriétés identique au   k-strophantoside   préparé suivant l'exemple 1. 



    EXEMPLE   7: 
On dissout à chaud dans 100 à 150 parties d'alcool absolu une partie d'heptacétyl k-strophantoside. 



  Un ajoute à cette solution, refroidie à la température du laboratoire, une quantité telle de solution environ deux fois décinormale d'éthylate de potassium que pour 1 g de dérivé heptacétylé on emploie environ 0,5 à 1 cm3 de la solution d'éthylate. On laisse reposer le tout en- viron 12 heures à la glacière. On reprend la solution glacée, qui doit encore présenter une réaction alcaline à la phtaléine du phénol et on la neutralise avec une quantité de solution décinormale d'acide chlorhydrique ou sulfurique   exactement   équivalente à celle   d'éthylate   de potassium employée. On la filtre ensuite sur un filtre à plis et on l'évapore à siccité dans le vide à basse température.

   On reprend le résidu dans une petite quantité d'alcool absolu on additionne de chloroforme la solution claire obtenue et on la fait recristalliser comme il a été uit plus haut. La substance est, par toutes ses propriétés, identique au k-strophantoside préparé suivant l'exemple 1. 



    EXEMPLE 8:   
On dissout dans la pyridine le complexe glucosidique brut préparé suivant l'exemple 1. On ajoute de l'anhydride propionique et on laisse reposer 24 heures. 



  En versant cette solution dans l'eau, on obtient un   préci-   

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 pité blanc que l'on sépare et que l'on reprécipite dans un mélange d'eau et d'alcool ( 1 : 1); on le fait recris- talliser dans de l'alcool absolu. Le dérivé acylé ainsi obtenu fond vers   202-203 .   La saponification se fait à froid au moyen du méthylate de baryum ou d'éthylate de sodium dans de l'alcool méthylique absolu. Le k-strophan- toside ainsi obtenu cristallise à l'état pur dans un mélange de méthanol et de chloroforme et il possède les propriétés indiquées plus haut. 



  EXEMPLE   9:   
On dissout le complexe glucosidique brut dans de la pyridine et on additionne la solution d'anhydride butyrique, Au bout de 24 heures on verse la solution dans de l'eau. On traite dans de l'eau le précipité résineux qui se forme jusqu'à ce qu'il se présente sous la forme d'une poudre amorphe et claire. On saponifie avec du méthylate de sodium dans de l'alcool méthylique absolu le dérivé butyrique ainsi obtenu. Après neutralisation et évaporation de la solution, on reprend le résidu par de l'eau, on le sépare par filtration des fractions de déri- vé butyrique qui auraient échappé à la saponification et on évapore à nouveau la solution aqueuse.

   On dissout le résidu dans une petite quantité de méthanol, on filtre jusqu'à ce que le liquide soit clair et on ajoute du chloroforme pour la cristallisation du   k-strophantoside.   



  EXEMPLE 10: 
On dissout 1 g de complexe glucosidique brut dans 20 cm3 de pyridine, on refroidit à la glace et on mélange petit à petit à une solution également glacée de 3 gr de chlorure de benzoyle dans 5 cm3 de pyridine. La solution prend rapidement une couleur foncée. On laisse 

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 reposer quelque temps à froid puis à la température du laboratoire. Le précipité résineux qu'on obtient en versant cette solution dans l'eau se solidifie bientôt. On obtient un peu plus d'un. gramme d'une poudre amorphe et légèrement brune que l'on reprécipite dans une solution d'eau et d'alcool avant la saponification. Pour cette saponification, on dissout le précipité dans l'alcool méthylique absolu et on   ajoute   du méthylate de baryum.

   Après12 heures de repos à froid, on neutralise, on fait bouillir avec un peu de charbon animal,   on   filtre et on évapore. Pour éliminer l'acide benzoïque, on reprend le résidu dans un peu d'eau froide .et on sépare la solution du résidu insoluble. On évapore la fraction du résidu soluble dans, l'eau et on fait recristalliser le résidu obtenu dans un mélange de méthanol et de chloroforme. La cristallisation du   k-stro-   phantoside commence aussitôt. 



    EXEMPLE   11: 
 EMI16.1 
 On prend un complexe 'gluoosidique brut obtenu suivant l'exemple3 et qui contient en quantité prédomi- nante le k-strophantoside; on le   reprécipite   environ 3 fois dans un mélange d'alcool et d'éther ordinaire ou d'alcool etd'éther de pétrole. On dissout alors la préparation dans 20 fois sa quantité d'alcool absolu ou de méthanol et on l'additionne de chloroforme sec jusqu'à 'apparition d'un léger trouble. Après que les substances résineuses se sont un peu déposées, on verse la solution sur un filtre à plis. Les rosettes cristallines caractéristiques se forment alors brusquement, surtout si l'on amorce la cristallisation. A mesure que celle-ci se poursuit, on ajoute à la solution de nouvelles portions de chloroforme. 



  Pour le purifier complètement, on soumet le   glucoside   à 

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 une nouvelle cristallisation. Il possède les propriétés indiquées plus haut. 



  EXEMPLE 12: 
On prend une partie de semences, moulues et dégraissées suivant le procédé habituel et on l'agite pendant 12 heures, à la température du laboratoire, avec 2 parties de pyridine et 0,1 partie d'anhydride acétique. 



  On verse dans l'eau glacée l'extrait rouge brun séparé du résidu des semences. On traite ensuite comme décrit dans   l'exemple   1 le précipité des glucosides acétylés qui se forme. 



  EXEMPLE 13: 
On prend une partie de semences moulues et dégraissées et on la soumet à une extraction dans un mélange de 3 parties de chloroforme, 0,05 partie de pyridi- ne et 0,08 partie d'anhydride acétique. Pour éliminer la pyridine, on agite l'extrait à froid avec de l'acide chlorhydrique dilué jusqu'à réaction acide franche au rouge conga; ensuite on le lave à l'eau et on l'évapore. 



  On fait recristalliser le résidu dans de l'alcool absolu et on saponifie le produit acétylé et lavé pour l'obten- tion du nouveau glucoside, suivant le procédé décrit dans l'exemple 1. 

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Claims (1)

  1. REVENDICATIONS 1. Procédé de préparation d'un nouveau gluco- side à partir des graines de strophantus kombé, ce procé- dé étant caractérisé par le fait qu'on prépare un extrait de graines de strophantus kombé, on le dissout dans un solvant approprié, on précipite les glucosides par addition d'un solvant organique non miscible à l'eau, on sépare le précipité obtenu et on répète ces opérations <Desc/Clms Page number 18> jusqu'à ce que le nouveau glucoside soit obtenu à un degré de pureté suffisant pour pouvoir cristalliser.
    3. Procédé de préparation d'un nouveau glucoside spécifié sous 1, caractérisé par le fait qu'on prépare un extrait des graines de strophantus kombé, on sépare la cymarine et le k-strophantoside- ss en les extrayant par des solvants appropriés et on fait cristal- liser le nouveau glucoside contenu dans leseaux-mères, Procédé de préparation d'un nouveau glucoside spécifié sous 1, caractérisé par le fait qu'on traite les graines, ou les extraits obtenus à partir des graines ae strophantus kombé, par des agents àcylants en présence de solvants organiques et d'agents neutralisant les acides, on sépare des résidus des graines la solution des glucosides acylés, on sépare le dérivé acylé du nouveau glucoside des produits qui l'accompagnent et on le saponifie par un alcali en l'absence d'eau.
    4. Procédé selon la revendication 3, caracté- risé par le fait qu'on utilise comme agent acylant l'anhy- dride acétique en présence d'une base organique telle que la pyridine et on saponifie le nouveau glucoside heptacylé par traitement avec un alcoolate en présence d'un solvant organique approprié.
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