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" Procédé pour l'enregistrement électromagnétique des sons sur des feuilles, rubans ou fils métalli- ques ".
Différents dispositifs d'enregistrement et reproduction magnétique des sons sont bien connus, qui, se fondant sur le principe de Poulsen, trouvent leur réalisation grâce à des éléments métalliques magnétisables, comme par
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par exemple, des cylindres, des disques, des fils et des rubans. Mais on sait aussi que ces dispositifs présentent de grands inconvénients qui opposent de sérieux obstacles à leur exécution pratique.
Les principaux de ces inconvénients sont : le volume important et le coût élevé des appareils; la très limitée possibilité d'utilisation des cylindres et des disques surtout en égard à leur volume et à leur coût.
L'enregistrement sur fil à section circulaire est très imparfait. Ce défaut doit évidemment être attribué à ce que ce fil, à cause de sa flexibilité, ne peut jamais repasser une deuxième fois entre les pôles des électro-aimants dans la même position qu'à la première fois. La directrice de sa surface cylindrique vient chaque fois prendre des positions différentes par rapport au plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du fil; ce qui produit un déphasage dans l'orientation moléculaire de celui-ci.
Quant au fil à section carrée, il est évidemment peu pratique et de réalisation presque impossible. Au contraire on peut obtenir de très bons enregistrements sur un ruban en acier, mais cela au moyen d'appareils coûteux et encombrants.
Le ruban doit,en effet se dérouler à une vitesse d'environ 1,50 m à la seconde, de telle sorte que le dispositif fini est volumineux et très coûteux, particulièrement à cause de la nécessité de prévoir des organes destinés à éliminer le plus possible les vibrations. En outre, les rubans, étant donnée leur vitesse, présentent un risque de rupture. Il faut considérer, par exemple, que pour un enregistrement de la durée d'environ une demi-heure,on doit employer environ 2700 m de ruban coûtant plusieurs milliers de francs et formant un rouleau de plus de 50 centimètres de diamètre.
On a expérimenté, il y a quelque temps, un dispositif
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apte à utiliser des impressions sonores exécutées transversalement sur un ruban ou une bande d'une matière du type pel- licule ou papier, afin d'obtenir une plus grande possibilité d'utilisation; ce dispositif était basé sur les variations d'isolation qui se produisaient dans les enregistrements photomécaniques en graphiques effectués sur ces pellicules ou ce papier et qui donnaient lieu à des variations d'inductance avec des circuits de répétition. Mais le dispositif en question n'a pas reçu une réalisation pratique.
L'enregistrement des sons par voie magnétique a toutefois des avantages de simplicité et de pratioité dérivant de la possibilité de faire immédiatement une reproduction après l'enregistrement, du fait oue la même matière peut être utilisée un nombre indéfini de fois, etc...
Le problème à résoudre consiste à maintenir et utiliser le dispositif magnétique avec tous les avantages que lui donne la science moderne, en le transformant en un dispositif nouveau qui offre les avantages suivants : a) moindre encombrement de l'appareil pour l'enregistrement et la reproduction; b) moindre encombrement et poids de l'organe magnétique à utiliser pour l'enregistrement et la reproduction; o) coût modéré.
Ces avantages sont obtenus grâce au procédé pour l'enregistrement électromagnétique des sons sur des feuilles ou des fils métalliques, qui forme l'objet de la présente inven- tion.'
Par ce procédé on obtient les avantages suivants : grande simplicité et coût très réduit de l'appareil; vitesse d'avancement de l'organe magnétique ( fil ou rubqn ) environ 100 fois plus faible que dans les appareils existants jusqu'ici;
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voluxne réduit de telle sorte que la matière de plusi- eures heures d'enregistrement peut être contenue à peu près dans une poche; par conséquent coût très faible, tant de l'appareil que de l'organe magnétique utilisé.
Ces avantages s'ajoutent aux autres existants jusqu'ici.
Le nouveau procédé suivant la présente invention con- siste essentiellement à effectuer l'enregistrement magnétique sur l'élément métallique au moyen d'un électro-aimant ou d' un groupe d'électro-aimants ( reliés au circuit réoept'eur ou transmetteur ) qui est mis en rotation continue en synchro- nisme avec le mouvement longitudinal de l'élément métallique précité et en maintenant les noyaux magnétiques en contact avec la surface à magnétiser ; surl'élément métallique une ou des lignes étant ainsi tracées à une allure qui est la résultante des deux mouvements, c'est-à-dire du mouvement circulaire des aimants et du mouvement longitudinal de l'élé- ment lui-même.
On obtient la reproduction des sons en faisant repasser l'élément métallique sous le même dispositif tournant, dont les électro-aimants sont insérés dans ce cas dans le circuit transmetteur ( radio-amplificateur ).
Ce procédé permet d'utiliser beaucoup mieux la surface de l'élément métallique utilisé comme support magnétique en obtenant les grands avantages sus-indiqués.
Lorsqu'on fait usage pour l'enregistrement d'un fil mé- tallique à section circulaire, on fait glisser celui-ci en direction longitudinale entre les pôles d'un ou plusieurs électro-aimants insérés dans un circuit transmetteur, qui tournent autour de ce fil, sur un plan perpendiculaire à son axe, de façon à effectuer sur la surface du fil une magnéti- sation par une ou plusieures lignes à spirale.
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Les forces magnétiques agissent dans une direotion radiale sur cette ou ces lignes à spirale, sur lesquelles les électro-aimants peuvent repasser pour la reproduction.
Mais les résultats plus avantageux du procédé de l'invention sont obtenus dans le cas d'enregistrement et de transmissions effectués au moyen de rubans ou de bandes métalliques.
Dans ce cas,les rubans, ou bandes,métalliques glissent longitudinalement au-dessous, ou au-dessus d'un groupe de trois ou plus de trois électro-aimants montés en équidistance sur un axe autour duquel ils tournent en synchronisme avec l'avancement de l'élément métallique à magnétiser. Ou bien, encore avec un meilleur résultat, ces rubans, ou ces bandes, passent entre deux groupes d'électro-aimants comme ci-dessus, agissant sur l'un et sur l'autre de leur côtés respectivement.
Ces électro-aimants sont reliés à un collecteur disposé de telle façon qu'à un moment donné, il insère dans le circuit transmetteur seulement le ou les électro-aimants qui doivent opérer sur la partie à magnétiser du ruban ou de la bande.
Ce procédé, comme il a déjà été indiqué, a pour résultat notamment de produire l'impression magnétique sur toute la surface d'un ruban ou de bandes métalliques de convenable largeur, au moyen de lignes magnétiques contiguës et successives. Ce but peut être atteint par trois moyens analogues, dont l'un ou l'autre peut être adopté, en pratique,suivant le cas.
Le dessin annexé montre, à titre d'exemple, quelques bons modes de réalisation de l'invention.
La figure 1 montre le dispositif pour l'enregistrement magnétique sur un fil;
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la figure 2 montre schématiquement, selon une vue en plan, le dispositif pour l'enregistrement magnétique sur un ruban; la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de la figure 2 ; la figure 4 est une vue de face schématique du même dispositif doublé de façon à faire passer le ruban entre deux groupes d'électro-aimants tournants ; la figure 5 montre un mode de réalisation modifié, sui- tourne vant lequel le groupe magnétique enregistreur/suivant un plan perpendiculaire à la surface du ruban ; la figure 6 montre une autre forme d'exécution, dans laquelle les aimants sont montés sur une courroie sans fin; la figure 7 montre le détail de la connexion des élec- tro-aimants pour l'enregistrement sur un ruban avec le con- tact de prise de courant;
la figure 8 montre une forme d'exécution modifiée de la même connexion; les figures 9 et 10 représentent en coupe et en plan une réalisation pratique de schéma suivant la figure 4, le groupe tournant étant,en cet exemple de réalisation, composé par cinq électro-aimants; la figure 11 est un schéma des lignes d'enregistrement magnétiques obtenues par les dispositifs suivant les figures 2, 3, 4, 9 et 10.
La figure 12 montre un schéma complet d'un appareil pour l'enregistrement des sons relié aux organes connus, tels que microphone, radio-synchroniseur, pick-up pour la reproduc- tion de disques radiophoniques et le téléphone; la figure 13 montre un détail de la disposition d'un couple d'aimants pour l'enregistrement à circuit magnétique fermé, cette disposition connue étant appliquée au nouveau
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procédé suivant l'invention.
En se reportant tout d'abord à la figure 1, on voit que le fil en acier 1 peut, sous l'action des rouleaux 3 et 4, se dérouler de la bobine 2 pour s'enrouler sur la bobine 5.
Pendant son parcours de la bobine 2 à la bobine 5,le fil 1 traverse le mécanisme tournant comprenant l'éleotroaimant 6 dont les extrémités d'enroulement sont reliés à deux anneaux collecteurs 7 et 8 glissant sur les contacts 9 et 10 insérés dans le circuit électrique d'alimentation 11.
Tant l'électro-aimant 6 que les collecteurs 7 et 8 sont solidaires d'un tuyau 12 partiellement fileté, tournant entre les coussinets à noix 13 sous la commande de la roue dentée 14, reliée,à son tour,à une roue motrice 15 au moyen de la transmission 16.
La partie' filetée du tuyau 12 engrène dans la roue dentée 17 qui, transmettant sa rotation aux rouleaux 3 et 4, produit l'avancement du fil. De cette façon,le fil 1 est obligé de glisser dans la direction de son axe longitudinal tandis que l'électro-aimant tourne sur un plan perpendicu- laire à l'axe de ce fil. La composante de ces deux mouvements, convenablement réglés et synchronisés, produit sur la surface cylindrique du fil une ligne de magnétisation à spirale à pas constant, dont l'amplitude dépend du pas du filetage effectué sur le tuyau 12 et de celui de la roue dentée 17.
On comprend facilement que, pour ce qui se réfère à l' utilisation de la surface du fil, l'impression suivant une ligne à spirale de la façon sus-indiquée est plus avantageuse que l'impression suivant une ligne longitudinale, particulièrement eu égard à la longueur limitée du fil et à l'encombrement produit par celui-ci.
Il est évident que le dispositif décrit peut être mieux
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utilisé en augmentant le diamètre du fil à couvrir par des impressions électro-magnétiques.
Sur le tuyau 12 peuvent être montés un ou plusieurs électro-aimants 6 équidistants entre eux et reliés électriquement l'un à l'autre.
Gn peut obtenir l'enregistrement magnétique sur un fil de façon plus avantageuse en ayant recours à des couples d' électro-aimants fermant le circuit magnétique à travers le fil même; ces électro-aimants ayant, par exemple, une disposition en V ( figure 13 ) bien connue.
Dans le cas de deux ou plusieurs électro-aimants, soit que le circuit magnétique reste ouvert, soit qu'il reste fermé, on aura des spirales magnétiques d'enregistrement pouvant être comparées à une vis à deux ou plusieurs pas.
Suivant les figures 2, 3 et 4, le ruban métallique 18, de largeur convenable est enroulé sur la bobine 19, de laquelle il peut se dérouler pour s'enrouler sur la bobine 20.
A proximité du ruban 18 est disposé le groupe tournant, formé par une série des trois électro-aimants 21,22 et 23 disposés sur un plan parallèle à celui du ruban, de façon à produire sur la surface de ce dernier, par leur variation de flux magnétique, des impressions suivant les lignes 24 qui auront évidemment la même courbure; ces lignes utilisant toute cette surface ou une partie de celle-ci. Dans la partie K, opposée à celle des contacts magnétiques ( figures 2 et 3 ), le ruban peut être détaché de l'ensemble tournant au moyen d'un organe mécanique afin de ne pas lui faire subir l'influence de l'électro-aimant passant sur cette partie pendant la rotation de l'ensemble tournant.
Les électro-aimants 21,22 et 23 sont reliés à des anneaux collecteurs 25 ( figure 7 ) qui se meuvent avec le mécanisme tournant en glissant sur les contacts fixes 28; ou bien ils sont reliés à des anneaux
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collecteurs fixes 25' ( figure 8 ), sur lesquels glissent les contacts 28' entraînés par le système tournant.
Ce dispositif est complété enfin par un mécanisme de transmission qui, au moyen d'un moteur, produit en même temps le mouvement de rotation du groupe tournant comprenant les électro-aimants précités et le mouvement de translation du ruban; ces mouvements pouvant s'effectuer par exemple comme il est indiqué dans la figure 4, où le ruban 18 glisse longitudinalement entre deux groupes tournants d'électro-aimants se trouvant en contact avec les deux surfaces de ce ruban et ayant leur pôles opposés de façon à fermer le circuit magnétique au travers du ruban 18.
Suivant cette figure, le groupe électro-magnétique tournant 26 est solidaire de l'arbre moteur 29, sur lequel est fixée la vis sans fin 30 engrenant dans une roue dentée 31, qui à son tour, au moyen d'une roue dentée 32 commande l'avancement du ruban 18. Le groupe électro-magnétique supérieur est relié au groupe inférieur 26' au moyen d'une transmission pas représentée sur le dessin.
Le contact électrique de chacun des électro-aimants 21, 22 et 23 avec l'anneau collecteur 25, fixe ou mobile, peut être disposé de façon à porter sur cet anneau des résistances électriques insérées entre le circuit de l'électro-aimant et celui de la prise de courant.
Ces résistanoes sont insérées sur la surface de l'anneau collecteur 25 de façon à permettre que chacun des électro-aimants soit exclus du circuit électrique lorsqu'il tourne sur la partie du ruban où les lignes magnétiques actives x ( figure 11 ) ne doivent pas être tracées. La nécessité de cette exclusion est évidente car, dans le cas contraire, ces lignes magnétiques se oouvreraient et entrecouperaient en produisant une très grande confusion ( à moins qu'on ne veuille
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pas éloigner le ruban dans la partie opposée à celle des lignes magnétiques ).
Dans la forme d'exécution de la figure 5, c'est-à-dire celle qui comprend un ruban métallique se déroulant et s'en- roulant entre deux rouleaux, mais dans laquelle le plan de rotation des électro-aimants est disposé parallèlement au plan de glissement du ruban et transversalement à celui-ci, il faut donner à ce ruban une courbure dans le sens trans- versal avec un rayon correspondant à celui formé par les pô- les des électro-aimants 21,22 et 23, afin que les lignes 27 de magnétisation imprimées sur le ruban soient parallèles/et équidistantes.
Les noyaux des électro-aimants 21, 22 et 23 sont ici tournés vers le bord extérieur de l'anneau 26 et relié entre eux au moyen de collecteurs ordinaires, leur dis- position étant telle qu'avant qu'un de ces électro-aimants abandonne le ruban, celui qui vient ensuite le remplace im- devient médiatement, de façon que la transmission @@@@@@@@@@@ continue.
Dans la dernière forme d'exécution, représentée en fi- gure 6, les électro-aimants 21, 22 et 23 sont montés sur une courroie 34 tendue sur les roues 35 et 36. Par cette disposi- tion, l'avancement rectiligne du lien inférieur B de la cour- roie 34 permet l'impression magnétique sur le ruban 18 de lignes droites et parallèles, sans qu'on doive avoir recours à la courbure de ce ruban. Aussi, dans ce cas, les électro- aimants 21, 22 et 23 sont-ils reliés entre eux électriquement par des contacts formés sur des anneaux collecteurs.
Ici aussi ( figure 6 ) on peut appliquer un deuxième groupe tournant agissant sur la surface inférieure du ruban et établi de telle manière que les pôles de ces électro-ai- mants soient opposés aux pôles du groupe tournant supérieur, de façon à fermer le circuit magnétique à travers de ce ruban.
Il va sans dire que les deux groupes sont identiques et qu'ils
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sont entraînés à la même vitesse.
Dans les figures 9, 10 et 11,on a représenté une réalisation pratique du dispositif suivant les figures 2, 3 et 4.
Dans ces figures 9 - 11, on a représenté une construction mécanique et électromagnétique qui permet, en ce qui concerne l'enregistrement sur des rubans, d'éviter la superposition et l'entrelacement des lignes magnétiques, ainsi que les bruits parasites dérivant de la prise de ce contact des aimants sur le ruban et de leur détachement de celui-ci, tant au commencement qu'à la fin de chaque ligne d'enregis- trement transversale ; moyens peuvent ainsi assurer la parfaite continuité d'enregistrement et transmission des sons sans interruptions ou abaissements de tonalité intermittents.
L'appareil suivant la figure 9 comprend : deux bobines 19 et 20 pour le ruban ; plaques 37 et 38, entre lesquel- les glisse le ruban 18; deux disques ou plateaux tournants 39 et 40 opposés l'un à l'autre ( de l'un et de l'autre côté du ruban), sur chacun desquels sont disposés, équidistants entre eux, cinq électro-aimants 41 insérés dans le circuit de réception ou de transmission par l'intermédiaire de contacts glissants 42 et anneaux collecteurs 43.
Ces électro-aimants sont disposés aux deux extrémités de diamètres dont la longueur est plus petite que la largeur du ruban 18, de façon que leurs noyaux, pendant leur mouvement de rotation, restent toujours en contact avec la surface de ce ruban.
Les deux plateaux 39 et 40 portent respectivement les couronnes dentées 44 et 45 en prise avec les engrenages 46 et 47 calés sur un arbre vertical 48, qui est relié à l'arbre moteur 29' au moyen d'un couple d'engrenages 49 et 50.
Sur l'arbre vertical 48 sont aussi fixés deux engrenages
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51 et 52 de différent diamètre.
En 53 est indiqué un deuxième arbre monté verticale- ment en des supports fixés au bâti 54 de l'appareil; cet ar- bre pouvant se mouvoir axialement sous la commande d'une vis de réglage 55 en prise avec un filet 53' du support 54,56.
Avec l'arbre 53 est solidaire une vis sans fin 57 en prise avec un engrenage 32' portant périphériquement les dents pour l'entraînement du ruban 18.
La vis de réglage 55 sert à corriger la position du ruban dans le cas de déphasage de la position des lignes magnétiques par rapport aux pôles des électro-aimants 41.
Sur l'arbre 53 est monté le dispositif pour le ohange- ment de vitesse, constitué par des engrenages 58, qui, rece- vant leur mouvement par les engrenages 49 et 51 ou 49 et 52, @ transmettent ce mouvement au transpor teur 32'du ruban.
Les deux plateaux ou disques tournants 39 et 40 sont montés sur des bras 59 et 60 pivotés sur les supports de l' arbre vertical 48.
Ceci permet de soulever et ensuite déplacer horizonta- lement ces disques, afin de rendre possible l'introduction du ruban, la remplacement rapide des noyaux des électro-ai- mants et les révisions.
Dans le cas décrit chacun des électro-aimants 41 et 41' porte des contacts à balai 42, qui sont solidaires du méca- nisme tournant et glissant sur le collecteur fixe 43; ce col- lecteur étant constitué par une matière isolante dans la par- tie Y ( figure 11 ) où sont exclus les circuits électriques des électro-aimants ( parties indiquées sans aucune hachure dans la figure 11 ) et par une matière conductive dans le secteur Z d'enregistrement et reproduction des variations magnétiques ( parties en noir plein et hachurées dans la fi- gure 11 ).
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Le passage entre la partie isolante Y du collecteur et la partie conductive peut être obtenu par une ouverture et fermeture graduelle du circuit au moyen de convenables ré- sistances électriques insérées sur la surface de contact de l'anneau collecteur, de façon à assurer la continuité et fi- délité absolue de la courbe des fréquences, qui ne subit pas de..brusques variations.
Il en résulte que le secteur conducteur Z du collec- teur sera constitué par une zone centrale a ayant la conduc- tivité la plus grande, qui restera comprise entre l'angle A, et par deux zones b et b', adjacentes à la zone a, qui auront une conductivité augmentant progressivement vers cette zone jusqu'à atteindre la valeur de la conductivité de a.
Dans cette solution, le ruban 18 a une zone . moyenne A avec des lignes magnétiques actives enregistrées par les électro-aimants pendant le passage de leurs balais sur la zone a du collecteur, deux zones latérales B et B' avec une magnétisation graduelle obtenue pendant le passage des ba- lais sur les seoteurs à résistance graduelle b et b" du col- lecteur et enfin deux autres zones sans aucun enregistrement des deux côtés. Par conséquent les lignes de magnétisation x enregistrées auront leur commencement avec la magnétisation la plus petite, qui augmentera progressivement sur toute la zone B jusqu'à atteindre le degré constant de magnétisation de la zone A, après quoi la magnétisation de ces lignes ira diminuant graduellement jusqu'à zéro,sur la zone B'.
Grâce à ce procédé d'enregistrement magnétique on aura, pendant la transmission une tonalité constante, parce que, tandis qutun électro-aimant parcourt la zone B,à la tonalité proportionnellement croissante,-un autre électro-aimant parcourt la zone B', à tonalité décroissants.
Comme il est montré clairement dans la figure 9, le double plateau tournant 39, 40 est commandé par un moteur
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électrique 29', tandis que le ruban 18 glisse longitudinalement par un dispositif à vis sans fin, directement relié à la commande, du mécanisme tournant.
Il est évident que, si le rapport entre le mouvement du mécanisme tournant des électro-aimants et l'avancement du ruban est maintenu fixe tant pendant l'enregistrement que pendant la reproduction, il y aura la même cadence et la même tonalité. Si, au contraire, après avoir effectué l'enre- gistrement en faisant marcher le mécanisme tournant avec une vitesse déterminée et en donnant un rapport déterminé au pas d'avancement du ruban, en maintenant dans la reproduction la même vitesse pour le système tournant mais en augmentant le rapport du pas d'avancement du ruban en faisant glisser plus lentement celui-ci, la tonalité de la reproduction sera la même, mais la cadence sera relâchée, On a indiqué un nombre de cinq pour les électro-aimants de magnétisa- tion, mais ceci est un simple exemple ;
lenombre de ces élec- tro-aimants dépend évidemment de l'utilisation plus ou moins longue qu'on exigera sur le ruban.
D'autre part, ces électro-aimants peuvent être dédoublés de façon à avoir sur le même dispositif tournant deux groupes d'électro-aimants, l'un servant pour l'impression et l'autre pour la reproduction ( non représentée sur le dessin). On peut aussi ajouter un troisième groupe d'électroaimants, par exemple 41" ( figure 10 ), pour le nivellement ou l'effacement; ce groupe peut être mis en fonctionnement en connexion avec une source de courant continu.
Par ce moyen, lorsqu'on veut effectuer un enregistrement sur un ruban portant déjà un enregistrement précédent, on peut exécuter l'effacement en même temps que le nouvel enregistrement, parce que les noyaux des électro-aimants à courant continu, oonvenablement disposés, avancent sur les lignes magnétiques déjà
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existant, tout en effaçant et en préparant la route aux électro-aimants suivants insérés dans le circuit du nouvel enregistrement.
La réalisation pratique du procédé suivant l'invention permet un volume réduit de l'appareil et un pas d'avancement du ruban inférieur d'environ 100 fois à celui des systèmes électromagnétiques connus jusqu'à présent, elle ouvre une large voie d'application à l'enregistrement et à la repro- duction électromagnétiques des sons, si avantageux sous tant d'aspects.
Dans la figure 12, le système tournant de l'appareil en question est indiqué par SR, le piak-up par P, le microphone par M, l'appareil de radiophonie par R avec haut parleur R', le téléphone par T, la batterie électrique par BE, un commu- tateur par C et un déviateur par D.
Les deux fils 61 de l'appareil, reliés aux deux secteurs du collecteur 43, peuvent,par une simple dérivation D être couplés à la sortie de l'amplificateur de l'appareil radiophonique ordinaire, lorsqu'on veut effectuer un enregistrement pouvant être relevé et amplifié par une connexion à contact au microphone M, si l'appareil doit enregistrer un discours ; au téléphone T, si on doit enregistrer une conversation téléphonique; à la radio R, si on veut enregistrer ce qu'on écoute à la radio; enfin,au phonographe P, si on veut reproduire des disques.
Les enregistrements précités pourront être immédiatement reproduits à la suite d'un simple déplacement du levier de commutation C, qui, au lieu de recevoir à la sortie de l'amplificateur l'impression à reproduire, portera ces enregistrements à l'amplificateur afin qu'ils soient amplifiés et répétés.
Le dispositif tournant, appliqué sur les deux côtés du
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ruban, permet de faire un tracé avec la moindre dispersion de lignes magnétiques et une très grande intensité et pureté.
Pour ce qui est de la largeur du ruban par rapport aux distances diamétrales des centres des noyaux des électro-ai- mants de mécanisme tournant, il est évident que la disposi- tion décrite permet un contact mécanique continu qui simpli- fie la réalisation pratique de ce procédé. Hais, appliquant le même principe, on pourra utiliser encore davantage la sur- face du ruban, en couvrant de lignes magnétiques aussi les deux zones muettes, ou neutres, C, ou bien en employant un ruban de plus petite largeur, c'est-à-dire une largeur ne surpassant pas celle des zones A B C additionnées ensemble.
Il suffira pour cela que les noyaux abandonnent leur contact mécanique avec le ruban sur les bords de celui-ci, ou bien en immédiatement/avant de ces bords; un dispositif mécanique pour le simple soulèvement de ces noyaux dans la zone indi- quée par Y ( figure 11 ) peut bien servir à cet effet.
Il est évident que le mécanisme peut être limité à un seul groupe tournant opérant d'un seul côté, lorsqu'on a des /'exigences modérés.
Il va sans dire que les détails de construotion et de forme pourront varier en pratique, sans pour cela sortir du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
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