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DISPOSITIFS POUR L'INSCRIPTION ET LA REPRODUCTION
D'OSCILLATIONS SONORES SUR UN FILM SANS FIN
La présente invention se rapporte à un procédé et à des dispositifs servant à l'inscription et à la reproduction d'oscil- lations sonores (traits curvilignes simples), inscrits sur un ruban sans fin entraîné par friction, elle a pour but d'obtenir in- différemment, soit une ou plusieurs inscriptions simultanées ou alternatives et une lecture ininterrompue de longue durée, soit la répétition continue ou alternative des ou de la même inscription
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enregistrée sur une ou plusieurs traces à la fois, de durée égale au temps de déroulement mis par le film sans fin à accomplir un cycle complet.
L'invention est relative également à des dispositions méca- niques nouvelles permettant de répondre à des objets nouveaux et tout particulièrement dans le but de régulariser au maximum l'ins- cription électromécanique des sons sur un film entraîné par friction.
Une des caractéristiques spéciales de l'invention consiste à disposer sur un film unique ou sur plusieurs films disposés côte à côte etsur le même plan, un nombre d'organes graveurs et repro- ducteurs égal ou supérieur à un, permettant d'effectuer des enregis- trements suivant un nombre de traces correspondant à des sources sonores diverses sur un support unique ou sur des supports disposés côte à côte et su@ le même plan.
L'invention vise également d'autres dispositions mécaniques qui font l'objet de la description détaillée ci-après, et permettant la mise en oeuvre des procèdes et dispositifs de l'invention.
L'invention a encore pour objet un dispositif pour l'enroule- ment et le déroulement d'un film pans fin non perforé servant à l'inscription et à la reproduction d'enregistrements sonores.
Dans le cas d'un déroulement continu tel que celui auquel se rapporte l'invention, la partie principale du film est générale- ment enroulée en une bobine d'un grc.nd nombre de spires forcée au- tour de galets intérieurs qui sont disposés en cercle ou suivant toute autre ferme géométrique et le déroulement s'effectue à partir de l'intérieur autour de l'un de ces galets portant les spires.
De plus, ce déroulement est généralement provoquépar la traction exercée l'aide d'un galet de frottement convenable extérieur à la bo- bine et cette traction tend à provoquer le serrage progressif des spires du film en soumettant celui-ci à une certaine tension qui dé- pend en particulier du diamètre ou du périmètre intérieur du magasin formé par les ppires du film par rapport au diamètre ou périmètre extérieur.
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Comme il y a intérêt à ce que cette tension du film ne dé- passe pas une 'certaine limite, on est amené, lorsque la longueur du film est importante, à prévoir l'enroulement de ce film sur une bobine de grand diamètre ou de grand périmètre, ce qui entraîne un encombrement impo rtant.
L'invention a pour but d'éviter cet inconvénient en diminuant la tension du ruban qui se déroule de la bobine et, pour cela, con- formément à l'invention, on communique à l'un ou à plusieurs des ga- lets en contact avec un côté de la spire intérieure du film. enroulé ou à un plateau auxiliaire latéral en contact avec toutes les spires par la tranche, un mouvement d'entraînement qui, quand le film est soumis à une légère traction de l'extérieur, favorise le déroulement de ce film à l'intérieur même de la bobine, de telle sorte que la tension du film à la sortie de la bobine estainsi notablement rédui- te ou peut même être presque complètement annulée.
L'entraînement de l'organe de la bobine ainsi commandé peut être assuré à une vitesse égale ou supérieure à la vitesse de déroulement du film par la même source de force motrice que celle actionnant le ou les galets de trac- tion à l'extérieur du magasin, mais il peut aussi être assuré par un moteur indépendant.
Des exemples de réalisation de dispositifs conformes à l'in- vention sont représentés à seul titre indicatif sur les dessins anne- xés, toutes dispositions différentes concordant aux mêmes buts pouvant être réalisées sans sortir du cadre de cette invention.
Dans ces dessins ; la figure 1 est une vue en éléva.tion schématique d'un appareil simplifié pour l'enregistrement sur film sans fin; la figure 2 est un schéma des connexions électriques du dis- positif de déplacement latéral de l'organe graveur; la figure 3 est une vue en perspective des principaux organes d'un autre appareil conforme à l'invention; la figure 4 est une vue en plan de cet appareil; les figures 5 et 6 représentent respectivement en élévation
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et en plan le support des organes graveurs ou de reproduction; la figure 7 est une coupe par l'axe de déplacement latéral de l'organe graveur d'un dispositif de commande suivantune premiè- re variante; la figure 8 se rapporte à une seconde variante ;
les figures 9 et 10 représentent respectivement une vue de face et une vue en coupe axiale du galet sur lequel se fait l' ins- cription des sons; les figures 11 et 12 sont deux vues schématiques expliquant le mode de réalisation du procédé d'inscription et de reproduction conforme à l'invention; la figure 13 montre schématiquement un dispositif avec bobine elliptique et entraînement d'un des galets limitant intérieurement la bobine; les figures 14 et 15 montrent une disposition particulière des organes graveurs sur un même tambour ainsi que les dispositifs de commande de ces derniers; la figure 16 représente un schéma de montage électrique du dispositif d'arrêt automatique; la figure 17 représente schématiquement le détecteur d'arrêt automatique ainsi que l'encoche pratiquée sur le film;
la figure 18 représente une variante de ce dernier, l'arrêt étant provoqué par une surépaisseur de ce film; la figure 19 contre un dispositif conforme à l'invention avec bobine circulaire et entraînement d'un galet limitant intérieurement la bobine; la figure 20 montre schématiquement l'entraînement du galet commandé de la figure 13; la figure 21 montre une disposition généralement avantageuse pour une bobine elliptique; la figure 22 montre la commande du plateau latéral associé à la bobine de la figure 3.
L'appareil simplifié représenté sur les figures 1 et 2-
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comporte, essentiellement un ruban ou film sans fin 1 qui se dévide de la bobine'2, dans le sens indiqué par la flèche, entre les deux galets 3 et 4. Ces galets font partie de l'ensemble constituant le' noyau central de la bobine fixée sur le magasin 13. Le ruban 1 sort du magasin en biais ; est redressé par un galet 31, de manière à se présenter dans, l'axe du tambour 5 qui lui sert d'assise et sur le- que:}. l'inscription est effectuée par un stylet graveur 8.
Dans son passage entre le galet redresseur 3 et le tambour , d'inscription 5, le film ou ruban 1 frotte par son arête contre le galet d'un détecteur 41 qui a pour but de déplacer latérale-ment l'or- gane graveur 8 après un cycle complet du ruban sans fin. A cet effet, ce ruban présente sur son arête une encoche qui, lors de son passage, permet au détecteur 41 d'osciller et de déclancher un relais, ainsi qu'il est expliqué ci-après.
Du tambour d'inscription 5, le raban 1 s'engage entre un galet tracteur 6 et un galet presseur 7 monté fou sur son axe. La pression de ce galet 7 sur le galet tracteur 6 est facilement obtenue par un ressort '7 1,
Le galet tracteur 6 est recouvert de caoutchouc pour exercer sans patiner son effort de traction sur le ruban 1.
A -sa sortie du galet presseur 7, le ruban retourne à la bo- bine 2 et s'enroule automatiquement sur le périmètre extérieur de cette dernière.
L'outii enregistreur 8 est porté par un bras 9, pivotant en
12 ; ce bras 9 est relié a un traîneur 15 à déplacement latéral; ce traîneur 151 est commandé par un secteur 10 qui comporte autant de dents qu'il y a de traces sonores à inscrire sur la surface .du ruban.
Un dispositif électrique 11, décrit plus loin, sert à action- ner le secteur 10 qui, à son tour, commande le déplacement de l'outil enregistreur 8 à chaque passage de l'encoche prévue à cet effet sur le ruban 1.
Un mode de réalisation du dispositif de commande électrique pour le déplacement latéral par saccade de l'organe graveur est re- présenté sur le schéma de la figure 2.
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Dans ce système, on a prévu que le déplacement d'une trace sonore à l'autre doit s'effectuer avant la fin d'un cycle complet du. ruban constituant le support, sans quoi il serait ± craindre que deux traces sonores se superposent, ce qui détruirait, de ce fait, une partie du premier enregistrement.
Pour éviter le chevauchement de deux traces sonores, l'élec- tro commandant le déplacement du graveur devrait travailler avec une très grande rapidité et grande régularité, ce qui est pratique- ment difficile à réaliser.
Pour éliminer cet inconvénient, suivant l'invention, le déplacement du stylet graveur à chaque cycle complet du ruban est effectué avec un léger retardement avant que ce cycle ne soit en- tièrement fermé, ce qui réalise la continuité de l'enregistrement sans coupure ni chevauchement.
Autrement dit, on suppose que l'encoche, destinée à faire fonctionner le dispositif de déplacement du stylet graveur, se pré- sente devant le détecteur 41 (figure 2) et que la surface du ruban puisse permettre l'inscription de vingt traces sonores; le déplace- ment du stylet graveur a lieu dans ce cas avec un décalage de vingt unités de temps pour la première trace ; au second passage, il y a un décalage de 19 unités de temps avant le déplacement transversal; pour le troisième passage, le décalage sera de 18 unités de temps et ainsi de suite jusqu'à couverture complète de la surface du ruban.
Avec ce dispositif, on constate qu'on obtient une marge uti- le de tolérance dans le déplacement transversal du graveur, égale à une unité de temps pour chaque cycle complet du ruban, qui peut, se traduire par une unité de mesure suffisante pour obtenir une dé- viation de la trace sonore avant sa rencontre avec la trace précé- dente,
Le ruban 1 commande les deux contacts 42 43 du détecteur 41 qui s'appliquent l'un sur l'autre lorsque l'encoche du ruban 1 se présente. Lorsque les contacts 42 43 sont fermés, la source négati- ve de l'alimentation qui arrive au contact 43 passe au contact 42
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par le conducteur 111, arrive à la borne négative de l'électro-ai- mant, passe dans la bobine 102 de ce dernier pour aller rejoindre la source positive 103.
L'électro-aimant 102 fonctionne, son plongeur 1021 est attiré et agit sur le levier 1022 qui pivote sur un axe 1023 dans le sens des flèches f4 et f5. Pendant son oscillation, l'extrémité 1026 du levier 1022 ferme le circuit négatif 107 par l'établissement des contacts 109 et 110.
Entre temps, l'encoche du ruban 1 est passée et les con- tacts 4, 4 sont de nouveau ouverts et coupent ainsi l'alimentation négative de l'électro-aimant 102.
Mais un circuit de maintien a été établi par le levier 1022, par le conducteur 107, les contacts 109 et 110, le conducteur 112 relié lui-même à la borne négative de l'électro 102.
Le levier 1022 restant dans sa position d'attraction, l'ex- trémité 114 de ce dernier agit contre la roue dentée 115, qui est maintenue en rotation constante par un moteur quelconque 116.
Par l'effet de la pression du frotteur 114 contre les bords extérieurs de la roue 115, cette dernière qui est élastique s'appuie par son c8té opposé 117 contre la surface d'une roue à friction 122; les deux axes 11,8 et 119 étant ainsi rendus solidaires, le cylindre 120 porté par l'axe 119 est mis en rotation.
Sur le cylindre 120 sont montés hélicoldalement des contacts électriques 123a, 123b, 123c...; le nombre de contacts 123 sur le cylindre 120 est égal au nombre de traces sonores à tracer sur la surface du ruban.
Tous ces contacts 123 sont reliés à la masse négative 126.
Le cylindre 120 étant mis en mouvement, le contact 123a ne vient en contact avec le balai 124 qu'après un certain temps.
On remarque alors que pour obtenir le décalage de temps dési- ré entre chaque déplacement du stylet graveur, les contacts 123 fixés sur le cylindre 120/sont disposés dans le tracé de l'hélice 125, déterminant pour chacun d'eux une unité de temps différente et re-
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gressive. Ce temps est réglé par la vitesse de l'axe 119 du tambour 120.
Le contact 123a et le balai 124 constituent un circuit néga- tif qui, en partant de la masse 126, les contacts 123a, balai 124, conducteur 127, bobinage de l'électro-aimant 128, conducteur 129, se ferme sur le positif 130.
Par suite, l'électro-aimant 128 est excité et attire son levier 131 ; l'extrémité de ce levier 131 porte un cliquet 132 qui fait tourner d'une dent le secteur 10 (figure 1) et par suite la vis 134. Sous cette action, le graveur 8 se déplace d'une distance égale à l'espace ménagé entre deux sillons ; enmême temps, le balai 124, qui est fixé sur le traîneur, se déplace de la même quantité.
D'autre part, le déplacement du levier 131 libère le contact 135 et coupe la source positive 130, alimentant l'électro-aimant 102. Enfin, on obtient la rupture brusque du circuit d'alimentation de l'électro- aimant 128, puisque les contacts 123a et le balai 124 ne sont plus en liaison électrique.
On remarque cependant que la coupure d'alimentation de l'électro-aimant 128 permet au levier 1022 de revenir dans sa posi- tion de repos, rappelé par un ressort 137. Ce levier 1022 libère la roue dentée 115 qui elle-même, en cessant de frotter sur la paroi du disque 122, détermine l'arrêt du tambour 120.
Le stylet graveur 8 a donc été déplacé sur le ruban d'un espace rigoureusement exact, cet espace correspondant à la rotation d'une dent du secteur 10 et qui correspond par suite à la distance entre deux traces sonores.
Ce déplacement est assuré avec retardement sur la fermeture des contacts 42 43 du détecteur, ce retardement étant égal au nombre d'unités déterminé par le nombre des contacts montés sur le cylindre 120. Ce décalage sera toujours dégressif puisque la rotation du cy- lindre 120 est constante.
Par ce dispositif, on obtient le déplacement du stylet par saccades à chaque cycle du ruban avec-un décalage suffisant à contre'-
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1er toutes les tolérances dans la précision électrique ou mécanique du relais 102 commandé par la fermeture des contacts 42 43,ce dé- calage étant largement suffisant pour garantir la continuité des sillo,ns sonores, sans risque de chevauchement.
L'appareil simplifié décrit à l'aide de la figure 1 est susceptible de subir de nombreuses modifications et transformations sans sortir du domaine de l'invention.
On décrit notamment, ci-après, un appareil plus complet et qui comporte d'autres particularités et détails caractéristiques intéressants ayant trait aux enregistrements multiples sur une même bande et aux possibilités de réduire la tension du film à la sortie du magasin (film sans fin). On se contentera dans ce texte d'indiquer seulement les dispositifs sans s'attarder sur leurs caractéristiques.
La figure 3 qui représente l'ensemble de cet appareil montre le ruban sans fin 1 qui se déroule de la bobine 2 de la façon déjà exposée à l'aide de la figure 1.
La bobiné du ruban sans fin 1 repose dans le magasin sur les galets 3 qui tournent fous sur leur axe. La bobine est en prise par friction latérale avec un disque 50, qui est animé d'un mouvement de rotation qui lui est communiqué directement et ce afin de réduire la tension de la bande.
L'appareil des figures 3 et 4 comporte aussi un groupe de deux organes graveurs dont le détail de réalisation est représenté plus spécialement sur les figures 5 et 6.
Cet ensemble permet la mise en oeuvre des procédés d'enre- gistrement à traces multiples et simultanées; il peut aussi être employé comme enregistreur-reproducteur. Dans ce dernier cas, l'un des organes sera enregistreur et l'autre reproducteur, ce qui permet alors la reproduction immédiate des oscillogrammes enregistrés.
Cet ensemble se compose de deux organes enregistreurs ou re- producteurs 81 et 82 fixés sur un même bâti 63 qui est lui-mme dé- placé latéralement par un traîneur 64. Ces deux organes enregis-
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treurs-reproducteurs 81 et 82 sont articulés sur le bâti 63 par les pivots 75 et 76.
D'autre part, l'appareil comporte deux tambours d'inscription 51-52, au lieu d'un seul prévu dans l'appareil de la figure 1. Ces tambours 51-52 servent d'appui aux deux stylets 77 et 78 et de base au ruban qui se déroule sur leur surface en passant sur un galet in- termédiaire 69.
L'un des deux graveurs 82 peut se déplacer transversalement au ruban, indépendamment de l'autre graveur 81; à cet effet, la liai- son entre le bâti 63 et le support intermédiaire 71 est réalisée par une vis 72 retenue au bâti par les goupilles 73 et 74.
Pour obtenir un déplacement transversal du graveur 82 par rapport au graveur 81, il suffit d'agir sur la manette 751 (figure 6), goupillée sur la vis 72 qui, par sa rotation, déplace, de la course désirée, le support 71 ainsi que le graveur 82.
A l'usage, cet ensemble se comporte comme suit : a) Pour l'enregistrement et la reproduction immédiate des oscil-' logrammes sonores, le ruban 1, dont la direction est donnée dans le sens de la flèche, passe entre le tambour 51 et le stylet 77 de l'or- gane enregistreur 81; le ruban 1 reçoit l'inscription sonore de cet organe enregistreur. A sa sortie du tambour 51, le ruban 1 s'engage entre le tambour 52 et le stylet 78 de l'organe reproducteur 82 en passant d'abord sur le galet intermédiaire 69 ; ce dernier a pour effet de détruire les vibrations mécaniques qui pourraient se produi- re à la sortie du tambour 51.
Les deux stylets 77 et 78 se trouvant disposés sur le même axe et dans le même canal, on peut effectuer avec un très petit dé- calage de temps la lecture des oscillogrammes sonores inscrits dans le support par l'organe enregistreur 81.
La figure 11 montre la disposition des stylets enregistreurs et reproducteurs 77 et 78 sur le support 1. b) Pour l'enregistrement et la reproduction simulta.née de deux traces issues de deux sources sonores différentes, on déplace l'organe
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graveur 82 par rapport au stylet graveur 77 d'une distance égale à l'espace entre deux traces; de cette façon, on obtient avec les deux stylets; lors de l'enregistrement, deux traces parallèles entre elles, T,T1.
La figure 12 indique comment la reproduction est effectuée avec une trace auxiliaire T2, remplaçant la trace T1, non réussie à l'enregistrement. Dans ce cas, les deux organes reproducteurs 77 et 78 sont disposés indépendamment l'un de l'autre sur les traces T1 et par déplacement transversal du stylet 77, ainsi qu'il a été expli- qué ci-dessus.
On a vu ci-dessus dans la description de l'appareil des figu- res 1 et 2 que l'organe graveur pouvait être déplacé périodiquement par saccades après.un cycle complet du ruban.
Dans ce cas, les traces sonores sont parallèles entre elles et aux bords du ruban. Le déplacement du graveur peut d'ailleurs être assuré soit par voie mécanique, soit par voie électrique comme expliqué à l'aide de la figure 2.
On peut aussi déplacer le stylet graveur d'une façon progres- sive et proportionnelle à la vitesse de déroulement du ruban.
Dans ce dernier cas, les traces sont spiralées et parallèles entre elles; à cet effet, le stylet graveur est animé d'un mouvement continu et proportionnel à celui du ruban.
Un premier mode de réalisation de ce mécanisme est représen- té sur la figure 7, la commande de ce mécanisme est prélevée sur le tambour d'inscription qui est entraîné lui-même par le film en mouvement.
Le déplacement transversal du stylet graveur est continu et proportionnel à la longueur du ruban contenu dans le magasin ; déplacement étant infiniment petit par rapport à la vitesse du tam- bour 5, qui fait office d'entraîneur, on a prévu un ensemble réduc- teur à engrenages 202.
Cette réduction de la vitesse du tambour est calculée de fa- çon à déplacer, pour chauqe cycle complet du ruban, le stylet gra-
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veur d'une distance égale à celle entre les axes de deux pistes sonores.
Le traîneur comporte : - un bâti 63 sur lequel est fixé le graveur 8; - une vis à pas hélicoïdal 64, sur le prolongement de laquelle sont fixés le dernier étage de réduction 207 et le secteur 206 qui sert de repère pour les traces enregistrées; - un guide 205 fixé sur deux supports 208 et 209 permettant le déplacement transversal du traîneur tout en lui assurant une rigi- dité absolue.
Le mouvement transmis par le ruban 1 au tambour 5 est ré- duit par l'ensemble 202-207 et est transmis à la vis 64 qui assure au stylet graveur un déplacement lent, équivalent à la distance entre deux pistes sonores par cycle du ruban, ce qui détermine une inscription spiralée sur la surface du ruban, ces traces étant pa- rallèles entre elles.
Cependant, cette réduction étant calculée par rapport au métrage du ruban contenu dans le magasin, il devient impossible de faire varier ce métrage en plus ou en moins, sans faire varier dans la même proportion le rapport de la réduction, car le pas de l'héli- ce gravée dans le -support étant proportionnel au métrage on arrive- rait en réduisant considérablement ce dernier, à chevaucher les unes sur les autres les traces voisines et détruire les phonogrammes enregistrés.
La variante de la figure 8 obvie à cet inconvénient, en per- mettant de changer le rapport de démultiplication de la vis 64; ce changement permet ainsi de conserver la même distance entre deux pistes pour un métrage quelconque.
Ce dispositif comprend, comme principal organe, un volant 211 dont une face est recouverte d'une substance adhérente 212 qui peut être du caoutchouc,
Le volant 211 coulisse sur l'axe 210 du tambour 5 et par
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l'intermédiaire d'une clavette 215, fixée sur l'axe 210, il est entraîné en rotation par ce tambour. Un ressort 225 est destiné à augmenter l'adhérence du volant 211 offerte à un galet 213 qui transmet le mouvement au groupe démultiplicateur 202 qui est lui- même relié à la vis 64 (figure 7) du traîneur.
Pour faire varier le pas de l'hélice, il suffit de déplacer sur l'axe 214 le galet 213 suivant le rayon du volant 211.
Le rapport variable de la réduction est donc obtenu par le déplacement sur l'axe 214 de la roue 213, sa course étant délimitée par AB; le point B représentant le plus petit rapport de réduction et le point A le plus grand rapport.
L'appareil de la figure 3 comporte aussi un dispositifper- mettant de régler'la pression de l'organe graveur sur le film et de modifier l'angle de coupe de cet organe graveur.
A cet effet, le tambour d'inscription (figure 10) qui sert d'assise au ruban 1 lors de l'enregistrement ou de la reproduction des sons, est porté par un axe 233 légèrement excentré en 234 ; axe excentré 233 tourne dans un coussinet 237 qui fait partie inté- grante du bâti de l'appareil supportant les autres organes.
L'axe 233 est freiné par un ressort 238 qui est calculé de' façon à combattre la réaction due à la rotation du tambour 5 et à la tension exercée sur lui par le ruban 1. Le tambour 5 tourne fou autour de son axe excentré 233. Une gorge 239 a été prévue pour être remplie de caoutchouc dur, donnant à ce tambour l'élasticité néces- saire à une bonne inscription des oscillogrammes sonores.
Une manette de commande 235 provoque en tournant la rotation de l'axe 233 qui déplace le tambour 5 suivant un cercle (figure 9) qui aura son centre 0 à égale distance de 01 et O2 et d'un diamètre égal à (A B), 0 C étant le déplacement minima et 02 et le déplacement maxima de cet excentrique.
La mise en marche'de l'appareil est assurée d'une façon par- ticulièrement simple à l'aide d'un bouton de commande 305 actionnant un levier 306 (figure 3), sur lequel est monté le galet presseur )
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dont la pression sur le ruban 1 détermine l'adhérence de ce ruban sur le galet moteur 6 entraîné par le moteur 301.
Enfin, l'ensemble de l'appareil dont on a représenté un plan sur la figure 4 peut avantageusement être complété éventuel- lement par un aspirateur de copeaux.
Le ventilateur 300 est entraîné par lé moteur 301 de l'ap- pareil; ce ventilateur comporte des buses d'aspiration disposées à proximité des stylets graveurs et refoule les copeaux dans une boîte 302 disposée à l'arrière de l'appareil.
La figure 13 représente une va,riante schématique d'un appa- reil conforme à l'invention qui, contrairement au dispositif précé- demment donné en exemple, comporte un seul tambour 25, servant de base aux deux organes enregistreurs et reproducteurs et relié direc- ter.ent par le même axe au volant régulateur.
Cette disposition sera préférée à celle déjà décrite lors- qu'il s'agira d'appareils de prix réduits, car cette nouvelle dis- position ne demande pas de précision mécanique absolue pour éviter l'excentricité sur les galets caoutchoutés,
Il est en effet notoire que des difficultés de fabrication et des défauts difficiles à corriger subsistent encore lorsqu'il s'agit de ranufacturer des tambours garnis de caoutchouc ou de tout autre corps couple. Il est, en effet, difficile d'obtenir une par- faite homogénéité et une tenue correcte de ces corps.
L'expérience a prouvé qu'une excentricité sensible de ces tambours ne peut être évitécà le* fabrication sinon sur du matériel de haute précision, du fait que ces corps ploient sous l'effet du meulage,
Par suite, lorsque ces tambours sont nombreux, comme on le voitsur la figure 1, l'excentricité se communique de l'un à l'autre, ce qui crée une irrégularité de marche due à la vitesse périphérique inconstante de ces tambours et provoque une modulation parasitaire de fréquence très basse et très audible à la reproduction. Cette irrégularité s'aggrave encore lors du second passage du film sur ces mêmes galets, car il n'est pas possible que le film, à la reproduc-
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tion, reprenne sur ces tambours la même place qu'il occupait pen- dant le,.premier passage.
Ces irrégularités se traduisent par des variations périodiques de vitesses, d'autant plus sensibles à l'o- reille que l'enregistrement comprendra des notes soutenues, comme par exemple les sons émis par des violons, orgues, etc...
Il est, par contre, impossible de remplacer le revêtement souple des galets par des corps durs, surtout lorsque le film em- ployé est relativement mince, car ces corps en tournant accumulent des impuretés de l'air, des poussières, etc...Ces poussières recou- vrant les galets produisent sur le stylet à son passage des petites secousses qui rendent la reproduction défectueuse.
Le tambour unique 25 est à la fois inscripteur, reprodùc- teur et tracteur; l'excentricité du revêtement en caoutchouc étant limitée à un seul tambour, cette excentricité devient négligeable et inaudible; quant au glissement du film sur le tambour, il est totalement supprimé, du fait que l'enveloppement se fait sur un plus grand arc de cercle.
Cette nouvelle disposition exige que les deux organes enre- gistreurs-reproducteurs soient disposés sur ce tambour unique. Ces organes enregistreurs-reproducteurs, tout en étant disposés sur un même axe par rapport au tambour, pivotent côte à c8te sur un même chariot leur assurant un mouvement parfaitement synchronisé,
La disposition et l'inclinaison de ces organes enregis- treurs-reproducteurs étant données à titre purement indicatif, ceux- ci pourraient prendre toute autre disposition ou forme, sans pour cela sortir du cadre de cette invention.
Le film se dégage en 26 du magasin 27 après avoir contourné le galet 28, se redresse en 29 pour s'aligner au tambour 25 en pas- sant par le déclancheur 30, qui fait office d'arrêt automatique.
Le film, après avoir contourné le tambour garni de caout- chouc 25 et en passant sous le galet presseur 31, s'enroule à nou- veau sur le périmètre extérieur de la bobine 27, en 32. Les deux organes enregistreurs-reproducteurs prennent contact avec le film en 33 et 34.
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La dispositionn de l'organe inscripteur à l'extrémité d'un diamètre horizontal par rapport au plan du dispositif est préconisée si l'on veut supprimer J'emploi de l'aspirateur de copeaux, résul- tant de l'inscription et remplacer cet aspirateur par une soufflerie.
L'aspirateur de copeaux, employé dans l'industrie phonogra- phique co:.vient mal lorsqu'il s'agit d'aspirer des copeaux issus de corps cellulosiques, car ces derniers, élastiques et très résis- tants, ont tendance à se boucler et s'enrouler sur eux-mêmes; ils obstruent les camalisations de l'aspirateur et le rendent inopérant.
Pour obvier à cet inconvénient, il serait nécessaire d'avoir une très forte dépression, ce qui est assez difficile à obtenir dans de:? dispositifs de faible encombrement et de prix modéré.
Par contre, le dispositif représenté sur la figure 13 permet, par la disposition verticale de l'organe inscripteur 35, aux copeaux 37 de de fermer en dessous de ce dernier et de se dégager du stylet pour relever librement dans la boîte 38 du même dispositif. Pour plas de précation, et pour éviter aux copeaux de s'enrouler autour du tamopar 25, on a prévu un souffleur 36 qui agit de haut en bas sur l'organe inscripteur; cette soufflerie a également pour effet de refroidir le stylet graveur, qui s'échauffe très rapidement, ce qui améliore considérablement le rendement de ce stylet.
Les figures de 16 à 18 se rapportent à des modes de réali- sation du dispositif déclancheur 30 de l'appareil de la figure 13.
La figure 16 montre les connexions électriques établies pour contrô- ler le circuit du moteur électrique entraînant le déroulement du film.
Dans le mode de réalisation du contacteur de la figure 17,, le fils.1 passe dans le couloir 39 du déclancheur; au moment où l'encoche se présente devant le poussoir 83, ce poussoir coulisse librement dans son fourreau 84 et se trouve maintenu en contact constant avec le bord du film par le ressort 85 ; au passage de l'en- coche le poussoir 83 est poussé par le ressort 85 et tenue les con-
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tacts électriques 86 et 87, illustrés en 94 sur la figure 16. La fermeture de ces contacts excite temporairement l'électro-aimant 91 interrompant le circuit du moteur 88 par l'ouverture des contacts 89 et 90.
L'action de l'interrupteur à relais étant instantanée, il suffira de donner à l'encoche quelques millimètres de longueur pour déterminer une coupure en une fraction de seconde.
La:'figure 18 montre un exemple de réalisation du déclanche- ment au passage d'une surépaisseur. Dans ce dispositif, le poussoir à levier 25 est dispos,é sur la surface du film et est maintenu en contact par le ressort 24. Au passage de la surépaisseur 23 dans le couloir 18, le poussoir à'levier 25 pivotant en 20 ferme les contacts 21 et 22 qui sont représentés en 94 sur la figure 16. L'arrêt du mo- teur est assuré dans les mêmes conditions que dans l'exemple précé- dent.
A la reproduction, l'encoche (figure 17) ou la surépaisseur (figure 18) du film se présentant à nouveau devant le déclancheur, le circuit électrique restant le même, on obtiendra le même résultat que pour l'enregistrement des oscillogrammes, c'est-à-dire des répé- titions indéfinies avec arrêt obligatoire et automatique à chaque cy- cle complet du film sans fin; la mise en route après chaque passage est assurée en agissant sur le poussoir 92 (figure 16) branché en parallèle avec les contacts 94.
On obtiendra des répétitions continues et sans arrêt en neu- tralisant l'effet descontacts déclancheurs 94 en agissant sur l'in- terrupteur 93, branché en série avec le déclancheur.
Les deux organes enregistreurs et reproducteurs pivotent verticalement sur le chariot 45 (figure 15) ; ils sont indépendants et peuvent agir, soit simultanément, soit séparément. Ces mouvements sont communiqués aux deux supports .51 et 52 par un jeu de cames 43 directement relié à une manette 44, à, quatre positions figurées en 53, 54,55 et 56 dans la figure 14.
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Peur chacune de ces positions correspond une mise en pla- ce des @rganes enregistreurs etdes différentes connexions élec- triques correspondantes. Ces mouvements sont commandés par l'ac- @i@n directe d'un piston 46 à ressort 47 qui agitsur le canon
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: 2:)13.::: 43 et '''r.r-e eu ouvre des contacts électriques à palette.
D2.-1S la .:.)0 ci icw. 53, le secteur )('.1'1r.E;t 3. l'organe enregic- '.:< :;r !'.' e.ii..'v^1' en ccnbact avec le fils, tr,l1.è.is que l'organe 1'19- pj.'sd';.Cueur 2'C' f' éloigne di film,. Dans la position 54 qui S'0'b tient en ,lcci0:1ü:..:1t la manette de gauche à droite, les deux orga- mes enregistreurs et reproducteurs sont soulevés, l'appareil étant
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ti:1si d:ins sa position de repos. D<.;as la position 55, l'organe re- pr@dicteur repose sur le film, tandis que l'organe enregistreur reste soulevé et enfin dans la position 56 les deux organes sont
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en contact avec le film, ce qui permet t l'enreistre::¯ent et la re- production simultanée.
Les différents circuits électriques corres- pondant. aux positions ci-dessus sont établis automatiquement par le piston 46.
L'appareil conforme à l'invention comporte un dispositif de débrayage entre la vis d'avancement du chariot et les organes.
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e¯;;=àiitre.jrs reproducteurs, de 1T¯ô.lÜère a i:r.1rwbiliser les organes curegistreurs et reproducteurs pendant l'inscription etla repro- duction dans le cas de répétitions alternatives ou continues des oscillogrammes enregistrés.
Ce débrayage peut être réalisé mécaniquement de multiples ranières: Dans l'exemple de la figure 15, D est le disque a fric- tion, en R ge trouve le dernier étage de réduction commandant la vis V d'entraînement du chariot 45. Le débrayage de la vis s'ob- tient en agissant de gauche à droite sur le bouton B.
Le dispositif représenté à la figure 19 comporte essentiel-
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lement un r"ù.b",,:1 ou film sans fin 401 qui se déroule de la bobine 4@2 dans le sens indiqué par les flèches en partant de l'intérieur de la botine entre les deux galets 403 et404 qui font partie de l'ensemble constituant le noyau central de la bobine fixée sur le
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magasin 405. Tous les galets à l'exception du galet 403 tournent fous sur leurs axes et le mouvement rotatif qui les anime leur est communiqué par le ruban 401 qui agit par frottement, alors que la dernière spire de ce ruban se déroule sous l'action d'une traction.
Conformément à l'invention, au contraire, le galet 403 autour duquel se déroule le film est entraîné directement, dans le sens du déroulement du film et à une vitesse égale ou supérieure, par une commande convenable: ce galet 403, auquel on donne un dia- mètre suffisant pour qu'il puisse être en contact avec la spire intérieure de la bobine sur une surface assez grande ab, agit par frottement sur cette spire intérieure, dans le sens du déroulement en tendant à favoriser ce déroulement qui ne se produit effective- ment que lorsqu'on exerce, sur la partie du ruban sortant entre les galets 403 et 404, une faible traction ayant en quelque sorte pour effet de mettre en prise le ruban avec le galet 403, tandis qu'en l'absence de toute traction, le galet 403 glisserait contre le ruban sans l'entraîner.
Le raban,401 sort de la bobine en biais; il est redressé par un galet 406 de manière à se présenter dans l'axe du tambour 407 qui lui sert d'assise et sur lequel l'inscrip- tion est effectuée par un stylet graveur 408 et, avant de s'enrou- ler à l'extérieur de la bobine 402, le film passe à nouveau sur des galets 409.
La petite traction nécessaire à exercer sur le ru- ban 401 à l'extérieur de la bobine est une très faible fraction de celle qu'il faudrait mettre en oeuvre en l'absence d'un galet entraîné 403 et cette petite traction peut être assurée par le tambour 407 ou le galet 409 ou par les deux et la commande du galet
403 peut être obtenue à partir de la même source de force motrice que celle des galets 407 ou 409 ou, au contraire, elle peut être réalisée à l'aide d'un moteur indépendant, Au lieu d'un seul galet entraîné 403, on pourrait en prévoir plusieurs,
Comme on l'a indiqué ci-dessus, le mouvement indépendant donné au galet de dégagement 403 a pour effet de réduire la tension
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exercée à la sortie de la bobine.
En l'absence d'un galet commandé, la. tension est provoquée cornue on le sait par l'effet du serrage progressif des spires de la bobine alors que le film appelé par l'ex- térieur se dégage de cette dernière; le dégagement sous tension du fils', etla résistance naturelle provoquée à la dernière spire déter- minent, entre le film et les galets fous, une liaison intime qui oblige ces galets à tourner en leur imprimant une vitesse périphéri- que égale au débit du film.
Si on donne, par contre, au galet 403 un mouvement indépendant, tel que sa vitesse périphérique égale ou dépasse le débit du film, la tension de ce dernier à la sortie de le. bobine sera nulle ou aura toute valeur désirée, pour des bobines de grande capacité, on peut, comme indiqué ci-dessus, commander di- recteent plusieurs galets tels que 403 pour partager l'effort et éviter de la sorte un glissement du film sur les galets.
De même, pour obtenir une adhérence plus parfaite du film sur les galets, on peut munir ces derniers d'un revêtement de caoutchouc;
Dans l'exemple représenté schématiquement à la figure 13, le film se dégage en 26 du magasin elliptique 27, après avoir con- tourné le galet 28, puis se redresse sur le galet 29 pour s'aligner au tambour 25 et revenir ensuite sur la périphérie de la bobine.
La forme elliptique est maintenue par le galet 28 et un autre galet identique 42, les axes de ces deux galets étant parallèles. Confor- mément à l'invention, le galet 28 est commandé directement comme le montre la figure 20 où ce galet est indiqué en 413 et l'entraîne- ment est effectué, de préférence à une vitesse égale ou supérieure à la vitesse de déroulement du film ;
la commande est assurée par une poulie 417 sur laquelle passe unc courroie d'entraînement et un ressort à friction 418 monté sur le moyeu du galet 413 et frottant contre une pièce 419 montée sur l'axe de la poulie 417. D'autre part, le galet 42 (figure 13) peut également être commandé directement,
Le galet 28 de la figure 13 agit d'une façon analogue à celui du galet 403 de la figure 19, en favorisant le déroulement du
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film dès qu'une très faible traction est exercée sur lui.
Toutefois, l'expérience montre que, dans le cas d'une bobine d'une certaine épaisseur par rapport à la distance entre les axes des deux galets 28-42, l'élasticité du film empêche la bobine de prendre la forme représentée schématiquement sur la figure 13 et lui fait prendre la forme représentée à la figure 21 se rapprochant davantage d'une 'ellipse géométrique, dont les foyers seraient sur les axes des galets.
Il arrive alors que la spire intérieure 421 comprise entre le galet 416 et le galet 413 ne suive pas cette forme elliptique et ne se débite pas régulièrement. Dans ces conditions, il y a intérêt à ad- joindre aux deux galets principaux 413 et 416 des petits galets fous 422 limitant plus exactement le profil intérieur elliptique de la bo- bine, conformément à la disposition représentée à la figure 21.
Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 22, le film 1 se déroule de la bobine 2 comme à la figure 19 et le profil intérieur de la bobine est déterminé par un certain nombre de galets 425 montés fous sur leurs axes. De plus, conformément à l'invention, un arbre 426, prévu dans l'axe de la bobine et entraîné par une poulie 427, porte un plateau latéral 428 sur lequel s'appuient les spires de la bobine par leur tranche comme le montre la figure 22.
Ce plateau est commandé directement à une vitesse convenable pour qu'il y ait normalement équilibre de la bobine reposant sur lui, c'est-à-dire pour que, en l'absence de toute traction sur le film, le plateau n'entraîne pas le déroulement du film par frottement, tandis qu'au contraire, une légère traction exercée sur le film rompt l'équilibre établi et provoque le déroulement du film favorisé par la rotation du plateau.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.