<Desc/Clms Page number 1>
procédé pour l'enregistrement magnétique des sons sur fil s, rubans, cylindres ou disques, en acier ou autre matière magnétique, pour reproduire ces enregistrements et pour en exécuter un nivellement complet.
On connaît un procédé pour l'enregistrement des sons sur un fil en acier, à l'aide d'impressions électromagnétiques, produites par des courants pulsatoires d'un mierotéléphone ; dans ce procédé, l'on emploie deux électro-aimants dont les extrémités des noyaux en vis-à-vis sont de signe contraire, le fil en acier, qui doit être impressionné, passant entre ces pôles.
Cette disposition, théoriquement logique, présente en pratique, des difficultés telles que le bon fonctionnement du dispositif est mis en question. En effet, il est presque impossible de maintenir les deux noyaux mathématiquement sur un même
<Desc/Clms Page number 2>
axe ; et si l'on a même un déplacement minime, les soubresauts de la tension magnétique transmis par les dits noyaux au fil, présentent une tendance à se niveler, Cet inconvénient est toat à fait éliminé par le procédé conforme à la présente invention.
Suivant celui-ci, on emploie un seul électro-aimant pourvu d'un paie magnétique unique, placé et maintenu en contact glissant avec la surface métallique qui doit recevoir l'enregistrement. Le même électro-aimant sert à impressionner et à révéler les sons.
L'effacement ou mieux le nivellement des différentes intensités magnétiques imprimées et maintenues à l'aide d'une foree coercitive sur le fil ou ruban en acier et que jusqu'ici l'en obtenait en faisant parcourir par un courant continu les spires de l'électro-aimant tandis que le fil passe au devant des noyaux, n'est jamais parfait à cause des self-inductions.
L'effacement est obtenu conformément à l'invention en faisant coulisser sur l'enregistrement magnétique du fil, du ruban, du cylindre ou disque, un pale d'un aimant permanent en déterminant de la sorte le nivellement magnétique parfait, tout phénomène de self-induction étant ainsi évité.
Sur ce principe, on a étudié le procédé pour l'enregistrement magnétique des sons sur des cylindres ou des disques, ce qui forme l'objet de la présente invention. ce procédé consiste essentiellement, pour l'enregistrement des sons., dans le fait que l'on fait parcourir des lignes hélicoïdales ou en spirale, sur une seule face d'un cylindre ou d'un disque en acier ou autre matière magnétique, à une pointe magnétique d'un électro-aimant relié électriquement à travers un am- plificateur radiophonique à un microphone ou un transmetteur téléphonique des sons à enregistrer, de façon que la pointe magnétique détermine, le long de la ligne hélicoïdale ou en spirale, des variations d'intensité magnétiques correspondant aux harmoniques des sons ;
la reproduction des sons ainsi enregis-
<Desc/Clms Page number 3>
très est obtenue en faisant passer à nouveau, à l'aide de moyens mécaniques appropriés, la spirale magnétique (ou ligne hélicoïdale) devant la pointe de l' électro-aimant qui a servi à l'enregistrement.
De cette façon, les variations d'intensité magnétique de la spirale magnétique déterminent, par induction, des variations correspondantes des tensions électromagnétiques redressées qui, à travers un amplificateur radiophonique basse fréquence, pourront être reproduites dans un haut-parleur ou dans un casque t él éphonique.
Le dit système peut être utilisé soit pour la préparation et la reproduction de disques et cylindres magnéto-phoniques (qui, dans le cas de cylindres, peuvent recevoir un long enre gistrement) soit pour l'enregistrement et la reproduction (ou transmission) de communications téléphoniques en combinaison avec un téléphone de la ligne urbaine, ce qui est possible à l'aide d'appareils et de dispositions appropriées que l'on indiquera, dans un mode possible de réalisation, ci-après ; de même, ce système peut être employé pour capter des conversations ou pour enregistrer des sons quelconques à l'aide d'un microphone approprié.
En outre, à. l'aide de microphones spéciaux, l'on peut enregistrer des sons internes des différents organes du corps humain,
Dans le dessin annexé : la fig.l montre un schéma général d'un appareil réalisant le procédé de l'invention, la Fig.2 montre le même schéma avec en détail le relais servant au couplage du système avec une ligne téléphonique et aussi, comme variante, une disposition permettant de relier les stades de l' amplificateur avec la bobine d'enregistrement des sons.
Le schéma de la fig.l montre, comme exemple, le cas d'enre-
<Desc/Clms Page number 4>
gistrement des sons sur un cylindre en acier. Naturellement, ce même système pourrait, avec les variantes constructives né- cessaires, servir à l'enregistrement sur disques en acier.
Le dit schéma se rapporte particulièrement à un appareil pour l'enregistrement des sons microphoniques ou radiophoinques et pour leur reproduction en haut-parleur, l' appareil étant formé essentiellement :
1. par un dispositif mécanique A formé par l'électro- aimant enregistreur des sons et par le cylindre d'enregistrement actionné par un petit moteur ;
11. par un groupe radiophonique formé par un groupe oscillant B séparé de l' amplificateur basse fréquence C;
III. par un système de commutateurs D - E - F propres à établir les différents couplages de l'appareil avec la ligne téléphonique urbaine ou avec un microphone récepteur déterminé des sons à enregistrer.
L'appareil est relié à un haut-parleur H ou à un casque téléphonique.
Le dispositif mécanique A est formé par une base 1, préférablement en fonte, comportant un support 2 sur lequel est monté, pivotant, un cylindre en acier 3 dont l'arbre 4 est relié à l'aide de la poulie 5 et la transmission 6, à un petit moteur 7 monté sur l' appareil même, et qui peut être alimenté par exemple par le réseau de la lumière 8.
Le couplage du moteur 7 avec le dit réseau est obtenu à. l'aide des conducteurs 9, interrupteur 10, relais G et conducteurs 11.
Sur la base 1 est montée aussi, pivotant autour de son axe, une tige filetée 12 reliée d'une façon cinématique, à travers les engrenages 13, à l'arbre 4 du cylindre 3, de façon à pouvoir tourner seulement en synchronisme avec le dit cylindre, sur la tige filetée 12 est vissé un petit support 14 portant l'électroaimant 15 de façon que la rotation de la tige filetée ou vis 12,
<Desc/Clms Page number 5>
détermine le déplacement longitudinal de l'électro-aimant.
Le noyau 16 de l'électro-aimant se termine par une pointe en contact glissant avec le cylindre 3,
L'électro-aimant 15 est relié électriquement à travers les conducteurs 16,17 aux contacts 18 et 19 de l'interrupteur E reliés eux-mêmes respectivement aux deux conducteurs 20 et 21 ; le conducteur 20 est relié au contact 22 du commutateur E et au contact 23 du commutateur F, tandis que le conducteur 21 relie le contact 24 du commutateur E au contact 25 du commutateur F.
Les deux contacts mobiles 26 et 27 de ce commutateur sont reliés respectivement aux deux bornes 28 et 29 de sortie de l'amplifica- teur C.
Par 30, 31, 32 et 33 on a indiqué les contacts mobiles du commutateur E et par 34 et 35 les contacts mobiles du commutateur D. 30 et 31 sont reliés à l'aide de conducteurs aux contacts fixes 36 et 37 du commutateur F, tandis que les contacts 32 et 33 sont reliés respectivement aux contacts fixes 38 et 39 du commutateur D.
Les contacts 40 et 41 de ce commutateur aboutissent aux bornes 42 et 43 du groupe oscillant B.
Les contacts 44 et 45 du commutateur E sont reliés au hautparleur H.
Les contacts 46 et 47 du commutateur E sont reliés, à travers les conducteurs 48 et 49 et le relais G, à la ligne téléphonique urbaine 50 ou à un microphone. par 51 et 52 on a indiqué les bornes d'entrée de l'amplificateur qui sont reliées aux contacts mobiles du commutateur D.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivant :
En supposant que l'appareil soit monté pour servir à la réception de communications téléphoniques urbaines et soit donc relié à la ligne téléphonique 50, lorsque un appel téléphonique arrive, il se produitle déclanehement du relais G qui insèrera dans le circuit sur la lgne-lumière 8, le petit moteur 7 et en
<Desc/Clms Page number 6>
même temps intercalera la ligne téléphonique 50 sur les conducteurs 48 et 49 aboutissant aux contacts 46 et 47 du commutateur E dont les contacts mobiles auront été préalablement établis dans la position indiquée en lignes pointillées sur le schéma, Les contacts mobiles des commutateurs D et 9 seront établis, au contraire, dans la position indiquée en lignes pleines.
A l'aide des dites dispositions, le secondaire du microtéléphone est relié, à travers les contacts 32 et 33 du ocmmutateur E et à travers le commutateur D, aux bornes d'entrée 51 et 52 de l'amplificateur, les bornes de sortie 28 et 29 dn morne, étant reliées à l'électro-aimant à travers les deux lignes suivantes : la première établie par 28,26, 25, 21 19 et 17 et la deuxième par 29,27, 23, 20, 18 et 16' .
Le petit moteur 7 actionné par le courant-lumière, déterminera la rotation du cylindre en acier 3 et de la vis 12 et celleci, à son tour, déterminera l'avancement longitudinal de l'électro-aimant 15 dont la pointe magnétique mobile, en combinaison avec la rotation du cylindre, glissera sur celui-ci suivant une ligne en hélice dont le pas sera déterminé par le rapport des engrenages 13 et du pas de la vis 12.
Les variations de l'intensité de 1'électro-aimant 3 déterminées par les variations électromagnétiques du microtéléphone pendant la transmission téléphonique, se transformeront en variations pulsatoires des intensités magnétiques du noyau 16, variations ciui seront enregistrées et captées par le cylindre 3.
Lorsque la communication téléphonique est terminée, la personne qui transmet accroche à nouveau le microtéléphone sur son appareil, en déterminant, à cause de la cessation du passage du courant, le fonctionnement du relais G qui coupe le circuitlumière et, comme conséquence, coupe le circuit du petit moteur D en interrompant de la sorte le fonctionnement de l'appareil.
Si l'on voulait entendre et transmettre à nouveau dans un haut-parleur H la communication enregistrée sur le cylindre, il
<Desc/Clms Page number 7>
suffirait de placer à nouveau l'électro-aimant 15 en position de départ ou dans sa position primitive (ce qui peut être déterminé avec précision absolue par un arrêt approprié disposé au commencement) et l'on actionne le petit moteur 7 en déterminant ainsi le glissement du noyau 16 sur la spirale magnétique enregistrée sur le cylindre 3.
Pour la reproduction, tous les commutateurs doivent être dans la position indiquée en lignes pleines : ce cas, le commutateur D exclut le circuit oscillant B et le commutateur F relie le haut-parleur avec l'amplificateur.
Les courants induits à travers le circuit formé par les liaisons 16',18, 32, 38 34 et 51 et par les liaisons 17, 19, 33, 39, 35 et 52, arrivent à l'entrée de l'amplificateur '0, dont la sortie est reliée comme on l'a déjà dit, au hautparleur qui transmettra d'une façon parfaite la communication enregistrée.
Il est bien entendu que, si au lieu du réseau téléphonique urbain, on place un microphone quel qu'il soit, la réception demeurera la même. On pourra, en ce ce,% enregistrer sur le cylindre des mots ou des sons pour les transmettre ensuite, avec le même appareil ou à travers d'antres appareils comportant le dispositif mécanique A.
Il est bien entendu que l'enregistrement magnétique dont il s'agit, peut être effectué sur des disques en acier ou semblables, tel qu'on le fait pour les disques phonographiques, et cela enremplagant seulement le dispositif mécanique A par un autre propre à actionner un disque au lieu d'un cylindre. La lecture du disque pourra avoir lieu avec le même appareil enre- gi streur .
On peut effectuer des enregistrements sur disques ou cylin- dres de réception-radio : ilsuffira de placer le commutateur F et le commutateur D de l' appareil dans la position indiquée en lignes pointillées et le commutateur E dans la position propre à
<Desc/Clms Page number 8>
la répétition, savoir dans la position indiquée en lignes pleines.
L'appareil peut être employé aussi pour des réceptions téléphoniques seulement : ce cas, il suffira de placer le commutateur D dans la position indiquée en lignes pointillées, les deux autres commutateurs demeurant dans la position indiquée en lignes pleines dans le dessin.
Dans le schéma Fig.2, le relais est exécuté de façon à présenter une très grande simplicité de construction et de fonction- nement, par exemple tel qu'il ressortira de la description qui va suivre, dans laquelle on exposera une variante de liaison entre les différents stades et la bobine d'enregistrement et révélation des sons, ce qui permet d'obtenir l'enregistrement avec deux stades de basse fréquence seulement et la reproduction avec quatre stades, ce qui assure une forte et nette transmis sion en haut-parleur.
Dans le schéma dont il s' agit, les commutateurs de commande de l'appareil sont placés de façon à avoir un unique commutateur. multiple.
L'appareil est représenté dans la position propre à l'enregistrement des sons. Dans ce schéma, 53 est l' interrupteur re liant le téléphone à la bobine d'enregistrement ; l1-Lq sont deux bornes auxquelles la ligne téléphonique aboutit ; R - R soit les deux bornes de l'appareil téléphonique relié en parallèle au commutateur multiple x ; 57 est un contact commandé par le re lais b5 56 est une batterie reliée, à travers le relais 66', aux contacts 57,58, 59; 60 est un contact commandé aussi par le relais 56' et relié aux contacts 61 du crochet du téléphone.
Les deux lignes 62 et 63 reliées en 64 et 65 resp. à l'arbre fileté 66 et à la tige fixe 67, aboutissent au relais 56'. Sur la vis 66 est monté le support 68 de la bobine 15, tandis que sur la tige 67 sont montés des contacts mobiles 69, 70 et 71, La bobine 15 est reliée aux interrupteurs 20 et 21.
<Desc/Clms Page number 9>
Comme il a été dit, la ligne téléphonique aboutit aux bornes du téléphone L1 et L2 En maintenant fermé l'interrupteur 53, au moment qu'un appel arrive, le courant qui actionne la sonnette 54 attire l'ancre du relais 55 qui ferme le contact 57.
Le contact 57 ferme le circuit de la batterie 56 à travers le relais 56' qui, à son tour, ferme les contacts 58, 59 et 60.
Le contact 58 bloque l'ancre du relais 56'; le contact 59 ferme la circuit sur la ligne-lumière afin de mettre en fonction le petit moteur, qui donne mouvement à l'appareil enregistreur des sons, et le contact 61 ferme les contacts du crochet du téléphone.
Les deux lignes 62 et 63 qui partent de l'extrémité de l'enroulement du relais 55', aboutissent en 64 et 65 à l'interrupteur automatique dont l'appareil enregistreur est pourvu.
, L'interrupteur automatique fonctionne de la façon suivante : parallèlement à la vis 66 qui assure le mouvement de translation du porte-bobine 68, on a disposé une tige métallique 67 montée , et isolée électriquement, sur le même support que la vis 66 qui porte un certain nombre de contacts mobiles, par exemple 69,70, 71, lesquels peuvent être éloignés l'un de l'autre de façon à déterminer une période de temps préétablie employée par le portebobine 14 pour faire contact avec l'un et l'autre des glisseurs successifs, Chaque fois que le porte-bobine 14 touche un des contacts mobiles, on a la fermeture du circuit des piles 56, tandis que le relais 56' est placé hors circuit ;
le relais n'étant plus parcouru par le courant, l'ancre est libre et on a le déblocage des contacts 57, 58,59 et 60, ce qui ramène l'appareil dans les conditions primitives, prêt à recevoir de nouvelles communications téléphoniques.
La communication téléphonique parvient au récepteur en R-R qui est relié enparallèle au commutateur multiple X dans les contacts 58 et 39, lesquels, à. travers les pièces de contact mobiles 201 et 211, ferment la communication : la pièce 201 avec
<Desc/Clms Page number 10>
la grille de l'avant-dernière lampe T.S.F, de l'amplificateur, le commutateur 72 étant fermé en 73, et la pièce 211 avec la terre 51.
Les bornes de sortie de l'amplificateur 28 et 29 aboutissent, à travers le commutateur, à l'aide des contacts 75 et 76 à l'alimentation de la bobine 15 et du haut-parleur H qui sont reliés entre eux en série. Le commutateur 72, pour insérer le téléphone à l'amplificateur, doit fermer le circuit en 73,
Pour répéter la communication enregistrée, il faut amener les pièces de contact mobiles 211, 201, 77,78, 79, 80 respectivement en contact avec 82, 81, 83, 84, 85 et 86 ; alors, la borne de la bobine 76, à travers le contact 86, se reliera à la grille de la première lampe T.S.F. avant-amplificatrice de l'amplificateur ; la borne 75, à travers le contact 85, rejoint la terre .51.
La borne de sortie 28 de l'amplificateur, à travers le contact 83, rejoint la borne 77 du haut-parleur ; la borne de sortie 29 de l'amplificateur va, à travers le contact 84, à l' autre b orne du haut-parleur 78.
Pour enregistrer et écouter simultanément les auditions radiophoniques, on place le commutateur 72 en position de contact avec 74, et les pièces de contact mobiles du commutateur dans les positions 87,88, 89,90, 91 et 92. Alors, la borne de sortie 28 va au contact de sortie 89 et de là à la borne 77 du hautparleur relié en série à la bobine 15. La borne de sortie de l'amplificateur 28, rejoint, à travers le contact 88, la borne 76 de la bobine ; laborne 75 de la bobine rejoint en 95 le haut-parleur. Afin d'obtenir la répétition des sons enregistrés par la radio, on amène le commutateur dans sa deuxième position.
Comme on le voit au schéma Fig.2, l'enregistrement des sons est effectué avec deux stades de basse fréquence seulement, tandis que la répétition est effectuée avec quatre stades.
Avec l' appareil placé suivant le dit schéma, 1 orsque celuici est appelé par un appareil téléphonique, le moteur fait immé-
<Desc/Clms Page number 11>
diatement tourner la vis 66 et la bobine se déplace et marche jusqu'à ce qu'elle trouve le contact 70 qui établit, à travers le contact 57, un court-circuit sur le relais 561 en coupant la communication et en provoquant l'arrêt de la bobine 15.
REVENDICATIONS.
1. Proc.édé pour l'enregistrement magnétique des sons sur des fils, rubans, cylindres ou disques en acier ou autre matière magnétique, pour reproduire les dits enregistrements et pour niveler complètement les dits enregistrements, caractérisé en ce que l'on emploie un seul et unique électro-aimant d'enregistrement, dont un pôle seulement est maintenu en contact glissant sur la surface métallique qui doit recevoir l'enregistrement, le même électro-aimant pouvant servir tant pour enregistrer les sons que pour les répéter.