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'.'Perfectionnements aux commutateurs automatiques pour systèmes télé- phoniques et autres.
La présente invention est relative en général à des systèmes de téléphonie automatique et plus particulièrement au système Strowger utilisant des commutateurs à mouvements d'ascension et de rotation. L'objet de l'invention, d'une manière générale, est de réduire le coût de tels systèmes.
Un des éléments qui influent le plus sur le coût du système Strowger est constitué par les ,bancs multiples. Bien que des efforts aient été faits pour améliorer les méthodes de fabrication et pour rendre les bancs moins coûteux, les économies réalisées n'ont pas été bien importantes, c'est pour cette raison que dans la présente invention on a suivi une autre voie.
Brièvement énoncée, l'économie est réalisée en prenant
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les dispositions nécessaires pour que deux groupes de commuta- teurs puissent utiliser les mêmes bancs multiples. Ceci a pour effet de réduire de moitié le nombre des bancs de tous les bureaux ct d'économiser un nombre considérable de câbles multiples qui seraient nécessaires dans le cas normal. l'invention sera décrite ci-après en se référant aux plans annexés parmi lesquels: la fig. 1 est une vue de face montrant des pièces d'un connecteur et d'un chercheur utilisant les mêmes bancs; la fig. 2 est une vue de côté des pièces montrées à la fig. 1; la fig. 3 est une coupe effectuée suivant la ligne 3 - 3 de la fig. 1;
la fig. 4 est une coupe effectuée à travers un banc suivant la ligne 4 - de la fig. 3; les fig. 5 et 6 donnent les détails des guides et des supports des balais des chercheurs; la fig. 7 montre une variante de la disposition adoptée pour les sélecteurs;
enfin la fig. 8 donne le schéma d'un circuit de connexion comprenant un connecteur et un chercheur. n se reportant aux plans on peut voir que le numéro de référence 10 se rapporte à une partie du bâti d'un connecteur Strowger et que le numéro 11 se rapporte à une partie du bâti d'un chercheur Strowger. La partie mécanique de ces commutateurs est bien connue, elle n'est donc pas représentée ici sauf une partie des bâtis et les extrémités des arbres portant les balais.
Jans un bureau de 100 lignes il peut y avoir 10 connecteurs mon- tés l'un au-dessus de l'autre sur des chassis appropriés et 10 chercheurs montés identiquement, ce qui'constitue deux colonnes verticales de commutateurs. Ces deux colonnes sont espacées, entre elles se trouve un seul groupe de bancs multiples utilisés
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en commun par les connecteurs et les chercheurs. Les commuta- teurs étant montés de telle sorte que les arbres soient horizon- taux on ne peut plus compter sur la gravité pour le rappel en position de reposachaque commutateur est donc pourvu d'un méca- nisme de rappel'du type décrit dans le Brevet Belge ? 415.247.
Entre les bâtis 10 et 11 s'étendent deux tiges 12 et 13 sur lesquelles sont montés de la manière habituelle deux bancs 14 et 15. Ces bancs sont montrés schématiquement aux fig. 1 et 2 et sont représentés en détail aux fig. 3 et 4. Ils sont de construction normale sauf en ce qui concerne quelques modifica- tions qui seront expliquées. Ces bancs sont multiplés dans le sens vertical avec des bancs identiques.
L'arbre 16 du connecteur porte deux paires de balais 17 - 18 et 19 - 20 qui peuvent être de fabrication ordinaire.
Pendant ce qu'on appelle le mouvement d'ascension du connecteur l'arbre 16 est déplacé pas à pas dans le sens horizontal vers la gauche et les balais peuvent donc être amenés en face du niveau voulu dans le banc, Pendant le mouvement de rotation du connecteur l'arbre tourne pas à pas dans le sens des aiguilles d'une montre, voir, fig. 3, et les balais sont donc amenés sur un groupe quelconque de contacts dans le niveau sélectionné. Le fonctionnement tel qu'il est indiqué ci-dessus est bien connu.
L'arbre 34 du chercheur est aligné dans l'axe de l'arbre 16 du connecteur, il est entraîné exactement de la même façon sauf que puisque les deux arbres sont opposés l'un à l'autre le sens des déplacements doivent être opposés par rapport au banc.
C'est à dire que l'arbre du chercheur se déplace vers la droite comme on peut le voir à la fig. 1 pendant le mouvement d'ascension du commutateur et que les balais tournent dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre., voir fig. 3.
Le chercheur possède deux paires de balais, 23 - 24 et 25 - 26. Les balais sont recourbés pour s'adapter à la forme du
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banc, comme on peut le voir à la fig. 3. Les balais sont montés, cornue on peut le voir à la fig, l, sur un support 22 qui peut être un bout de cornière ce qui lui donne de la légèreté et de la rigidité. Ce support est porté par une pièce 21 qui est fixée sur l'arbre 54.La longueur des balais du chercheur est telle qu'il est dé@irable de supporter les extrémités, autrement des vibrations pourraient se produire pendant le mouvement d'as- cension et les balais pourraient ne pas s'introduire convenable- mentdans les bancs pendant le mouvement de rotation qui suit.
Pour éviter tout ennui de cette espèce on munit- les commutateurs du dispositif décrit ci-dessous, un bras 42 est monté sur l'arbre @4 comme on le voit à la fig. 1, il participe au mouvement d'as- cension de l'arbre mais non pas au mouvement de rotation. Le bras 42 porte une pièce horizontale 27, montrée également à la fig. 1, et plus en détail à la fig. 5. La pièce de fixation droite 26 du banc 14 possède un prolongement 29, voir fig, 1 et 6, replié comme le montre la fig. 1 parallèlement à la pièce 27.
Jette dernière est munie d'une broche ou d'un bouton 33 qui s'in- troduit dans la fente 30 du prolongement 29, On peut donc voir qu'avec cette disposition la pièce 27 se déplace longitudinalement vers la droite pendant le premier mouvement de l'arbre 34 mais que lorsque l'arbre tourne la pièce 27 reste en place du fait que le bouton 33 vient s'appuyer sur le bord de la fente 30.
La pièce 27 porte deux broches isolées 31 et 32 qui se trouvent entre les balais des paires 23 - 24 et 25 - 26 respectivement, et r.iectent ceux-ci sous tension. On peut voir que les broches 31 et 32 servent à maintenir les balais et à empêcher la vibration de ceux-ci pendant le premier mouvement du chercheur de telle sorte qu'ils s'introduisent correctement dans le banc au début du mouvement de rotation.
La pièce de calage 35 .du banc 14 possède un prolongement 56 et un prolongement identique existe sur la pièce de calage 37 du banc 15. A ces prolongements est fixée une pièce 38 sur la-
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quelle est monté le banc vertical 39 habituel. Le banc 39 com- prend les contacts de test de niveau du chercheur. Le balai 40 de test de niveau est monté sur une équerre 41 fixée au support 22.
Les bancs sont de construction normale sauf que quelques modifications sont requises pour permettre de les utiliser simul- tanément avec deux jeux de balais. Dans ce but les eontacts de bancs sont faits quelque peu plus longs que dans le banc standard et les balais 17 - 20 du connecteur qui travaillent à l'extrémité des contacts de banc sont faits quelque peu plus courts que dtha- bitude. Une certaine portion de chaque groupe de contacts reste donc en dehors de la zone balayée par les balais du connecteur 17 - 20, sur celle-ci peuvent s'engager les balais 23 - 26 du chercheur.
On peut donc voir que bien que le chercheur et le connecteur utilisent les mêmes bancs les balais du connecteur et ceux du chercheur fonctionnent d'une manière entièrement indépen- dante les uns des autres et sans interférence. C'est à dire que les balais du chercheur peuvent être mis en position sur un groupe de contacts quelconque et que pendant que le chercheur reste en service les balais du connecteur peuvent être amenés sur un groupe quelconque de contacts, éventuellement sur le même groupe que celui où les balais du chercheur se trouvent.
La fig. 4 montre la construction du banc et la position ' relative d'une paire de balais du connecteur et d'une paire de balais du chercheur lorsqu'ils stengagent sur le même groupe de contacts. On doit remarquer que les isolants tels que 45 et 46 se prolongent dans l'arc décrit par le bord extérieur des balais du cher- cheur, tels que le balai 23, comme on peut le voir clairement aux fig. 3 et 4. Cette précaution a été prise pour éviter tout danger de contact accidentel entre une terminale de banc et les balais. Ces balais sont assez longs et s'ils ne sont pas réglés parfaitement il peut y avoir un certain danger à ce qu'ils touchent d'autres contacts que ceux qu'ils doivent sélectionner, plus par
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ticulièrement lorsque les balais sont amenés par rotation très loin dans le banc.
En se reportant maintenant à la fig. 8 on donnera ci- dessous une explication du fonctionnement d'un système dans lequel l'invention est appliquée. On supposera que le système comprend 100 lignes d'abonné et que les communications sont établies au r.:oyen de circuits de connexion, l'un d'eux étant représenté au clan. Deux postes d'abonné A et B sont représentés également, ainsi que les circuits de ligne qui leur sont associés. La numé- rotation des lignes d'abonné est déterminée dans les bancs uni- quement du point de vue des balais du connecteur puisque le con- necteur est le commutateur qui est commandé directement par les impulsions transmises en concordance avec le numéro appelé.
Les groupes de contacts de banc montrés au plan sont les premiers groupes de contacts des 10 niveaux, c'est à dire les premiers groupes de contacts sur lesquels s'engagent les balais du con- necteur dans leur mouvement de rotation. Pour l'instant la ligne du poste A est connectée au premier groupe de contacts du sixième niveau, les niveaux étant numérotés dans l'ordre de leur accès par rapport aux balais du connecteur et la ligne du poste B est connectée au premier groupe de contacts du huitième niveau. Il en résulte que le numéro du poste A est 61 et le numéro du poste B 81.
On supposera maintenant que l'abonné du poste A désire appeler l'abonné' du poste B. Lorsqu'on décroche le récepteur au poste A une boucle se ferme à travers la ligne de la manière habituelle et le relais de ligne 50 attire. Lorsque le relais de ligne attire il place en 52 un shunt de faible résistance sur le relais de coupure 51 ce qui a pour effet de marquer cette ligne comme étant appelante dans les bancs des chercheurs, tels que F, en 53 il met à la terre le' fil de groupe ou fil 111 de niveau et de mise en marche. Une terre est donc connectée au contact 112 de test de niveau, elle,fait attirer le relais commun
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de mise en marche 110.
Lorsqu'il attire, le relais 110 ferme le circuit de mise en marche du chercheur qui, si on admet que le circuit de connexion représenté au plan est libre, se prolonge jusqu'au relais 101 du chercheur F. Ce circuit comprend: le positif, les contacts 130 et 122, l'enroulement du relais 101, le négatif.
Lorsqutil attire, le relais 101 met en circuit le balai 40 de test de niveau en 121, en 120 il met à la terre le fil 132 de libération, en 119 il ferme le circuit de 1'électro-aimant d'as- cension 104. Ce circuit s'établit comme suit : positif, 118, 119, 124, 126, enroulement de l'électro-aimant 104, négatif.
Lorsqu'il attire,1'électro-aimant 104 fait avancer d'un pas l'arbre du chercheur portant les balais 23 - 25, le sens du déplacement étant vers le bas comme on le montre à la fig. 8 et vers la droité comme on peut le voir à la fig. 1.
L'électro-aimant d'ascension ferme aussi le circuit du relais interrupteur 102. Lorsque le relais 102 attire il ferme en 125 le circuit de test du niveau, en 124 il coupe le circuit de l'électro-aimant dtascepsion 104. L'électro-aimant d'ascen- sion relâche par conséquent et coupe le circuit du relais inter- rupteur qui relâche donc et ferme de nouveau le circuit de l'é- lectro-aimant d'ascension. On peut donc voir que l'électro-aimant et le relais interrupteur travaillent alternativement, le premier faisant avancer pas à pas l'arbre du chercheur et les balais devant les niveaux 0, 9, 8, 7, etc. seyont
Au cinquième pas les balais; amenés devant le sixième niveau des contacts de banc et le balai 40 de test du niveau viendra s'engager sur le contact 112 de test du niveau.
Lorsque le relais interrupteur 112 attire après la cinquième attraction de 1'électro-aimant d'ascension le circuit du relais 103 de test du niveau se ferme. Ce circuit comprend l'enroulement inférieur du relais interrupteur 102 ce qui empêche sa libération, pour le
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moment. lorsque le relais 103 attire il transfère en 126 le circuit d'alimentation de l'électro-aimant d'ascension vers 1'électro-aimant de rotation 105, en 127 il prépare le circuit du relais de commutation 100 et ferme en 128 son circuit de blocage propre. En même temps que le circuit de blocage du relais 10; se fériée en 128, le circuit original d'alimentation de ce elais est coupéet par conséquent le relais 102 relâche.
La libération du relais 102 provoque en 124 la fermeture du circuit de 1'dièdre-aimant de rotation 103.
Ie chercheur F commence ensuite son mouvement de rotation et déplace les balais 23 - 25 sur les contacts de banc du sixième niveau ;1 la recherche de la ligne appelante. L'électro-aimant de rotation 105 et le relais interrupteur 102 coopèrent pendant le mouvement de rota Lion comme pendant le mouvement d'ascension.
Le relais de test 100 est marginal, il n'attire pas en série avec les relais de coupure tels que 51 car ces relais sont de résis- talce relativement élevée. Le relais 100 attire cependant en série avec un relais de coupure quelconque qui a été shunté par une résistance lorsque le relais de ligne a attiré. Il s'ensuit donc que le chercheur continue à faire tourner ses balais pas à pas jusqu'à ce qu'ils aient effectué 10 pas consécutifs ce qui amène les balais 23 - 25 sur le premier groupe des contacts du sixième niveau.
C' est le groupe où aboutit la ligne du poste A et puisque cette ligne est en position d'appel, le contact de test 113 sera marqué par une polarité négative relativement im- pertante due au shunt du relais de coupure 51 effectué en 52 comme on l'a expliqué précédemment.Il s'ensuit que lorsque le balai de test 25 s'engage sur le contact de test 113 le relais 100 at- tirera, le circuit d'alimentation empruntant le positif en 127 par l'intermédiaire de l'enroulement inférieur du relais 100, le balai de test 25, le contact de test 113 pour' aboutir au négatif travers l'enroulement de coupure 51 et la résistance connectée
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en parallèle sur celui-ci.
Lorsqutil attire,le relais 100 arrête le fonctionnement de 1'électro-aimant de rotation en ouvrant le circuit d'alimentation en 118, il se bloque sur lui-même au fil de libération de la jonction en 115, il connecte le fil de libération de la jonction à travers le balai de test 25 en 117, il coupe le circuit du relais de démarrage 101 en 122 et connecte les fils de conversation du circuit de connexion aux balais de ligne 23 et 24. Par cette dernière opération la ligne appelante est prolongée à travers les balais 23 et 24 et les fils de conversation 131 et 133 jusqu'au relais de ligne du connecteur C. Lorsque.le relais de ligne attire il ferme en 66 le circuit du relais de libération 56 qui est retardé au fonction- nement.
Le relais 56 attire donc et met le fil 132 de libération de la jonction à la terre en 67. uand le circuit du relais 101 est coupé en 122 ce relais relâche mais il est suffisamment re- tardé au fonctionnement pour que la terre ne soit pas enlevée du fil de libération de la jonction en 120 jusqu'à ce qu'il soit connecté en 67. La libération du relais 101 prépare en 119 le circuit de l'électro-aimant de libération 106 et transfère en 123 le circuit de démarrage vers le chercheur suivant à travers le fil'NF. La libération du relais 103 nta aucun effet en ce moment.
Quand le circuit de test se ferme à travers l'enroulement inférieur du relais 100, le relais de coupure 51 attire en série avec le relais 100 et reste attiré ultérieurement sous l'action de la terre prise au fil de libération de la jonction via 117 et le balai de test 25.
Lorsque le relais 51 attire il supprime les connexions normales de la ligne au positif et au négatif et de ce fait le relais de ligne 50 relâche. Ce relais supprime le shunt constitué par une résistance placée aux bornes du relais de coupure 51 et coupe en 53 le circuit de mise en marche. Le relais 51 attire
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rapidement et le relais de ligne 51 relâche rapidement aussi de telle sorte que le relais 110 relâchera à temps pour éviter la Lise en marche d'un autre chercheur au moment du transfert du circuit de démarrage par suite de l'attraction du relais 101.
La ligne appelante est donc prolongée maintenant vers le connecteur C et le circuit de connexion est prêt à recevoir les impulsions émises par l'abonné appelant lorsqu'il envoie
EMI10.1
le e nz.¯ro de l'abonné appelé.
Quand le dispositif d'appel est actionné pour émettre le chiffre 8 qui est le premier chiffre du numéro appelé, huit interruptions sont produites dans le circuit du relais de ligne 55, ce relais relâche donc huit fois et transmet huit impulsions vers 1'électro-aimant d'ascension 63 en série avec le relais 57. L'électro-aimant d'ascension attire à chaque impulsion et fait avancer l'arbre du connecteur de huit pas comme on peut le voir à la fig. 8 et vers la gauche comme le montre la fig. 1.
Les ressorts d'arbre ON sont actionnés au premier pas effectué par l'arbre, mais le circuit d'alimentation de l'électro-aimant d'ascension reste établi, pendant l'envoi du train des impulsions, par le relais d'inversion 57 qui attire à la première attraction de l'électro-aimant d'ascension et reste attiré jusqu'à la fin du train des impulsions. uand toutes les impulsions du premier chiffre, soit 8, ont été transmises le relais 57 relâche et transfère le circuit d'alimentation vers 1'électro-aimant de rotation 64. L'abonné peut en ce moment émettre le deuxième chiffre, soit 1, du numéro appelé. Le relais de ligne 55 a son circuit interrompu une fois, il relâche une fois pour envoyer une impulsion vers l'électro- aimant de rotation 64.
Lorsque 1'électro-aimant de rotation attire sous l'action de cette impulsion il fait tourner l'arbre du connecteur et amène les balais 17 -19 sur le premier groupe des contacts du huitième niveau, celui-ci étant le groupe 'sur
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lequel-aboutit la ligne du poste B. Le relais 60,retardé au fonctionnement, attire en 'parallèle avec l'électro-aimant de rotation et ferme le circuit du relais 61 retardé au fonctionne- ment. Ces deux relais restent donc attirés pendant le mouvement de rotation du commutateur, qu'il effectue un ou plusieurs pas.
Lorsqu'il est attiré le relais 60 connecte le balai de test 19 à l'enroulement supérieur du relais 59 par l'intermédiaire de 70 et 71, donc quand le balai 19 s'engage sur le contact de test 14 de la ligne appelée un test est effectué pour déterminer si la ligne est libre ou occupée.
Il y a deux polarités d'occupation, le contact de test 114 peut être marqué par l'une d'elles. L'une est une terre, c'est la polarité maintenue sur le contact de test de la ligne pendant le temps qu'elle est occupée, sauf pour une période très courte, lorsque l'abonné est appelant, entre le moment où il décroche le' récepteur et celui où la ligne est trouvée par un chercheur. Par exemple, dans l'explication qui a été donnée de l'appel émis par le poste A on a fait remarquer qu'une polari- té négative de valeur relativement forte était appliquée au con- tact de test 113 par le relais de ligne 50. Cette polarité est restée connectée au contact jusqu'à ce que la ligne a été trouvée, il a été remplacé à ce moment par une terre quand le relais de test 100 du chercheur a attiré.
Le connecteur C vérifie en premier lieu si une terre est connectée au contact en question. Si une terre est effectivement connectée au contact 114 le relais 59 de test d'occupation attirera et quand le relais 60 retardé au fonctionnement relâche à la fin du mouvement de rotation le re- lais 59 sera bloqué dans un circuit qui comprend: la terre en 68, les contacts 76, 69, 71, l'enroulement supérieur du relais 59, le négatif. Lorsque le relais 59 attire il ouvre le circuit d'alimentation de 1'électro-aimant de rotation et connecte un circuit de tonalité d'occupation BT à la ligne appelante. Ceci
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fait connaître à l'appelant que la ligne demandée est occupée, il doit donc raccrocher son récepteur.
On supposera maintenant que quand le contact de test 114 est testé pour déterminer si oui ou non il est connecté à la terre celle-ci n'y est pas raccordée, par conséquent le relais 59 de test d'occupation n'attirera pas, Quand le relais 60 re- lâche à la fin du mouvement de rotation, le relais 59 n'ayant pas attiré, un circuit de test différent s'établit à travers le- quel le contact de test 114 est testé pour déterminer s'il est raccordé à un négatif de valeur relativement importante, ce sera est le cas si la ligne/appelante et n'a pas été trouvée par un cher- cheur. Ce deuxième circuit de test emprunte le balai de test les contacts 70 et 72, l'enroulement inférieur du relais 59, les contacts 76 et 68, le positif.
Le relais 59 est marginal, il n'attire pas dans le circuit décrit ci-dessus jusqu'à ce qu'un négatif de valeur relativement importante soit trouvé sur le con- tact de test 114. C'est à dire que le relais 59 n'attirera pas en série avec le relais de coupure 51' seul. Si on suppose que le poste B est appelant le relais de ligne 50' est attiré et le relais 51' est shunté par une résistance. Dans ces circonstances la polarité négative recherchée est trouvée sur le contact de test 114 et le relais de test 59 attire. Lorsque le relais 59 attire il se bloque lui-même en 69 et coupe le circuit de test en 76. Sauf pour ce détail, le relais de test fonctionne comme pré- cédemment et donne un signal d'occupation à l'abonné appelant.
On supposera maintenant que la ligne du poste B est libre au moment où on l'appelle. Dans ces conditions on ne trouvera de polarité d'occupation, ni terre, ni négatif, sur le con- tact de test 114 et le relais 59 n'attire pas au moment des deux tests successifs qui sont effectués. La libération du relais 60 est suivi à un court intervalle de la libération du relais 61 qui ouvre ses contacts 72 et'-enlève donc le court-circuit placé
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sur l'enroulement inférieur du relais 62.
Le relais 62 a été calculé pour qu'il attire en série avec un relais de coupure tel que le relais 51 et pour qu'il attire par conséquent dans un circuit qui emprunte le parcours suivant : terre en 68, contact 76, enroulement inférieur du relais 59, enroulement inférieur du relais 62, contact 70, balai de test 19, contact de test 114, enroulement du relais 51', négatif. Le relais 51' attire en série avec le relais 62 et dégage la ligne du poste B de la manière habituelle.
Dans le connecteur C l'attraction du relais 62 met les or circuit deux balais de ligne 17 et 18/de la manière habituelle. Le relais 62 se bloque lui-même en 74, en 73 il place une terre sur le balai de test 19 et coupe en 75 le circuit de l'électro-aimant de rota- tion 64.
Lorsque le relais 62 attire, comme il a été expliqué précédemment, la ligne appelée est sonnée de la manière habituelle, le courant d'appel est transmis à travers l'enroulement inférieur du relais 58 et le fil 6 venant du générateur. Quand l'abonné appelé répond en décrochant son récepteur le relais 58 attire et se bloque à la terre prise en 67. Le relais 58 ouvre aussi le circuit d'appel et établit le circuit de conversation à travers le connecteur. Les abonnés appelant et appelé sont maintenant connectés pour la conversation. Le poste A est alimenté à travers l'enroulement du relais 55 et le poste B à travers l'enroulement du relais 54. Ce dernier peut être arrangé pour renverser le sens du courant dans la ligne appelante comme le montre le plan.
Quand la conversation est terminée les deux abonnés rac- crochent leurs récepteurs. La libération de la connexion a lieu lorsqu'on raccroche le récepteur au poste A, cette action a pour effet d'ouvrir la boucle de la ligne appelante ce qui coupe le circuit du relais de ligne 55. Lorsque le relais 55 relâche il ouvre le circuit du relais de libération 56, quand ce relais re- lâche le circuit de l'électro-aimant 65 de libération du connecteur.
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se ferme. Cet électro-aimant attire par conséquent et ramène le conecLeur en position de repos de la manière habituelle. La libération du relais 56 supprime également la terre connectée au fil 152 de libération de la jonction, ce qui coupe les circuits des relais 58 et 62 et leur permet de relâcher.
Au chercheur F la suppression de la terre du fil 132 de libération de la jonction permet la libération du relais 100, de ce fait le circuit de l'é- lectro-aimant de libération 106 se ferme. L'électro-aimant 106 attire et ramène le chercheur en position de repos de la manière habituelle. La suppression de la terre du fil 132 de libération (-le la jonction permet également la libération du relais 51 ce qui replace la ligne appelante dans son état normal. Le relais .511 de la ligne appelée peut relâcher quand le relais 62 du con- necteur relâche. L'équipement mis en service pour établissement de la co @unication est donc revenu en position normale.
Le système décrit peut être converti immédiatement en un système à 200 lignes par un allongement approprié des tiges de banc telles que 12 et 13 et par l'addition d'un autre banc pour chacun des chercheurs et connecteurs associés par paire. Chaque commutateur doit de plus être muni d'une paire de balais supplé- montaires. Les balais tels que 20 et 26, non utilisés dans le système à 100 lignes montré à la fig. 8, seraient donc utilisés ..''or.'.. balais de test pour le deuxième groupe de 100 lignes, les dispositions des circuits de- chercheurs et connecteurs à 200 lignes sont bien connues elles ne demandent pas de plus amples explications.
Les principes de l'invention peuvent également être a @liqués aux sélecteurs, l'invention peut donc être employée dans des systèmes de toutes dimensions. Si on considère par exemple un groupe donné de sélecteurs la moitié de deux-ci peuvent être montes côte à côte sur un châssis normal en position verti- cale et ceux de l'autre moitié peuvent êtremontés sur un châssis identique immédiatement en-dessous avec un-groupe de bancs communs
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placé entre les deux chassis. Les commutateurs étant montés ver- ticalement, le rappel des arbres est commandé par gravité.
Les à sélecteurs du châssis supérieur sont/tous les points de vue des sélecteurs standards, sauf que les balais doivent être plus courts que d'habitude ainsi qu'on lta décrit pour les balais 17 - 20 de la fig. 1. Les sélecteurs montés sur le chassis inférieur sont identiques aux commutateurs standards mais il sont modifiés de la manière décrite ci-après. Les arbres ne se prolongent pas sous les commutateurs comme cela se fait dans le cas habituel mais ils s'étendent vers le haut, vers les bancs communs, et chaque arbre est muni d'un groupe spécial de balais incurvés montés sur un support de balais désaxé comme il est montré à la fig. 1. De plus les commutateurs font tourner leurs arbres dans le sens oppo- sé à celui suivant lequel tournent les commutateurs du châssis supérieur.
Ceci implique la transposition des pièces qui parti- cipent au mouvement de rotation.
La disposition des arbres et des balais de deux sélec- teurs dont l'un appartient au chassis supérieur et l'autre, situé immédiatement en-dessous, au châssis inférieur est montrée sché- matiquement à la fig. 7. Ce plan représente deux bancs 201 et 202 supportés par des tiges 203 et 204 qui s'étendent entre les bâtis des commutateurs. Le bâti du commutateur inférieur reçoit les tiges de bancs à sa partie supérieure au lieu de les recevoir à sa partie inférieure. L'arbre 205 du sélecteur supérieur porte deux paires de balais 207 et 208 et est animé d'un mouvement d'ascension et d'un mouvement de rotation dans le sens indiqué par les flèches.
L'arbre 206 du sélecteur inférieur porte deux jeux de balais 209 et 210 qui sont identiques aux balais montés sur l'arbre 34 de la fig. 1. L'arbre 206 est animé d'un mouve- ment d'ascension de même sens que l'arbre 205. Le mouvement de rotation s'effectue toutefois en sens opposé. Puisque les arbres se meuvent verticalement dans le même sens les deux commutateurs
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ont ac@ès aux niveaux de banc dans le même ordre et les deux sommutateurs peuventêtre commandés numériquement pour sélec- tionner les mêmes groupes de jonction. Au plan l'arbre 206 est représenté partiellement engagé par rapport à sa position Verticale de telle sorte que les balais 209 - 210 ne cachent pas les balaisfixés sur l'arbre 205.
On comprendra que normalement tous les balais so trouvent exactement en-dessous du premier niveau du banc.
Une autre disposition qui peut être adaptée consiste à renverser les balais recourbas. Par exemple, en se référant à la fig. 3, les balais tels que le balai 23 et le support 22 pourraient être construits de telle sorte que les extrémités des balais se trouvent normalement exactement à l'extérieur des extré- mités des balais tels que, 17 et qu'ils tournent dans les bancs dans lemême sens. cette disposition est appliquée aux sé- lecteurs de la fig.
7, l'arbre tourne dans le sens opposé à celui montré par la flèche ou en d'autres mots dans le même sens que l'arbre 205. Un tel arrangement présente l'avantage que les mécanismes de commande sont les mêmes au lieu qu'une moitié des sélecteurs aient un mouvement de rotation dans le sens des aiguil- les d'une montreet l'autre moitié en sens inverse de celui-ci.
D'autre part, la disposition décrite en premier lieu possède l'avantage que la moitié des sélecteurs recherchent dans les groupes de 'jonction en sens inverse de celui suivantlequel ces groupes sont parcourus par l'autre moitié, ceci a pour effet de roduire une distinction du trafic venant du même groupe de com- mutateurs et aboutissant aux groupes de jonction sans effectuer aucun croissement dans le multiple réunissant les commutateurs.
L'une ou l'autre des dispositions décrites précédemment peur les sélecteurs, peut être appliquée aux groupes de chercheurs ct de connecteurs assemblée par paire comme il a été décrit ci- dessus. Si on applique la deuxième disposition; c'est à dire
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celle dans laquelle les balais des deux commutateurs d'une paire se meuvent dans le même sens en ce qui conuerne les mouvements d'ascension et de rotation, chaque paire de commutateurs ne doit pas nécessairement comprendre un chercheur et un connecteur mais les connecteurs peuvent être groupés par paire ainsi que les chercheurs.
Donc dans une disposition comprenant dix connecteurs et dix chercheurs pour un groupe de 100 lignes les comnutateurs peuvent être montés sur deux châssis écartés l'un de l'autre entre lesquels se trouvent les bancs ainsi qu'on l'a. dit pour les sélecteurs, les cinq premiers commutateurs de chaque rangée seront des connecteurs les cinq derniers seront des chercheurs.
EMI17.1