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PERFEOTIONNEMENTS A L'ETABLISSEMENT DES JOINTS DANS LES TRAVAUX EN BETON ET SEMBLABLES.
L'invention est relative à l'établissement des joints dans les travaux en béton et semblables, et concerne en particulier, mais non exclusivement, les joints disposés entre des éléments ou tronçons de pavements ou revêtements en béton et analo= gues.
Les joints actuels exéoutés en asphaltes, feutres, carton bitumé et semblables présentent comme inconvénient de s'affaisser ou de s'écraser lors de l'application du béton et de ce fait de ne plus assurer leur fonction de joint. Des joints plus ou moins rigides et comportant des armatures diverses enrobées dans des matières asphaltiques et semblables ont également été proposés, mais bien qu'efficaces à l'origine, ils présentent néanmoins des inconvénients d'emploi du fait que, sous l'effet des dilatations des éléments en béton entre lesquels ils sont interposés, une partie
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de la matière de joint est exsudée, et non seulement forme un bourrelet sur la surface du béton mais ne reprend pas sa place lors d'un retrait subséquent du béton,
en sorte qu'après chaque hausse un peu conséquente de la température il devient nécessaire de "remplir" à nouveau le joint à l'aide d'asphalte chaud ou analogue.
L'invention a pour but surtout déviter les inconvénients des joints antérieures et de procurer un joint répondant mieux que jusqu'à présent aux conditions d'emploi.
Elle consiste à cet effet, principalement, à constituer les joints en leur faisant comprendre un élément propre à suivre les modifications de position des éléments de béton formant les lèvres du joint, le dit élément étant associé à une matière de joint plus ou moins élastique, en ménageant pour cette dernière, dans l'élément, un espace de chambre en permettant l'expansion.
Elle consiste également à constituer l'élément à l'aide d'une matière qui par elle-même est propre à adhérer au béton et,ou, à lui faire comprendre des moyens pour assurer sa liaison au béton.
Elle consiste en outre à établir ce joint de telle sorte qu'il puisse être mis en place avant ou simultanément à la pose du béton, en évitant ainsi la nécessité d'emploi d'un élément de séparation temporaire entre les éléments de béton.
D'autres particularités de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre, de certains modes préférés de réalisation, donnés à titre d'exemples et représentés, d'une façon plus ou moins schématique, au dessin annexé dans lequel:
Figs.l à 4 montrent en coupe verticale et transversale, quatre variantes d'exécution; Fig.5 montre une portion d'élément de joint pourvue de moyens propres à améliorer la liaison avec le béton.
Fig.6 indique schématiquement certains détails de la pose du joint.
En se référant à la fig. 1, 1 désigne un élément établi sous forme d'une enveloppe à parois 2 parallèles, ouverte à une extrémité,
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Pour constituer l'élément 1, on a recours de préférence à une matière présentant avec le béton une certaine adhérence, en sorte qu'eu égard au grand développement des parois 2, celles-ci suivent les variations de position des lèvres du joint.
On pourra utiliser à cet effet divers métaux et notamment du fer, de l'acier, zinc et autres.
Avantageusement, à la base de l'élément 1, en 5, on prévoit, des rebords sengageant dans ou sous le béton, en assujettissant ainsi sa position.
Dans l'élément 1, on dispose, de préférence, un remplissage 6, avantageusement constitué par une matière de joint, tel de l'asphalte, ou l'équivalent, présentant une certaine élasticité, en ménageant toutefois une chambre d'expansion pour cette matière, cette chambre d'expansion étant de préférence, mais non exclusivement, ménagée à la tête de l'élément, comme en 7.
Dans la figure 2, les parois 2 de l'élément 1 ne sont pas prolongées sur toute la hauteur du joint, et dans ces conditions, si l'adhérence au béton de la matière dont l'élément 1 est constitué n'était pas suffisante, on pourrait, comme on l'a représenté fig.
6, prévoir avantageusement des levées 8, recourbées ou non, des parois 2, assurant principalement ou complémentairement la liaison.
On prévoit également un remplissage 6 qui se prolonge au delà de l'élément 1, et un espace ou chambre d'expansion 7, formé à la partie supérieure de l'élément 1.
Gomme,toutes choses égales, les variations de position des lévres du joint sont plus sensibles à et au voisinage de la surface exposée, le remplissage 6, dans sa partie découverte par l'élément 1, assurera néanmoins la fonction de joint.
Dans la fig.3, l'élément 1 a été constitué de deux parties, se recouvrant partiellement en 9, la partie 21 se prolongeant sur tou- te la hauteur du joint, et la partie 22 ne se prolongeant que sur une portion de cette hauteur.
On pourra de cette façon constituer les parties 21et 22 de l'élément 1 de matières différentes, la partie 21 étant par exemple établie en une matière présentant une adhérence marquée avec le
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béton, tel du fer ou de l'acier, et la partie 22, en une matière dont l'adhérence est moindre, par exemple du zinc, cette partie étant avantageusement pourvue de moyens de liaison tels que 8 (fig.5)
Dans la fig. 4, l'une des parois 2 de l'élément 1 est prolongée sur toute la hauteur du joint, et l'autre paroi 2 ne règne que sur une portion de cette hauteur, des moyens de liaison 8 (fig.5) pou=vant'être prévus dans cette partie.
Dans les figures 3 et 4, le remplissage 6 joue le même rôle que dans la figure 2, et il est bien entendu que dans chacun des cas des figures 1 à 4, cette matière pourrait être pourvue d'une armature, comme on l'a représenté en 10 dans la fig.2.
Au lieu que l'élément 4 soit solidaire de l'une ou l'autre ou des deux parois 2 de l'élément 1, il pourrait aussi bien être rapporté, et avantageusement établi sous forme de chapeau couvrant les dites parois à la manière représentée pour la paroi 21 dans la fig.3.
On pourra ainsi constituer les parois 21 et 22 à l'aide d'une matière dont l'adhérence au béton est marquée, par exemple du fer ou de l'acier et le chapeau en une autre matière, par exemple du zinc.
Pour la pose du joint de l'invention, on le dispose à l'emplacement désiré, de préférence de façon telle que son sommet se trouve quelque peu en dessous, de l'ordre de 1 à 2 centimètres par exemple, de la surface du revêtement à établir, et le béton est ensuite coulé ou mis en place à la hauteur désirée, après quoi le vide du sommet du joint est rempli de matière asphaltique ou semblable, ou mieux, comme illustré par la figure 6, après mise en place du joint, on dispose, à son sommet, une pièce de remplissage, constituée par un
U renversé, 11, débordant, de préférence, d'une petite distance, de part et d'autre du joint.
Le béton étant coulé ou mis en place, la pièce 11 est retirée,et. le vide est rempli de matière asphaltique ou l'équivalent.
Et l'on obtient de cette façon un joint qui est et reste étanche, et ne forme pas de bourrelet sur la route, car l'expansion de la matière de remplissage peut se produire librement dans un espace. tel que 7, tandis que les parois telles que 2 suivent les variations
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Gomme il va de soi et comme on l'a déjà laissé entendre, il est bien entendu que les formes d'exécution décrites ne sont que des exemples et que l'on pourrait y apporter des modifications sans s'écarter des limites de l'invention.
REVENDICATIONS.
EMI5.1
( ( . 1.- Perfectionnements aux joints pour travaux en béton et ( semblables, qui consistent à constituer ces joints au moyen d'un RESUME ( élément déformable, tout au moins pour partie, dont des portions suivent les variations de position des lèvres du joint et d'autres portions relient entre elles les portions ainsi mobiles.