"MODE DE PROTECTION DES TOITURES OU DES TERRASSES"
Il est d'usage fréquent actuellement de recouvrir
les constructions de toitures en terrasses, de toitures cintrées ou en pente, exécutées en béton ou en ciment et même
quelquefois en bois.
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lise des revêtements imperméables généralement constitués
par des chapes ou des membranes en asphalte ou en bitume,
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tures.
Dans bien des cas, ces produits peuvent rester à
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une circulation plus ou moins active ou qu'on y doit déposer des objets lourds ou susceptibles d'altérer l'étanchéité, il est indispensable de recouvrir le produit imperméable d'une protection.
Cette protection est souvent constituée par une chape en béton construite sur sable ou par un carrelage posé à bain de mortier. Elle peut être constituée également par une chape de matière bitumineuse ou asphaltique. Ces protections diverses ont le grave défaut de ne pas permettre l'examen et par conséquent les réparations éventuelles et l'entretien de l'étanchéité sous-jacente.
Il faut, en effet, lorsque l'on veut,procéder à une de ces opérations, commencer par démolir la protection existante, ce qui risque d'endommager davantage l'étanchéité, puis reconstruire la protection avec des matériaux neufs lorsque la réparation de l'étanchéité est faite. On a, en outre, l'ennui d'avoir à descendre et de porter aux décharges publiques les matériaux provenant de la démolition de l'ancienne protection. Tout ceci constitue un ensemble d'opérations extrêmement onéreux.
On a récemment perfectionné la protection des terrasses en recouvrant celles-ci de dalles mobiles placées sur sable et permettant ainsi un accès relativement commode de l'étanchéité.
Que ces protections soient placées directement sur le produit d'étanchéité ou qu'elles soient posées sur une couche de sable, elles offrent l'inconvénient de ne pas permettre une circulation facile de l'eau qui a des difficultés à se rendre aux orifices d'évacuation et dont l'action sur l'asphalte ou le bitume n'est pas sans offrir à
la longue quelque danger.
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tion calorifuge insuffisante.
La présente invention obvie aux divers inconvénients qui viennent d'être signalés.
D'après ce nouveau système, la protection est assurée par des dalles ou des éléments de carrelage de substance et de forme quelconque, placés les uns à côté des autres et posés, sans être jointoyés, sur des plots de formes diverses reposant eux-mêmes sur la couche d'étanchéité, en sorte qu'un matelas d'air est réservé entre cette couche d'étanchéité et les dalles de protection.
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tures-terrasses actuellement connues, sur les reliefs, en raison de l'impossibilité d'appliquer le même système, le revêtement protecteur de l'étanchéité est généralement constitué par un solin en mortier de ciment épousant la forme du relief et dont la base s'appuie sur la partie horizon-
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chéité n'est accessible pour examen ou réparation, qu'à la condition de démolir le solin en mortier de ciment, ce qui est coûteux et non sans danger pour le produit d'étanchéité.
La présente invention remédie également à cet inconvénient et permet, sans aucune difficulté, l'enlèvement des dalles de la protection horizontale.
L'invention consiste essentiellement à établir un solin en ciment, en quelque sorte suspendu, indépendant de la protection horizontale et permettant, sans démolition, de dégager la gorge.
On a représenté sur les dessins annexés, schématiquement et simplement à titre d'exemple, une construction conforme à l'invention.
Sur ce dessina
La Fig. 1 est une vue en coupe longitudinale.
Les Fig. 2 à 5 montrent, en plus, différentes formes de dalles et de plots et différentes façons de les juxtaposer.
La Fig. 6 représente une forme de réalisation de solin suspendu.
Les Fig. 7 et 8 représentent deux variantes de ce solin.
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la chape étanche 2. Sur cette chape sont placés, dans des positions judicieusement choisies et qui peuvent varier, comme cela ressort des Fig. 2 à 5, des plots 3 constitués par une matière bitumineuse imputrescible et qui, tout en étant suffisamment fermes pour supporter non seulement le dallage mais aussi une forte charge que l'on pourrait placer sur celui-ci, jouissent cependant d'une certaine élasticité.
Ces plots peuvent être également constitués d'autre matière: liège ou agglomérés de liège, bois injecté, feutre ou carton imprégné ou recouvert de bitume ou de goudron, caoutchouc, métal creux etc... bien que ces divers produits n'offrent pas les mêmes avantages et garanties que les plots ci-avant désignés en matière semi-plastique imputrescible.
Sur ces plots 3 sont simplement posées, sans être jointoyées, les dalles 4 constituant la protection. Ces dalles peuvent avoir une forme et une composition quelconques et être juxtaposées de façons diverses, comme cela ressort clairement des Fig. 2 à 5.
La construction selon l'invention présente les avantages suivants:
a) La suppression du sable ou du mortier au-dessous des dalles de protection constitue non seulement une économie de prix sensible du fait de l'amenée et du montage de sable et de son réglage, mais aussi une économie de poids qui varie, suivant l'épaisseur de la couche de sable que l'on place généralement sous le dallage de 30 à 60 kgs par mètre carré. b) La pose des dalles et des plots est simple et rapide, et, par conséquent, d'un prix très réduit. c) il existe, sous la presque totalité du dallage, un vide grâce auquel la chaleur et le son ne se transmettent pas, les plots en matière semi-plastique contribuant à la non propagation du son et des trépidations.
d) De plus, quelles que soient les pentes ou la forme des toitures ou terrasses, l'eau provenant des pluies pouvant passer par les joints des dalles ou même à travers celles-ci, circule avec facilité dans tous les sens et se dirige immédiatement vers les orifices d'évacuation, Il n'y a donc jamais de contact permanent de l'eau sur le produit d'étanchéité. e) Les dalles de protection sont essentiellement amovibles et permettent l'examen facile de l'étanchéité, sa réparation rapide et presque sans frais en cas de besoin. Après la période de garantie d'usage elle permet, pour une dépense minime, l'entretien permanent de la terrasse.
On va décrire maintenant le solin suspendu conforme à l'invention, qui assure la protection des reliefs tout en permettant une visite commode de l'étanchéité de ces re-liefs. On a supposé sur les Fig. 6 à 8 que ce solin était
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forme à celle représentée sur -les Fig. 1 à 5. Il est bien entendu toutefois que ce solin est applicable aux toituresterrasses munies de protections de types différents.
Dans toutes les formes de construction représen-
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sée sur l'enduit de ciment G et H-et recouvre les formes de pentes et les reliefs; les éléments mobiles de protection
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reposent, soit sur des plots (Fig. 6 et 7), soit sur du gravier[pound] (Fig. 8).
Une feuille [pound] de carton, de feutre bitumé, métallique ou de toute autre matière convenant pour cette utilisation, est ensuite soudée sur l'étanchéité des reliefs, un peu au-dessus du niveau supérieur du dallage et est laissée libre à sa partie inférieure qui vient reposer sur la dalle voisine.
Le solin." est alors exécuté en appliquant le mortier de ciment dans la partie en retrait ou engravée du re-
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de cette feuille est uniquement de permettre Inexécution
du solin en mortier de ciment et d'empêcher son adhérence avec le dallage. Lorsque le ciment a fait sa prise il importe peu que cette feuille disparaisse avec le temps.
Ce solin de mortier de ciment tient principalement en place du fait de son agrafage à la construction à la partie supérieure du retrait ou de l'engravure et aussi à l'adhérence très réelle sur le matériau d'étanchéité lorsque
<EMI ID=12.1> face extérieure coriace. Cependant, pour éviter tout décollement ou rupture du solin provoqué par une cause quelconque, il est recommandé de fixer, préalablement, dans la partie supérieure du retrait ou de l'engravure, et au moment de
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30 à 40 cm. dont le prolongement libre sera noyé dans le mortier de ciment du solin.
A défaut de fils de fer placés préalablement à l'exécution du solin on peut dans l'engravure ou le retrait pratiqué dans la construction pour permettre le relief, fixer tous les 20 ou 25 cm. des clous à bateau retenant une bande de grillage métallique qui formera l'armature dudit solin,
La forme de l'engravure ou du retrait pratiqué-
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xemple qu'on en a représenté différentes formes sur les Fig.
6 à 8.
Avec ce système, si l'on veut examiner ou réparer l'étanchéité en un point quelconque du pourtour des reliefs, il suffit de déplacer la dalle voisine de la dalle de rive
qui passe sous le solin et de dégager ensuite cette dernière en la faisant glisser à la place de la précédente. L'espace compris entre la base du solin et l'étanchéité sous-jacente devenant libre, il est alors loisible d'examiner l'étanchéité dans la gorge et, éventuellement, de la réparer en ce point. Cet espace où l'air circule permet en cas de pluie l'assèchement rapide de l'étanchéité et constitue un isolement thermique très intéressant.
Il va d'ailleurs de soi que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre explicatif et nullement limitatif et qu'on pourra y apporter des modifications de détail sans altérer son esprit.