BE398590A - - Google Patents

Description

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    --Métier   à tisser les   tapi s   en cellophane, tapis mourzouk et analo gue s. 



   La présente invention concerne un métier à bras, pour le tissage des tapis   mourzouk,   tapis en cellophane et analogues. 



   Avec les métiers à bras employés jusqu'ici, le travail des ouvriers était extrêmement fatigant, et forcément très lent. 



  Le mouvement de baisse et de lève des lames, commandé par le bas du métier, par exemple au moyen d'une pédale située vers le milieu du bâti, demande, par suite des transmissions indispensa- bles, un effort très considérable. De plus, et surtout, une fois le pas formé, l'ouvrier doit maintenir celui-ci ouvert, (c'est-à-dire équilibrer, par une action soutenue sur la pédale, le poids des lames et des fils de   chai'ne ,   ainsi que la tension de la chaîne) pendant toute la durée du passage de la duite à la main.

   Enfin, l'ouvrier est continuellement gêné dans son travail par les pédales ou autres organes équivalents, en saillie sur le devant du métier, et, quand il manoeuvre le bat - tant ou frappe pour serrer la duite, il doit, tout en faisant 

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 l'effort considérable nécessaire à ce serrage et, dans les métiers modernes, à l'enroulement du tissu sur l'ensouple, continuer à maintenir le pas ouvert. 



   L'invention a pour but de réduire considérablement la fatigue de l'ouvrier, de libérer le devant du métier de toutes parties saillantes   encombrantes,   et-partant d'augmenter le rendement de l'ouvrier (de 30 à 40 % suivant les expériences   pratiques ).    



   En ordre principal, l'invention prévoit un moyen simple et efficace par lequel les deux lames sont automatiquement bloquées dans leurs positions limites correspondant à l'ouver - ture du pas, de sorte que,l'ouvrier ayant manoeuvré pour former le pas, il n'a plus à se préoccuper de ce dernier pendant tout le temps où il passe à la main la ou les trames. Ce moyen con - siste essentiellement en un ou plusieurs galets, portés par leviers oscillants, et appliqués par ressort contre la périphé - rie d'une ou plusieurs cames calées sur l'arbre commandant le mouvement des lames. Cette ou ces cames comportent deux enco - ches correspondant aux deux positions limites des deux cames. 



  Le dit arbre qui est monté dans le haut du bâti, est   mi s   en rotation, dans un sens ou dans l'autre, par l'un ou l'autre de deux leviers de manoeuvre ,; son mouvement est transmis, en sens   oppo sé ,   à un autre arbre parallèle. Les deux arbres portent chacun des cames ou excentriques auxquels sont suspendues les lames. Les deux leviers de manoeuvre sont placés dans la partie supérieure du métier et ne peuvent donc en aucune façon gêner les mouvements de l'ouvrier. Ils peuvent être calés tous deux sur le même arbre, ou chacun sur un arbre, ou l'un d'eux calé et l'autre fou sur le même arbre, suivant diverses dispositions qui seront exposées plus loin de façon à commander le mouvement des deux lames simultanément ou en succession. 



   Enfin, l'invention comporte un mécanisme d'enroulement du tissu sur   l'ensoup leau ;   ce mécanisme, connu en lui-même dans 

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 les métiers à tisser mécaniques, comporte une roue à cliquet, commandée par un cliquet oscillant et qui transmet à une vis sans fin reliée à un engrenage de   l' ensoupleau.   Le levier por - tant le cliquet est pivoté directement par le battant à chaque mouvement de celui-ci. 



   Un métier conforme à l'invention est représenté schémati - quement à la   fige 1   du dessin annexé, la   f i g. 2   étant une vue de face du mécanisme d'enroulement automatique du tissu sur l'ensoupleau. 



   1 désigne le bâti supérieur du métier, dans lequel sont supportés librement deux arbres parallèles 2 et 8 qui s'éten - dent sur toute la largeur du bâti, à peu près. Chacun de ces arbres porte, calés sur lui, des excentriques 9 auxquels les deux lames 2   et 3   sont suspendues par les lanières 10. 



   La commande du mouvement de rotation en sens inverse des deux arbres 7 et 8 est réalisée par engrenage s 6-6 et deux leviers 4 et   5,   situés à bonne portée de l'ouvrier, mais lais- sant tout le devant du métier libre. Cette commande des arbres, donc des lames, peut être simultanée ou successive. Dans le premier cas, les deux leviers sont calés sur l'arbre   7,   l'en - grenage 6 calé sur l'arbre 7. et l'engrenage   6 '   calé sur l'arbre 8.

   L'ouvrier, en considérant la position représentée des lames, abaissera l'un ou l'autre des deux leviers 4-5, ou les deux à la fois, ce qui fait baisser la lame 2 ; par les engrenages 6-6' en prise continuelle, l'arbre 8 tournera en sens contraire, ce qui fera relever la   lame 1.   Il est à remarquer que l'effort à exercer sera très faible, puisque, grâce à la liaison entre les deux arbres 7 et 8 , le poids des deux lame s s'équilibre sensi - blement à tout moment, et il n'y aura guère à vaincre que la résistance d'engrènement et la différence de tension entre les fils de   chai:

  ne   traversant l'une et l'autre lame. pour bloquer les lames dans les deux positions extrêmes qu'elles doivent occuper pendant le passage de la trame (formation de la foule 

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 et maintien du pas ouvert ), un des arbres, par exemple l'arbre 7, porte une ou deux cames 11. pourvues chacune de deux encoches 12. sur la partie courbe de chaque came, roule un galet 13, porté par un levier   pivotant   en 15 et appliqué vers la came par un ressort 16 dont une extrémité est attachée au cadre fixe   17.   



   Les deux encoches correspondent aux positions extrêmes de la came, pour la levée et la baisse des lames. La tension du ressort 16 est calculée pour assurer la fixité des cames, donc des lames, tant qu'on n'agit pas sur les leviers 4 ou 5. 



   S'il est désiré un mouvement successif des lames, le levier 4 seul sera calé sur l'arbre 7 ; le levier 5, rendu solidaire de l'engrenage   6 ,   est fou sur cet arbre, tandis que l'engrenage 6' est calé sur l'arbre µ¯ ; dans ce cas,   l'arbre µ¯   portera également des cames 11. Cette disposition, peu intéres- sante, n'est donnée qu'à titre d'indication. 



   Evidemment, les cames 11 peuvent n'avoir chacune qu'une encoche 12, les deux cames prévues alors sur l'arbre 7 servant, grâce à leur décalage réciproque, l'une à fixer la position limite de   l'arbre 1   dans un sens, et l'autre dans l'autre sens. 



   La figure 3 représente en perspective une réalisation pré - férée de la commande des lames par leviers et engrenages, cette commande ayant l'avantage que l'ouvrier ne doit agir que sur un seul levier pour un mouvement des lames, et ce toujours dans le sens de l'abaissement du levier ; un autre avantage est de garantir en tout cas, quelle que soit la tension des fils de chaîne, le maintien certain de l'ouverture du pas. 



   Le levier 4' est ici calé sur un petit arbre 40, porté par le petit châssis 41. Le   levier 5'   est calé sur un autre ar - bre 44, parallèle à l'arbre 40. L'arbre 40 porte un engrenage   42 ,   en prise avec l'engrenage 43 porté par l'arbre   41 ;   cet engrenage est en prise avec l'engrenage 6' de l'arbre   8 , le   dit engrenage 6' étant en prise avec l'engrenage 6 de l'arbre 7. 

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  Dans la position représentée, le mouvement de baisse du levier 4' provoque la levée du levier 5' ,et, en même temps, par les engrenage s 42 -43 et 6', la levée de la lame   3 ,   et, par les engrenages 6' et 6 , la descente de la lame 2. Pour le pas sui - vant, l'ouvrier abaissera le levier 5'. 



   Dans cette réalisation, les cames   11   à une seule encoche 12 peuvent avantageusement être calées, l'une sur l'arbre 40, et l'autre sur l'arbre 44. 



   Cette réalisation conserve toujours le principe de l'équi - librage réciproque des lames, mais augmente la résistance au mouvement de ces lames, ce qui est nécessaire pour certains articles lourds ou tissés sous forte tension de chaïne. 



   Le battant 18, qui pivote autour de   19 ,  et possède la poignée de manoeuvre 20, porte l'articulation d'une bielle 21 reliée à un levier 22 pivotant autour du point fixe 23   ( fig.2 ).   



  Le levier 22 porte, par son extrémité supérieure libre, un cliquet   24   qui, lors du mouvement de frappe (serrage de la duite) représenté en pointillés, fait tourner d'une certaine quantité un pignon 25 solidaire de l'engrenage 26. Ce dernier est en prise constante avec l'engrenage   27   solidaire du pignon- cône 28 attaquant le pignon   29   situé en bout d'un arbre 30. 



  L'arbre   ±porte   une vis sans fin   31 qui   attaque la roue 32, à denture hélicoïdale, montée sur le canon de   l'ensoupleau   33. 



  On comprend qu'à chaque mouvement de frappe du   battant,l'ensou -   pleau tourne d'une certaine quantité pour enrouler le tissu. 



  Cette quantité est réglable par la coulisse   34.du   levier   22.et   le pivot 35 d'articulation de la bielle 21. L'arbre 30 porte en bout une manivelle 36pour le déroulage (par exemple quand un   détissage   est nécessaire) et pour l'enroulage à la main. 



   REVENDICATIONS. 
 EMI5.1 
 



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**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

1. Métier à tisser les tapis en cellophane, tapis Mour - zouk et analogues, dans lequel chacune des deux lames est sus - pendue par lanières à des cames calées sur deux arbres parallèles <Desc/Clms Page number 6> rotatifs, caractérisé en ce que les positions limites, des dits arbres, dans les deux sens, correspondant aux positions limites des lames pour l'ouverture du pas, sont déterminées par des cames à encoches, coagissant avec des galets appuyés par ressort contre le flanc de ces cames, de façon à maintenir automatique - ment les lames dans leurs positions extrêmes pendant le passage de la trame.

2. Métier à tisser suivant revendication 1, caractérisé par ce que le mouvement des arbres supportant les lames est déterminé par un ou des leviers montés sur un de ces arbres, ou sur les deux, ou sur des arbres intermédiaires, et situés dans la partie supérieure du bâti, de façon à ne pas gêner l'ouvrier.

3. Métier à tisser suivant revendications 1 et 2, caracté- risé en ce que l'un des leviers est calé sur un petit arbre parallèle aux arbres supportant les lames, et portant un engre - nage en prise avec un autre calé sur un deuxième petit arbre identique, sur lequel est calé l'autre levier, le second petit arbre entraînant, par son engrenage, l'engrenage calé sur un des arbres portant les lames, lequel entraîne à son tour l'en - grenage calé sur le deuxième des arbres portant les lames.

4. Métier à tisser suivant revendication 3, caractérisé en ce que les deux petits arbres portent les cames à encoches qui maintiennent le pas ouvert.

5. Métier suivant revendications 1 et 2, caractérisé par ce que le ou les leviers de manoeuvre sont calés sur le même arbre, lequel porte un engrenage en prise avec un correspondant calé sur l'autre arbre, de sorte que le mouvement d'un arbre entraîne le mouvement opposé de l'autre arbre, les lames, sus - pendues à ces arbres, et dont le mouvement est toujours opposé, se contrebalançant à peu près, ce qui rend l'effort de manoeuvre presque nul.

6. Métier à tisser suivant revendications 1 à 3 , caracté - risé par ce que le battant, manoeuvré à la main, est relié à,et <Desc/Clms Page number 7> commande un mécanisme à cliquet, rochet, engrenages et vi s sans fin de rotation de l'ensoupleau pour l' enroulement automatique du tissu à chaque coup du battant.