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Totalisateur pour jeux.
La présente invention concerne un totalisateur pour jeux, en particulier, mais non limitativement, pour billards russes.
Le totalisateur suivant l'invention est constitué essentielle- ment d'une boite plate, constituant tableau que l'on peut accrocher à un mur, et à l'intérieur de laquelle sont montées coulissantes, de préférence verticalement, un certain nombre de lattes ou de barres munies de crans apparaissant dans des fendes de la boîte et en regard des chiffres 0 à 9 marqués le long des dites fentes.
Des nombres se marquent et s'addition - nent en introduisant une pointe dans la fente des unités, des dizaines, etc. selon le cas, dans le cran en regard du chiffre de chaque unité que l'on veut marquer et en faisant descendre la latte respective jusqu'à ce que la dite pointe arrive à une butée constituée généralement par l'extrémité inférieure de la fente, le chiffre en question, marqué sur un prolongement non visible de la même latte apparaît alors dans une fenêtre ad hoc
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de la face de la boîte, ou se trouve automatiquement additionné au chiffre qui y apparaissait précédemment.
Si la somme d'un chiffre que l'on marque, et d'un chiffre précédemment inscrit à la même unité, est supérieure à neuf; au lieu d'effectuer un mouvement de descente avec la pointe, on effectue un mouvement inverse de remontée, et l'invention est caractérisée par un dispositif qui augmente alors automatiquement d'une unité le chiffre de l'unité suivante, les dizaines s'il s'agissait des unités, les centaines s' il s'agissait des dizai- nes, etc. en faisant apparaître le chiffre voulu au tableau des unités en question ;
ce dispositif est constitué notamment par un organe transmetteur montéentre chaque paire de lattes voisi- nes, et conférée de manière telle que chaque fois que la latte est remontée à fond de course, la pointe par laquelle cn déplace la dite latte déplace cet organe qui à son tour agit sur l'une d'une série de saillies, peintes, butées ou creux de la latte de gauche, pour faire descendre la dite latte d'un cran.
L'appareil suivant l'invention se caractérise également par le fait que les crans des lattes, dans lesquels on doit introduire une pointe pour faire monter ou descendre chaque latte, sont constitués en crémaillère, c'est-à-dire sont en forme de dents dont un côté est incliné tandis que l'autre forme butée, de manière à ne permettre l'accrochage de la latte que dans un sens déterminé. Les deux séries de crans sur chaque latte, l'une pour faire descendre la latte, l'autre pour la faire remonter sont donc en crémaillères dirigées en sens in - verses, et peuvent être munies de couleurs distinctives indi - quant le sens dans lequel l' opération doit se faire.
Une forme de réalisation de l'appareil a été représentée à titre d'exemple non limitatif au dessin annexé dans lequel : Fig.l est une vue de face de l'appareil, Fig.2 est une vue analogue avec la plaque de face enlevée pour montrer la disposition intérieure,
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Flz. 3 est une coupe suivant la' ligne 111-111 de la fi g. 1
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et
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Fig.4 spt une coupe suivant la ligne IV-IV de 5 f' . .
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L'appareil se compose essentiellement d'une boite plate
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comprenant une plaque de fond 1 et un couvercle- fixe ou plique de face 2 reunies pr-r des lattes 3 , constituant berds de la boite, et d'un ;, .- i'+ . 6 nombre de luttes jc.z=t-lll,1,ei mobiles l'intérieur de 1 dite bcfte.
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Si l'on veut pouvoir aller jusqu'aux milliers, il y
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quatre lattes A , 5 , 6 et ? montées coulissantes entre des luttes fixes 8 l'intérieur de la boit±. Ces lattes sont main- tenues appuyées élastiquement contre , 'mm interne la plaque 2, par des ;.e r co rt >. t e 1 s que 9 entre e31es et la plaque de fond 1. Dans', la plaque de face 2 sont forcée'; quatre fentes f.vr ,Y;, bzz de- focD cont 'fYr'G'" '..'d3's. f''Zi:d;.
10, disposées ¯%6,.'?'tlâiYi's;a"i au-dessus i:. luttes mobiles respectives. Sur 7 y -L" c. o c- de l'appareil, le o n e chacune des fontes 15 sont mc-1>q.Ré# les chiffres z'i-0 néù± Îi intervalles '1'lb.lbi, par >zix=rlc de bar zn Î' ai:t ri '"cpp2.reil e?t '1'jJû verticalement comme il est représenta. Dans la "3 de chacune des. ltte& 4 7 qui se d.eplacs sous lo" fcnt: 10 sont foi#réer diar séries de dix' cran, respectivement 11 st 12, ces crans 'e:.ïl 'ï'W:üt ^¯ jntervallc correspondent h, selui entre les chiffres marqués sur 1s. face de l'appareil.
La gérie inférieure de crans 11 sur chaque Istte est forcée de préférence en cr - millEre, comme il et représente la fis.3, st cette crémail- cet dirigée de ,ïl3'Z':: permettre, par l'introduction in pointe d'un instrument entre deux 4,ents,l'abQLi1z2i-lnl l&tte respective, ;#;c1Lz %, rendre impossible su difficile le Lo u vcmehL en nens inversa, 1,ià l=ointe glissant.alors sur la face in- clinée des dents. Ls- ?-ric supérieurs de crans 12 peut tr2 elinée- dos dcnts.
Utdll.-.i1 4si.dd r,,sueL,. s 3i 1':'.:> /''E: 'I?^'â3e en créma,illcre, iis dirigée on 7c-n-, inverse ds Iz créillëre inférieurs 1, de iô==:iiàit- que cett3 créms-.il3ë= rs 12 ne p;i-rette que le mouvement de 11:11i,r d& chaque l&ttë,ou
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bien les crans supérieurs peuvent être constitués d'une cuite de trous comme il est représenté à la fig.5.
Chaque latte 4 à 7 porte la suite des chiffres zéro à neuf placës suivant la même orientation, etle même espacement les uns par rapport aux autres, que les chiffres inscrits sur la plaque 2, un des chiffres inscrits sur chacune des lattes 4 à 7 apparaissant dans un voyant ou fenêtre 13, prévu pour chaque latte 4 à 7 dans la plaque de face 2.
Entre chaque paire de lattes consécutives : 4-5, 5-6, 6-7, il est monté un organe transmetteur, dans l'exemple une croix à quatre ou plus de branches 14, sur un pivot 15, à l'extrémité supérieure de la fente 10 respective, de telle manière que la branche inférieure de droite de la croix se trouve sous la fente 10 respective. Les croix 14 peuvent être situées soit au-dessus des lattes 4 à 7, somme il est représenté, soit au-dessous, mais dans ce dernier cas, la série de crans 12 doit être constituée de trous, tels qu'une pointe introduire dans un de ces trous puisse agir sur le bras inférieur de la croix pour lui faire ef- fectuer un quart de tour.
D'antre part chacune des lattes 5 à 7, c' e st-à-d ire situées à gauche d'une croix 14, possède une suite de dix saillies ou pointes 17, situées de manière telle que, chaque fois qu'une croix 14 subit un quart de tour de la manié- re susdite, une branche de la croix fasse avancer la latte de gauche d'une saillie, c'est-à-dire d'une unité, augmentant ainsi d'une unité le chiffre apparaissant à la fenêtre 13 respective.
A la base de la boîte il est encore monté, coulissante dans le sens des lattes 4 à 7 une barre transversale 18 manoeu- vrable par un bouton 19 porté par une tige traversant une fente 20 de la plaque 2.
Four se servir de l'appareil, on doit d'abord ramener le tout au zéro en remontant le bouton 19 jusqu'à l'extrémité su- périeure de sa fente puis en le ramenant à fond de course vers
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le bas. Pour inscrire un nombre tel que 260 on introduit une pointe successivement dans les crans 2 , 6 et 0 des lattes 6 , 5 et 4 correspondant respectivement aux centaines, aux dizaines et aux unités, et on amène chaque fois le cran au fond de la fente 10 respective. De ce fait le nombre 26C apparaît aux fenêtres 13 du tableau, comme il est représenté au dessin.
On peut ensuite inscrire un second nombre tel que 1515, en opérant
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exactement de la n-ê!1"f féri o=1 , c'est-"-dire en introduisant la ;)ointe dans les crans qui se trouvent maintenant en regard des chiffres un, cinq, un et cinq, des quatre lattes respectives et en abaissant chaque fois la pointe jusqu'au fond de la fente ; ce second nombre 1515 se trouve ainsi automatiquement additionné au nombre qui avait été marqué en premier, suivant un mécanisme élémentaire qui se voit du premier coup. C'est donc le total 1775.
Si on inscrit un nombre tel que le total des unités dans une colonne quelconque dépasse neuf, automatiquement la colonne voisine de gauche voit son chiffre augmenté d'une unité,tandis que la colonne dont il et question en premier lieu indique le nombre d'unités au-dessus de dix correspondant au total des
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deux chiffres. Pour c612 on opère cosme suit : Su.osons,apT3s avoir inscrit le nombre 26C, comme il est représenté, qu'on dcive inscrire un nombre dans lequel le chiffre des dizaines
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soit supérieur ''2. Y\" c....,' 1'" 1?5.
Dan-3 nr =#-n, lorsqu'on a#?riire .'1 l i 0S dizeieM 9 veut insci8 le chiffre 7, on trouve en regard non zus la série de Craàns 11 inférieurs coTjrc précédemment, iro-ig la xé>ie de crans 12 supé - rieurs, Brunis d'une couleur distinctive, rouge par exemple.
Cotte couleur indique qu'âpres avoir introduis la peinte dans le cran en regard du chiffre 7 sur le tableau, on doit imprimer à la.
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latte un mouvement de montée jusqu'à l'extrémité supérieure de la fente 10' correspondante. Arrivée en haut de la. fente 10' la pointe introduite dans le cran fait tourner la croix 14' d'un
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quart de tour, et cette croix fait descendre la latte 6 à gauche d'un cran peur indique.- une unité de plus aux centaines tandis que la latte 5 de dizaines indique % ce qui correspond bien au total 6 plus 7 des dizaines.
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En faisant les inscriptions succeseives, on doit établir somme règle de toujours opérer de droite à gauche, en commençant par marquer les unités, puis les dizaines, puis las centaines, etc. Dans ce cas les additions se font régulièrement, de la manière susdite, jusqu'au nombre 2999, après quoi l'appareil doit être ramené au zéro par le bouton 19, quoiqu'il soit bien entendu que l'appareil n'est pas limite à quatre lattes, et qu'il pourrait avoir un plus grand nombre de lattes mobiles pour totaliser des nombres de plus de quatre.
Si l'on marquait un nombre en allant de gauche à droite, l'appareil ne marque pas lorsque deux unités consécutives arrivent au neuf. En effet supposons qu'après avoir marque le nombre deux cent soixante, on veuille marquer le nombre mil sept cent quarante, en opérant de gauche à droite. On marque donc d'abord le mille en abaissant la latte 7 d'un cran ; sept des centaines s'additionne aux deux cent déjà marqués pour donner neuf aux centaines.
Lorsqu'on ajoute quatre aux six de dizaines, en remontant comme on le doit, en fin de course on ne peut pas faire avancer la latte 6 d'un cran, puisqu'elle est au neuf et ne peut ainsi augmenter les mille encore d'une unité. Pour avertir l'usager de sa mauvaise façon de procéder on peut arranger chacune des lattes 4 à 7 de manière qu'après avoir fait apparaître le neuf, elles puissent descendre encore d'un cran, et faire apparaître par exemple une couleur rouge à la fenêtre 13, pour indiquer que l'opération doit être recommencée en opérant correctement de droite à gauche.
L'organe transmetteur entre une latte et la latte de gauche voisine, et attaqué par la pointe de manoeuvre quand celle-ci arrive fond de course vers le haut, peut être un engrenage,
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un levier basculant, un cliquet à ressort ou tout autre, la partie correspondante de la barre de gauche, c'est-à-dire celle attaquée par cet organe, étant conformée en conséquence.
REVENDICATIONS.
1. Totalisateur pour jeux, comprenant une boîte plate constituant tableau, et à l'intérieur de laquelle sont montées coulissantes un certain nombre de barres ou de lattes parallè- les, munies de crans apparaissant dans des fentes dans la face visible de la dite boîte, et en regard des chiffrée zéro à neuf marqués à intervalles réguliers le long des dites fentes, les nombres se marquant et s'additionnant d'une manière connue en introduisant une pointe dans des crans déterminés et en dépla- gant les dites lattes ou barres dans un certain sens pour faire apparaître le total par des fenêtres ou voyants dans la face de la boîte, caractérisé en ce que, quand le total des points marqués à une des unités, soit aux unités, aux dizaines, aux centaines, etc.
dépasse neuf, le déplacement de la latte ou barre correspondant à cette unité se fait en sens inverse, et fait ainsi avancer automatiquement d'un cran la latte ou barre des unités immédiatement supérieures.
2. Mode de réalisation d'un totalisateur suivant revendi- cation 1, caractérisé en ce que, entre les lattes consécutives d'une même paire de lattes ou barres mobiles, il est monté un organe transmetteur disposé de manière talle que, quand une latte est déplacée dans le zens opposé au gens normal de tota- lisation (donc quand, à cette latte, le chiffre d'unités inscrit dépasse 9) la pointe qui provoque ca déplacement de la latte vient, en arrivant à fond de course, attaquer l'organe transmet- teur, lequel transmet à la latte de gauche voisine un avancement correspondant à une unité.