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" Appareil d'enregistrement des points pour le jeu de cartes appelé "bridge"
L'invention a pour objet un appareil servant à enregistrer et à marquer les points au bridge "aux enchères" et au "bridge-contrat" ou dans d'autres jeux de cartes basés sur des principes analogues. Cet appa- reil est constitué par une sorte de cadran agencé de façon à indiquer séparément les points des levées (tricks), (c'est-à-dire les points généralement marqués "sous la ligne" sur les tableaux usuels servant à mar-
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quer les points au bridge), les parties gagnées par les joueurs respectifs et le total général des points.
Cet appareil est agencé de façon à enregistrer les points des deux "camps" (qu'on appellera respectivement "Nous" et "Eux" comme sur les tableaux usuels de bridge).
Cet appareil est agencé pour marquer les points à "Nous" sur un enregistreur de'points de levées, ainsi que la somme des points à "Nous" sur un enregis- treur du total des points, par la rotation d'un anneau au moyen de la pointe d'un crayon ou d'un style et les points à "Eux" sur un enregistreur de points de levées, ainsi que le total des points à "Eux" sur un enregis- treur du total des points, par la rotation en sens in- verse du même anneau.
On amène les points de levées sur 1'-enregistreur séparé correspondant en abaissant un bouton venant en prise avec un accouplement combiné avec cet enregistreur, pendant qu'on déplace l'anneau pour marquer ces points; cet enregistrement des points de levées a lieu en plus de l'enregistrement des points du total général, point s-auxquels il faut ajouter les points des levées, bien que ces derniers soient égale- ment enregistrés séparément.
La fig. 1 des dessins annexés est un plan de l'appareil..
La fig. 2 est un plan intérieur montrant l'ap- pareil tel qu'il se présente lorsque la plaque de des- sus servant de couvercle a été enlevée.
La fig. 3 est un autre plan représentant l'ap- pareil lorsque les disques visibles dans la fig. 2 (et placés en arrière des ouvertures des fenêtres de la plaque de dessus servant de couvercle) ont été enlevés.
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La fige 4 est une vue d'un détail montrant le fonctionnement de l'enregistreur 'sur lequel est indiqué le nombre des parties gagnées par les joueurs respectifs.
La fig. 5 est une vue d'un détail des déclics à mouvements inverses par lesquels les mécanismes des totaux généraux "Nous" et "Eux" sont entraînés par l'anneau.
La fig. 6 est un autre plan de détail montrant le fonctionnement de l'engrenage à progression décimale de l'enregistreur des totaux généraux.
La fig. 7 est une coupe verticale partielle, à une plus grande échelle, par la ligne 7-7, fig. 3, montrant les engrenages entre l'anneau et l'enregistreur des points de levées, ainsi que le fonctionnement d'un mécanisme à embrayage par lequel ces engrenages sont mis en prise avec l'enregistreur.
La fig. 8 est une autre coupe verticale par- tielle, à une plus grande échelle, par la ligne 8-8, fig. 3, montrant la disposition des engrenages par les- quels les mouvements de l'anneau sont transmis à l'enre- gistreur des totaux généraux.
La fige 9 est une coupe partielle montrant la construction et le fonctionnement de l'embrayage par le- quel l'enregistreur des points de levées est mis en action.
La fig. 10 est un plan partiel montrant une variante de la graduation numérique de la plaque de des- sus formant couvercle, la double fente de cette plaque et la double perforation de l'anneau, la graduation nu- mérique représentée (progression un à un) étant celle qui est nécessaire pour le bridge "aux enchéres".
La fig. 11 est un plan brisé montrant l'anneau
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de commande et les cadrans d'enregistreur numérotés (pour progression cinq par cinq) pour le "bridge-contrat" et les engrenages de transmission modifiés pour perfec- tionner le fonctionnement du dispositif pour faire ser- vir ce dernier à l'enregistrement des points dans le "bridge-contrat".
La fig. 12 est un plan partiel montrant le fonctionnement des engrenages de transmission à progres- sion décimale utilisés lorsque la construction de l'ap- pareil est modifiée suivant la fig. 11 pour faire ser- vir l'appareil pour le "bridge-contrat", l'ensemble comportant un dispositif d'arrêt monté dans la trans- mission des totaux généraux et empêchant'tout dépasse- ment.
La fig. 13 est-un plan partiel de la partie supérieure de la plaque de dessus formant couvercle et montre l'interruption de la fente dans cette plaque pour mieux distinguer les "camps" et réduire au mini- mum le risque de fonctionnement incorrect de l'anneau de commande, et montrant aussi l'enregistreur des milles qui sert à enregistrer directement les points en "mille".
Les fig. 1 à 10 représentant l'appareil cons- truit pour le bridge "aux enchères". On conçoit toute- fois que la rangée de nombres (0 à 90) qui se trouve sur le pourtour de la plaque de dessus formant couvercle et la longueur de la fente 27 découvrant les trous de l'an- neau de commande qui se trouve au-dessous, peuvent être prolongées pour porter le nombre jusqu'à 100 au lieu de 90,ou limitées pour réduire le nombre à une valeur inférieure à 90.
L'anneau de commande 20 peut tourner dans un bottier de cadran en forme de cuvette 21, bottier dans @
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lequel l'anneau est guidé et supporté par des oreilles 22 qui se déplacent dans des rainures périphériques de guidage pratiquées dans le rebord du bottier ou par des -galets dentés 123 servant de galets porteurs fous montés à rotation sur des axes fixés au dos du boîtier. Dans le premier cas le rebord 21 du bottier doit être rigide, car s'il pouvait être entaillé, ceci réduirait la faci- lité de rotation de l'anneau 20. L'anneau 20 est denté intérieurement (23) et grâce à cette denture les mouve- ments de rotation partiels imprimés à l'anneau par les joueurs au moyen d'un style ou d'une pointe de crayon sont transmis par le mécanisme aux enregistreurs visibles dans la fige 2.
L'anneau 20 comporte une rangée annu- laire de trous 24 correspondant avec la denture 23; la pointe d'un style ou d'un crayon pouvant être engagée dans ces trous. En introduisant un style ou la pointe d'un crayon dans l'un des trous et en décrivant un arc de cercle pour faire tourner l'anneau 20 jusqu'à l'ex- trémité de la fente 27, on peut ajouter un nombre désiré quelconque au nombre de points déjà enregistrés. 25 sont des cliquets de position à ressort s'engageant dans la denture 23 de l'anneau, leur pression étant légère, mais suffisante pour empêcher tout movement rotatif acci- dentel de l'anneau.
La plaque 26 servant de couvercle au bottier de l'instrument est fendue de la façon représentée en 27 de façon à concorder avec la rangée de trous 24 (fig. 1) et deux rangées de nombres sont imprimées sur cette pla- que 26, une de chaque côté de la fente 27. Comme le montre la fig. l, les nombres vont de 0 à 90 du côté ex-' térieur de la fente et de 90 à 0 du côté intérieur de la fente, mais celle-ci pourrait être prolongée pour per-
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mettre aux nombres d'aller jusqu'à 100 au lieu de 90, comme le montre la figure, ou bien elle pourrait être raccourcie pour arrêter les nombres au-dessous de 90.
L'écartement des dents 23, des trous 24 et des numéro- tages 28 et 29 du couvercle correspondent entre eux.
Comme le montre la fig. 13, la fente 27 peut être in- terrompue au sommet du couvercle de façon à recouvrir les trous de l'anneau qui se trouvent immédiatement au-dessous de l'endroit laissé plein et de façon à ren- forcer sensiblement la plaque formant couvercle. Lors- que la fente est interrompue de la façon représentée dans la fig. 13, une seule rangée de chiffres est néces- saire sur le couvercle 26 pour chaque fente en arc de cercle. Dans ce cas le numérotage imprimé sur la face du couvercle est limité aux longueurs des fentes res- pectives 27. Tous les mouvements imprimés à l'anneau 20 par les joueurs sont transmis à l'enregistreur du to- tal général; lorsque les points enregistrés sont des points de levées, ils sont transmis de façon correspon- dante à l'un ou l'autre des enregistreurs 32 et 33 des points de levées.
Un simple numérotage de 0 à 80' ou environ peut être utilisé sur la plaque formant couvercle près de chaque fente partielle sur les c8tés respectifs de l'endroit laissé plein; les joueurs ne peuvent alors pas faire de confusion en effectuant les mouvements d'enregistrement respectifs "Nous" ou "Eux" de l'an- neau 20. Toutefois, si un enregistrement erroné était effectué dans l'un ou l'autre des enregistreurs du total général, on pourrait le rectifier en faisant avancer l'enregistreur de l'autre c8té d'un montant double de celui de l'erreur, le résultat du robre étant
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donné par la différence entre les nombres respectifs de points totalisés.
Le risque d'erreurs est presque né- gligeable lorsqu'on utilise le type de couvercle de la fig. 13, car les joueurs font tourner l'anneau de haut en bas de chaque côté.
Pour plus de clarté et pour réduire au minimum les risques d'enregistrement incorrect des comptes, lors- que la fente 27 n'est pas interrompue, l'anneau peut être perforé suivant deux lignes concentriques et la face du couvercle peut comporter des rainures correspondantes, comme le montre la fig. 10.
La face du couvercle (fig. 1) est percée de fenêtres 30 et 31 convenablement placées pour indiquer la valeur des points de levées enregistrés par les enre- ; gistreurs 32 et 33 respectivement; ces enregistreurs de levées comportent des numérotages de 0 à 30, le nom- bre 30 étant représenté de préférence-par la lettre "G" qui signifie "Game" (partie), car, dans le jeu usuel de bridge "aux enchères", 30 points de levées (ou davan- tage) représentent une partie gagnée et il n'est par conséquent pas nécessaire d'indiquer un chiffre supérieur à 29 (le symbole "G" représentant "30") sur les enre- gistreurs 32 et 33. Le nombre de points de levées jus- qu'à 30 points est indiqué à travers les fenêtres 30 et 31 lorsqu'on fait tourner les enregistreurs 32 et 33.
Lorsque l'un ou l'autre des couvercles a fait à peu près un tour complet, un doigt de butée 34 porté par la roue dentée 35 (qui se trouve au-dessous et qui est clavetée sur ce doigt au moyen de l'axe tubulaire 35a, fig. 7) vient en prise avec le beo 36 d'une noix 37; les deux noix portent chacune l'un des deux chiffres "O" ou "1", qu'elles laissent apparaître à travers
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leurs fenêtres respectives 38 et 39. Une partie étant gagnée par "Nous" ou par "Eux", la noix correspondante 37 est rabattue par l'entrée en prise du doigt 34 de l'enregistreur des points de levées avec son bec 36, ce qui fait que le chiffre "1" apparatt alors dans la fe- nêtre 38 ou dans la fenêtre 39, suivant le cas.
Toute- fois, on peut actionner l'une ou l'autre des noix 37 à la main en introduisant la pointe du style ou du crayon dans le trou 45 et en imprimant à la noix un mouvement de bas en haut sur la longueur de la fente en arc de cercle 44. Il n'est pas nécessaire que les indicateurs 38 et 39 indiquent plus d'une partie gagnée, la deuxième partie gagnée terminant le robre. Les enregistreurs 32 et 33 comportent des trous de remise en position 40 et 40A forés dans ces pièces; ces trous se trouvent dans le prolongement de fentes semi-circulaires 41,42 ménagées dans la plaque formant couvercle.
Pour rame- ner les enregistreurs à zéro à la fin de chaque partie gagnée ou au commencement d'un robre, on introduit la pointe d'un style ou d'un crayon dans le trou 40 (ou 40A) et on fait tourner l'enregistreur pour le ramener à la position zéro, qui est déterminée par le fait que le trou 40 vient se placer à l'extrémité de la fente semi-circulaire à travers laquelle il est visible. De même, les noix 37 sont ramenées à leur première posi- tion par une opération analogue au moyen de la pointe d'un style ou d'un crayon introduite dans les trous 43, puis poussées jusqu'à l'extrémité de base des fentes en arc de cercle 44 à travers lesquelles ces trous sont respectivement visibles, de façon à ramener les noix à la position zéro, position dans laquelle l'indicateur marque 0 à travers les fenêtres 38 et 39.
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Les mouvements de rotation partiels imprimés à l'anneau 20 par les joueurs peuvent être tranmis aux enregistreurs 32, 33 pour indiquer les points de levées, mais seulement après qu'on a actionné un accouplement, par exemple en appuyant sur un bouton agencé de la façon indiquée en 45 ; bouton se trouve à l'extrémité d'un levier 46 et il passe à travers une ouverture 47 ménagée dans la plaque du couvercle ; levier est monté à rota- tion en 48, de façon à pouvoir effectuer un mouvement vertical et son extrémité active est fourchue de la façon indiquée en 49, les fourches respectives actionnant les accouplements respectifs qui mettent les mécanismes des enregistreurs 32, 33 en prise avec l'anneau 20. Ce mé- canisme est visible dans la fige 7.
Il est constitué par un pignon 55 constamment en prise avec la denture intérieure 23 de l'anneau 20. Une roue à déclic 56 est fixée au pignon 55, par exemple au moyen d'un rivet 57.
La roue à déclic 56 coopère avec un cliquet 58 (fig. 3) articulé en 67 sur une autre roue à déclic 60, le cliquet étant maintenu en contact avec la roue 56 par un ressort 59. Un ressort à déclic 62 .sert à empêcher tout mouve- ment en arrière des deux mécanismes à déclic 60. Les @ déclics des cotés "Nous" et "Eux" de la machine agissent respectivement à gauche et à droite, chacun des deux trains d'engrenages tournant librement pendant que l'autre enregistre. Le rochet 60 est fixé, par exemple au moyen d'un rivet 63, à l'organe d'entraînement 64 d'un accouplement à griffes. L'organe correspondant 65 de cet accouplement à griffes est commandé par un levier fourchu 49 ; cet organe 65 est fixé à un pignon 66 ou fait d'une seule pièce avec ce pignon, qui engrène avec la roue dentée 35.
La roue dentée 35 n'est pas dentée
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sur toute sa'circonférence, elle comporte un secteur 68 (fig. 4), qui ne comporte pas de dents, la partie non dentée correspondant à la partie vide entre "0" et "G" des enregistreurs de points de levées 32 et 33.
En conséquence, à ce point de sa rotation la roue 35 ne peut pas être entraînée plus loin par le pignon 66.
Toutefois, la roue 35 et le pignon 66 sont remis en prise pendant le mouvement de remise à zéro des enre- gistreurs 32 et 33. La roue dentée 35 est maintenue dans sa position par un léger ressort 69 qui s'engage dans deux des intervalles entre les dents de cette roue.
Lorsque cette roue dentée tourne, ses dents passent sous le ressort 69 et l'enregistreur 32 ou l'enregistreur 33 sont en conséquence correctement centrés, ce qui a pour résultat que l'indication numérique portée par l'en- registreur est correctement placée sous la fenêtre 30 ou 31, suivant le cas. Lorsque l'accouplement 64,65 est débrayé par le fait que le joueur cesse d'appuyer sur le bouton 45, le ressort de rappel 70 ramène le levier 46 à sa position de repos en permettant à l'or- gane 64 de l'accouplement, aux rochets 56 et 60 et au pignon 55 de tourner librement en avant sur l'axe cen- tral 71 sur lequel ils sont montés à rotation.
Par suite du montage des cliquets à gauche et à droite, montage qui vient d'être décrit, l'effort d'entraîne- ment transmis par l'accouplement 64, 65 aux enregis- treurs respectifs 32, 33 agit à gauche ou à droite, l'un des pignons de transmission 66 restant toujours au repos, tandis que l'autre est en prise active, par les cliquets, avec le pignon d'entraînement 55. En conséquence, lorsqu'on appuie sur le bouton 45 et qu'on fait tourner l'anneau 20 dextrorsum ou sinistrorsum,
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l'un ou l'autre des deux enregistreurs 32, 33 de points de levées, tourne, mais non les deux, et il amène sous la fenêtre correspondante 30 ou 31 le nombre de points de levées jusqu'à 30 qui a été enregistré par le mouve- ment de rotation partiel approprié que le joueur a im- primé à l'anneau 20.
Lorsque l'un ou l'autre des ca- drans 32 ou 33 enregistre 30 points, il fait basculer sa noix 37, qui fait apparaître le chiffre 1 dans la fenêtre 38 ou dans la fenêtre 39 suivant le cas.
Pour que la remise à zéro soit plus commode, les enregistreurs de points de levées 32 et 33 comportent des ressorts de rappel, ainsi que des arrêts à cliquet et rochet, avec un organe de dégagement à bouton pous- soir agissant sur les deux cliquets. Les ressorts de rappel sont bandés lorsqu'on actionne les disques 32, 33 à la main pour enregistrer les points et les cli- quets empêchent les disques de revenir en arrière. Lors- que les cliquets sont dégagés au moyen du bouton pous- soir, les ressorts ramènent les enregistreurs 32, 33 à leur position zéro. Lorsqu'on adopte cette disposition, il n'est pas nécessaire que la plaque 26 du couvercle comporte des fentes de rappel 41,42.
En même temps que les points de levées sont enregistrés par les enregistreurs 32 et 33, ces points sont également enregistrés sur les cadrans inférieurs qui indiquent ensemble le total des points en unités, dizaines et centaines. En conséquence, en jetant un coup d'oeil sur l'appareil, les joueurs savent à tout instant si "Nous" ou "Eux" ont gagné une partie et ils peuvent également observer le nombre de points de levées marqués pour chaque camp et ils peuvent observer en outre chaque total général indiquant la somme des
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points représentant les honneurs,les pénalités et le bien-joué, ainsi que les points de levées.
Les points du total général sont indiqués pour chaque camp, les unités sur les enregistreurs 75, 76, les dizaines sur les enregistreurs 77,78 et les centaines sur les enregistreurs 79, 80. Les enregis- treurs 79, 80 comportent chacun deux rangées de chiffres, de façon qu'on puisse lire jusqu'à 19 et les fenêtres 81, 82 à travers lesquelles apparaissent les indications de ces enregistreurs 79,80 sont assez longues pour in- diquer des chiffres doubles (fig. 1.)
L'appareil peut indiquer pour chaque paire de joueurs un total général allant jusqu'à mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf. Il est évident toutefois que la portée de l'appareil peut varier suivant les dimen- sions.
La transmission décimale entre les enregis- treurs d'unités et les enregistreurs'de dizaines, d'une part, et entre les enregistreurs de dizaines et les enregistreurs de centaines, d'autre part, est effectuée au moyen de taquets 98 et 83 respectivement. Lorsque ces taquets viennent en prise avec la roue supérieure de l'enregistreur chaque fois qu'ils passent devant cette roue, ils la font tourner d'une dent, comme le montre la fig. 6.
Les détails mécaniques de la transmission changent lorsque le numérotage avance par unités de 5 pour le bridge-contrat. Dans ce cas il faut que la roue des unités fasse avancer la roue des dizaines d'une dent cinq fois à chaque tour de la roue des uni- tés. La roue des unités comporte donc un taquet à cinq dents 122 (fig. 12) de façon à faire avancer la
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roue des dizaines cinq fois à chaque tour de la roue des unités. L'enregistreur des unités 123 (fig. 11) porte alternativement sur son cadran les chiffres "O" et "5", aucun chiffre intermédiaire n'étant nécessaire, puisque l'on compte par unités de 5. Chaque mouvement d'avancement imprimé par le taquet 122 de la roue des unités à la roue des dizaines fait avancer cette roue d'un chiffre.
Le sens du mouvement de ces roues, ain- si que d'autres roues, pendant la transmission, est in- diqué par des flèches. De son côté la roue des dizai- nes 124 imprime un mouvement unitaire à la roue des centaines 125 au moyen de son taquet 126 chaque fois qu'elle fait un tour. Enfin la roue des centaines 125 fait à son tour avancer la roue des mille 128 d'un pas à chaque tour. Il faut toutefois que le sens de la transmission soit renversé à ce moment; il faut donc que la transmission ne soit pas effectuée par un taquet semblable aux taquets 122 et 126, parce qu'il faut que l'enregistreur des mille 150 tourne dans le même sens que l'enregistreur des centaines 130.
Pour l'enregis- trement direct, on peut faire tourner les deux enregis- treurs au moyen d'un style indépendamment de la trans- mission de l'anneau, ce mouvement indépendant étant né- cessaire pour permettre aux marqueurs d'ajouter directe- ment et rapidement de grands nombres (comportant des centaines et/ou des mille) au total déjà marqué, au lieu d'être obligés d'imprimer des mouvements répétés à l'anneau 20. Si les marqueurs étaient obligés de faire ainsi avancer l'enregistreur des mille en sens inverse de celui des enregistreurs de centaines corres- pondants, il pourrait en résulter une confusion.
Il est utile, dans les deux types d'appareils,
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que tous les mouvements d'enregistrement et de remise à zéro du camp "Nous" effectués au moyen de la pointe d'un crayon ou d'un style aient tous le, même sens, c'est-à- dire qu'ils soient des mouvements sinistrorsum; de fa- çon analogue, tous les mouvements du camp "Eux" doivent avoir lieu en sens inverse, c'est-à-dire être des mou- vements dextrorsum; la disposition inverse donne d'ail- leurs également satisfaction.
Le dispositif à progression (fig. 11) monté entre la roue des centaines 125 et la roue des mille 128 est constitué par un cliquet oscillant 129. Le taquet 127 vient en prise avec le talon 131 de ce cliquet une fois à chaque tour de la roue des centaines 125, ce qui fait tourner le cliquet 129 autour de son pivot 132 et amène la roue des mille 128 en prise avec sa dent 133, de façon à faire avancer la roue des mille d'une dent.
Des tampons à ressort d'immobilisation (non représentés) servent à empêcher tout mouvement accidentel des roues des mille, des centaines et des dizaines, et des res- sorts 134, 135 sont fixés au cliquet pour effectuer le mouvement actif de ce dernier.
Dans l'appareil pour le bridge-contrat (fig.
Il) il faut que la progression par unités de 5 soit également appliquée à l'enregistreur 136 des points de levées. Les enregistreurs de points de levées sont chiffrés de 5 en 5, ce qui correspond aux intervalles de numération de 5 en 5 de l'anneau. En conséquence il faut que la roue 137 de l'enregistreur des points de levées ait vingt dents, tandis que pour le bridge "aux enchères" la roue 35 de l'enregistreur des points de levées (fig. 3 et 4) a trente dents, la "manche" étant de 100 points de levées dans le "bridge-contrat"
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et de 30 points de levées dans le bridge "aux enchères".
En faisant varier les rapports des engrenages, on peut adapter l'appareil à l'enregistrement des points dans d'autres jeux de cartes comportant une numération dif- férente.
Un organe d'arrêt automatique et un cliquet d'immobilisation empêchent tout mouvement de dépasse- ment de l'une quelconque des roues de transmission par suite du choc, sur cette roue, du taquet de la roue qui se trouve immédiatement au-dessous pendant la pro- gression. Ce cliquet est représenté dans la fig. 12.
Le cliquet 140 comporte une griffe à crochet 141 et une queue 142 servant de taquet. Les dents de taquet 122 font avancer la roue d'un pas chaque fois qu'elles ren- contrent les dents de la roue 143. Pendant ce mouve- ment la dent 122 accroche la queue 142 du cliquet 140, 'fait basculer ce dernier autour de son pivot 146 et engage sa griffe 141 dans l'intervalle entre deux dents de la roue 143, de façon à empêcher cette roue de tour- ner trop loin. Lorsque la dent 122 cesse d'être en contact avec la queue de cliquet 142, le cliquet est ramené à sa position de repos contre la butée 147 par un ressort de rappel 145.
Les roues respectives sont dentées et dans leurs dentures s'engagent les légers ressorts de fixa- tion 84, 85 (fig. 3 et 6) qui assurent la position cor- recte des roues en les centrant et en empêchant aussi tout mouvement accidentel.
Le dispositif de transmission pour le total des points est indiqué en coupe dans la fig. 8. L'an- neau 20 à denture intérieure engrène avec le pignon 90 qui est constamment en prise avec l'anneau 20, et
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qui est fixé à un rochet 91. Le rochet 91 coopère avec un cliquet à ressort 92 articulé en 93 sur le rochet inférieur 94 et maintenu en prise par un léger ressort 95, (fig. 5). Tout,mouvement du cliquet in- férieur 94 en arrière est empêché par un léger ressort de cliquet 96 et le cliquet 94 porte l'indicateur des unités (75 ou 76) sur un axe tubulaire 97.
La rota- tion du pignon 90 est transmise au rochet 94 dans un sens seulement, sinistrorsum pour "Nous" et dextror- sum pour "Eux". A chaque tour complet des enregis- treurs d'unités 75 et 76, le taquet 98 de l'ensemble vient en prise avec la roue de progression intermédiaire 99 et fait avancer cette roue d'un pas. De façon analogue, le taquet 83 de la roue des dizaines 99 vient en prise avec la roue des centaines 101 une fois à chaque tour complet et fait avancer cette roue 101 d'un pas.
Ces roues 99 et 101 sont immobilisées par les ressorts de fixation 84 et 85 qui empêchent tout mouvement accidentel de ces roues, et par le cli- quet de fixation 140 (fig. 12), qui empêche leur mou- vement de dépassement. -Tous les mouvements imprimés à l'anneau 20 sont ainsi transmis aux enregistreurs 76, 78, 80 et 75, 77, 79 respectivement et les totaux ainsi enregistrés peuvent être lus jusqu'à mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf, les centaines dans les fe- nêtres 81, 82, les dizaines dans les fenêtres 102, 103 et les unités dans les fenêtres 104,105.
Pour qu'on puisse enregistrer les centaines des totaux sans ac- tionner l'anneau 20, on peut effectuer ces additions en introduisant la pointe d'un crayon ou d'un style dans l'un des trous 106 de l'enregistreur des centaines et faire avancer cet enregistreur jusqu'à l'extrémité
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de l'arrêt 107, ces trous 106 étant accessibles à tra- vers des fentes 107 en forme de quadrants pratiquées dans la plaque servant de couvercle.
Des trous 151 ménagés concentriquement dans les enregistreurs 75,76, 77 et 78 servent à ramener ces enregistreurs à zéro ; trous sont accessibles à travers les fentes en forme de quadrants 108 et 109, 110 et 111, et les enregistreurs respectifs sont rame- nés à zéro de la façon déjà décrite par l'insertion de la pointe d'un crayon ou d'un style dans l'un des trous et par le déplacement progressif de l'enregistreur jus- qu'à ce que le style ou le crayon soit arrêté à l'ex- trémité de la fente et que le chiffre 0 apparaisse dans les fenêtres 108, 109, 110 et 111. Les enregis- treurs 79 et 80 sont ramenés à zéro d'une façon analo- gue.
Au commencement de chaque partie tous les enre- gistrements sont ramenés à zéro et au fur et à mesure que la partie progresse, les points de levées sont en- registrés séparément par les enregistreurs 32, 33, les manches gagnées par les camps respectifs étant indiquées par les enregistreurs 37 et le total des points de chaque camp étant enregistré en unités, dizaines et centaines (ou mille) respectivement par l'enregistreur 79 ou l'enregistreur 80 (ou 150).
Pour faciliter la commande de l'anneau 20 et réduire au minimum les risques de fonctionnement incorrect, on peut utiliser le dispositif représenté dans la fig. 10. Dans ce cas il y a deux rangées de trous de style 24, ces deux rangées de trous étant nu- mérotées respectivement 161 et 162, et chaque rangée comporte sa propre échelle de chiffres, ces échelles étant imprimées en couleurs différentes, par exemple
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en noir pour "Nous" et en rouge pour "Eux"; avec cette disposition il y a moins de risque de confusion lors- qu'on effectue les enregistrements.
Bien qu'il soit préférable que les dispositifs mécaniques soient agencés de la façon indiquée, les en- registrements pour "Nous" étant obtenus par des mouve- ments sinistrorsum, et les enregistrements pour "Eux" par des mouvements dextrorsum, ces dispositifs peuvent être changés de façon que les mouvements soient effec- tués respectivement dans le sens dextrorsum et dans le sens sinistrorsum.
R E V E N D I C A T I 0 N S - :-:-:-:-:-
L'invention a pour objet un dispositif ser- vant à enregistrer et à indiquer les comptes de points dans les jeux de cartes et les jeux analogues, et elle comporte les caractéristiques suivantes considérées in- dividuellement ou en combinaison : -
1.
Le dispositif comporte un organe sur lequel les accroissements de comptes peuvent être en- registrés, totalisés et observés séparément par les deux parties adverses, tout en permettant aux accrois- sements de chaque camp, accroissements ayant une signi- fication particulière ou spéciale,d'être totalisés et observés d'une façon collatérale, la construction et la disposition étant telles que chaque camp marque tou-
EMI18.1
jours aans ie meme sens, mais aans un sens oppose a ôà/xf+Lp1é celui du camp adverse, tout en utilisant dans certains cas des organes d'enregistrement communs.
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