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REVENDICATIONS
1. Compteur de tennis comprenant des moyens de commande et d'affichage des points, caractérisé par deux chariots mobiles, coulissant sur des colonnes, chacun desdits chariots comportant deux dentures et étant solidaire de l'élément de marquage des points.
2. Compteur selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de commande et d'affichage des jeux, ces moyens de commande permettant en outre d'effectuer la remise en position zéro desdits chariots mobiles.
3. Compteur selon la revendication 2, caractérisé par un dispositif de remise à zéro des points agencé de façon à ne pas modifier le nombre de jeux gagnés affiché lors de son actionnement.
En tennis, le comptage des points ne procède pas d'un système logique de points additionnés de part et d'autre, de sorte qu'il est nécessaire de réaliser un compteur spécifique pour ce sport.
En effet, le premier point est compté 15, le deuxième 30, le troisième 40 et le quatrième point gagné donnera le jeu, à la réserve près que si les deux joueurs ont gagné chacun 3 points, c'est-à-dire que le score est de 40 à 40, on comptera égalité .
Le point suivant est compté avantage et le point suivant gagné par le même joueur fera le jeu, sinon on retombe à égalité , et ainsi de suite jusqu'à ce que l'un des joueurs ait gagné deux points successivement.
Le joueur qui a le premier gagné six jeux gagne la manche, ou set , sous réserve qu'il ait une avance de deux jeux sur son adversaire. On joue généralement en 3 ou 5 manches.
Un tel compteur de tennis pourrait être réalisé au moyen d'une petite calculatrice électronique, spécialement programmée à cet effet, mais il serait alors très onéreux.
La présente invention a pour objet un compteur de tennis qui présente l'avantage d'être réalisé de manière purement mécanique et qui comprend des moyens de commande et d'affichage des points. Il est caractérisé par deux chariots mobiles, coulissant sur des colonnes, chacun desdits chariots comportant deux dentures et étant solidaire de l'élément de marquage des points.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la présente invention.
La fig. 1 en est une vue de dessus.
La fig. 2 une coupe du dispositif de la fig. 1.
- La fig. 3 représente une variante d'un détail de la fig. 2.
Le compteur de tennis représenté à la fig. 1 est constitué d'un boîtier de dimensions telles qu'il peut soit être fixé au poignet d'un joueur, soit être pris dans les mains par l'arbitre.
Ce boîtier 1 comporte deux poussoirs 2, 2' permettant de marquer, à chaque pression, les points obtenus par l'un ou l'autre des joueurs. Au dessin, le poussoir 2 est représenté maintenu en position enfoncée d'actionnement.
Le cadran 3 comporte une ouverture 4 dans laquelle peuvent apparaître deux plages de couleurs 5, 5' coulissant sous l'action des poussoirs 2, 2'.
Si une partie est gagnée sans passer par le système d'égalité et avantage, elle se termine lorsque l'un des joueurs dépasse d'un pas le repère central 6, tandis que s'il y a des égalités et avantages il faut, pour tenniner la partie, que le drapeau 5, 5' pénètre de deux pas dans la plage adverse. On peut prévoir de disposer soit sur le cadran 3, soit sur les drapeaux 5, 5' les indications numériques des points.
Lorsque la partie est gagnée par l'un des joueurs, on actionne le poussoir 7, 7' correspondant, et on augmente ainsi d'une unité le nombre de jeux gagnés par ce joueur, nombre apparaissant dans les fenêtres 8, 8'. L'enfoncement d'un poussoir de jeu 7, 7' a également pour effet de remettre le système de comptage des points au zéro, c'est-à-dire en position d'effacement des drapeaux 5, 5'.
Cette remise à zéro peut également être effectuée au moyen du poussoir central 9 ce qui permet, en cas de contestation des points ou d'erreur de marquage, de reprendre une partie sans modifier le nombre de jeux gagnés apparaissant dans les fenêtres 8, 8'.
Le dispositif est représenté en coupe à la fig. 2, où l'on retrouve les références déjà indiquées.
Chaque poussoir 2, 2' coulisse par rapport à un élément fixe 10, 10' du bâti, au moyen de colonnes 11. Le poussoir 2, 2' est solidaire d'un levier 12, 12', dont l'extrémité 13, 13' s'engage dans les dentures 14, 14' d'un chariot mobile 15, 15' qui entraîne le drapeau 5, 5' représenté à la fig. 1.
Les chariots mobiles 15, 15' coulissent sur des colonnes 16 dont les extrémités sont maintenues dans les éléments fixes 10, 10'.
Un axe fixe 17, 17' maintient le levier 12, 12' en position de désengagement des dentures 14, 14' lorsque le poussoir n'est pas actionné. Mais lorsque le poussoir 2, 2' est enfoncé, l'extrémité 13 du levier s'engage dans la denture 14, sous l'action du ressort de maintien 18.
Les chariots mobiles 15, 15' sont d'autre part munis d'autres séries de dentures 19, 19', permettant le maintien du chariot mobile dans la position atteinte, au moyen des leviers d'encliquetage 20, 20', soumis à l'action des larnes-ressorts 21, 21'.
Chaque poussoir 7, 7' de marquage des jeux comporte un axe 22, 22' traversant un élément fixe 23, 23' du bâti, axe sur lequel est monté un disque 24, 24' qui, lors de l'enfoncement du poussoir, entraîne l'étoile 25, 25' en rotation. Cette étoile est positionnée par un élément élastique 26, 26'. Sur l'axe 27, 27' de l'étoile est également fixé un disque 28 portant les chiffres apparaissant dans les ouvertures 8, 8' du cadran.
En enfonçant plus qu'au dessin le poussoir 7, son axe 22 vient buter sur un levier 29 qu'il fait pivoter autour d'un axe fixe 30, 30', de telle sorte que la pointe 31 du levier 29 exerce une pression sur les leviers 20, 20'. On obtiendra d'ailleurs le même-effet sur les leviers 20, 20' en actionnant le poussoir 9, constitué par l'extrémité du levier 29. Ce mouvement a pour but de libérer les dentures 19, 19' des leviers 20, 20', de manière à ce que les chariots mobiles 15, 15' s'écartent l'un de l'autre sous l'action du ressort 32.
Dans la variante représentée à la fig. 3, le chariot 15 comporte une denture 33 irrégulière. Cette variante permet d'obtenir à la fin d'un jeu une différence plus marquée dans la fenêtre 4. Si l'on ne passe pas par des égalités et avantages, la partie est terminée lorsque les 3/4 de l'ouverture 4 sont couverts par le drapeau 5, tandis que, en cas d'égalités et avantages, la partie est terminée lorsque toute la fenêtre 4 est de la même couleur.
Sans sortir du cadre de la présente invention, on peut prévoir de munir le cadran d'un dispositif d'affichage du score des manches précédentes.
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CLAIMS
1. Tennis counter comprising means for controlling and displaying the points, characterized by two mobile carriages sliding on columns, each of said carriages comprising two teeth and being integral with the point marking element.
2. Counter according to claim 1, characterized in that it comprises means for controlling and displaying the games, these control means also making it possible to reset said mobile carriages to zero.
3. Counter according to claim 2, characterized by a point resetting device arranged so as not to modify the number of games won displayed during its actuation.
In tennis, the counting of points does not proceed from a logical system of points added on both sides, so it is necessary to carry out a specific counter for this sport.
Indeed, the first point is counted 15, the second 30, the third 40 and the fourth point won will give the game, except that if the two players have each won 3 points, that is to say that the score is 40 to 40, we will count a tie.
The next point is counted as an advantage and the next point won by the same player will make the game, otherwise it is tied again, and so on until one of the players has won two points in succession.
The player who won six games first wins the round, or set, provided he has a two-game lead over his opponent. We usually play in 3 or 5 rounds.
Such a tennis counter could be produced by means of a small electronic calculator, specially programmed for this purpose, but it would then be very expensive.
The present invention relates to a tennis counter which has the advantage of being produced in a purely mechanical manner and which comprises means for controlling and displaying the points. It is characterized by two movable carriages, sliding on columns, each of said carriages comprising two toothings and being integral with the point marking element.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the present invention.
Fig. 1 is a top view.
Fig. 2 a section of the device of FIG. 1.
- Fig. 3 shows a variant of a detail of FIG. 2.
The tennis counter shown in FIG. 1 consists of a case of dimensions such that it can either be attached to the wrist of a player, or be taken in the hands by the referee.
This box 1 comprises two push-buttons 2, 2 'making it possible to mark, on each press, the points obtained by one or the other of the players. In the drawing, the pusher 2 is shown held in the depressed actuation position.
Dial 3 has an opening 4 in which two color ranges 5, 5 'can appear sliding under the action of pushers 2, 2'.
If a game is won without going through the system of equality and advantage, it ends when one of the players exceeds the central mark 6 by one step, while if there are ties and advantages it is necessary, to to end the game, the flag 5, 5 'penetrates two steps into the opponent's range. Provision can be made to have either on the dial 3 or on the flags 5, 5 'the digital indications of the points.
When the game is won by one of the players, the corresponding pusher 7, 7 'is actuated, and the number of games won by this player is thus increased by one unit, the number appearing in windows 8, 8'. The depressing of a play button 7, 7 'also has the effect of resetting the point counting system to zero, that is to say to the position of erasing the flags 5, 5'.
This reset can also be carried out by means of the central pusher 9 which makes it possible, in the event of contestation of the points or of marking error, to resume a game without modifying the number of games won appearing in windows 8, 8 ' .
The device is shown in section in FIG. 2, where we find the references already indicated.
Each pusher 2, 2 'slides relative to a fixed element 10, 10' of the frame, by means of columns 11. The pusher 2, 2 'is integral with a lever 12, 12', the end of which 13, 13 'engages in the teeth 14, 14' of a movable carriage 15, 15 'which drives the flag 5, 5' shown in FIG. 1.
The mobile carriages 15, 15 'slide on columns 16, the ends of which are held in the fixed elements 10, 10'.
A fixed pin 17, 17 'maintains the lever 12, 12' in the disengagement position of the teeth 14, 14 'when the pusher is not actuated. But when the pusher 2, 2 'is depressed, the end 13 of the lever engages in the teeth 14, under the action of the retaining spring 18.
The mobile carriages 15, 15 'are also provided with other series of teeth 19, 19', allowing the mobile carriage to be maintained in the position reached, by means of the latching levers 20, 20 ', subjected to the 'action of the larnes-springs 21, 21'.
Each pusher 7, 7 'for marking the games comprises an axis 22, 22' passing through a fixed element 23, 23 'of the frame, axis on which is mounted a disc 24, 24' which, when the pusher is pushed in, drives the star 25, 25 'in rotation. This star is positioned by an elastic element 26, 26 '. On the axis 27, 27 'of the star is also fixed a disc 28 bearing the numbers appearing in the openings 8, 8' of the dial.
By pressing down more than in the drawing the pusher 7, its axis 22 abuts on a lever 29 which it rotates about a fixed axis 30, 30 ', so that the tip 31 of the lever 29 exerts pressure on the levers 20, 20 '. The same effect will also be obtained on the levers 20, 20 'by actuating the pusher 9, formed by the end of the lever 29. The purpose of this movement is to release the teeth 19, 19' of the levers 20, 20 ' , so that the mobile carriages 15, 15 'move away from each other under the action of the spring 32.
In the variant shown in FIG. 3, the carriage 15 has irregular teeth 33. This variant makes it possible to obtain at the end of a game a more marked difference in window 4. If we do not go through ties and advantages, the game is over when 3/4 of opening 4 are covered by flag 5, while, in case of ties and advantages, the game is over when all of window 4 is the same color.
Without departing from the scope of the present invention, provision can be made to provide the dial with a device for displaying the score of the preceding rounds.