BE390491A - - Google Patents

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BE390491A
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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A43FOOTWEAR
    • A43BCHARACTERISTIC FEATURES OF FOOTWEAR; PARTS OF FOOTWEAR
    • A43B23/00Uppers; Boot legs; Stiffeners; Other single parts of footwear
    • A43B23/08Heel stiffeners; Toe stiffeners

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  • Footwear And Its Accessory, Manufacturing Method And Apparatuses (AREA)

Description


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  Etoffe pour la confection de pièces raidissantes pour chaus- sures, notamment de contreforts, et procédé pour sa fabrication. 



   L'invention concerne une étoffe et un procédé de fabrication en vue de la fabrication de contreforts, bouts durs et autres pièces raidissantes pour chaussures, en rem- placement des contreforts et pièces en cuir véritable, cuir aggloméré, carton ou autres matières habituellement employées à cet effet. 



   Il est connu de fabriquer des pièces raidissantes pour chaussures en étalant une solution de celluloïd sur un tissu ou encore en cylindrant des feuilles de celluloïd sur 

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 un même tissu, mais que toutefois on se borne à la fabrica- tion de bouts durs, cet article ne convenant nullement pour la fabrication de contreforts. De nombreux essais ont démon- tré qu'un tel article ne convient pas à cet effet - étant donné son manque de corps ou de volume - pour pouvoir donner un contrefort bien galbé, c'est-à-dire qu'il ne permet pas de donner à la partie arrière de la chaussure la forme élé- gante que l'on attend   d'un   bon contrefort, tout en assurant à la chaussure une assise agréable et une bonne stabilité. 



   La superficie totale du contrefort est beaucoup plus grande que celle du bout dur et son ancrage dans la chaussure est loin d'être aussi parfait que celui du bout dur. Il s'en suit que le contrefort a beaucoup plus de fatigue à supporter et comme un tissu qui est simplement enduit de celluloïd est en lui-même assez cassant, il est certain, qu'employé comme contrefort, il se casse facilement. 



   Le tissu prémentionné, employé comme bout, est d'abord plongé dans une solution de celluloïd afin de le rendre adhérent et de lui permettre ainsi de relier entre elles la doublure et la tige. Au lieu de tremper le tissu dans la solution on peut aussi étendre celle-ci sur le tissu au moyen d'un linge ou d'un pinceau. Ce procédé aug- mente considérablement la résistance de ce tissu, à tel point qu'un affaissement n'est plus à craindre. 



   Cette méthode ne peut pourtant s'employer pour les contreforts. Un contrefort découpé hors d'un tissu sim- plement enduit de celluloïd et qui serait travaillé de la manière qui vient d'être décrite pour le bout, collerait beaucoup trop vite. Il ne serait plus possible, lors du montage de la chaussure, de le tendre en longueur sans pro-   @   

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 voquer la formation de plis dans la doublure et dans le cuir ce qui nuit à l'assise. 



   Pour éviter ces inconvénients, on a essayé d'employer ce tissu avec une colle quelconque. Mais là surgit un nouvel inconvénient. Par suite du parage le celluloïd est enlevé sur un côté de l'article ce qui lui fait perdre sa résistan- ce; le celluoîd se rétrécit sur.le côté non paré et provoque un pli au tissu vers l'intérieur. Ceci peut faciliter la for- mation de plis dans la doublure et dans le cuir et provoquer un mauvais aspect de la chaussure tout en la rendant inuti- l.isable. Le bord paré du celluloïd lequel n'est généralement pas collé, car la colle ne prend pas sur le   cellulol'd.,   peut provoquer une déchiqueture de la doublure et du cuir et ainsi blesser le pied.

   Le fait que la colle forme avec le celluloïd un ensemble non homogène, a comme autre cinconvé- nient que le contrefort, à l'èncontre du bout, n'est pas assez fixé dans la chaussure et qu'il se casse facilement. 



   C'est pour ces raisons que ce tissu est peu ou pas travaillé comme contrefort et est pratiquement inutilisable comme tel. 



   Pour obvier à ces différents inconvénients et pour permettre quand même la confection de contreforts avec un tissu apprêté ou calanaré, avec du celluloïd, il a aussi été proposé de relier entre elles plusieurs couches super- posées en biseau de tissus cellulosiques, soit au moyen de solution, soit même au moyen de fils métalliques. Le but de ces mesures était d'une part d'arriver à donner au contre- fort le corps ou volume nécessaire, d'autre part d'éviter le parage de la partie supérieure et de supprimer ainsi le rabattement de celle-ci. Ce procédé présente pourtant le grave incovénient que l'estampage et le rivetage des feuilles entre 

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 elles demandent beaucoup de temps et sont naturellement trop coûteux; il s'en suit, que le prix de revient du con- trefort en souffre, sans que ce contrefort donne le résultat voulu. 



   Les différentes couches de tissu assemblées au moyen de solution à l'intérieur de la chaussure et formant une masse homogène, ont le désavantage d'avoir une tendance    à se casser quand on veut les plier ; étant le résultat   des différentes résistances intérieures propres des couches, tendance qui est encore augmentée du fait que le contrefort ne s'unit pas suffisamment à la doublure et à la tige, faute de bonne adhérence du celluloïd et de la colle. De tels contreforts perdent de leur élasticité, une fois montés dans la chaussure et donnent l'impression de raideur. 



   Ce manque d'élasticité se remarque très bien quand on veut plier un tant soit peu un contrefort monté, ce qui arrive très souvent chez le chausseur, quand le vendeur veut plier le contrefort pour le rendre plus souple. 



   Les contreforts composés de plusieurs couches de tissus superposés ont en outre, lors du montage, l'inconvé- nient que les pinces de la machine à tendre en longueur ne prennent généralement pas toutes les couches. C'est ainsi que certaines couches ne sont pas du tout tendues, ce qui provoque une mauvaise assise du contrefort, partant une tres mauvaise chaussure. 



   Outre les inconvénients décrits ci-dessus, les contreforts confectionnés avec le tissu précité ont encore celui de provoquer la transpiration et occasionner par là généralement une blessure du talon par suite-de frottement. 



    @   L'emploi d'un autre tissu analogue à ceux précités 

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 ainsi que ces tissus mêmes, n'est donc pas indiqué pour la fabrication de contreforts et ce naturellement par suite de leur manque de corps ou de volume et aussi de résistance à la traction. 



   Il est aussi à noter que par suite du procédé ra- pide, actuellement employé pour la fabrication de la chaus- sure, le tissu est aminci de telle façon après son passage par la machine à rabattre qu'il est   presqu'inévitable   qu'il se rompe au premier effort. Il faut encore tenir compte de ce qu'au cours du travail le tissu du contrefort est en con- tact avec la partie métallique recouvrant le talon de la forme, ce qui augmente la tendance du tissu à se rompre. 



   Les contreforts fabriqués avec l'étoffe spéciale faisant l'objet de la présente invention, n'ont ,(souffrir d'aucun de ces inconvénients. L'étoffe suivant l'invention est composée d'un tissu en coton, jute ou autre matière textile, sur l'une ou les deux faces duquel sont fixées, au moyen d'une solution de celluloïd, une ou des couches de feutre formant avec lui un -ensemble homogène. 



   Pour fabriquer une telle étoffe on imprègne le tissu d'une solution de celluloïd dans un dissolvant approprié tel que l'acétone et   -on   le'recouvre à l'état humide sur un ou deux côtés, mais de préférence des deux côtés, d'une eouche de feutre solide ou de toute matière fibreuse analogue; on peut aussi employer l'un des tissus précités à l'état sec pour le recouvrir de feutre ou de matière fibreuse analogue que l'on aura eu soin de tremper auparavant,entièrement ou partiellement, dans une solution appropriée. Dans ce dernier cas on   emploies de   préférence une solution peu concentrée. 



    @   Ces deux   méthodes;doivent   permettre une infiltration 

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 régulière de la solution cellulosique, de façon que le tout forme une étoffe homogène, sans qu'elle ne devienne cassante et sans que le feutre ne soit raide à l'extérieur. 



   On peut obtenir ce résultat par exemple en soumet- tant le feutre à une légère traction entre les cylindres élargisseurs qui   l'étendent   régulièrement sur le tissu im- prégné de solution de celluloïd. 



   En suite on fait passer le tout entre des cylindres à faible pression, puis on exprime la solution en excès. 



   L'étoffe ainsi fabriquée peut dans la suite être encore ca landrée pour l'amener à l'épaisseur et la fermeté voulues.. 



   Le produit ainsi fabriqué convient spécialement pour la con- fection de contreforts. 



   L'emploi des contreforts,estampés et parés se fait par exemple comme suit: on ramollit légèrement les contre- forts par l'action de vapeurs d'un dissolvant du celluloïd ou bien on plonge dans un tel dissolvant la partie inférieure qui doit être rabattue sous la semelle; on monte ensuite le contrefort avec de la colle ou pâte. 



   Les avantages de l'invention sont que toute chaussu- re montée avec des contreforts préparés avec la nouvelle étoffe, ne perdra sa forme ni par l'effet de la transpiration du pied, ni par l'influence de l'humidité extérieure. Ce sont là des avantages que ne possède même pas le cuir véritable. 



   Par suite de sa résistance propre, le contrefort ne s'arrache pas au coude, c'est-à-dire au pli de la matière montée sous la semelle. 



   L'étoffe estampée se pare facilement et garantit une adaptation parfaite du contrefort sur la forme. La partie supérieure parée ne se rabat pas. Le contrefort peut facilement être coquillé et présente par suite de son 

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 volume ou corps une forme extérieure très agréable. Les pro- priétés constituantes de l'étoffe rendent le contrefort très   élastique et partant agréable et doux au pied ; absorbe   les émanations de la transpiration du pied pendant la marche et les rend, une fois la chaussure enlevée. 



   Le contrefort n'est pas cassant; il ne s'affaisse pas comme tant d'autres articles, parce que le feutre, élas- tique par nature, possède une souplesse qui empêche l'endomma- gement des contreforts par la machine à rabattre lors du mon- tage, ceux-ci étant suffisamment protégés au coude (Knickkante) par suite du volume de l'étoffe et de la nature élastique du feutre. Cette même élasticité empêche dans la suite l'affais- sement des contreforts lors du port de la chaussure. L'ancra- ge léger du feutre et de la toile, formant l'étoffe suivant l'invention, favorise la cohésion intérieure de celle-ci de telle façon qu'elle présente une grande résistance contre l'affaissement. 



   Le contrefort est en lui-même plus flexible et moins raide que ceux connus jusqu'à présent. A ces avantages il faut ajouter celui d'une très grande résistance et la garantie de longévité de la chaussure ainsi obtenue, tout en conser- vant une forme élégante parce que le contrefort n'est pas sensible aux influences intérieures et extérieures   d'humi   dite, transpiration, etc. qui provoquent généralement les déformations. 



   Un autre grand avantage de ce contrefort consiste dans la possibilité de montage de celui-ci au moyen de colle; ceci permet en effet au monteur de tendre le contrefort en longueur sans que doublure et tige ne se déplacent, ce qui   le'en   entendu les empêche de former des plis. Le contrefort 

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 glisse et se déplace aussi longtemps que la colle est humide, ce qui permet donc un tirage en longueur à volonté; toute- fois, dès que la colle est séchée, le contrefort forme corps avec doublure et tige, car le feutre absorbe facilement la colle et forme avec elle une masse homogène, laquelle reste   quând   même souple, tout en empêchant l'affaissement du con- trefort. 



   - REVENDICATIONS - --------------------------- l.- Etoffe pour la confection de contreforts, bouts et autres pièces raidissantes pour chaussures, caractérisée en ce qu'elle est composée d'un tissu sur lequel sont fixées, sur l'un ou sur les deux cotés, une ou des couches de feutre, auxquelles il est uni à l'aide d'une solution de celluloïd afin de former un ensemble homogène.

Claims (1)

  1. 2.- Procédé de fabrication de l'étoffe suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on imprègne le tissu de solution de celluloïd et que l'on applique alors par pression sur l'un ou sur deux côtés une couche de feutre.
    3.- Procédé de fabrication de l'étoffe suivant la revendication 1, consistant à unir par pression un tissu avec une ou deux feuilles de feutre partiellement ou entièrement imbibées - éventuellement par immersion - d'une solution cel- lulosique pour arriver ainsi à créer l'homogénéité entre les tissus et le feutre.
    4. - Contreforts etantres pièces raidissantes pour chaussures fabriqués en substance comme ci-dessus décrit.
BE390491D BE390491A (fr)

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