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"Chaussure perfectionnée et son mode de fabrication" Dans sa demande de brevet déposée en France 1'e mars 1930, sous le titre : "Nouveauprocédé de cordonnerie et la chaussure perfectionnée en dériavtn" la demanderesse a décrit un nouveau mode de fabrication des chaussures montées à la colle, consistant à enduire tout d'abord les parties marginales de l'empeigne et de la première d'une couche de colle formée de globules de caoutchouc dispersés dans l'eau, à tendre ensuite l'empeigne à point sur la forme pendant que cette colle est encore fraîche, enfin à empêcher l'empeigne de se détendre durant le séchage de la colle en l'arrêtant avec des attaches chassées de manière à ne point traverser la face interne de la première,
ces attaches étant préféra- blement enlevées quand la colle est sèche.
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La présente invention vise à la création d'un mode de fabrication tout aussi avantageux que le procédé formant l'objet(de.la demande de brevet précitée, mais mieux adapté aux besoins des maisons de confection qui ne sont pas outillées pour exécuter au mieux une ou plusieurs des opérations que comporte la mise en oeuvre de ce procédé. Le nouveau mode de fabrication décrit ci-après ee recommande tant par la facilité et la rapidité avec lesquelles les flancs de la chaussure peuvent être montés sur forme, que par la manière tout a fait commode dont s'opère le rafraichissage de l'empeigne, le produit obtenu étant de toute première qualité sous tous rapports.
L'invention vise encore à doter le métier d'un procède' pour la fabrication des chaussures montées à la colle par quoi non seulement la formation de tuyaux dans la partie rabattue de l'empeigne est évitée, mais la chaussure est débarrassée complètement de tout excès de colle et le devant de sa partie dessous présente une surface sur laquelle la semelle d'usure (seconde) peut être appliquée parfaitement à plat sans nécessiter aucun remplissage. De plus, les attaches chassées dans les côtés de l'empeigne, à l'avant- , pied et en cambrure, n'ont aucune chance de percer la face interne de la première.
Pour le montage des chaussures en Question, on s'est servi habituellement jusqu'ici d'une colle à base de pyroxyline. Après en avoir enduit la première et l'empeigne, celle-ci était rabattue par-dessus le bord de celle-là en cambrure et à l'avant-pied, depuis un côté du devant de l'emboîtage de la chaussure jusqu'au côté opposé, après quoi on chassait des semences à travers l'empeigne et la première et jusque dans le pavé de la forme pour empêcher l'empeigne de se détendre durant le séchage de la colle, ces semences n'étant cependant enfoncées qu'à demi dans /
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l'ouvrage afin de pouvoir les arracher aisément une fois l'empeigne soudée à la première.
Or, le maintien de 1'em peigne dans la position où elle est- tendue sur la forme demande une multitude de semences et, malgré cela, elle ne porte pas aussi à plat qu'elle le devrait sur le bord de la première. De même, une fois le débordant de l'empeigne rabattu par-dessus la première, le tour de sa partie marginale est forcément plus court qu'il ne l'était avant le montage. Aussi, la formation de tuyaux ici et la dans le bord de l'empeigne est-elle très difficile à éviter.
A certains endroits, ces tuyaux se prolongent souvent jus- qu'En bord du pavé de la forme et, si la colle employée est à base de pyroxyline, les plis apparaissant dans la portion d'empeigne rabattue par-dessus la forme au montage deviennent permanents quand cette colle sèche. Il en résulte que lorsque, les semences arrachées, la partie rabattue de l'empeigne est passée à la râpe pour la rendre rugueuse et donner ainsi meilleure prise à la colle servant à souder la semelle seconde à la chaussure, les plis ou tuyaux en question non seulement rendent le râpage difficile, mais s'ils sont proéminents, la râpe est susceptible de trouer l'empeigne là où apparaissent lesdits plis ou tuyaux, compromettant par suite la solidité du soudage de la semelle seconde a la première.
Il y a plus. Quand les semences du montage sont arra- chées, elles volent de tous côtés, tombant par terre, sur les bancs de travail, sur les chariots, et constituent une menace pour les chaussures en voie de fabrication et pour les ouvriers. Enfin, l'insertion réitérée de tant de semences dans les formes de fabrication les met bientôt hors de service, leur réparation ou leur renouvellement augmentant d'autant le prix de revient des articles fabriques.
Le rabattage de l'empeigne par-dessus le pavé de la forme exprime la colle de pyroxyline qui est de trop entre les
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diverses couches de matière dont se compose l'empeigne, aussi bien qu'entre la doublure et la première, et cet excédent se dépose sur la surface de celle-ci, tout le long du bord de la portion repliée de l'empeigne. En séchant, ces dépôts de colle forment des grumeaux qu'il est malaisé de faire dis- paraître et qui, hormis d'être enlevés complètement, occa- Sionneront après la pose de la semelle seconde, un grincement de la chaussure. Ils produisent aussi sur ladite semelle des inégalités qui donnent à la chaussure un aspect disgracieux.
Enfin, comme la pression exercée sur l'empeigne par les procédés de montage courants tend à exp,ulser trop de colle ou à la refouler dans les interstices des matériaux de la chaussure, il n'en reste par conséquent pas assez dans les joints pour bien souder l'empeigne a la première.
En montant les côtés de l'avant-pied ou de la cambrure d'une chaussure avec de la oolle de pyroxyline, l'ouvrier est'contraint de n'enduire et de,ne monter qu'un côté de l'empeigne à la fois, tant cette colle sèche vite, ce qui demande des manutentions répétées de la chaussure.
D'autre part, quand les ailes du contrefort empiètent sur la cambrure et que la doublure des quartiers est en cuir, ce qui est souvent le cas dans le genre de fabrication susdit, il est malaisé de fixer empeigne, contrefort et doublure exactement dans la position qu'il faut par raport à la première rien qu'avec de la colle. En effet, le contrefort est généralement muni d'une surface glacée sur laquelle la colle prend mal, hormis de rendre cette surface rugueuse ; comme le cuir de la doublure est fini lui aussi sur un côté sinon les deux, il doit être râpé également pour que la colle y adhère bien.
L'invention comporte encore un procédé de fabrication remédiant aux défauts des procédés connus et assurant par- ailleurs l'obtention d'autres avantages importants.
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Dans la fabrication d'une chaussure par le procédé illustré ci-contre, les parties marginales des matériaux d'empeigne qui doivent être rabattues par-dessus la première et assujetties en place au bord de celle-ci sont enduites de colle, cette opération venant après l'assemblage de la première et de l'empeigne sur la forme et après le tirage en longueur. Les parties encollées de l'empeigne sont repliées ensuite par-dessus la première de façon a laisser debout sur celle-ci la marge intérieure de celle-là, après quoi ladite partie débordante est fixée en place (pour éviter toute-perte de tensian pendant que la colle sèche) au moyen de semences chassées de manière à ne pas percer la première de part en part. Une fois la colle sèche, la portion montante de l'empeigne est rafraîchie.
Il est donc important que la marge intérieure du bord replié de l'empeigne soit retroussée du pavé de la première et maintenue dans cette position afin de pouvoir la rogner plus aisément pour enlever de la chaussure la portion d'empeigne dans laquelle apparaissent les gros tuyaux qu'il est malaisé d'éviter quand l'empeigne est couchée plat sur la première.
Le montage est arrêté préférablement avec des crampons ainsi posés que leurs têtes appuient sur l'empeigne et tiennent une portion de sa partie marginale à plat sur la premire et une autre portion debout sur celle-ci, les pattes de chaque crampon s'ancrant dans l'empeigne. Oes crampors peuvent être laissés dans la chaussure pour consolider le montage, mais ils seront enlevés pour obtenir, le cas échéant, une chaussure entièrement dé- pourvue d'attaches métalliques à l'avant-pied seulement, ou à l'avant-pied et en cambrure.
De préférence, en vue de faciliter le retroussement de la marge intérieure du bord replié de l'empeigne pendant le rabattage de ce bord par-dessus la première, sur la surface de celle-ci est formé un épaulement transversal situé à une
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distance donnée du bord. La partie en bordure de l'empeigne est refoulée dans l'angle que décrivent entre eux ledit epaulement et le bord de la semelle, puis fixée dans cette position à l'aide de crampons ou autres types d'attaches.
Cela fait, la partie retroussée de l'empeigne est rognée presque à fleur du dessus de la partie couchée à plat sur le bord de la premire.
L'épaulement en question peut être constitué par une lèvre ou nervure qui remonte de la premieie et à laquelle l'empeigne sera fixée dans la position où elle est retroussée.
Si cette fixation est opérée avec des crampons, ces crampons seront chassés à travers l'empeigne et la lèvre, puis rivés sur lecôte' dedans de celle-ci afin d'obliger l'empeigne à garder, pendant que la colle sèche, la position à laquelle elle a été amenée par-dessus le bord de la première. Quand lèvre et empeigne sont rafralphies presque à fleur de la portion d'empeigne rabattue sur le bord de la première, les attaches du montage tombent dans les débris.
En sus de munir la première d'une lèvre ou épaulement, on peut l'amincir au bord à une profondeur préférablement égale à l'épaisseur totale de l'empeigne. Dans ce cas, la partie retroussée au montage pourra être rafraîchie presque à fleur du milieu de la surface de la première, ce qui la mettra aussi au niveau du dessus de la partie couchée à plat sur le bord de la première, donnant par suite une surface bien égale pour l'affichage de la seconde.
En étirant l'empeigne dé manière à en laisser le bord debout sur la première, surtout quand celle-ci est munie d'une lèvre ou épaulement, cela fait sortir d'entre les diverses couches de matière dont se compose l'empeigne, aussi bien que d'entre ces couches et la première, toute la colle qui est de trop et la dépose sur ces parties-la de l'ouvrage qui seront rognées
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ultérieurement, éliminant ainsi ces exsudations de colle qui, jusqu'ici, restaient sur le fond de la chaussure et nuisaient a un affichage convenable de la seconde.
De préférence, en montant les flancs de la chaussure depuis la piqûre du bout rapporté jusqu'à l'avant du siège du talon, la partie en bordure de l'empeigne est étirée de point en point en hauteur de la forme d'abord, puis de dehors en dedans par en dessus du bord aminci de la première et, enfin, de haut en bas pour la faire entrer dans l'angle formé par ledit bord et la lèvre montante et en laisser la marge intérieure debout sur la première. Cela fait, chaque portion d'empeigne est fixée à la lèvre montante au moyen d'un crampon chasse travers cette lèvre et l'empeigne, dans un plan situé un peu en dessus de la surface de la première.
Un tel système de montage empêche l'empeigne de frotter, comme ci-devant, sur le bord de la premiere en la tirant vers 1'intérieur et il reste alors assez de colle dans le joint pour obtenir une bonne adhésion des faces enduites, contrairement a ce qui arrive lorsqu'on laisse porter l'empeigne sur le bord de la première durant le rabattage, le frottement faisant souvent sortir trop de colle du joint. Pendant que la partie en bordure de l'empeigne est tirée par en dessus du bord de la première, la lèvre de celle-ci tourne la marge intérieure de celle-là en haut, ce qui permet de coucher la marge extérieure par- faitement à plat sur le bord aminci de la première et confine les tuyaux à la partie retroussée de l'empeigne, laquelle se trouve alors placée partout à la même distance du bord du pavé de la forme.
Bien que le montage du bout de la chaussure puisse être effectué de la manière susindiquée, il vaut mieux utiliser pour cette opération des rabatteurs embrasse-bout l'aide desquels toute l'étendue du bout peut être refoulée en même
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temps de bas en haut sur les côtés et le devant de la partie correspondante de la forme et par-dessus le bord de la première. De préférence, les rabatteurs sont reculés après cette opération, puis la doublure et la contre-doublure, ainsi que la fourniture de bout dur, sont rognées jusqu'au ras de la lèvre de la première. Une couche de colle est appliquée ensuite sur les parties marginales de la première et de l'empeigne, après quoi celle-ci est tendue à point sur la forme.
Pour retenir l'empeigne dans cette position pendant qme la colle sèche, on peut avoir recours soit à des semences, soit a un fil a faufiler. Cependant, on verra par la suite qu'il est préférable d'employer un lien comme celui formant l'objet de la demande de brevet déposée en Belgique le 22 septembre 1929, sous le titre : "Nouveauprocédé de cordon- nerie et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé".
Ce lien est introduitsous les rabatteurs de la monteuse à chariots, puis serré par eux de haut en bas contre la partie repliée de l'empeigne pour la refouler dans l'angle que forment entre eux la lèvre et le bord de la première. Le lien est fixé dans cette position par quelques semences après le retrait des rabatteurs, et il est laissé dans cet état jusqu'à ce que la colle ait fini de sécher.
On évite ainsi la formation de tuyaux dans la partie rabattue de l'empeigne, tandis que le retroussement de celle-ci facilite le rafraîchissage. Apres avoir donné à la colle du montage le temps de sécher, le lien est enlevé, puis la lvre et la partie de l'empeigne collée dessus sont rognées, l'excédent de colle déposé sur la chaussure tombant dans les débris.
Le couteau rafraîchisseur fait sa coupure essentiellement dans le plan de la face externe de la partie milieu de la première, de sorte que les crampons d'arrêt chassés dans les côtés de l'empeigne disparaissent également. Quant au rafraîchissage de la cambrure, il peut être effectué comme
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à l'avant-pied, les crampons d'arrêt chassés dans cette partie de la chaussure tombant par conséquent dans les débris.
Toutefois, il est recommandé de ne pas enlever ces crampons, parce qu'ils donneront à l'empeigne, ala doublure et au contrefort un surcroît de solidité. Le couteau rafraîchisseur agira alors dans un plan situé en dehors desdits crampons, et comme ces derniers sont chassés de facon à ne pas percer de part en part la face interne de la première, tout danger de leur venue en contact avec le pied est supprimé. De plus, étant confinés à la cambrure, ils n'affectent en rien la souplesse de la chaussure.
Le rafraichissage terminé, le dessous de la chaussure, constitué par l'empeigne et la première présente, à 1'avant-pied une surface parfaitement unie pour la pose de la seconde; d'autre part, les lèvres de .la première, laissées intactes en cambrure, ménagent entre elles un logement pour un cambrion en acier.,
Afin de permettre à la colle de bien adhérer a la partie rabattue de l'empeigne, il est nécessaire de rendre celle-ci rugueuse, chose inutile quand elle est en cuir, velours ou en étoffe.
La semelle seconde peut être affichée sur l'empeigne et la première à l'aide d'une colle (par exemple, une colle à base de pyroxyline) ayant par elle-même assez de vertu pour tenir l'empeigne indissolublement unie à ladite semelle tant que la chaussure durera, ou bien à l'aide de toute autre colle appropriée; puis, après avoir extrait la forme de la chaussure, ladite semelle est cousue de part en part a la première et à l'empeigne. Quand la semelle est cousue ainsi, les crampons insérés en cambrure joueront un autre rôle important, celui d'obvier à tout danger de décoller plus ou moins l'empeigne a cet endroit en retirant la forme.
De préférence, comme expliqué dans la demande de brevet français du ? mars 1930, précitée, et en vue d'obtenir les bons résultats spécifiés, les surfaces de l'empeigne et de
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la première à réunir sont enduites de latex, c'est-à-dire d'une colle formée de globules de caoutchouc dispersés dans l'eau, et le montage est effectué pendant que cette colle est encore fraîche.
La chaussure fabriquée d'après le procédé illustré oi- contre comporte : unepremière dont le bord est aminci de manière à obtenir à cet endroit un évidement de profondeur approximativement égale a l'épaisseur totale des matériaux de l'empeigne, une empeigne repliée et collée par-dessus la partie amincie de la première, une seconde fixée par les bords à la surface de la partie de l'empeigne recouvrant la partie amincie de la première. De préférence, un morceau d'étoffe mince est interposé entre la première et la seconde non pas dans le but de combler un vide, ma.is simplement pour éviter le grincement de la chaussure.
En cambrure, les bords de la doublure et du contrefort sont fixés à demeure dans un évidement marginal pratiqua dans la première, et les portions intérieures desdits bords sont retroussées et assujetties par des attaches métalliques (des crampons, par exemple) à une lèvre unique découpée par en dedans de la première, les lèvres formées sur les deux côtés de la cambrure étant suf- fisamment espacées l'une de l'autre pour pouvoir loger un cambrion entre elles. En plus des crampons, on peut se servir de latex, ou autre colle appropriée, pour arrêter l'empeigne dans la position où elle est tendue à point par- dessus la première, mais la chose ne devient nécessaire que lorsaue le rafralchissage doit faire tomber les crampons dans les débris.
On peut aussi se dispenser de graver la première en cambrure et la fixation de l'empeigne en position définitive sur la forme peut être effectuée à l'aide de crampons chassés en rond dans l'ouvrage, avec ou sans en- collage préalable des surfaces a réunir, comme expliqué dans la demande de brevet français du 7 mars 1930, précitée.
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La première représentée ici est munie, tout le long du bord, d'un évidement dont la profondeur est égale approxima- tivement à l'épaisseur des matériaux de l'empeigne, et qui présente en largeur une surface assez étendue pour pouvoir y coller l'empeigne après l'avoir repliée par-dessus. A l'extrémité dedans de l'évidement susdit, la première est munie d'une double lèvre, de chaque côté.de l'avant-pied, mais en cambrure, elle ne possède qu'une seule lèvre. On verra que la double lèvre à l'avant-pied dépasse le niveau de la surface de la partie milieu de la première et se compose de deux sections qui ne se joignent pas à l'extré- mité du bout.
La lèvre unique forméeen cambrure sert à fixer l'empeigne à demeure à cette partie-la de la chaussure avec des crampons chassées à travers l'empeigne et la lèvre, et rivés sur le côté dedans de celle-ci. Empeigne et lèvre peuvent ainsi être couchées sur la cambrure de la semelle, ou par-dessus le crampon, sans avoir à rogner beaucoup de matière à cet endroit.
Au dessin ci-joint:
Fig. 1 montre, en perspective, la sorte de première utilisée pour la mise en oeuvre du nouveau procédé de fabrication ;
Fig. 2 et 3 sont des sections de cette première suivant les lignes II--II et III--III, respectivement, de fig. 1;
Fig. 4 est une vue du dessous de la chaussure après l'assemblage de la première et de l'empeigne sur la forme, et après le tirage en longueur;
Fig. 5 et 6 sont des vues en coupe illustrant le montage des flancs de la chaussure, les outils monteurs étant montrés de profil;
Fig. 7 est une perspective de la chaussure entièrement montée sur forme;
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Fig. 7a est une coupe détaillée, à plus grande échelle, par la ligne VIIa-VIIa de fig. 7 ; Fig. 8 est une autre coupe détaillée, à plus grande échelle, par la ligne VIII--VIII de fig. 7;
Fig. 9 est une perspective du dessous de la chaussure prêt àrecevoir la seconde;
Fig. 9a est une coupe détaillée, a plus grande échelle, par la ligne IXa--IXa de fig. 9;
Fig. 10 est une coupe détaillée, a plus grande échelle, de l'avant-pied de la chaussure après la pose de la seconde;
Fig. 11 est une vue analogue a la précédente, montrant la seconde réunie à la première et à l'empeigne par une couture de part en part ;
Fig. 12 est une perspective illustrant une modification apporées à la chaussure en cambrure;
Fig. 13 est une coupe détaillée, à plus grande échelle, par la ligne XIII-XVII de fig. 12.
Pour la fabrication d'une chaussure d'après le procédé illustré ci-contre, procédé par quoi l'empeigne enduite de colle est tendue à point par-dessus le bord également encollé de la semelle première, puis assujettie, par quelques endroits au moins et à l'aide d'attaches métalliques, à une lévre ou épaulement formé sur ladite semelle et devant être rogné à fleur de celle-ci avec l'empeigne et les attaches chassées dedans, on peut commencer par apprêter la première de la manière représentée fig. 1, 2 et 3.
Cette première, indiquée en 20 et préférablement en cuir, est fendue de dehors en dedans à partir de sa face de champ, sur une distance d'environ 1,25 cm., pour former à sa partie avant-pied une surface marginale 22 par-dessus laquelle le bord de la première sera replié, et fendu aussi en cambrure sur la même distance approximativement. Cette fente est pratiquée parallèlement, ou presque, à la face externe de la première
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et à une profondeur égalant a peu près l'épaisseur totale des matériaux de l'empeigne. Une moitié environ de la largeur de la patte ainsi découpée est rognée et le reste retroussé presque d'équerre au plan de la première pour former un épaulement ou lèvre 24.
C'est par en dessus de cette partie amincie du bord de la première que les matériaux d'empeigne seront étirés, puis fixés permanemment à ce bord, du moins a l'avant-pied, par de la colle seulement, le dessus de la partie rabattue de l'empeigne se trouvant pour ainsi dire au niveau du milieu de la surface de la première.
A noter que la lèvre 24 se prolonge, des deux côtes de l'avant-pied, jusqu'à l'extrémité du bout où elle présente une brèche 25 destinée à faciliter le retroussement de la lèvre 24 à cet endroit. En effet, il n'est pas nécessaire que la lèvre contourne le bout puisque l'empeigne ne doit pas y être.fixée par une couture à points continus.
D'autre part, la lvre 24 est omise en arrière de la ligne des flancs, mais le bord de la première est aminci pour former un épaulement 26 à cet endroit (fig. 3). En pratiquant une gravure 28 en dedans du bord de la première, on obtient, de chaque côté de celle-ci, une lèvre 30 qui part du devant de l'emboîtage et se continue tout le long de la cambrure et de l'avant-pied, la lévre 30 étant collée à ce dernier endroit àla lèvre 24 pour former une double lvre qui remonte de la première et présente une face externe ou épaulement perpendiculaire à la surface marginale 22.
Cette double lèvre est assez raide pour fournir un bon ancrage aux crampons du montage et pour ne pas être déplacée vers l'extérieur par la réaction de l'empeigne une fois ten- due. A la partie emboîtage de la première est fixée une pièce de renforcement 32, en carton-cuir ou analogue, dont l'avant-bord est taillé en sifflet.
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La première 20 ainsi préparée est fichée comme à l'ordinaire sur le pavé d'une forme 34, après quoi'une empeigne est assemblée sur cette forme, puis tirée en longueur, comme illustré fig. 4. Les matériaux d'empeigne peuvent consister en une doublure 36, une contre-doublure 38, un dessus 40 généralement en cuir. La partie arrière de la chaussure est munie d'un contrefort 42 et d'une doublure 44, qui peut être en cuir.
A un moment convenable avant de procéder au montage, le bord aminci 22 est enduit de latex des deux côtés de la première, comme aussi la face des parties marginales des matériaux d'empeigne qui viendra appuyer sur ledit bord 22 Toutefois, si l'on veut employer une colle de pyroxyline, cette colle sera appliquée sur la première et l'empeigne, mais d'un seul cote de la chaussure à la fois, juste avant de commencer le montage. En se servant d'une telle colle, il faut se garder d'en' laisser tomber sur la partie margi- nale des matériaux d'empeigne au-delà de leur point de contact avec un bord de la première, car la doublure adhérerait alors à la forme et durcirait l'empeigne a ces 'endroits. Cette précaution n'est pas nécessaire avec le latex qui est une colle souple ne produisant aucune adhérence préjudiciable de l'empeigne à la forme.
Pour le montage en cambrure et à l'avant-pied, l'empeigne est saisie par une pince 50 qui tire dessus en se soulevant et-qui en replie le bord par-dessus la première (fig. 5). La tuyère 52 du chasse-crampons s'engage ensuite sur la partie tendue de l'empeigne et la refoule en cet état jusqu'au fond de l'angle que forment entre eux le bord aminci 22 de la première et la lèvre 24, cette dernière accotant sur une pièce 54 jouant a la fois le rôle d'un pied-de-biche et d'une bouterolle (f ig. 6). Un crampon 56 est chasés maintenant à travers les diverses épaisseurs
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de l'empeigne et la double lèvre 24-30 a l'avant-pied, juste en dehors du plan occupé par le dessus de la partie milieu de la première.
En cambrure, les matériaux de lem- peigne seront repliés par-dessus le bord 22 de la première jusque contre l'épaulement 26 et la lèvre 30, puis fixés par des crampons à la lèvre, ainsi qu'il est montré fig. 7a. La partie interne du bord replié de l'empeigne restera donc debout par rapport à la partie couchée sur le bord aminci de la première.
On observera que, en montant l'avant-pied tel que sus- dit, l'empeigne est amenée par-dessus le bord de la semelle première sans la faire appuyer d'abord sur la surface de celle-ci à proximité du bord, et qu'elle est amenée ensuite en contact avec cette surface par la tuyère du chasse-cram- pons, laquelle se dirige obliquement vers un point situé en dedans du bord de la première. Il s'ensuit que la ten- dance à exprimer de la colle du joint est ici moins grande que lorsque le montage des flancs est exécuté sur une machine qui fait frotter l'empeigne contre le bord de la première pour la rabattre progressivement vers l'intérieur à partir de ce bord.
Ce montage des côtés de la cambrure et de l'avant-pied peut être effectué commodément avec une machine comme celle décrite au brevet français du 13 juillet 1927 (n 63.697).
Bien que l'opération de montage que l'on vient de décrire puisse être continuée autour du bout de la chaussure, comme certains fabricants préfèrent peut-être le faire, il vaut mieux employer, pour le montage du bout, des rabatteurs pareils à ceux d'une monteuse à chariots. Avant de commencer ce travail, une fourniture de bout dur 56 est introduite entre les matériaux d'empeigne au bout de la chaussure.
On verra par fig. 7 qu'on s'est servi de rabatteurs embrasse- bout pour refouler de bas en haut et par en dessus de la
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première le devant de l'empeigne et son bout dur, de même que pour serrer le bord retroussé de l'empeigne contre la lèvre 24 de la première. Apres avoir imparti à l'avant- bout de l'empeigne le galbe qu'il doit avoir, les rabat- teurs sont reculés, puis la matière superflue rognée tant de, la doublure que de la contre-doublure et du bout dur. Oela fait, le bord 22 de la première et les diverses couches de l'empeigne sont passés à la colle, après quoi l'empeigne est refoulée de nouveau vers l'intérieur et tenue par des attaches provisoires contre ledit bord et contre l'épaulement 24 pen- dant que la colle sèche. Le bout représenté fig.
S est supposé avoir été traité ainsi. Bien que l'empeigne puisse être arrêtée de diverses manières - par exemple, au moyen d'un faufilage ou par des semences implantées dans la forme à travers l'empeigne et la première - il est préférable d'employer à cette fin le lien formant l'objet de la demande de brevet belge du 22 septembre 1929, précitée. Oe lien, illustré fig. 7 et S, consiste en une pièce en forme de fer à cheval prise dans un métal approprier préférablement de l'acier, et munie de deux portions, 60 et 62, faisant un angle aigu entre elles, la première étant faite pour porter à plat sur la partie de l'empeigne rabattue par-dessus le bord 22 de la première, et la seconde faite pour serrer la partie montante de l'empeigne dans l'angle formé par ledit bord 22 et l'épaulement 24.
A la jonction des deux parties 60 et 62 du lien sont peréés des trous à semences 64, et la portion 62 attenante à ces trous est cannelée afin d'obtenir des rainures tronconiques 66 qui servent à guider la pointe de chaque semence jusque dans son trou 64. Avant d'arrêter le montage du bout de la chaussure, les rabatteurs de la monteuse à chariots sont reculés, puis le lien est mis en place en introduisant son rebord 60 sous les rabatteurs.
Oeux-ci sont avancés ensuite et serrés de haut en bas pour
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faire appuyer le lien contre la partie rabattue de l'empeigne ét la lèvre 24. Des semences sont maintenant chassées dans plusieurs des trous 64, la tête de chacune venant appuyer sur le dessus. des portions montantes 62 pour tenir le lien fermement contre la partie rabattue de l'empeigne. Quelques semences suffisant pour tenir le lien dans la position qu'il faut jusqu'à ce que la colle ait fini de sécher. Cependant, comme il convient de pouvoir varier à volonté l'emplacement des semences, le lien est muni de préférence d'un grand nombre de trous 64. Le montage de la partie emboîtage de la chaussure peut s'effectuer de toute façon connue, par exemple comme illustré fig. 7.
Cette dernière opération achevée, la chaussure est laissée assez longtemps en cet état pour permettre à la colle de faire bonne prise et à l'empeigne de se bien mouler sur le corps de la forme, aprs quoi le lien serre-bout est enlevé, chose facile à faire en saisissant les têtes des semences avec un instrument ad hoc qu'on fait appuyer sur la portion 62 du lien pour en extraire chaque semence.
On peut maintenant procéder au rafraichissage, opération consistant à rogner les parties saillantes de la lvre des matériaux d'empeigne de manière à faire tomber avec elles toute la colle exprimée d'entre les surfaces enduites, la coupure étant faite d'un côté à l'autre de la ligne des doigts, à peu prés au niveau du dessus de la partie de l'empeigne qui empiète sur le bord de la première et aussi, préférablement, dans le plan du milieu de la première et en dedans de la rangée des crampons 56 chassés dans l'avant-pied de la chaussure. On obtient ainsi à ce dernier endroit une surface parfaitement lisse pour la pose de la semelle d'usure (seconde).
Quoique la partie cambrure de la chaussure puisse être rafraîchie tout comme la partie avant-pied, il est préférable de rogner, par en dehors de la rangée des crampons
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56, les parties saillantes des matériaux d'empeigne et de la lèvre pour que lesdits crampons restent dans la cambrure afin de fixer l'empeigne plus solidement à la première à cet en- droit, et dans le but aussi de ménager entre eux un logement pour le cambrion 70. De fait, l'empeigne ou la lèvre demande très peu de rafraîchissage en cambrure, vu que la lèvre peut être recouchée dans la gravure et l'empeigne placée par- dessous ou par-dessus ledit cambrion.
De préférence, la surface des parties marginales de l'empeigne rabattues sur le bord de la semelle première, tout autour de'-la chaussure, depuis un côté du devant de l'emboîtage jusqu'au côté opposé, est passéé à la râpe pour la rendre rugueuse et donner par 1à meilleure prise à la colle employée . pour la fixation de la semelle seconde. La partie milieu du dessous de la chaussure ainsi conditionnée peut être recouverte, à l'avant-pied, d'un morceau d'étoffe mince 72 pour éviter tout grincement de la chaussure.
Oela fait, la seconde 74, enduite d'une couche de colle appropriée, est appliquée sur la chaus- sure après avoir enduit de même le bord rabattu de l'empeigne, puis chaussure et semelle sont pressées l'une contre l'autre et tenues sous pression assez longtemps pour permettre à la colle de faire prise. Cette opération est illustrée fig. 10.
La colle employée peut être de nature à assurer à elle seule la fixation permanente de la seconde àl'empeigne (par exemple, une colle à base de pyroxyline), ou bien ladite semelle peut être fixée préalablement à la chaussure au moyen d'une telle colle ou avec une autre colle (par exemple, la dissolution de caoutchouc employée aujourd'hui pour l'affichage des semelles).
La forme peut maintenant être extraite de la chaussure et la seconde cousue de part en part, à points de chaînette ou à points de navette, chaque point 76 traversant d'abord la semelle ou une gravure y ménagée, puis l'empeigne et le bord de la première (fig. 11). Finalement, la chaussure sera
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munie d'un talon bois, ou autre, et finie comme à l'ordinaire.
On verra par fig. 12 que la première peut être laissée intacte, c'est-à-dire sans gravure, en arrière de la ligne des doigts et que la pièce 32 peut être remplacée par une pièce de renforcement 78 qui se prolonge jusqu'à ladite ligne. Le montage de la partie contrefort de la chaussure ainsi préparée peut être exécuté sur-une machine du type décrit au brevet français du 13 juillet 1928 (n 658.350), cette machine chassant des crampons 80 à travers l'empeigne tendue et jusque dans la première, et les pattes de ces crampons étant recourbées dans le corps de la première sans en percer la face interne'(voir fig. 13). Le reste de la fabrication'peut être-effectué de la manière susindiquée.
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"Improved shoe and its method of manufacture" In its patent application filed in France on March 1, 1930, under the title: "Nouveauprocédé de shoemaking and the improved shoe by derivative" the applicant described a new method of manufacturing mounted shoes glue, consisting in first coating the marginal parts of the upper and the first with a layer of glue formed of rubber globules dispersed in water, then stretching the upper to point on the form while this glue is still fresh, finally to prevent the upper from slackening during the drying of the glue by stopping it with fasteners driven out so as not to cross the internal face of the first,
these fasteners being preferably removed when the glue is dry.
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The present invention aims to create a manufacturing method that is just as advantageous as the method forming the object (of the aforementioned patent application, but better suited to the needs of clothing houses which are not equipped to perform at best one or more of the operations involved in the implementation of this method The new manufacturing method described below recommends both the ease and speed with which the sidewalls of the boot can be fitted to the last, and the way quite convenient from which to refresh the upper, the product obtained being of the highest quality in all respects.
The invention also aims to provide the loom with a process for the manufacture of glue-fitted shoes whereby not only the formation of pipes in the folded-down part of the upper is avoided, but the shoe is completely free of everything. excess glue and the front of its underside has a surface on which the outsole (second) can be applied perfectly flat without requiring any filling. In addition, the fasteners driven into the sides of the upper, at the forefoot and at the arch, have no chance of piercing the inner face of the first.
Until now, a pyroxylin-based glue has been used for mounting the shoes in question. After coating the insole and the upper with it, this one was folded over the edge of the one in the arch and the forefoot, from one side of the front of the shoe casing to the opposite side, after which seeds were chased through the upper and the first and into the block of the form to prevent the upper from slackening during the drying of the glue, these seeds, however, only being embedded half in /
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the item so that they can be easily pulled out once the upper has been welded to the first.
However, maintaining the comb in the position where it is stretched over the form requires a multitude of seeds and, despite this, it does not lay as flat as it should on the edge of the former. Likewise, once the overhang of the vamp is folded over the first, the circumference of its marginal part is necessarily shorter than it was before assembly. Also, the formation of pipes here and there in the edge of the upper is very difficult to avoid.
In some places, these pipes often extend to the edge of the block of the form and, if the glue used is based on pyroxyline, the folds appearing in the portion of the upper folded over the form during assembly become permanent when this glue dries. The result is that when, with the seeds torn off, the folded-down part of the upper is passed through a grater to make it rough and thus give better grip to the glue used to weld the second sole to the shoe, the folds or pipes in question. not only make rasping difficult, but if they are prominent, the rasp is liable to pierce the upper where said folds or pipes appear, thereby compromising the strength of the weld of the second sole to the first.
There is more. When the seeds from the assembly are pulled up, they fly around, falling on the ground, on work benches, on carts, and pose a threat to the shoes in process and to the workers. Finally, the repeated insertion of so many seeds in the forms of manufacture soon puts them out of service, their repair or their renewal correspondingly increasing the cost price of the manufactured articles.
The folding of the upper over the block of the shape expresses the pyroxyline glue which is too much between the
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various layers of material from which the upper is made, as well as between the lining and the insole, and this excess deposits on the surface of the latter, all along the edge of the folded portion of the vamp. On drying, these glue deposits form lumps which it is difficult to remove and which, apart from being completely removed, will cause the shoe to creak after fitting the second sole. They also produce inequalities on said sole which give the shoe an unsightly appearance.
Finally, as the pressure exerted on the upper by common fitting methods tends to exp, use too much glue or push it back into the interstices of the materials of the shoe, there is therefore not enough left in the joints to well weld the upper to the first.
By mounting the sides of the forefoot or the arch of a shoe with pyroxylin wrap, the worker is forced to coat and only mount one side of the upper to the upper. times, as this glue dries quickly, which requires repeated handling of the shoe.
On the other hand, when the wings of the buttress encroach on the arch and the lining of the quarters is made of leather, which is often the case in the type of manufacture mentioned above, it is difficult to fix the upper, buttress and lining exactly in the position that must be compared to the first one only with glue. Indeed, the buttress is generally provided with a glazed surface on which the glue takes badly, apart from making this surface rough; as the leather of the lining is also finished on one side if not both, it must be grated equally so that the glue adheres to it well.
The invention also comprises a manufacturing process overcoming the defects of the known processes and moreover ensuring that other important advantages are obtained.
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In the manufacture of a shoe by the method illustrated opposite, the marginal parts of the upper material which must be folded over the first and secured in place at the edge of the latter are coated with glue, this operation coming from after assembling the insole and the vamp on the last and after the draw lengthwise. The glued parts of the upper are then folded over the first so as to leave the inner margin of the former standing on it, after which said protruding part is fixed in place (to avoid any loss of tensian during that the glue dries) by means of seeds driven out so as not to pierce the first through and through. Once the glue dries, the rising portion of the upper is refreshed.
It is therefore important that the inside margin of the folded edge of the upper is rolled up from the pad of the first and kept in this position in order to be able to trim it more easily to remove from the shoe the upper portion in which the large pipes appear. which is difficult to avoid when the upper is lying flat on the first.
The assembly is preferably stopped with crampons so placed that their heads press on the vamp and hold a portion of its marginal part flat on the first and another portion standing on it, the legs of each crampon being anchored in the upper. These crampors can be left in the shoe to consolidate the fit, but they will be removed to obtain, if necessary, a shoe entirely devoid of metal fasteners at the forefoot only, or at the forefoot and in camber.
Preferably, in order to facilitate the roll-up of the inner margin of the folded edge of the upper during the folding of this edge over the insole, on the surface of the latter is formed a transverse shoulder situated at a
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given distance from edge. The edge portion of the upper is driven back into the angle between said shoulder and the edge of the sole, then fixed in this position using crampons or other types of fasteners.
This done, the upturned part of the upper is cropped almost flush with the top of the part lying flat on the edge of the insole.
The shoulder in question may consist of a lip or rib which goes up from the premieie and to which the upper will be fixed in the position in which it is rolled up.
If this binding is operated with crampons, these crampons will be driven through the upper and the lip, then riveted to the rib 'inside the latter in order to force the upper to keep, while the glue dries, the position. to which she was brought over the edge of the first. When the lip and upper are refreshed almost flush with the portion of the upper folded over the edge of the insole, the mounting clips fall into the debris.
In addition to providing the first with a lip or shoulder, it can be made thinner at the edge to a depth preferably equal to the total thickness of the upper. In this case, the part rolled up during assembly can be refreshed almost flush with the middle of the surface of the first, which will also put it at the level of the top of the part lying flat on the edge of the first, thus giving a very even surface for the display of the second.
By stretching the upper so as to leave the edge upright on the first, especially when the latter has a lip or shoulder, it pushes out of the various layers of material that make up the upper, too. although between these layers and the first, all the glue that is too much and deposits it on these parts of the work which will be trimmed
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subsequently, thereby eliminating those glue exudations which heretofore remained on the bottom of the shoe and interfered with a suitable display of the second.
Preferably, by raising the sides of the shoe from the stitching of the toe cap to the front of the heel seat, the edge part of the upper is stretched from point to point in height of the last first, then from outside to inside from above the thinned edge of the first and, finally, from top to bottom to bring it into the angle formed by said edge and the rising lip and leave the inside margin standing on the first. This done, each portion of the upper is fixed to the rising lip by means of a crampon driving through this lip and the upper, in a plane situated a little above the surface of the first.
Such a mounting system prevents the upper from rubbing, as above, on the edge of the first by pulling it inwards and there is then enough glue left in the joint to obtain good adhesion of the coated faces, unlike what happens when you let the upper wear on the edge of the insole during the folding, the friction often causing too much glue to come out of the joint. While the edge part of the upper is pulled from above the edge of the insole, the lip of the latter turns the inner margin of the former upwards, which allows the outer margin to lie perfectly at the bottom. flat on the thinned edge of the first and confines the pipes to the upturned part of the upper, which is then placed everywhere at the same distance from the edge of the pad of the form.
Although the fitting of the toe of the shoe can be carried out in the aforementioned manner, it is better to use for this operation the toe reels with the help of which the entire extent of the toe can be driven back at the same time
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time from the bottom up to the sides and front of the corresponding part of the shape and over the edge of the first. Preferably, the reels are moved back after this operation, then the lining and the against-lining, as well as the supply of hard end, are trimmed to the level of the lip of the first. A layer of glue is then applied to the marginal parts of the insole and the upper, after which it is stretched to the point on the last.
To hold the upper in this position while the glue dries, either seeds or a thread can be used. However, it will be seen later that it is preferable to use a link such as that forming the subject of the patent application filed in Belgium on September 22, 1929, under the title: "Nouveauprocédé de cordonerie et device pour la implementation of this method ".
This tie is introduced under the reels of the carriage fitter, then tightened by them from top to bottom against the folded part of the vamp to push it back into the angle formed between them by the lip and the edge of the vamp. The tie is fixed in this position by a few seeds after removing the reels, and it is left in this state until the glue has finished drying.
This prevents the formation of pipes in the folded part of the upper, while the roll-up of the latter facilitates cooling. After giving the glue on the assembly time to dry, the link is removed, then the lip and the part of the upper stuck on it are trimmed, the excess glue deposited on the shoe falling into the debris.
The refreshing knife makes its cut essentially in the plane of the outer face of the mid section of the insole, so that the stop studs driven into the sides of the vamp also disappear. As for the refreshing of the camber, it can be carried out as
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in the forefoot, the stop crampons driven out in this part of the shoe consequently falling into the debris.
However, it is recommended that you do not remove these studs, as they will give the upper, lining and heel counter extra strength. The refreshing knife will then act in a plane located outside said crampons, and as the latter are driven out so as not to pierce through the internal face of the first, any danger of their coming into contact with the foot is eliminated. In addition, being confined to the arch, they in no way affect the flexibility of the shoe.
When refreshing is finished, the underside of the shoe, made up of the upper and the first, has a perfectly smooth surface at the forefoot for fitting the second; on the other hand, the lips of the first, left arched intact, provide between them a housing for a steel shank.,
In order to allow the glue to adhere well to the folded-down part of the upper, it is necessary to make it rough, something useless when it is made of leather, velor or fabric.
The second sole can be displayed on the upper and the first with the aid of an adhesive (for example, a pyroxylin-based glue) having by itself enough virtue to hold the upper indissolubly united to said sole as long as the shoe will last, or using any other suitable glue; then, after having extracted the shape of the shoe, said sole is sewn right through to the insole and to the upper. When the sole is sewn in this way, the camber-inserted crampons will play another important role, that of preventing any danger of more or less taking off the upper at this location by removing the last.
Preferably, as explained in the French patent application of? March 1930, supra, and in order to obtain the good results specified, the surfaces of the upper and
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the first to join together are coated with latex, that is to say with an adhesive formed of rubber globules dispersed in water, and the assembly is carried out while this adhesive is still fresh.
The shoe manufactured according to the process illustrated opposite comprises: a first the edge of which is thinned so as to obtain at this place a recess of depth approximately equal to the total thickness of the materials of the upper, a folded and glued upper over the thinned part of the first, a second fixed by the edges to the surface of the part of the upper covering the thinned part of the first. Preferably, a piece of thin fabric is interposed between the first and the second not for the purpose of filling a void, but simply to prevent squeaking of the shoe.
In camber, the edges of the lining and the buttress are permanently fixed in a marginal recess made in the first, and the interior portions of said edges are turned up and secured by metal fasteners (crampons, for example) to a single cut lip from within the first, the lips formed on the two sides of the arch being sufficiently spaced from one another to be able to accommodate a shank between them. In addition to the studs, latex, or other suitable glue, can be used to stop the upper in the position where it is tightly stretched over the first, but this only becomes necessary when the refreshing needs to drop. studs in the debris.
It is also possible to dispense with engraving the insole in camber and the fixing of the upper in the final position on the last can be carried out using studs driven round in the work, with or without prior gluing of the surfaces. to be combined, as explained in the French patent application of March 7, 1930, cited above.
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The first shown here is provided, all along the edge, with a recess, the depth of which is approximately equal to the thickness of the materials of the upper, and which has in width a surface large enough to be able to stick to it. upper after having folded it over. At the inside end of the aforementioned recess, the first is provided with a double lip, on each side of the forefoot, but in camber, it has only one lip. It will be seen that the double lip in the forefoot protrudes above the level of the surface of the middle part of the first and consists of two sections which do not join at the end of the toe.
The unique cambered lip serves to secure the upper permanently to this part of the shoe with studs driven through the upper and the lip, and riveted to the inside side of it. Upper and lip can thus be lying on the arch of the sole, or over the crampon, without having to trimming a lot of material there.
In the attached drawing:
Fig. 1 shows, in perspective, the kind of first used for the implementation of the new manufacturing process;
Fig. 2 and 3 are sections of this first along lines II - II and III - III, respectively, of fig. 1;
Fig. 4 is a view of the bottom of the shoe after the assembly of the insole and the upper on the last, and after the lengthwise draw;
Fig. 5 and 6 are sectional views illustrating the mounting of the sidewalls of the boot, the assembly tools being shown in profile;
Fig. 7 is a perspective of the shoe completely mounted on the form;
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Fig. 7a is a detailed section, on a larger scale, by line VIIa-VIIa of fig. 7; Fig. 8 is another detailed section, on a larger scale, by the line VIII - VIII of fig. 7;
Fig. 9 is a perspective of the underside of the shoe ready to receive the second;
Fig. 9a is a detailed section, on a larger scale, by line IXa - IXa of fig. 9;
Fig. 10 is a detailed section, on a larger scale, of the forefoot of the shoe after the second has been fitted;
Fig. 11 is a view similar to the previous one, showing the second joined to the first and the vamp by a seam from side to side;
Fig. 12 is a perspective illustrating a modification made to the arched shoe;
Fig. 13 is a detailed section, on a larger scale, by line XIII-XVII of FIG. 12.
For the manufacture of a shoe according to the process illustrated opposite, process by which the upper coated with glue is stretched to the point over the edge also glued on the first sole, then secured, in at least a few places and using metal fasteners, to a lip or shoulder formed on said sole and having to be trimmed flush with the latter with the upper and the fasteners driven into it, one can begin by preparing the first in the manner shown fig. 1, 2 and 3.
This insole, indicated at 20 and preferably in leather, is split from outside to inside from its field face, over a distance of about 1.25 cm., To form at its forefoot part a marginal surface 22 by above which the edge of the first will be folded over, and also split in camber over the same distance approximately. This slit is made parallel, or almost, to the outer face of the first
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and to a depth approximately equal to the total thickness of the materials of the upper. About half of the width of the tab thus cut is trimmed and the rest rolled up almost square to the plane of the first to form a shoulder or lip 24.
It is from above this thinned part of the edge of the insole that the materials of the upper will be stretched, then fixed permanently to this edge, at least at the forefoot, by glue only, the top of the folded-down part of the vamp is almost at the level of the middle of the surface of the insole.
Note that the lip 24 extends from both sides of the forefoot to the end of the end where it has a gap 25 intended to facilitate the upturning of the lip 24 at this location. Indeed, it is not necessary that the lip goes around the toe since the upper must not be fixed there by a continuous stitch seam.
On the other hand, lip 24 is omitted behind the line of the flanks, but the edge of the first is thinned to form a shoulder 26 at this point (fig. 3). By making an engraving 28 inside the edge of the first, one obtains, on each side of the latter, a lip 30 which starts from the front of the casing and continues all along the arch and the front. foot, the lip 30 being glued at the latter location to the lip 24 to form a double lip which rises from the first and has an outer face or shoulder perpendicular to the marginal surface 22.
This double lip is stiff enough to provide good anchorage to the mount's crampons and not to be displaced outward by the reaction of the upper when tensioned. To the casing part of the first is fixed a reinforcing part 32, made of cardboard-leather or the like, the front edge of which is cut into a whistle.
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The first 20 thus prepared is stuck as usual on the pad of a form 34, after which a vamp is assembled on this form, then pulled lengthwise, as illustrated in fig. 4. The upper materials may consist of a lining 36, a back lining 38, an upper 40 generally of leather. The rear part of the shoe is provided with a buttress 42 and a lining 44, which may be made of leather.
At a suitable moment before proceeding with the assembly, the thinned edge 22 is coated with latex on both sides of the first, as also the face of the marginal parts of the upper materials which will come to rest on said edge 22 However, if one wants to use pyroxyline glue, this glue will be applied to the insole and the upper, but on one side of the shoe at a time, just before starting the assembly. When using such a glue, care must be taken not to let it fall on the marginal part of the upper materials beyond their point of contact with one edge of the upper, as the liner would then adhere. to shape and harden the upper in those places. This precaution is not necessary with the latex which is a flexible adhesive which does not produce any detrimental adhesion of the upper to the shape.
For the camber and forefoot mounting, the upper is gripped by a clamp 50 which pulls on it while lifting and which folds the edge over the first (FIG. 5). The nozzle 52 of the crampon punch then engages the taut part of the vamp and drives it back in this state to the bottom of the angle formed between them the tapered edge 22 of the insole and the lip 24, this last leaning on a piece 54 playing both the role of a presser foot and a snap (fig. 6). A crampon 56 is now chased through the various thicknesses
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of the vamp and the 24-30 double lip at the forefoot, just outside the plane occupied by the top of the middle part of the first.
In camber, the materials of the comb will be folded over the edge 22 of the first to against the shoulder 26 and the lip 30, then fixed by crampons at the lip, as shown in fig. 7a. The inner part of the folded edge of the upper will therefore remain upright compared to the part lying on the thinned edge of the first.
It will be observed that, by raising the forefoot as aforesaid, the upper is brought over the edge of the sole without first making it press on the surface of the latter near the edge, and that it is then brought into contact with this surface by the nozzle of the crampons, which runs obliquely towards a point situated inside the edge of the first. It follows that the tendency to express glue from the seal is here less than when the mounting of the sidewalls is carried out on a machine which rubs the upper against the edge of the insole to gradually fold it back towards the edge. interior from this edge.
This mounting of the sides of the arch and of the forefoot can be carried out conveniently with a machine such as that described in the French patent of July 13, 1927 (No. 63,697).
Although the fitting operation just described can be continued around the toe of the shoe, as some manufacturers may prefer to do, it is better to use, for fitting the toe, reel like those of a forklift fitter. Before starting this work, a hard toe provision 56 is introduced between the upper materials at the toe of the shoe.
We will see by fig. 7 that we used tie-backs to push back from the bottom up and over the
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first the front of the vamp and its hard toe, as well as to tighten the upturned edge of the vamp against the lip 24 of the first. After having imparted to the forefoot of the upper the curve it should have, the folds are moved back, then the superfluous material trimmed both from the lining, the lining and the hard toe. This done, the edge 22 of the insole and the various layers of the upper are glued, after which the upper is pushed back inwards and held by temporary ties against said edge and against the shoulder. 24 while the glue dries. The end shown in fig.
S is assumed to have been treated this way. Although the upper can be secured in various ways - for example, by means of basting or by seeds implanted in the form through the upper and the first - it is preferable to employ the tie forming for this purpose. the subject of the Belgian patent application of September 22, 1929, cited above. Oe link, illustrated in fig. 7 and S, consists of a piece in the shape of a horseshoe taken from a suitable metal, preferably steel, and provided with two portions, 60 and 62, forming an acute angle between them, the first being made to bear flat on the part of the upper folded over the edge 22 of the first, and the second made to tighten the rising part of the upper in the angle formed by said edge 22 and the shoulder 24.
At the junction of the two parts 60 and 62 of the link are drilled seed holes 64, and the portion 62 adjoining these holes is grooved in order to obtain frustoconical grooves 66 which serve to guide the tip of each seed into its hole 64. Before stopping the fitting of the toe of the boot, the reelers of the carriage fitter are moved back, then the link is put in place by introducing its rim 60 under the reels.
These are then brought forward and squeezed up and down to
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make the link press against the folded-down part of the upper and the lip 24. Seeds are now driven out into several of the holes 64, the head of each pressing on the top. rising portions 62 to hold the link firmly against the folded-down portion of the vamp. A few seeds enough to hold the tie in the right position until the glue has finished drying. However, since it is advisable to be able to vary the location of the seeds at will, the link is preferably provided with a large number of holes 64. The fitting of the fitting part of the boot can be carried out in any known manner, for example. example as illustrated in fig. 7.
This last operation completed, the shoe is left long enough in this condition to allow the glue to take a good hold and the upper to mold itself well to the body of the last, after which the toe-tie is removed. easy to do by grasping the heads of the seeds with an ad hoc instrument which is made to press on the portion 62 of the link to extract each seed.
We can now proceed with refreshing, an operation consisting in trimming the protruding parts of the lip of the upper materials so as to drop with them all the glue expressed between the coated surfaces, the cut being made from side to side. other of the line of the fingers, approximately at the level of the top of the part of the vamp which encroaches on the edge of the first and also, preferably, in the plane of the middle of the first and inside the row of crampons 56 driven into the forefoot of the shoe. A perfectly smooth surface is thus obtained at the latter location for fitting the outsole (second).
Although the arch part of the shoe can be refreshed just like the forefoot part, it is preferable to trim, by outside the row of crampons.
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56, the protruding parts of the materials of the upper and the lip so that said crampons remain in the arch in order to fix the upper more firmly to the insole at this place, and also with the aim of providing a housing between them for the shank 70. In fact, the upper or the lip requires very little refreshing in the arch, since the lip can be recouched in the engraving and the upper placed below or over said shank.
Preferably, the surface of the marginal portions of the upper folded over the edge of the insole all around the shoe, from one side of the front of the casing to the opposite side, is rasped to roughen it and give the glue used better grip. for fixing the second sole. The middle part of the underside of the shoe thus conditioned can be covered, at the forefoot, with a piece of thin fabric 72 to prevent any squeaking of the shoe.
This done, the second 74, coated with a layer of suitable glue, is applied to the shoe after coating the folded edge of the upper in the same way, then the shoe and sole are pressed against each other and held under pressure long enough to allow the glue to set. This operation is illustrated in fig. 10.
The glue used may be such as to ensure on its own the permanent attachment of the second to the upper (for example, a pyroxylin-based glue), or else said sole may be previously attached to the shoe by means of such a glue or with another glue (for example, the rubber dissolution used today for the display of soles).
The last can now be extracted from the shoe and the second sewn right through, with chain stitches or shuttle stitches, each point 76 first passing through the sole or an engraving made there, then the upper and the edge. of the first (fig. 11). Eventually the shoe will be
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provided with a wooden heel, or other, and finished as usual.
We will see by fig. 12 that the first can be left intact, that is to say without engraving, behind the line of the fingers and that the part 32 can be replaced by a reinforcing part 78 which extends to said line. The assembly of the buttress part of the boot thus prepared can be performed on a machine of the type described in the French patent of July 13, 1928 (n 658,350), this machine driving crampons 80 through the taut upper and into the first , and the legs of these crampons being curved into the body of the first without piercing the internal face '(see fig. 13). The rest of the manufacturing can be done in the above manner.