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"PERFECTIONNEMENTS AUX CHAUSSURES ET A LEUR PROCEDE DE
FABRICATION" et à leur fabrication.
L'un des buts de la présente invention est de faire une chaussure qui peut, si on le désire, avoir l'aspect d'une chaussure à une seule semelle telle que celles cousues "chausson" et qui cependant est réellement du type à deux semelles. Lorsque l'on n'utilise pas de semelle première, la chaussure est à une seule semelle avec le dessus fixé sur la semelle de telle façon qu'il est absolument possible d'utiliser de la colle pour fixer la semelle en position.
La chaussure peut, si on le désire, être à semelle débordante qui peut comporter une décoration imitant la couture de trépointe, le détachage des points ou le passage à la roulette.
La chaussure est pourvue d'une semelle extérieure,. le dessus étant mis sur la forme et fixé à un élément en forme de nervure qui peut être porté on non par une semelle première,
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la semelle étant faite de façon à venir porter et s'enclen- cher sur le dessus et sur la nervure et à recouvrir et cacher les moyens grâce auxquels le dessus et la nervure sont fixés l'un à 1'autre. La semelle ou la semelle extérieure est de préférence fixée au moyen de colle mais, les parties sont faites de telle façon qu'il n'est pas nécessaire de rendre les parties rugueuses pour assurer l'a- dhésion convenable de la colle à l'une quelconque des parties. La semelle peut toutefois être fixée par piqûre ou de toute autre façon, si on le désire.
D'autres avantages et particularités de l'invention ressortiront de la description qui va en être faite, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :
Les figs. 1 et 2 sont des vues en plan, la fige 1 étant une vue partielle, représentant différentes formes de semelle extérieure qu'il est possible d'utiliser.
La fig. 3 est une coupe de détail suivant la ligne 3-3 de la fig.l.
La fig. 4 est une vue de détail en perspective, partie en coupe, de la partie bord d'un type de semelle première pouvant être utilisé.
La fig. 5 est une vue analogue à la fig. 4 mais montrant le dessus fixé à la lèvre de la semelle première.
La fig. 6 est une vue de détail montrant la semelle extérieure et la chaussure sur forme, près l'une de l'autre, avant de fixer la semelle extérieure en place.
La fig. 7 est une coupe de détail montrant la semelle extérieure collée en place et soumise à une pression pendant que la colle fait prise.
La fig. 8 est une coupe de détail montrant la
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la semelle première, le dessus, la couture intérieure et la semelle extérieure dans la chaussure terminée.
La fig. 9 est une coupe de détail représentant un système différent de semelle première.
La fig. 10 est une vue de détail en perspective du bout d'une chaussure avec bord débordant, faite confor- mément à l'invention.
La fig. Il est une coupe analogue à la fig. 3 mais représentant une variante.
La figé 12 est une coupe analogue à la fig. 8 mais représentant la semelle extérieure de la figé 11.
La fig. 13 représente en perspective la partie avant d'une semelle première d'une autre forme.
La fig. 14 est une vue du mode de réalisation de la fig. 13 mais avec une couche de renforcement partiellement appliquée sur celui-ci.
Les figs. 15 et 16 sont des coupes de détail suivant les lignes 15-15 et 16-16 des figs. 13 et 14, respectivement.
Les figs. 17 et 18 sont des vues analogues aux figs. 8 et 12, respectivement, mais utilisant la semelle première des figs. 13 et 14.
La fig. 19 est une coupe de détail du bord d'une semelle première d'une autre forme.
Les figs. 20 et 21 sont des vues analogues à la fig. 19 mais représentant le dessus piqué sur la semelle première, avant et après le rognage respectivement.
La fig. 22 est une vue de détail en perspective montrant l'utilisation d'une pièce distincte formant lèvre sur la semelle extérieure pour s'enclencher avec le dessus et la semelle première.
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La fig. 23 est une coupe analogue à la fig. 12 mais en utilisant le mode de construction de la fig. 22.
La fig. 24 est une vue analogue à la fig. 23 mais représentant une variante.
Là fig. 25 est une vue en perspective, avec parties en arrachement, montrant la façon de faire une bande marginale telle que celle représentée sur les figs. 22 et 23.
La fig. 26 est une coupe analogue à celle des figs. 3 et 4 mais représentant une autre variante.
La fig. 27 est une vue en plan montrant une nervure destinée à recevoir le dessus, fixée de façon temporaire à une forme et attachée de façon permanente à une cambrure.
La fig. 28 est une coupe de détail suivant la ligne 28-28 de la fig. 27.
La fig. 29 est une vue analogue à la fig. 28 mais représentant le dessus sur forme fixé à la nervure.
La fig. 30 est une coupe de détail analogue à la fig. 29 mais montrant le dessus rogné et la semelle prête pour la fixation.
La fig. 31 est une vue analogue à la fig. 30 mais montrant la semelle fixée et la chaussure soumise à une pression de fixation de la semelle.
La fig. 32 est une vue en perspective un peu schématique montrant une forme avec une semelle première, ou pièce de mise en place, temporaire fixée sur celle-ci, en combinaison avec une cambrure et une pièce de fixation du dessus, ces deux pièces étant destinées à être fixées sur
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La fig. 33 est une coupe longitudinale centrale un peu schématique de la chaussure et de la forme utilisée avec le mode de construction de la fig. 32, montrant la form.e partiellement enlevée et emmenant avec elle la semelle première ou pièce de mise en place temporaire.
La fig. 34 est une coupe de détail du bout d'une chaussure et d'une forme utilisant une doublure de semelle à laquelle l'élément de fixation du dessus est fixé de façon permanente et montrant en pointillé la forme partiellement enlevée.
Les figso 35 et 36 sont des vues analogues aux figs. 29 et 30 respectivement mais représentant des variantes.'
Les figures 37 et 38 sont des coupes de détail analogues aux parties supérieures des figures 30 et 36 respectivement mais représentant une autre variante.
La fig. 39 est une vue de détail en perspective d'une chaussure sur forme, mais représentant encore une autre variante.
En se reportant à la fig. 4 des dessins, 1 est la semelle première qui peut, si on le désire, être munie d'une couche de renforcement 2 en toile ou matière analogue, conformément à la pratique habituelle. Comme représenté, cette semelle première est coupée intérieurement le long de son bord en 3 de façon à constituer une languette 4. le long de ce bord et au voisinage de sa face inférieure.
Cette semelle première peut être pointée sur la forme à la façon habituelle et les éléments du dessus, comprenant la partie extérieure 5 et le garnissage 6, peuvent être tirés, montés sur la forme et fixés à la languette 4 comme représenté sur la fige 5, par exemple au moyen d'une ligne de points de fixation'représentée sur la figure comme étant une
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couture 7. La languette 4 et.les bords des éléments du dessus sont alors rognés comme représenté sur la fig. 6, les éléments du dessus s'étendant vers l'extérieur, un peu en dessous de la couture et constituant un rebord 8, en saillie vers l'extérieur, l'action du couteau de rognage dans la direction de la flèche aidant à donner cette forme aux pièces.
Etant donné que la fixation des éléments du dessus est plus voisine du bord de la semelle première que dans la plupart des modes de fabrication antérieurs, la matière servant à faire le dessus peut être découpée en laissant moins de jeu pour la mise sur forme, de sorte qué l'on a une économie de matière.
Sur les figs. 5 et 6, la chaînette des points de la couture est représentée comme placée sur la face intérieure de la lèvre de la semelle première et ceci est en général la disposition préférable étant donné qu'il y a moins de fils à cacher à la vue dans la chaussure terminée.
Certains types de machines à coudre peuvent être utilisés pour mettre en place les piqûres de cette façon, quoique les types les plus courants de points de couture font que la chaînette es't produite à l'extérieur des éléments du dessus.
Lorsque l'on désire utiliser un type habituel de machine à coudre en trépointe, de façon que la chaînette se trouve à l'intérieur, la semelle première peut être faite comme représenté sur la fig. 9, avec une languette marginale 9 attendant vers l'extérieur au delà du contour normal de la semelle première, comme indiqué en 10, après quoi la chaussure peut être présentée à la machine à coudre en
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N 1.920.338 du 1er août 1933.
Une fois que les pièces ont été cousues l'une sur l'autre, la languette en saillie 9 est rognée de sorte que la chaussure sur forme se présente comme indiqué sur la fig. . Toutefois, quel que soit le côté où se trouve la chaînette, les points passent à travers la languette sensiblement par le travers des fibres, que la semelle première soit en cuir ou en une matière fibreuse feutrée comme sur une machine à papier, de sorte que les points sont maintenus solidement, même dans le cas de matières premières de qualités plus légères.
Sur les figs. 1 et 2, on a représenté deux types de semelle extérieure convenant pour l'invention. Dans la forme représentée sur la fig. 1, la semelle extérieure 12 est gravée sur sa face supérieure, près de son bord, sur la partie avant seulement, de façon à constituer une lèvre 15 qui est relevée comme représenté sur la fig. 3. La semelle extérieure de la fig. 2 est la même que celle de la fig, 1, sauf que la gravure est faite également dans la cambrure de la semelle au lieu de ne l'être que sur la partie avant seulement.
La lèvre 15 peut être relevée de façon à faciliter la présentation de la semelle à la chaussure sur forme, comme on le voit sur la fig. 6, avec la partie rognée de la languette ¯4 et des bords des éléments du dessus placés juste à l'intérieur de la lèvre 15. Ltune des deux pièces ou les deux sont enduites de colle permanente depuis le bord extérieur de la couture 7, en allant vers l'intérieur, jusqu'à la distance voulue à partir de la languette 4 et elles sont alors de préférence, pendant que la colle est encore molle, assemblées et maintenues sous une forte pression, comme représenté sur la fig. 7.
Cette pression
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peut être exercée à la façon habituelle, par exemple, au moyen dtun coussin 20 dans lequel de l'air est comprimé et il est préférable d'appliquer la pression de façon que la partie marginale de la semelle extérieure 14 soit incurvée vers le haut, ce qui fait tourner les bords, tournés vers l'extérieur, des éléments du dessus 5 et 6 et de la languette 4,vers l'extérieur et sous la lèvre 15 qui est placée sous les éléments du dessus et au-dessus de la ligne de piqûre au contact des fils de la face extérieure de la piqûre.
Ce procédé de collage supprime la nécessité existant actuellement dans la fabrication de la plupart des types de chaussures collées d'appliquer un solvant sur les surfaces en contact, préalablement enduites de colle et séchées, des pièces à réunir et ce procédé est en outre désirable avec le mode de fabrication actuel des chaussures afin que la lèvre de la semelle extérieure et les parties coopérantes de la chaussure sur forme soient suffisamnent flexibles lorsque ces pièces sont assemblées pour se mettre convenablement en prise les unes avec les autres et prendre leur position respective désirée dans la chaussure.
Il peut en outre être bon, lorsque l'on fait la couture, d'utiliser une aiguille de dimension relativement grande, de sorte que la colle peut s'infiltrer dans les trous, autour des points, pénétrant ainsi dans la matière des points et les renforçant ainsi qu'en collant les différentes parties voisines, les unes avec les autres et avec les points.
On peut évidemment utiliser, à la place d'une piqûre, des agrafes ou autres dispositifs de fixation équivalents, si on le désire, quoique, étant donné que la
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Lorsque la colle a fait prise et que l'on supprime la pression, la semelle de la chaussure peut être aplanie de façon que le bord de la semelle extérieure revienne sensiblement à l'état plat et elle est ensuite soumise aux opérations de rognage et de fixation qui mettent les pièces dans l'état représenté sur la fig. 8, avec la lèvre 15 ramenée à l'état sensiblement plat et recouvrant les éléments du dessus, faisant saillie vers l'extérieur, sous la couture, maintenant ainsi fermement les pièces les unes sur les autres et cachant entièrement la couture à la vue.
Les faces en regard de la semelle première et de la semelle extérieure sont directement en contact, de sorte qu'il n'y a pas besoin de matière de remplissage de la semelle et les parties collées de la chaussure sont toutes à l'extérieur de la surface de contact du pied. Lorsque de la toile pourrait autrement venir directement en contact avec une pièce de semelle, un morceau d'une matière mince et douce, telle que de la flanelle, peut être interposé, si on le désire, de façon à empêcher la chaussure de crier.
Etant donné qu'il n'apparaît pas de trous de piqûre ou de points sur la face intérieure de la semelle première, il n'est pas nécessaire d'utiliser de doublure de semelle si l'on désire la supprimer ou bien, comme cela ressortira plus loin, la semelle première elle-même peut être d'une minceur ou être faite d'une matière telle qu'elle serve elle-même de garniture.
En particulier, lorsque la colle n'est pas amenée à passer dans les trous d'aiguille, la chaussure faite selon la présente invention comporte les propriétés d'aération d'une chaussure cousue ordinaire étant donné qu'il n'y a pas de colle au-dessus de la ligne de piqûre. Ceci remédie à l'un des inconvénients que l'on rencontre souvent avec les types
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de chaussures collées, utilisés jusqu'ici, dans lesquels on a souvent constaté une tendance à donner une gêne du pied du fait du manque d'aération ou de "respiration" sur le pourtour de la semelle de la chaussure.
Du fait de l'enclenchement de la semelle extérieure sur la chaussure sur forme, la mise en place convenable de la semelle extérieure se trouve facilitée puisque l'enclenchement de la chaussure sur forme détermine la position de la semelle extérieure qui ne peut ensuite glisser latéralement hors de position - difficulté qui se rencontre fréquemment dans la fabrication d'autres types de chaussures collées L'aplanissement de la semelle de la chaussure brise ensuite la colle sans toutefois affaiblir la liaison, de sorte que la semelle est plus flexible que celle d'une chaussure collée telle que celles qui étaient fabriquées jusqu'ici.
Si on le désire, la chaussure terminée peut comporter un bord en saillie, comme représenté en 21 sur la fig. 10, lequel peut être travaillé de façon à imiter une trépointe ou autre chaussure courante à semelle multiple et il peut être pourvu d'une ligne de piqûre ou imitation de piqûre ou bien le bord supérieur de ce rebord peut être piqué séparément, passé à la roulette ou agrémenté d'une autre façon. Ces opérations de finissage peuvent s'effectuer une fois que la semelle extérieure a été mise en place car l'enclenchement de la semelle extérieure avec les autres parties est si sûr qu'il n'y a pas à craindre d'endommager leur liaison. Ceci n'est pas praticable avec des chaussures collées telles qu'on les fait actuellement.
Ces opérations effectuées sur la chaussure faite selon
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la lèvre de la semelle extérieure et font que l'enveloppement ou incurvation du bord de la semelle extérieure dans la presse, ainsi que cela est représenté sur la fig. 7, à moins d'importance. Evidemment, en utilisant un support pour la face supérieure du bord de la semelle extérieure, comme représenté sur la fig. 31, de façon à supporter la poussée de l'élément presseur portant sur la semelle extérieure, cette incurvation peut être complètement évitée. Une fausse trépointe peut être fixée sur la face supérieure de cette semelle extérieure, si on le désire, par exemple, au moyen de piqûres les traversant toutes les deux.
On a représenté un autre mode de réalisation du bord débordant sur les figs, 11 et 12. Sur la fig. Il, une fausse trépointe 25 est piquée en 28 sur la lèvre 26 de la semelle extérieure'27, lèvre qui est de préférence plus mince que la lèvre 15 de la fig. 3. Cette piqûre peut être faite avec une machine à piquer au point de chaînette ou au point de navette, la chaînette, lorsque l'on fait un point de chaînette étant de préférence sur la face intérieure de la lèvre 26.
La semelle extérieure, avec la fausse tré- 'pointe est alors fixée sur la chaussure sur forme comme décrit ci-dessus, la lèvre et la f ausse,trépointe étant finalement aplaties, comme représenté sur la fig. 12, de sorte que la ligne de points 28 que l'on voit sur la face supérieure de la fausse trépointe simule la piqûre de la semelle extérieure d'une chaussure à trépointe. La piqûre peut être noyée dans la trépointe si on le désire, comme cela est de pratique courante dans les chaussures à trépointe, et on peut, dtautre façon, agrémenter et finir la face supérieure de cette trépointe, en vue de simuler la fabricati-on
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d'une chaussure à trépointe.
Cette forme de réalisation de l'invention peut être appliquée de façon à donner l'effet d'un bord épais.
Sur les figs. 13 à 18, on a représenté des modes de construction convenant particulièrement bien lorsque l'on désire avoir une chaussure à semelle flexible. Un flan 30 de semelle première, relativement mince, est gravé le long de son bord de façon à constituer des languettes supérieure et inférieure 31, 32 que l'on voit sur les figs.
13 à 16, et la partie centrale de l'avant est évidée comme représenté en 33, de façon à laisser une bordure marginale 34. Le bord interne de cette bordure est biseauté comme représenté en 55 sur sa face inférieure (fig. 5). On applique alors de la colle sur cette face inférieure et le flan est collé face à face sur une couche perpanente de renforcement 36 (figs. 14 et 16) qui peut être en toile ou matière analogue. Cette couche de renforcement est coupée soit avant, soit après application du flan et, si on le désire, elle peut s'étendre un peu au delà du bord du flan, de façon à constituer, avec la languette 32, une partie destinée à recevoir les points de couture, de la même façon que dans le mode de construction de la fig. 9.
La semelle première ainsi préparée est utilisée de la même façon que décrit cidessus, les éléments du dessus étant tendus sur forme et fixés à la languette recevant la piqûre de la semelle première au moyen de la ligne de points 37, après quoi les pièces sont rognées. La semelle extérieure, avec sa lèvre marginale 15, est alors appliquée et collée comme décrit cidessus, de telle sorte que la semelle extérieure et la chaussure sur forme s'enclenchent, la lèvre de la semelle
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de la matière de dessus, s'en allant vers l'extérieur, comme représenté sur les figs. 17 ou 18, la fig. 17 ne présentant pas de fausse trépointe comme dans la fig. 8, tandis que la fig. 18 représente une fausse trépointe 25, comme dans le cas de la fig. 11.
Les bords coupés des éléments du dessus, la languette de la semelle première et la face de la semelle extérieure à l'endroit où elle est gravée, ainsi que le fil de la piqûre, constituent des surfaces qui prennent conve nablement la colle sans avoir à les rendre rugueuses, alors que ceci est jugé nécessaire dans le cas de chaussures collées telles qu'on les fait ordinairement où la colle doit adhérer aux faces extérieures des éléments du dessus.
Bien que le dessus puisse être rendu rugueux sur son bord, ' si on le désire, ceci n'est pas nécessaire pour donner une liaison convenable entre la chaussure sur forme et la semelle extérieure.
Pour réaliser en outre une liaison collée entre les pièces, le fil de couture peut être préalablement traité , avec de la colle, par exemple, en le faisant passer dans de la colle liquide, puis en le laissant durcir, après quoi, juste avant de faire la piqûre on le fait passer dans un solvant de la colle qui peut être placé dans le pot à poix habituel d'une machine à coudre avec un fil pdssé. En outre de la colle, ou à la place de celle-ci, la semelle extérieure peut être fixée par exemple au moyen de points Mc Kay 39, comme représenté sur la fig. 8.
Il est également possible d'utiliser une semelle première comportant une nervure destinée à recevoir la piqûre analogue à celle qui est couramment utilisée dans les chaussures à trépointe. La fig. 19 représente une
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semelle première comportant une double lèvre 40, obtenue en gravant la semelle première le long de son bord, à la fois intérieurement et extérieurement, cette lèvre étant renforcée à la façon habituelle, sur sa face intérieure, par une couche de tissu 41. La fig. 20 représente une lèvre unique 42,obtenue en faisant une gravure relevée vers l'éxtérieur dans la semelle première, cette lèvre étant de même renforcée au moyen d'un tissu 41.
Avec l'une ou l'autre de ces dispositions, le rognage de la couture, s'il est fait en direction de l'extérieur, comme représenté par la flèche sur la fig. 21, donne un prolongement, dirigé vers l'extérieur, des pièces comme indiqué en 43, au delà de la face extérieure des piqûres, suffisant pour produire un enclenchement avec la semelle extérieure, comme décrit précédemment.
On peut utiliser n'importe quelle semelle première et n'importe quel genre de dessus qui donnent une disposition plus large à son extrémité inférieure qu'au-dessus de façon à réaliser un enclenchement avec la semelle extérieure.
Parfois, il peut être bon de faire au début la partie d'enclenchement de la semelle extérieure comme pièce distincte qui est fixée à la semelle extérieure, soit avant, soit après application de celle-ci. Cette pièce peut être une bordure découpée dans la semelle extérieure 45, comme on le voit en 46, sur la figo 25. Après enlèvement de cette bordure, le bord de la semelle extérieure peut être encore aminci, comme représenté en 47 sur la fig. 22. Ce bord, ou autre pièce de section transversale analogue, peut si on le désire, être muni d'une piqûre d'ornement, comme représenté en 48 sur la fig. 22, ou bien il peut être fixé à la semelle extérieure par piqûre 50, avant d'appliquer la
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façon à faciliter l'introduction sous lui de la partie correspondante d'enclanchement de la chaussure sur forme.
La piqûre 50 peut être au point de chaînette ou au point de navette et elle peut être une piqûre ornementale sur la face inférieure de la semelle aussi bien que sur la face supérieure de la bande 50, si on le désire. Si on le désire également, la bande distincte peut être découpée de façon rectiligne et elle peut être fixée temporairement en position verticale sur le bord du flan de la semelle extérieure, comme représenté en 55 sur la fig. 24 et son bord supérieur 56 est retourné sur le dessus de la semelle extérieure à laquelle il peut être collé lorsque la semelle extérieure est appliquée sur la chaussure.
L'autre partie s'étendant vers l'extérieur du bord du flan de la semelle extérieure peut être rognée ultérieurement, comme indiqué par la ligne pointillée a-a, en laissant la partie 56 comme représenté sur la fig. 23 s'enclenchant avec le prolongement supérieur, et cachant la ligne de piqûre de la même façon que la lèvre 15, faisant corps avec la semelle, représentée sur la fig.8.
Ce procédé général de fixation d'une semelle extérieure peut être appliqué avantageusement à des chaussures du type à semelle unique, c'est-à-dire dans lesquels on n'utilise pas de semelle première. On a représenté des dispositions de ce genre sur les figs. 27 à 39. En se reportant d'abord aux figs. 27 à 30, on voit en 60 une forme sur la face semelle de laquelle, le long de son bord, est fixé temporairement, un élément 61 qui est du genre d'une nervure servant à recevoir une piqûre. Cette pièce 61 peut être fixée directement sur la forme, par exemple, au moyen de colle à base de caoutchouc, et peut en outre, être fixée
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temporairement par intervalles, par exemple, au moyen de pointes 62.
Comme on le voit, cette pièce 61 est faite de deux bandes en forme d'L63, 64, fixées l'une à l'autre, de façon à constituer une lèvre formant bride 65 servant à recevoir les piqûres, les brides 66 et 67 étant faites de façon à venir porter sur la forme. Toutefois, cette pièce peut être faite autrement, pourvu qu'elle présente une partie sur laquelle les éléments du dessus peuvent être fixés et qu'elle porte suffisamment sur la forme pour permettre de l'y fixer temporairement, de façon suffisamment sûre. A l'arrière de la ligne d'interruption de la forme, la bande 61 peut être fixée de façon permanente à la face inférieure de la cambrure 68. Celle-ci peut être de la forme habituelle comportant une partie, descendant, dans la cambrure de la forme, en 680, et une partie talon 69.
Les éléments du dessus sont placés sur la forme à la façon habituelle et sont fixés au moyen d'une piqûre 70 à la pièce 65 après quoi les bords sont rognés et lorsque l'on emploie des pointes de fixation temporaire à la forme, telles que 62, celles-ci sont retirées avant d'appliquer la semelle.
Cette semelle, correspondant à la semelle extérieure des dispositifs pré- cédémment décrits, est représentée en 75 et de préférence elle est gravée, le long de son bord en 76. de façon à former une partie centrale épaisse 77 car cette partie centrale tend à maintenir les parties marginales du dessus et de la lèvre de piqûre vers l'extérieur où ces parties appartiennent à la chaussure terminée, jouant dans une certaine mesuré le rôle de la semelle première, dans le cas des chaussures à semelle première, précédemment décrites.
Sur la partie exté-
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rle r-cittp fmnnva mafeinale 76. cette semelle est
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pourvue d'une lèvre 78, marginale et s'étendant vers l'intérieur, limitée par le canal en forme de coin qui se trouve en dessous, la lèvre, ainsi que cela est représenté, faisant corps avec la semelle* Toutefois, elle pourrait être de l'un quelconque des types mentionnés ci-dessus, c'est-àdire distincte et attachée ensuite.
La fig. 30 représente une façon un peu différente d'opérer sur les pièces en vue de constituer la liaison d'enclenchement entre la chaussure sur forme et la semelle 75, façon qui cependant est applicable à la fixation de la semelle extérieure à une chaussure sur forme pourvue d'une semelle première, comme précédemment décrit. Conformément à cette façon de faire, les éléments du dessus, rognés, sont retournés vers le bas au lieu de l'être vers l'extérieur et tout le bord de la semelle, sur toute la longueur de la lèvre 78, est replié vers le bas, si on le désire, pendant qu'on la façonne, pour venir de la position représentée en pointillé à celle représentée en trait plein.
Les parties sont ainsi assemblées et le bord de la semelle est ramené à la position horizontale ou légèrement audessus de celle-ci, sous pression, ce qui refoule les bords du dessus; rognés, vers l'extérieur, dans la rainure de la semelle et repousse la lèvre 78 sur ces bords et contre la face extérieure du dessus et la face extérieure de la piqûre, comme cela est représenté sur la fig.31. On peut aider à la conformation correcte en utilisant un tas 80 venant porter sur la face supérieure du bord de la semelle et contre lequel la semelle est serrée. La semelle 75 peut être appliquée toutefois de la manière décrite ci-dessus
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dans le cas de chaussures munies de semelles premières et les pièces sont soumises à une compression.
La bride 66 est collée à la semelle 75. Lorsque ceci est fait, les parties marginales du dessus, s'étendant vers l'extérieur, peuvent être traitées préalablement au moyen de colle et on laisse durcir et raidir les pièces avant d'appliquer la semelle.
Lorsque les pièces sont suffisamment fixées, on enlève la forme, la nervure 61 se sépare de la forme, et reste en arrière, de sorte que la chaussure apparaît comme cela,est représenté sur la fig. 31, avec la pièce 61 recevant la piqûre sur le bord du dessus et collée à la semelle 75, les brides 66 et 67 de la pièce 61 étant tout ce qui apparaît à l'intérieur de la chaussure, sur la face supérieure de la semelle 75 ; lesbords retournés vers l'extérieur du dessus sont enclenchés avec la semelle 75, de sorte que les pièces sont solidement fixées. La bride 67 sert à tenir le dessus suivant la ligne extérieure de la forme, une fois que celleci a été enlevée et sert à recouvrir la ligne de fixation par couture.
A l'endroit de la cambrure et du talon de la chaussure, la cambrure est placée de telle façon que ces parties de la chaussure soient renforcées, tandis que l'avant ne comporte qu'une semelle unique. Lorsque la bande 61 est fixée à la forme au moyen de colle à base de caoutchouc et que l'on emploie de la colle à la pyroxyline pour fixer la semelle en place, les émanations du solvant de la colle à la pyroxyline agissent sur la colle au caoutchouc et font qu'elle perd beaucoup de sa qualité adhésive, de sorte que l'enlèvement ultérieur de la forme, en laissant la bande 61 en arrière, se trouve grandement facilité.
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par exemple, lorsqu'il est impossible de fixer directement l'élément 61 sur la face de la forme, celui-ci peut être fixé temporairement à une semelle première ou pièce de mise en place 85 représentée sur les figs. 32 et 33. Comme on le voit sur ces figures, cette semelle première est placée dans la partie avant seulement car, comme il est généralement à souhaiter d'utiliser une cambrure permanente 68, un prolongement, dirigé vers l'arrière, de cette semelle première serait sans intérêt.
Elle peut être fixée de façon permanente à la forme, par exemple au moyen de pointes 86, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de la nervure 61 recevant la piqûre, si on le désire, et une fois que le dessus et la semelle 75 ont été fixés, comme décrit dans le cas du mode de réalisation des figs. 27 à 31, la forme avec la semelle première 85 est enlevée de la chaussure en laissant la bande de fixation du dessus et la cambrure fixées à la semelle.
Au lieu d'utiliser de cette façon une semelle première temporaire, on peut fixer de façon permanente, la nervure ou lèvre de fixation du dessus, à une substance relativement mince convenant comme doublure. On a représenté une disposition de ce genre sur la fig. 34 dans laquelle une pièce mince de tissu ou organe analogue 90,qui peut servir de doublure et qui a la forme d'une semelle première est fixé de façon temporaire à la face semelle de la forme et sur laquelle est fixée la lèvre ou élément recevant le dessus tel que 61. La chaussure ayant été mise sur forme et la semelle 75 fixée à celle-ci, comme précédemment décrit, lorsqu'on enlève la forme, la pièce 90 reste en place pour servir de doublure.
Au lieu de faire les bords des chaussures sur forme dirigés vers l'extérieur de telle façon qu'ils viennent
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s'enclencher avec l'élément semelle des bords du dessus, cette partie d'enclenchement peut être faite de façon différente, comme représenté par exemple sur les figs. 35 à 38, qu'une semelle première soit utilisée dans la partie avant de la chaussure terminée ou non.
Sur la fig. 35, les piqûres 100 qui fixent les éléments du dessus à l'élément de fixation 101 de la semelle, passent également à travers une bande étroite mince 102, fixée extérieurement à l'extérieur 103 de la chaussure et après rognage de la couture, le bord supérieur de cette bande 102 est retourné vers l'extérieur en faisant passer tout autour un outil approprié entre sa face intérieure et la face voisine de l'extérieur, de façon à éonsti- tuer un prolongement 104 dirigé vers l'extérieur (fig. 36) qui peut venir en prise sous la lèvre 77 de la semelle et s'enclencher avec celle-ci.
Cette bande 102, étant donné qu'elle ressort au-dessus de la ligne de piqûre, sert à cacher entièrement la piqûre, et même si la lèvre 67 n'était pas complètement mise en place, il n'apparaîtrait pas de piqûre sur la chaussure terminée.
Sur les figs. 37 et 38, on a représenté un mode de fabrication dans lequel les piqûres elles-mêmes servent à constituer cet élément en saillie vers l'extérieur, servant à l'enclenchement avec la semelle. Lorsque ceci est fait, la piqnre 110 est de préférence disposée avec la chaîne de la piqûre sur le côté, présentant ainsi une masse importante de fil en 111 et le fil peut être plus épais que celui que l'on utiliserait ordinairement dans les autres modes de réalisation représentés ici.
Ce fil peut alors être écrasé sur sa face supérieure de façon à constituer une saillie ex-
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peut utiliser le mouillage de cette partie de la chaussure avec une colle ou un solvant de colle, lequel tend à ramollir un peu la matière de la piqûre, pour aider à conditionner le fil de sorte que cette opération de conformation peut se faire plus facilement. Ce prolongement 112 est alors utilisable pour la partie de la chaussure sur forme qui s'enclenche avec la lèvre retournée de la face supérieure de la semelle. Cette semelle peut être une semelle extérieure lorsque l'on utilise une semelle première ou bien peut être la semelle unique lorsqu'il n'y a pas de semelle première dans la partie avant de la chaussure terminée.
D'après la description qui précède de certaines formes de réalisation de l'invention, il est évident pour les personnes du métier, que différents changements ou modifications peuvent y être apportés, sans s'écarter de l'esprit de l'invention ou du cadre de celle-ci.
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"IMPROVEMENTS TO SHOES AND THEIR PROCESS FOR
MANUFACTURING "and their manufacture.
One of the objects of the present invention is to make a shoe which can, if desired, have the appearance of a shoe with a single sole such as those sewn "slipper" and which, however, is really of the type with two soles. When not using a sole sole, the shoe is a single sole with the top attached to the sole in such a way that it is absolutely possible to use glue to secure the sole in position.
The shoe can, if desired, have an overhanging sole which can include a decoration imitating the welt seam, the stain removal or the passage to roulette.
The shoe is provided with an outer sole ,. the top being placed on the form and fixed to a rib-shaped element which can be worn or not by a first sole,
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the sole being made to support and engage over the top and over the rib and cover and hide the means by which the top and the rib are secured to each other. The sole or outsole is preferably fixed by means of glue, but the parts are made in such a way that it is not necessary to roughen the parts to ensure the proper adhesion of the glue to the shoe. any of the parties. The sole can however be fixed by stitching or in any other way, if desired.
Other advantages and features of the invention will emerge from the description which will be given thereof, with reference to the appended drawings in which:
Figs. 1 and 2 are plan views, Fig 1 being a partial view, showing different shapes of outsole that can be used.
Fig. 3 is a detail section taken along line 3-3 of fig.l.
Fig. 4 is a perspective detail view, partly in section, of the edge part of a type of insole which can be used.
Fig. 5 is a view similar to FIG. 4 but showing the top attached to the lip of the first sole.
Fig. 6 is a detail view showing the outsole and the boot on form, close to each other, before securing the outsole in place.
Fig. 7 is a detail sectional showing the outsole glued in place and subjected to pressure while the glue is setting.
Fig. 8 is a detail section showing the
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the first sole, the upper, the inner seam and the outer sole in the finished shoe.
Fig. 9 is a detail sectional view showing a different system of the sole sole.
Fig. 10 is a perspective detail view of the toe of a boot with an overhanging edge made in accordance with the invention.
Fig. There is a section similar to FIG. 3 but representing a variant.
Figure 12 is a section similar to FIG. 8 but representing the outer sole of fig 11.
Fig. 13 shows in perspective the front part of a first sole of another shape.
Fig. 14 is a view of the embodiment of FIG. 13 but with a reinforcing layer partially applied to it.
Figs. 15 and 16 are detail sections along lines 15-15 and 16-16 of Figs. 13 and 14, respectively.
Figs. 17 and 18 are views similar to FIGS. 8 and 12, respectively, but using the first sole of Figs. 13 and 14.
Fig. 19 is a detail sectional view of the edge of a sole sole of another shape.
Figs. 20 and 21 are views similar to FIG. 19 but representing the top stitched on the first sole, before and after trimming respectively.
Fig. 22 is a perspective detail view showing the use of a separate lip piece on the outsole to engage with the top and the insole.
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Fig. 23 is a section similar to FIG. 12 but using the construction mode of FIG. 22.
Fig. 24 is a view similar to FIG. 23 but representing a variant.
There fig. 25 is a perspective view, with parts broken away, showing how to make a marginal strip such as that shown in figs. 22 and 23.
Fig. 26 is a section similar to that of FIGS. 3 and 4 but representing another variant.
Fig. 27 is a plan view showing a rib for receiving the top, temporarily attached to a form and permanently attached to a camber.
Fig. 28 is a detail section taken on line 28-28 of FIG. 27.
Fig. 29 is a view similar to FIG. 28 but representing the top on form attached to the rib.
Fig. 30 is a sectional detail similar to FIG. 29 but showing the top cropped and the sole ready for attachment.
Fig. 31 is a view similar to FIG. 30 but showing the fixed sole and the shoe subjected to a fixing pressure of the sole.
Fig. 32 is a somewhat schematic perspective view showing a shape with a temporary sole, or placement part, fixed thereon, in combination with a camber and a top fixing part, these two parts being intended for be fixed on
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Fig. 33 is a somewhat schematic central longitudinal section of the shoe and of the shape used with the construction method of FIG. 32, showing the form partially removed and taking with it the insole or temporary placement piece.
Fig. 34 is a detail sectional view of the toe of a shoe and of a lump using a sole liner to which the upper binding member is permanently attached and showing in dotted lines the partially removed liner.
Figs 35 and 36 are views similar to Figs. 29 and 30 respectively but representing variants. '
Figures 37 and 38 are detail sections similar to the upper parts of Figures 30 and 36 respectively but showing another variation.
Fig. 39 is a detailed perspective view of a shoe that has been shaped, but showing yet another variant.
Referring to fig. 4 of the drawings, 1 is the insole which can, if desired, be provided with a reinforcing layer 2 of canvas or the like, in accordance with the usual practice. As shown, this first sole is cut internally along its edge at 3 so as to constitute a tongue 4 along this edge and in the vicinity of its lower face.
This first sole can be pointed at the form in the usual way and the upper elements, comprising the outer part 5 and the lining 6, can be pulled, mounted on the form and fixed to the tongue 4 as shown in figure 5, for example by means of a line of fixing points' shown in the figure as being a
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seam 7. The tongue 4 and the edges of the top elements are then trimmed as shown in FIG. 6, the top members extending outward, a little below the seam and constituting a flange 8, projecting outwardly, the action of the trimming knife in the direction of the arrow helping to give this form to parts.
Since the attachment of the uppers is closer to the edge of the sole than in most prior manufacturing methods, the material used to make the uppers can be cut leaving less play for shaping, so that we have an economy of material.
In figs. 5 and 6, the chain of the stitch points of the seam is shown as placed on the inner face of the lip of the sole sole and this is in general the preferable arrangement since there are fewer threads to hide in plain sight in the finished shoe.
Some types of sewing machines can be used to set up the stitches this way, although the more common types of stitches cause the chain to be produced on the outside of the top pieces.
When it is desired to use a usual type of welt sewing machine, so that the chain is on the inside, the sole sole can be made as shown in fig. 9, with a marginal tongue 9 awaiting outwardly beyond the normal contour of the insole as shown at 10, after which the shoe can be presented to the sewing machine by
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No. 1,920,338 of August 1, 1933.
Once the pieces have been sewn together, the protruding tongue 9 is trimmed so that the boot on form looks as shown in fig. . However, regardless of which side the chain is on, the stitches pass through the tongue substantially through the fibers, whether the sole sole is of leather or of a felted fibrous material as on a paper machine, so that the stitches are held securely, even in the case of raw materials of lighter qualities.
In figs. 1 and 2, two types of outsole suitable for the invention have been shown. In the form shown in FIG. 1, the outer sole 12 is engraved on its upper face, near its edge, on the front part only, so as to constitute a lip 15 which is raised as shown in FIG. 3. The outer sole of FIG. 2 is the same as that of FIG, 1, except that the engraving is also made in the camber of the sole instead of only being on the front part.
The lip 15 can be raised so as to facilitate the presentation of the sole to the shoe on the last, as seen in FIG. 6, with the cropped part of the tongue ¯4 and the edges of the top pieces placed just inside the lip 15. One or both pieces are coated with permanent glue from the outer edge of seam 7, going inward, up to the desired distance from the tab 4 and they are then preferably, while the glue is still soft, assembled and held under strong pressure, as shown in fig. 7.
This pressure
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can be exerted in the usual way, for example, by means of a cushion 20 in which air is compressed and it is preferable to apply the pressure so that the marginal part of the outer sole 14 is curved upwards, which rotates the edges, facing outward, of the top elements 5 and 6 and of the tongue 4, outward and under the lip 15 which is placed under the top elements and above the line stitching in contact with the threads of the outer face of the stitching.
This bonding process eliminates the need presently in the manufacture of most types of bonded footwear to apply a solvent to the contacting, previously glued and dried surfaces of the parts to be joined and this process is further desirable with the current mode of manufacture of the shoes so that the lip of the outsole and the cooperating parts of the shoe on the last are sufficiently flexible when these parts are assembled to properly engage with each other and take their respective desired position in the shoe.
It may also be a good idea, when sewing, to use a needle of a relatively large size, so that the glue can seep into the holes around the stitches, thus penetrating the stitch material and reinforcing them as well as gluing the different neighboring parts, with each other and with the points.
Staples or other equivalent fasteners can of course be used in place of a puncture, if desired, though, since the
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When the glue has set and the pressure is removed, the sole of the shoe can be flattened so that the edge of the outsole returns substantially to the flat state and it is then subjected to the trimming and trimming operations. fixing which put the parts in the state shown in fig. 8, with the lip 15 returned to a substantially flat state and covering the top elements, protruding outwardly, below the seam, thereby firmly holding the parts on top of each other and completely hiding the seam from view.
The facing faces of the midsole and the outsole are in direct contact so that there is no need for sole filler and the glued parts of the shoe are all on the outside of the sole. the contact surface of the foot. Where canvas might otherwise come into direct contact with a piece of sole, a piece of a thin, soft material, such as flannel, can be interposed, if desired, to prevent the shoe from squealing.
Since there are no puncture holes or stitches on the inner face of the sole, it is not necessary to use a sole liner if it is desired to remove it or, as such will emerge later, the first sole itself may be thin or be made of a material such that it itself serves as a filling.
In particular, when the glue is not made to pass through the needle holes, the shoe made according to the present invention has the ventilation properties of an ordinary sewn shoe since there is no glue above the stitch line. This overcomes one of the drawbacks that we often encounter with types
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glued shoes, used heretofore, in which there has often been a tendency to cause discomfort to the foot due to lack of ventilation or "breathing" around the sole of the shoe.
Due to the engagement of the outer sole on the shoe on the form, the proper placement of the outer sole is facilitated since the engagement of the shoe on the form determines the position of the outer sole which can then slide sideways out of position - a difficulty that is frequently encountered in making other types of glued footwear Flattening the sole of the shoe then breaks the glue without weakening the bond, so that the sole is more flexible than that of a glued shoe such as those that have been made until now.
If desired, the finished shoe can have a protruding edge, as shown at 21 in FIG. 10, which can be worked to imitate a welt or other common shoe with multiple soles and it can be provided with a stitching or imitation stitch line or the upper edge of this flange can be stitched separately, passed through roulette wheel or otherwise embellished. These finishing operations can be done after the outsole has been put in place because the engagement of the outsole with the other parts is so secure that there is no fear of damaging their bond. This is not practicable with glued shoes as they are currently made.
These operations carried out on the shoe made according to
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the lip of the outsole and cause the wrapping or curving of the edge of the outsole in the press, as shown in fig. 7, unless important. Obviously, using a support for the upper face of the edge of the outsole, as shown in fig. 31, so as to withstand the thrust of the presser element bearing on the outer sole, this curvature can be completely avoided. A false welt can be fixed to the upper face of this outer sole, if desired, for example, by means of stitching passing through them both.
Another embodiment of the projecting edge has been shown in FIGS, 11 and 12. In FIG. 11, a mock welt 25 is stitched at 28 on the lip 26 of the outsole 27, which lip is preferably thinner than the lip 15 of FIG. 3. This stitching can be done with a chain stitch or shuttle stitch machine, the chain, when making a chain stitch preferably being on the inside face of the lip 26.
The outsole, with the false tip is then attached to the boot as described above, the lip and the tip, the welt finally being flattened, as shown in FIG. 12, so that the line of dots 28 seen on the upper face of the mock welt simulates the stitching of the outsole of a welt shoe. The stitching can be embedded in the welt if desired, as is common practice in welted shoes, and the upper face of this welt can be embellished and finished in another way, in order to simulate the fabrication.
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of a welt shoe.
This embodiment of the invention can be applied so as to give the effect of a thick edge.
In figs. 13 to 18, construction methods are shown which are particularly suitable when it is desired to have a shoe with a flexible sole. A blank 30 of the first sole, relatively thin, is etched along its edge so as to constitute upper and lower tabs 31, 32 which can be seen in FIGS.
13 to 16, and the central part of the front is recessed as shown at 33, so as to leave a marginal edge 34. The internal edge of this edge is bevelled as shown at 55 on its underside (FIG. 5). Glue is then applied to this lower face and the blank is glued face to face on a permanent reinforcing layer 36 (Figs. 14 and 16) which can be made of canvas or similar material. This reinforcing layer is cut either before or after application of the blank and, if desired, it can extend a little beyond the edge of the blank, so as to constitute, with the tongue 32, a part intended to receive the stitching points, in the same way as in the construction method of fig. 9.
The first sole thus prepared is used in the same way as described above, the upper elements being stretched over form and fixed to the tongue receiving the stitching of the first sole by means of the line of stitches 37, after which the pieces are trimmed. . The outsole, with its marginal lip 15, is then applied and glued as described above, so that the outsole and the boot on the form engage, the lip of the sole
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of the top material, going outwards, as shown in figs. 17 or 18, fig. 17 not having a false welt as in FIG. 8, while fig. 18 shows a false welt 25, as in the case of FIG. 11.
The cut edges of the uppers, the tongue of the midsole and the face of the outsole where it is engraved, as well as the thread of the stitching, provide surfaces which properly take up the glue without having to. roughen them, whereas this is considered necessary in the case of glued shoes as they are ordinarily made where glue must adhere to the outer faces of the uppers.
Although the upper can be roughened at its edge, if desired, this is not necessary to provide a proper bond between the formed shoe and the outsole.
To further achieve a glued connection between the pieces, the sewing thread can be pre-treated, with glue, for example, by passing it through liquid glue, then allowing it to harden, after which, just before to make the sting it is passed through a solvent for the glue which can be placed in the usual pitch pot of a sewing machine with a pdssé thread. In addition to glue, or instead of it, the outer sole can be fixed, for example by means of Mc Kay points 39, as shown in FIG. 8.
It is also possible to use an insole comprising a rib intended to receive the stitching similar to that which is commonly used in welt shoes. Fig. 19 represents a
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insole comprising a double lip 40, obtained by engraving the insole along its edge, both internally and externally, this lip being reinforced in the usual way, on its interior face, by a layer of fabric 41. FIG. . 20 shows a single lip 42, obtained by making an engraving raised towards the outside in the sole sole, this lip being likewise reinforced by means of a fabric 41.
With one or the other of these arrangements, the trimming of the seam, if it is done in the direction of the outside, as represented by the arrow in FIG. 21, gives an extension, directed outwards, of the parts as indicated at 43, beyond the outer face of the stitching, sufficient to produce an engagement with the outer sole, as described above.
Any insole and any kind of uppers can be used which provide a wider disposition at its lower end than above so as to engage with the outsole.
Sometimes it may be a good idea to make the engagement portion of the outsole at first as a separate piece that is attached to the outsole, either before or after application of the outsole. This piece can be a border cut in the outer sole 45, as seen at 46, in fig. 25. After removing this border, the edge of the outer sole can be further thinned, as shown at 47 in fig. 22. This edge, or other piece of similar cross section, can if desired be provided with an ornamental stitching, as shown at 48 in FIG. 22, or it can be attached to the outsole by stitching 50, before applying the
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so as to facilitate the introduction under it of the corresponding part for engaging the boot on the form.
The stitching 50 can be chain stitch or shuttle stitch and it can be an ornamental stitching on the underside of the sole as well as on the upper face of the strip 50, if desired. If desired as well, the separate strip can be cut in a straight line and it can be secured temporarily in a vertical position on the edge of the blank of the outsole, as shown at 55 in FIG. 24 and its upper edge 56 is turned over on top of the outer sole to which it can be glued when the outer sole is applied to the shoe.
The other part extending outward from the edge of the outer sole blank can be trimmed later, as indicated by the dotted line a-a, leaving part 56 as shown in FIG. 23 interlocking with the upper extension, and hiding the stitching line in the same way as the lip 15, integral with the sole, shown in fig.8.
This general method of attaching an outsole can be applied advantageously to shoes of the single-sole type, that is to say in which no insole is used. Arrangements of this kind have been shown in FIGS. 27 to 39. Referring first to figs. 27 to 30, there is seen at 60 a shape on the sole face of which, along its edge, is temporarily fixed, an element 61 which is of the type of a rib serving to receive a stitching. This part 61 can be fixed directly to the form, for example, by means of rubber-based glue, and can furthermore be fixed
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temporarily at intervals, for example, by means of spikes 62.
As can be seen, this part 61 is made of two bands in the form of L63, 64, fixed to one another, so as to constitute a lip forming a flange 65 serving to receive the punctures, the flanges 66 and 67 being made so as to come to bear on the form. However, this part can be made otherwise, provided that it has a part to which the top elements can be fixed and that it bears enough on the form to allow it to be fixed there temporarily, in a sufficiently secure manner. Behind the line of interruption of the form, the strip 61 may be permanently attached to the underside of the camber 68. This may be of the usual shape having a part, descending, in the camber. of the form, in 680, and a heel part 69.
The top elements are placed on the form in the usual way and are attached by means of a stitch 70 to the piece 65 after which the edges are trimmed and when temporary attachment points to the form are employed, such as 62, these are removed before applying the sole.
This sole, corresponding to the outer sole of the devices previously described, is shown at 75 and preferably it is engraved, along its edge at 76. so as to form a thick central part 77 because this central part tends to hold the marginal parts of the upper and the outwardly stitching lip where these parts belong to the finished shoe, playing to some extent the role of the insole, in the case of shoes with a first sole, previously described.
On the exterior part
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rle r-cittp fmnnva mafeinale 76. this sole is
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provided with a lip 78, marginal and extending inward, limited by the wedge-shaped channel which lies below, the lip, as shown, being integral with the sole * However, it could be of any one of the types mentioned above, i.e. separate and then attached.
Fig. 30 shows a slightly different way of operating on the parts with a view to constituting the interlocking connection between the shoe on last and the sole 75, a way which however is applicable to the attachment of the outer sole to a shoe on form provided a first sole, as previously described. In accordance with this way of doing things, the upper elements, cropped, are turned downwards instead of outwards and the entire edge of the sole, over the entire length of the lip 78, is folded towards the bottom. down, if desired, while it is being shaped, to come from the position shown in dotted lines to that shown in solid lines.
The parts are thus assembled and the edge of the sole is brought back to the horizontal position or slightly above the latter, under pressure, which pushes back the edges of the top; cropped, outwards, in the groove of the sole and pushes the lip 78 on these edges and against the outer face of the top and the outer face of the stitching, as shown in fig. 31. The correct conformation can be helped by using a pile 80 which bears on the upper face of the edge of the sole and against which the sole is clamped. The sole 75 may however be applied in the manner described above.
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in the case of shoes provided with insoles and the parts are subjected to compression.
The flange 66 is glued to the sole 75. When this is done, the top marginal parts, extending outwards, can be pre-treated with glue and the parts are allowed to harden and stiffen before applying the glue. sole.
When the pieces are sufficiently fixed, the form is removed, the rib 61 separates from the form, and remains behind, so that the shoe appears like that, is shown in fig. 31, with the piece 61 receiving the stitching on the upper edge and glued to the sole 75, the flanges 66 and 67 of the piece 61 being all that appears inside the shoe, on the upper face of the sole 75; the edges turned outwards from the top are engaged with the sole 75, so that the parts are securely fixed. The flange 67 serves to hold the top along the outside line of the form, once this has been removed, and serves to cover the line of attachment by sewing.
At the location of the arch and the heel of the shoe, the arch is placed in such a way that these parts of the shoe are reinforced, while the front has only a single sole. When the strip 61 is attached to the mold with rubber-based glue and pyroxylin glue is used to secure the sole in place, the fumes of the pyroxylin glue solvent act on the glue. rubber and cause it to lose much of its adhesive quality, so that the subsequent removal of the form, leaving the strip 61 behind, is greatly facilitated.
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for example, when it is impossible to fix the element 61 directly on the face of the form, the latter can be temporarily fixed to a first sole or positioning part 85 shown in FIGS. 32 and 33. As can be seen in these figures, this first sole is placed in the front part only because, as it is generally desirable to use a permanent arch 68, an extension, directed towards the rear, of this sole first would be irrelevant.
It can be permanently attached to the form, for example by means of spikes 86, both on the inside and outside of the stitch receiving rib 61, if desired, and once the top and the sole 75 have been fixed, as described in the case of the embodiment of figs. 27-31, the mold with the insole 85 is removed from the shoe leaving the upper binding strip and the arch attached to the sole.
Instead of using a temporary insole in this way, the uppers fixing rib or lip can be permanently attached to a relatively thin substance suitable as a liner. An arrangement of this type has been shown in FIG. 34 in which a thin piece of fabric or the like 90, which can serve as a lining and which has the form of a sole sole is temporarily fixed to the sole face of the form and to which the lip or receiving element is fixed the upper such as 61. The shoe having been formed and the sole 75 attached thereto, as previously described, when the form is removed, the part 90 remains in place to serve as a lining.
Instead of making the edges of the shoes on form face outward so that they come out
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engage with the sole element of the edges of the top, this engagement part can be made in a different way, as shown for example in figs. 35 to 38, whether a first sole is used in the front part of the finished shoe or not.
In fig. 35, the stitches 100 which secure the upper elements to the binding element 101 of the sole, also pass through a thin narrow strip 102, attached externally to the exterior 103 of the shoe and after trimming the seam, the upper edge of this strip 102 is turned outwards by passing a suitable tool all around it between its internal face and the face adjacent to the exterior, so as to establish an extension 104 directed towards the exterior (fig. 36) which can engage under the lip 77 of the sole and engage with the latter.
This strip 102, since it protrudes above the stitch line, serves to completely hide the stitching, and even if the lip 67 were not fully seated, no stitching would appear on the stitch. shoe finished.
In figs. 37 and 38, there is shown a method of manufacture in which the stitches themselves serve to constitute this element projecting outwardly, serving to engage with the sole. When this is done, the stitch 110 is preferably disposed with the stitch chain at the side, thus exhibiting a large mass of 111 yarn and the yarn may be thicker than that ordinarily would be used in other modes. achievement shown here.
This wire can then be crushed on its upper face so as to constitute an ex-
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may use wetting this part of the shoe with glue or glue remover, which tends to soften the stitching material a bit, to help condition the yarn so that this shaping operation can be done more easily. This extension 112 can then be used for the part of the boot on the last which engages with the upturned lip of the upper face of the sole. This sole can be an outer sole when a first sole is used or else can be the single sole when there is no first sole in the front part of the finished shoe.
From the foregoing description of certain embodiments of the invention, it is evident to those skilled in the art that various changes or modifications can be made thereto, without departing from the spirit of the invention or the present invention. part of it.